EUTHANASIE
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EUTHANASIE
Euthanasie
Philippe Douste-Blazy a reçu Marie Humbert au ministère de la Santé
où elle lui à présenté sa "proposition de loi d'initiative populaire".
Marie Humbert est la mère de Vincent Humbert, tétraplégique qui fut "euthanasié".
Cette dame, qui s'y connait, réclame l'introduction de l'euthanasie dans le code pénal.
Voici comment se termine sa "loi" : accordons la priorité à la volonté individuelle.
Voila bien les prémisses à l'absence totale de loi car la loi pose justement des limites à cette volonté, sinon, c'est la loi de la jungle.
En fait, il se déroule pour l'euthanasie la même démarche que jadis pour l'avortement.
Dans quelques années des manifestations préventives auront lieu afin de préserver
"le droit à l'euthanasie" qu'une escarmouche intellectuelle aurait menacée.
Comme aujourd'hui avec l'avortement qui s'érige "en droit".
Comme pour l'avortement, ceux qui manifestent sur ce droit, ne sont pas ceux qui subissent ce droit.
Comme pour l'avortement, quelques personnes effectuent un acte prohibé mais sont considérées comme des héros. De fait, les médias s'en emparent, l'opinion publique est "sensibilisée", ... vous connaissez la suite.
Si vous voyez un ministre recevoir un particulier qui publie (on ne sait pas bien ni où ni comment au passage) une proposition d'initiative populaire sur le respect de la vie, vous me faites signe.
En fait, je voudrais bien me rendormir, car tout va pour le mieux, nos droits sont respectés.
Faites bien attention aux critères d'application de ces droits car un de ses jours, des gens viendront vous tuer au nom "d'un droit".
A propos de droit, il me semblait que des personnes officiellement élues avaient pour rôle de discuter les lois. Je n'ai pas souvenir qu'il soit possible qu'une loi soit discutée par un ministre sur demande d'un particulier. A moins qu'il existe en France un pouvoir parallèle, mais cela m’étonnerait car la France est une démocratie.
Profitez bien de votre sommeil tant qu'aucune loi ne vous oblige à disparaître physiquement. Je vous suggère la lecture du livre d'Aldus Huxley Le meilleur des mondes avant de vous endormir. Cette fiction est dépassée par la réalité.
Note : une tentative de comparaison entre le processus d'établissement de telles lois (avortement, euthanasie, ...) et une hypothétique loi en faveur des voleurs n'a globalement pas étée comprise par les lecteurs. J'ai donc retiré ce paragraphe.
Un Boulbilinois (2004)
La dernière limite est depassée
Les Pays-Bas préparent un nouveau protocole sur l'euthanasie envisageant "l'extension de la possibilité d'euthanasie" pour les enfants de moins de 12 ans.
lu sur genethique.org
"La dernière limite est depassée" déclare Mgr Elio Sgreccia.
Effectivement. Mais attention, il est possible d'aller encore beaucoup plus loin.
Il est peut-être temps de se reveiller ? Qu'en pensez-vous ?
Quel signal plus fort que la lutte pour la survie de l'espece humaine attendez-vous ?
Allez, bonne nuit, dormez tranquille, vous avez plus de 12 ans non ?
Un Boulbilinois (septembre 2004)
Protection de la vie
Voici quelques nouvelles en vrac autour du thème de la vie :
En Australie, le docteur Philip Nitschke, célèbre défenseur de l'euthanasie, a mis au point une "pilule pour mourir" donnant accès à une mort « douce, garantie et légale ». La pilule du docteur Nitschke, "machine de mort", est composée de produits « à portée de main » comme la nicotine ou l'alcool et peut être fabriquée de façon artisanale à la maison
Lu dans The Age/Australie
Dans l'État brésilien de Bahia, Claudia Barboza Santos ne partage pas les idées politiques de Mauricio Trinidade mais a accepté sa "proposition". Sans emploi, sans argent et déjà mère d'un enfant, la jeune femme a accepté une intervention chirurgicale de stérilisation gratuite. Comme l’explique The Washington Post, il ne s'agit pas d'un cas isolé. En effet, aujourd'hui presque une femme brésilienne sur deux a été stérilisée
Lu dans The Washington Post/Etats-Unis
Le 17 mars a été fondée, à Madrid, l'Association des Victimes de l'Avortement (AVA). Dans une interview relatée par l'agence Veritas, la présidente, Carmina García Valdés, explique les objectifs de l'organisation, la première de ce style en Espagne. « Les femmes et même les hommes, blessés par l'avortement sont les grands oubliées de la société. Souvent cette même société les a menés vers une clinique favorable à l'avortement, comme unique alternative pour leur problème", explique-t-elle.
Lu dans Veritas/Espagne
Comme vous le voyez, nous pouvons continuer de dormir tranquille, la vie n’est pas menacée dans notre monde. Faites tout de même attention de bien lire l’étiquette de vos médicaments, des fois que votre médecin vous prescrive la pilule de Nitschke…
Un dernier conseil : ne dite pas autour de vous que vous êtes un être humain, ca pourrait être dangeureux, essayez plutôt de vous faire passer pour un phoque, un chien ou un arbre rare.
Un Boulbilinois (juin 2004)
http://www.boulbilette.com/
Philippe Douste-Blazy a reçu Marie Humbert au ministère de la Santé
où elle lui à présenté sa "proposition de loi d'initiative populaire".
Marie Humbert est la mère de Vincent Humbert, tétraplégique qui fut "euthanasié".
Cette dame, qui s'y connait, réclame l'introduction de l'euthanasie dans le code pénal.
Voici comment se termine sa "loi" : accordons la priorité à la volonté individuelle.
Voila bien les prémisses à l'absence totale de loi car la loi pose justement des limites à cette volonté, sinon, c'est la loi de la jungle.
En fait, il se déroule pour l'euthanasie la même démarche que jadis pour l'avortement.
Dans quelques années des manifestations préventives auront lieu afin de préserver
"le droit à l'euthanasie" qu'une escarmouche intellectuelle aurait menacée.
Comme aujourd'hui avec l'avortement qui s'érige "en droit".
Comme pour l'avortement, ceux qui manifestent sur ce droit, ne sont pas ceux qui subissent ce droit.
Comme pour l'avortement, quelques personnes effectuent un acte prohibé mais sont considérées comme des héros. De fait, les médias s'en emparent, l'opinion publique est "sensibilisée", ... vous connaissez la suite.
Si vous voyez un ministre recevoir un particulier qui publie (on ne sait pas bien ni où ni comment au passage) une proposition d'initiative populaire sur le respect de la vie, vous me faites signe.
En fait, je voudrais bien me rendormir, car tout va pour le mieux, nos droits sont respectés.
Faites bien attention aux critères d'application de ces droits car un de ses jours, des gens viendront vous tuer au nom "d'un droit".
A propos de droit, il me semblait que des personnes officiellement élues avaient pour rôle de discuter les lois. Je n'ai pas souvenir qu'il soit possible qu'une loi soit discutée par un ministre sur demande d'un particulier. A moins qu'il existe en France un pouvoir parallèle, mais cela m’étonnerait car la France est une démocratie.
Profitez bien de votre sommeil tant qu'aucune loi ne vous oblige à disparaître physiquement. Je vous suggère la lecture du livre d'Aldus Huxley Le meilleur des mondes avant de vous endormir. Cette fiction est dépassée par la réalité.
Note : une tentative de comparaison entre le processus d'établissement de telles lois (avortement, euthanasie, ...) et une hypothétique loi en faveur des voleurs n'a globalement pas étée comprise par les lecteurs. J'ai donc retiré ce paragraphe.
Un Boulbilinois (2004)
La dernière limite est depassée
Les Pays-Bas préparent un nouveau protocole sur l'euthanasie envisageant "l'extension de la possibilité d'euthanasie" pour les enfants de moins de 12 ans.
lu sur genethique.org
"La dernière limite est depassée" déclare Mgr Elio Sgreccia.
Effectivement. Mais attention, il est possible d'aller encore beaucoup plus loin.
Il est peut-être temps de se reveiller ? Qu'en pensez-vous ?
Quel signal plus fort que la lutte pour la survie de l'espece humaine attendez-vous ?
Allez, bonne nuit, dormez tranquille, vous avez plus de 12 ans non ?
Un Boulbilinois (septembre 2004)
Protection de la vie
Voici quelques nouvelles en vrac autour du thème de la vie :
En Australie, le docteur Philip Nitschke, célèbre défenseur de l'euthanasie, a mis au point une "pilule pour mourir" donnant accès à une mort « douce, garantie et légale ». La pilule du docteur Nitschke, "machine de mort", est composée de produits « à portée de main » comme la nicotine ou l'alcool et peut être fabriquée de façon artisanale à la maison
Lu dans The Age/Australie
Dans l'État brésilien de Bahia, Claudia Barboza Santos ne partage pas les idées politiques de Mauricio Trinidade mais a accepté sa "proposition". Sans emploi, sans argent et déjà mère d'un enfant, la jeune femme a accepté une intervention chirurgicale de stérilisation gratuite. Comme l’explique The Washington Post, il ne s'agit pas d'un cas isolé. En effet, aujourd'hui presque une femme brésilienne sur deux a été stérilisée
Lu dans The Washington Post/Etats-Unis
Le 17 mars a été fondée, à Madrid, l'Association des Victimes de l'Avortement (AVA). Dans une interview relatée par l'agence Veritas, la présidente, Carmina García Valdés, explique les objectifs de l'organisation, la première de ce style en Espagne. « Les femmes et même les hommes, blessés par l'avortement sont les grands oubliées de la société. Souvent cette même société les a menés vers une clinique favorable à l'avortement, comme unique alternative pour leur problème", explique-t-elle.
Lu dans Veritas/Espagne
Comme vous le voyez, nous pouvons continuer de dormir tranquille, la vie n’est pas menacée dans notre monde. Faites tout de même attention de bien lire l’étiquette de vos médicaments, des fois que votre médecin vous prescrive la pilule de Nitschke…
Un dernier conseil : ne dite pas autour de vous que vous êtes un être humain, ca pourrait être dangeureux, essayez plutôt de vous faire passer pour un phoque, un chien ou un arbre rare.
Un Boulbilinois (juin 2004)
http://www.boulbilette.com/
La philosophie antique nous apprenait à accepter notre mort. La philosophie moderne, la mort des autres.
(Michel FOUCAULT)
Dernière édition par le Mar 6 Nov 2007 - 16:12, édité 4 fois
Souricet- Invité
Re: EUTHANASIE
Discours du pape Benoît XVI devant le Corps diplomatique à Vienne
Le débat sur ce qu’on appelle « l’aide active à mourir » constitue aussi pour moi une vive préoccupation. Il est à craindre qu’un jour puisse être exercée une pression non déclarée ou même explicite sur les personnes gravement malades ou âgées pour qu’elles demandent la mort ou pour qu’elles se la donnent elles-mêmes. La réponse juste à la souffrance en fin de vie est une attention pleine d’amour, l’accompagnement vers la mort – en particulier aussi avec l’aide de la médecine palliative – et non une « aide active à mourir ». Pour soutenir un accompagnement humain vers la mort il faudrait mettre en place des réformes structurelles dans tous les domaines du système sanitaire et social, ainsi que des structures d’assistance palliative. Ensuite, il faudrait prendre aussi des mesures concrètes: dans l’accompagnement psychologique et pastoral des personnes gravement malades et des mourants, de leurs parents, des médecins et du personnel soignant. Dans ce domaine, le « Hospizbewegung » fait des choses remarquables. Toutes ces tâches, cependant, ne peuvent leur être déléguées à eux seuls. Beaucoup d’autres personnes doivent être prêtes ou être encouragées à se rendre disponibles, sans regarder au temps ni à la dépense pour se consacrer à l’assistance pleine d’amour aux personnes gravement malades et aux mourants.
Le débat sur ce qu’on appelle « l’aide active à mourir » constitue aussi pour moi une vive préoccupation. Il est à craindre qu’un jour puisse être exercée une pression non déclarée ou même explicite sur les personnes gravement malades ou âgées pour qu’elles demandent la mort ou pour qu’elles se la donnent elles-mêmes. La réponse juste à la souffrance en fin de vie est une attention pleine d’amour, l’accompagnement vers la mort – en particulier aussi avec l’aide de la médecine palliative – et non une « aide active à mourir ». Pour soutenir un accompagnement humain vers la mort il faudrait mettre en place des réformes structurelles dans tous les domaines du système sanitaire et social, ainsi que des structures d’assistance palliative. Ensuite, il faudrait prendre aussi des mesures concrètes: dans l’accompagnement psychologique et pastoral des personnes gravement malades et des mourants, de leurs parents, des médecins et du personnel soignant. Dans ce domaine, le « Hospizbewegung » fait des choses remarquables. Toutes ces tâches, cependant, ne peuvent leur être déléguées à eux seuls. Beaucoup d’autres personnes doivent être prêtes ou être encouragées à se rendre disponibles, sans regarder au temps ni à la dépense pour se consacrer à l’assistance pleine d’amour aux personnes gravement malades et aux mourants.
Souricet- Invité
Re: EUTHANASIE
Je ne suis pas d'accord avec les termes de ton sondage.
Tant que l'euthanasie n'est pas nettement définie (active, passive), tant que les formules d'accompagnement ne sont pas définies et mises en place, tant qu'on ne précise pas où commence l'euthanasie.
Il est pour moi beaucoup trop facile de dire "je suis contre" tant qu'il n'existe rien pour permettre des fins de vie digne des malades...
Et tant qu'on ne définit pas en même temps l'acharnement thérapeutique.
Parce qu'il faut bien voir où est la source du problème : l'acharnement thérapeutique rend certaines fins de vie totalement inhumaine... Quoi de plus logique que de vouloir y échapper ?
C'est tout l'ensemble qu'il faut repenser.
Je ne peux m'opposer à l'euthanasie qu'en pouvant dans le même temps m'opposer à l'acharnement thérapeutique.
Tant que l'euthanasie n'est pas nettement définie (active, passive), tant que les formules d'accompagnement ne sont pas définies et mises en place, tant qu'on ne précise pas où commence l'euthanasie.
Il est pour moi beaucoup trop facile de dire "je suis contre" tant qu'il n'existe rien pour permettre des fins de vie digne des malades...
Et tant qu'on ne définit pas en même temps l'acharnement thérapeutique.
Parce qu'il faut bien voir où est la source du problème : l'acharnement thérapeutique rend certaines fins de vie totalement inhumaine... Quoi de plus logique que de vouloir y échapper ?
C'est tout l'ensemble qu'il faut repenser.
Je ne peux m'opposer à l'euthanasie qu'en pouvant dans le même temps m'opposer à l'acharnement thérapeutique.
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: EUTHANASIE
Dans l'affaire de Saint-Astier, Caroline Roux et Xavier Mirabel, respectivement secrétaire générale et président de l'Alliance pour les Droits de la Vie (ADV), ont assisté à Périgueux à une partie des débats, et confient que le décalage est grand entre ce qui fut dit et ce que la presse en a rapporté. Dans une interview accordée à l'agence Zénit, Tugdual Derville, directeur général de l'ADV, déclare: « C'est une idéologie désespérée qui est sous-jacente: celle d'une humanité qui ne vaut que dans la santé, qui a l'illusion qu'on peut éradiquer la souffrance. Mortelle illusion puisqu'elle conduit à revendiquer la suppression des personnes jugées indignes de vivre, parce qu'ayant perdu les capacités jugées indispensables à la "vraie vie". Tout cela se fait sur le lit de la peur, et aussi d'un athéisme militant. » Et ailleurs: « À noter le black-out total de la presse face à la pétition de soignants lancée par le Pr. Olivier Jonquet, chef du service de réanimation du CHU de Montpellier "Non à l'euthanasie, oui à une médecine à visage humain" qui a déjà recueilli près de 2400 signatures en une semaine... »
Souricet- Invité
Re: EUTHANASIE
Lucie écrit : Je ne peux m'opposer à l'euthanasie qu'en pouvant dans le même temps m'opposer à l'acharnement thérapeutique.
Le vrai problème est avant d'en arriver à des extrèmes comme l'euthanasie. Effectivement dans ces acharnements thérapeutiques. Le plus souvent leurs sens réels , à savoir : Expérimenter les traitements ! Combien de fois, n'ais je pas entendu de la bouche meme des manipulateurs des rayons pour soigner les cancers, que les premiers furent les cobayes. Grâce auxquels ont a appris à règler les dosages, évaluer les conséquences pour finalement en sauver aujourd'hui. Pour les médicaments en fin de vie, c'est le même principe. On nous sort régulièrement une nouvelle découverte de sous le fagot. Et on fait vivre le malade dans de terribles souffrances au ralentit alors que la mort arrive inéductablement, comme elle avait promis.
Le vrai problème est avant d'en arriver à des extrèmes comme l'euthanasie. Effectivement dans ces acharnements thérapeutiques. Le plus souvent leurs sens réels , à savoir : Expérimenter les traitements ! Combien de fois, n'ais je pas entendu de la bouche meme des manipulateurs des rayons pour soigner les cancers, que les premiers furent les cobayes. Grâce auxquels ont a appris à règler les dosages, évaluer les conséquences pour finalement en sauver aujourd'hui. Pour les médicaments en fin de vie, c'est le même principe. On nous sort régulièrement une nouvelle découverte de sous le fagot. Et on fait vivre le malade dans de terribles souffrances au ralentit alors que la mort arrive inéductablement, comme elle avait promis.
Dernière édition par le Dim 11 Nov 2007 - 21:45, édité 1 fois
LaDague- Invité
Re: EUTHANASIE
lucie a écrit:Je ne suis pas d'accord avec les termes de ton sondage.
Tant que l'euthanasie n'est pas nettement définie (active, passive), tant que les formules d'accompagnement ne sont pas définies et mises en place, tant qu'on ne précise pas où commence l'euthanasie.
Il est pour moi beaucoup trop facile de dire "je suis contre" tant qu'il n'existe rien pour permettre des fins de vie digne des malades...
Et tant qu'on ne définit pas en même temps l'acharnement thérapeutique.
Parce qu'il faut bien voir où est la source du problème : l'acharnement thérapeutique rend certaines fins de vie totalement inhumaine... Quoi de plus logique que de vouloir y échapper ?
C'est tout l'ensemble qu'il faut repenser.
Je ne peux m'opposer à l'euthanasie qu'en pouvant dans le même temps m'opposer à l'acharnement thérapeutique.
Je suis d'accord avec toi.
J'ai vu trop de handicapés crucifiés dans leurs chaises roulantes.....Je leur ai beaucoup parlé....Ce que personne ne fait (on décide à leur place, pense à leur place, décide à leur place selon NOTRE éthique, NOTRE philosophie, NOTRE croyance, NOTRE politique, NOS convictions, NOS peurs)
C'est un sujet tellement délicat et tellement variable selon les personnes...
Je crois que le plus sage en l'absence de vraies définitions c'est de laisser cette décision à la discrétion des malades et des médecins sans statuer.
Si la vie est précieuse, à partir d'un certain stade on peut être accusé en laissant souffrir quelqu'un contre son gré de non assistance à personne en danger.
On a pitié des chevaux auxquels on abrège les souffrances...Pourquoi n'a-t-on pas pitié des hommes.
Certains malades préfèreront s'accrocher à la vie quel qu'en soit le prix d'autres n'auront pas cette force peut être parce qu'ils auront trop lutté seuls....
L'acharnement thérapeutique commence beaucoup plus tôt que beaucoup l'imaginent....mais là il faudrait entrer dans la technique médicale pour en parler......
Plutôt que de faire de grand discours sur l'euthanasie en en parlant sans connaitre le poids de la souffrance, il serait beaucoup plus ethique de mettre en place des système d'accompagnement....et je ne parle pas de soins palliatifs...parcequ'un malade n'existe pas seulement quand il va entrer en agonie mais bien avant, en amont.....et il y a en France une très grande misère des services sociaux.
Re: EUTHANASIE
Ce qui m'inquiète, c'est la légalisation de l'euthanasie, car entre légalisation et obligation, il n'y a qu'un pas. Et quand on supprime les petits trisomiques dans le ventre de leur mère (et on a le droit de le faire jusqu'au dernier jour de la grossesse), c'est la porte ouverte pour supprimer aussi les malades et les personnes âgées trop coûteux.
Souricet- Invité
Re: EUTHANASIE
On perd son temps dans les débats d'idées de lois : faut-il légaliser...non légaliser....
Tout cela ne fait que compliquer les choses pour les médecins qui ne peuvent plus agir en leur âme et conscience comme autrefois. Au lieu de régler le problème, ça le vérouille.
C'est comme le problème de la danse que je connais. Il fallait créer des lois, des diplomes. Tout le m
monde en a parlé pendant 10 ans. Maintenant, c'est un art vérouillé. Les diplomes l'ont tué.
Tout cela ne fait que compliquer les choses pour les médecins qui ne peuvent plus agir en leur âme et conscience comme autrefois. Au lieu de régler le problème, ça le vérouille.
C'est comme le problème de la danse que je connais. Il fallait créer des lois, des diplomes. Tout le m
monde en a parlé pendant 10 ans. Maintenant, c'est un art vérouillé. Les diplomes l'ont tué.
Re: EUTHANASIE
J'ai trouvé ce dossier intéressant pour notre réflexion sur l'euthanasie !
31 oct. 2007
La mort n'est plus ce qu'elle était
Jamais la vie n'a été aussi longue, c'est un fait. Mais avons-nous vraiment mesuré les problèmes que pose à terme cet allongement de l'espérance de vie ? Sommes-nous d'ailleurs bien certains de notre définition de la mort ? Et enfin, comment inhumer écolo ?
C'est vrai que la mort n'est ni un sujet neuf, ni même très sexy. Mais l'idée m'est venue en lisant un dossier passionnant, paru dans l'hebdomadaire britannique New Scientist. Un dossier qui s'appelle "Tromper la mort". Par exemple, savez-vous qu'à la fin de votre lecture de cette chronique, qui va prendre cinq minutes, 535 personnes seront décédées et qu'au cours d'une vie d'homme (ou de femme, bien sûr) près de 4 milliards d'êtres humains seront passés de vie à trépas. Mais revenons à New Scientist. Si le dossier s'appelle "Tromper la mort", c'est parce que jamais, depuis environ deux cents ans, l'espérance de vie humaine n'avait été si élevée (dans les pays développés bien entendu). Tous les ans, nous gagnons 2,2 années d'espérance de vie. Ça veut dire cinq heures de vie supplémentaires tous les jours. Du jamais-vu dans l'Histoire.
On est donc parvenu à repousser la mort. Le problème, explique l'hebdomadaire, c'est la vie qui va avec. Car si l'espérance de vie augmente spectaculairement, l'espérance de vie en bonne santé, elle, n'a que très peu progressé. Autrement dit, nous vivons plus vieux mais aussi beaucoup plus longtemps en mauvaise santé. Du coup, des maladies qui étaient exceptionnelles lorsque l'humanité mourait jeune deviennent notre lot commun. Par exemple, on sait que près de la moitié des plus de 85 ans souffriront d'Alzheimer. On sait aussi qu'au-delà de cet âge avancé un quart de ceux qui échappent à cette terrible maladie auront une dépression grave. On sait enfin que les trois quarts des plus de 80 ans souffrent d'un handicap ou d'un autre.
On pourrait dire : ça ira mieux demain, la science et la médecine trouveront le moyen d'arranger ça. Pas sûr ! Car – et c'est toujours New Scientist qui l'explique – les compagnies pharmaceutiques ont un intérêt évident à soigner mais pas forcément à guérir. En clair, un patient guéri n'achète plus de médicaments, alors qu'un malade chronique, lui, dépense encore et encore et encore… Bon, mais à la fin tout le monde y passe quand même. Eh bien, ce n'est plus si sûr non plus. En mai prochain, des centaines de neurologues du monde entier se réuniront à Cuba, non pas pour ausculter Fidel Castro, mais pour essayer de se mettre d'accord sur une définition valable et moderne de la mort.
Je m'explique. Jusqu'au milieu du siècle dernier, était déclaré mort celui ou celle dont le cœur cessait de battre. Avec l'invention des respirateurs artificiels, on a pu également maintenir en vie ceux dont le cœur était défaillant. Il a fallu trouver une autre définition de la mort. Après beaucoup de discussions, on s'est finalement mis d'accord sur l'idée qu'être mort c'est avoir un encéphalogramme plat, soit lorsque la plupart des fonctions du cerveau sont détruites.
Le problème, c'est que depuis on a fait beaucoup de recherches et de découvertes. Par exemple, on sait aujourd'hui que la destruction d'une toute petite partie du cerveau – alors que le reste est quasiment intact – peut suffire à plonger quelqu'un dans un coma permanent. A l'inverse, on sait que des cerveaux considérés comme morts continuent parfois d'avoir une activité cérébrale même résiduelle. Enfin, on sait que le cerveau peut, en partie, se "réparer" tout seul et des recherches récentes montrent qu'à terme on pourra même aider cette auto-réparation.
Bref, difficile dans ces conditions de déclarer avec assurance la mort clinique. Mais difficile aussi de maintenir indéfiniment en vie des patients quand on sait que le coût annuel de cette assistance est plusieurs fois supérieur au revenu moyen d'une famille occidentale. Il y a d'ailleurs un cas très célèbre : Ariel Sharon est maintenu en vie artificiellement depuis le mois de mai 2006 – c'est-à-dire depuis près d'un an et demi – alors même que l'on sait qu'il a très peu de chances de "se réveiller" un jour. Mais déclarer sa mort est devenu un enjeu à la fois politique, familial et même médical.
Et puis, il y a aussi de nouvelles façons d'inhumer : avant on enterrait, aujourd'hui on incinère. En Suède, il y a même quelques tentatives d'enterrement écolo, c'est-à-dire sans cercueil et à même le sol. Pour les ayatollahs de l'écologie, on peut même lyophiliser le corps pour en faire du compost. Il me reste sept ou huit secondes. Ce n'est pas assez pour vous parler de la dernière partie du dossier de New Scientist, qui est consacrée à toutes les morts violentes possibles. Mais savez-vous que sept secondes c'est justement le temps qu'il faut à une tête décapitée pour consommer tout l'oxygène qui reste dans son cerveau avant de mourir ? Sept secondes pendant lesquelles Louis XVI, par exemple, a donc pu continuer à voir ses bourreaux s'affairer autour de la guillotine. Bonne fête des morts !
Anthony Bellanger
31 oct. 2007
La mort n'est plus ce qu'elle était
Jamais la vie n'a été aussi longue, c'est un fait. Mais avons-nous vraiment mesuré les problèmes que pose à terme cet allongement de l'espérance de vie ? Sommes-nous d'ailleurs bien certains de notre définition de la mort ? Et enfin, comment inhumer écolo ?
C'est vrai que la mort n'est ni un sujet neuf, ni même très sexy. Mais l'idée m'est venue en lisant un dossier passionnant, paru dans l'hebdomadaire britannique New Scientist. Un dossier qui s'appelle "Tromper la mort". Par exemple, savez-vous qu'à la fin de votre lecture de cette chronique, qui va prendre cinq minutes, 535 personnes seront décédées et qu'au cours d'une vie d'homme (ou de femme, bien sûr) près de 4 milliards d'êtres humains seront passés de vie à trépas. Mais revenons à New Scientist. Si le dossier s'appelle "Tromper la mort", c'est parce que jamais, depuis environ deux cents ans, l'espérance de vie humaine n'avait été si élevée (dans les pays développés bien entendu). Tous les ans, nous gagnons 2,2 années d'espérance de vie. Ça veut dire cinq heures de vie supplémentaires tous les jours. Du jamais-vu dans l'Histoire.
On est donc parvenu à repousser la mort. Le problème, explique l'hebdomadaire, c'est la vie qui va avec. Car si l'espérance de vie augmente spectaculairement, l'espérance de vie en bonne santé, elle, n'a que très peu progressé. Autrement dit, nous vivons plus vieux mais aussi beaucoup plus longtemps en mauvaise santé. Du coup, des maladies qui étaient exceptionnelles lorsque l'humanité mourait jeune deviennent notre lot commun. Par exemple, on sait que près de la moitié des plus de 85 ans souffriront d'Alzheimer. On sait aussi qu'au-delà de cet âge avancé un quart de ceux qui échappent à cette terrible maladie auront une dépression grave. On sait enfin que les trois quarts des plus de 80 ans souffrent d'un handicap ou d'un autre.
On pourrait dire : ça ira mieux demain, la science et la médecine trouveront le moyen d'arranger ça. Pas sûr ! Car – et c'est toujours New Scientist qui l'explique – les compagnies pharmaceutiques ont un intérêt évident à soigner mais pas forcément à guérir. En clair, un patient guéri n'achète plus de médicaments, alors qu'un malade chronique, lui, dépense encore et encore et encore… Bon, mais à la fin tout le monde y passe quand même. Eh bien, ce n'est plus si sûr non plus. En mai prochain, des centaines de neurologues du monde entier se réuniront à Cuba, non pas pour ausculter Fidel Castro, mais pour essayer de se mettre d'accord sur une définition valable et moderne de la mort.
Je m'explique. Jusqu'au milieu du siècle dernier, était déclaré mort celui ou celle dont le cœur cessait de battre. Avec l'invention des respirateurs artificiels, on a pu également maintenir en vie ceux dont le cœur était défaillant. Il a fallu trouver une autre définition de la mort. Après beaucoup de discussions, on s'est finalement mis d'accord sur l'idée qu'être mort c'est avoir un encéphalogramme plat, soit lorsque la plupart des fonctions du cerveau sont détruites.
Le problème, c'est que depuis on a fait beaucoup de recherches et de découvertes. Par exemple, on sait aujourd'hui que la destruction d'une toute petite partie du cerveau – alors que le reste est quasiment intact – peut suffire à plonger quelqu'un dans un coma permanent. A l'inverse, on sait que des cerveaux considérés comme morts continuent parfois d'avoir une activité cérébrale même résiduelle. Enfin, on sait que le cerveau peut, en partie, se "réparer" tout seul et des recherches récentes montrent qu'à terme on pourra même aider cette auto-réparation.
Bref, difficile dans ces conditions de déclarer avec assurance la mort clinique. Mais difficile aussi de maintenir indéfiniment en vie des patients quand on sait que le coût annuel de cette assistance est plusieurs fois supérieur au revenu moyen d'une famille occidentale. Il y a d'ailleurs un cas très célèbre : Ariel Sharon est maintenu en vie artificiellement depuis le mois de mai 2006 – c'est-à-dire depuis près d'un an et demi – alors même que l'on sait qu'il a très peu de chances de "se réveiller" un jour. Mais déclarer sa mort est devenu un enjeu à la fois politique, familial et même médical.
Et puis, il y a aussi de nouvelles façons d'inhumer : avant on enterrait, aujourd'hui on incinère. En Suède, il y a même quelques tentatives d'enterrement écolo, c'est-à-dire sans cercueil et à même le sol. Pour les ayatollahs de l'écologie, on peut même lyophiliser le corps pour en faire du compost. Il me reste sept ou huit secondes. Ce n'est pas assez pour vous parler de la dernière partie du dossier de New Scientist, qui est consacrée à toutes les morts violentes possibles. Mais savez-vous que sept secondes c'est justement le temps qu'il faut à une tête décapitée pour consommer tout l'oxygène qui reste dans son cerveau avant de mourir ? Sept secondes pendant lesquelles Louis XVI, par exemple, a donc pu continuer à voir ses bourreaux s'affairer autour de la guillotine. Bonne fête des morts !
Anthony Bellanger
Re: EUTHANASIE
Cette conversation enflammée qui a concernée trois sujets sensibles :
-EUGENISME
-TRISOMIE
-AVORTEMENT
-EUTHANASIE
a provoqué la séparation de notre groupe. De fil en aiguille, ces thèmes ont conduit SOURICETTE et ARCANES à nos quitter: ce qui est très regrettable. a provoqué
Cela prouve qu'il existe un fanatisme latent chez les catholiques qui trouve sa source dans nos passions et se concrétise par une de nos puissances particulièrement : la volonté qui alimente l'orgueil.
C'est pourquoi je répugne toujours à participer à ce genre de débat par ailleurs stérile.
La place des catholiques, à mon avis, n'est pas dans la dénonciation, l'accusation, la stigmatisation mais l'aide aux victimes.
Quand les pharisiens ont accusé la femme adultère devant Jésus, celui-ci n'a RIEN dit et s'est contenté
Les catholiques sont pro-vie ? OK : qu'ils le prouvent dans le concret comme ce membre de ma famille, mère de 5 enfants qui a adopté 3 enfants handicapés dont 1 grabataire. Elle est très modeste sur son engagement et n'accuse personne mais agit non seulement en esprit mais en vérité. Aujourd'hui, elle se dévoue dans une équipe en soins palliatifs.
C'est ça une pro-vie et non une exaltée qui parle à tord et à travers et s'enchaîne à des grilles
Je n'espère qu'une chose, c'est que KRYKRY qui souhaite bientôt adopter, à l'exemple de cette femme, adopte un petit trisomique où handicapé. Si elle ne s'en sent pas capable, que ça l'aide à l'avenir à avoir des propos moins durs
-EUGENISME
-TRISOMIE
-AVORTEMENT
-EUTHANASIE
a provoqué la séparation de notre groupe. De fil en aiguille, ces thèmes ont conduit SOURICETTE et ARCANES à nos quitter: ce qui est très regrettable. a provoqué
Cela prouve qu'il existe un fanatisme latent chez les catholiques qui trouve sa source dans nos passions et se concrétise par une de nos puissances particulièrement : la volonté qui alimente l'orgueil.
C'est pourquoi je répugne toujours à participer à ce genre de débat par ailleurs stérile.
La place des catholiques, à mon avis, n'est pas dans la dénonciation, l'accusation, la stigmatisation mais l'aide aux victimes.
Quand les pharisiens ont accusé la femme adultère devant Jésus, celui-ci n'a RIEN dit et s'est contenté
Les catholiques doivent être ceux qui écrivent dans la terre, qui s'enracinent dans le concret.JEAN 8,8 8.Et s'étant baissé de nouveau, il écrivait sur la terre.
Les catholiques sont pro-vie ? OK : qu'ils le prouvent dans le concret comme ce membre de ma famille, mère de 5 enfants qui a adopté 3 enfants handicapés dont 1 grabataire. Elle est très modeste sur son engagement et n'accuse personne mais agit non seulement en esprit mais en vérité. Aujourd'hui, elle se dévoue dans une équipe en soins palliatifs.
C'est ça une pro-vie et non une exaltée qui parle à tord et à travers et s'enchaîne à des grilles
Je n'espère qu'une chose, c'est que KRYKRY qui souhaite bientôt adopter, à l'exemple de cette femme, adopte un petit trisomique où handicapé. Si elle ne s'en sent pas capable, que ça l'aide à l'avenir à avoir des propos moins durs
Re: EUTHANASIE
Dignitas "a suicidé" 868 personnes en 10 ans |
Le Monde consacre une interview à Ludwig A. Minelli, directeur et fondateur de Dignitas, une association suisse d'aide au suicide. Il estime que la mort volontaire assistée est un droit universel. Le 17 mai, l'association Dignitas a fêté ses 10 ans. Elle reconnait avoir "aidé à mourir" 868 personnes sur 7368 demandes dont 85% d'étrangers. L'association facture chaque "aide au suicide " 10 000 francs suisses soit 6 152 euros. Ludwig A. Minelli rappelle que Dignitas est une association à but non lucratif mais qu'elle a besoin de fonds pour financer son combat, c'est à dire que l'aide au suicide soit possible partout en Europe. Il soutient que toute personne qui veut une mort volontaire peut invoquer l'article 8.1 de la Convention européenne des droits de l'homme, dont il découle que chacun a le droit de décider de la date et de la méthode de sa propre mort. M. Minelli reconnait qu'il a du mal à recruter de nouveaux médecins. Il déclare qu'il est contre l'euthanasie, sauf pour les malades d'Alzheimer qui, s'ils veulent un suicide assisté, doivent sacrifier un bout de leur vie, avant que la démence ne les frappe. Enfin, M. Minelli explique la difficulté qu'il a à trouver des locaux car reconnait-il "personne ne veut que ça se passe près de chez lui". |
© genethique.org |
Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l'encadré noir. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction. |
Nouvel Obs.com 22/05/08 - La Croix (Alexandre Roos) 23/05/08 - Libération 23/05/08 - Le Figaro 23/05/08 |
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
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Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: EUTHANASIE
Bon, vous êtes bien gentils de citer des articles, mais vous-mêmes, vous en pensez quoi? A quoi bon un forum si on n'y exprime pas sa propre opinion? :realmad:
Invité- Invité
Re: EUTHANASIE
????????????
Lagaillette- Installé
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Date d'inscription : 28/05/2007
Re: EUTHANASIE
Bon, vous êtes bien gentils de citer des articles, mais vous-mêmes, vous en pensez quoi? A quoi bon un forum si on n'y exprime pas sa propre opinion? :realmad:
En postant cette info, je ne voulais pas relancer le débat. J'ai seulement cherché le fil qui m'a paru le plus adapté... Mais peut-être y en a-t-il un autre sur le commerce sordide ?
En postant cette info, je ne voulais pas relancer le débat. J'ai seulement cherché le fil qui m'a paru le plus adapté... Mais peut-être y en a-t-il un autre sur le commerce sordide ?
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: EUTHANASIE
C'est sûr que ça devrait être moins cher, voire remboursé par la sécu. Ce qui me dérange là-dedans, c'est moins le coût que cet acte médical puisse ainsi échapper aux contrôles déontologiques de la médecine d'où le film. Bon j'ai pasété très explicite, mais j'ai eu une dure journée. Après une bonnesieste, ça va mieux... :oops:
Invité- Invité
Re: EUTHANASIE
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) a proclamé vouloir faire du 2 novembre la « première journée mondiale pour la légalisation de l’euthanasie ».
Pas très heureux le choix de cette date ! Bien sûr, ce n'est pas le hasard...
En tous cas, pour la dignité, il faudra repasser !
Pas très heureux le choix de cette date ! Bien sûr, ce n'est pas le hasard...
En tous cas, pour la dignité, il faudra repasser !
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: EUTHANASIE
En tous cas, pour la dignité, il faudra repasser !
en effet...
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: EUTHANASIE
Cécile a écrit:L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) a proclamé vouloir faire du 2 novembre la « première journée mondiale pour la légalisation de l’euthanasie ».
Pas très heureux le choix de cette date ! Bien sûr, ce n'est pas le hasard...
En tous cas, pour la dignité, il faudra repasser !
Ah oui ! pas très heureux le 2 novembre : jour des morts naturelles !
Car l'euthanasie n'est pas une morte naturelle !!
doris- Membre actif
- Nombre de messages : 761
Date d'inscription : 01/10/2008
Re: EUTHANASIE
Ah oui ! pas très heureux le 2 novembre : jour des morts naturelles !
le deux novembre est la commémoration de tous les fidèles défunts.
pas des morts de ceci ou de cela.
Et en aucun cas des morts naturelles....
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: EUTHANASIE
la souffrance est une chose terrible...non toute les douleurs ne se calment pas à coup de morphine...certain sont en fin de vie et vivent un calvaire!
je suis contre laisser une personne agoniser des jours et des jours avec une souffrance terrible et inutile!!
mon pere a un cancer du foie, si il vient à etre condamner , je n'ai pas peur que il parte..car c'est notre destin à tous mais je creve de trouille que il souffre! avant de mourir, c'est tellement inutile! quelle terrible fin de vie!!!
je parle pas du petit bobo, non de la vrai et terrible souffrance!
tout ceux qui sont contre l'euthanasie on devrait leur provoquer d'horrible douleur et voir de temps ils tiennent!
je suis contre laisser une personne agoniser des jours et des jours avec une souffrance terrible et inutile!!
mon pere a un cancer du foie, si il vient à etre condamner , je n'ai pas peur que il parte..car c'est notre destin à tous mais je creve de trouille que il souffre! avant de mourir, c'est tellement inutile! quelle terrible fin de vie!!!
je parle pas du petit bobo, non de la vrai et terrible souffrance!
tout ceux qui sont contre l'euthanasie on devrait leur provoquer d'horrible douleur et voir de temps ils tiennent!
sweetieloly- Passant
- Nombre de messages : 27
Age : 44
Date d'inscription : 29/07/2010
Re: EUTHANASIE
Je trouve sur le blog Koz toujours cet article sur l'euthanasie:
http://www.koztoujours.fr/?p=9318
Très intéressant, ainsi que les commentaires des lecteurs.
Pour répondre à la crainte de SweetieLoly : pour les douleurs qui résistent à la morphine, il y a un autre médicament, le midazolam, qui agit dans certains cas. Sinon, il y a la solution d'endormir la personne, au moins une partie de la journée...
http://www.koztoujours.fr/?p=9318
Très intéressant, ainsi que les commentaires des lecteurs.
Pour répondre à la crainte de SweetieLoly : pour les douleurs qui résistent à la morphine, il y a un autre médicament, le midazolam, qui agit dans certains cas. Sinon, il y a la solution d'endormir la personne, au moins une partie de la journée...
Re: EUTHANASIE
ouais : l'âge avançant, on devient, humainement parlant, plus favorable à l'extinction de la douleur, ce qui n'enlève rien à la dignité de la mort, puisqu'elle implique que précédemment, la maladie et la souffrance nous mettent dans le 'bain' de l'issue.
Donc à 20 ans, les convictions religieuses nous incitent à n'être pas pour l'euthanasie, à 40 à compatir à la douleur extrême des demandeurs d'euthanasie..... Et à 60 de se préparer à l'idée que je demanderai peut-être mon euthanasie, tout en gardant mes convictions religieuses !
L'église sait évoluer, puisque les suicidés ont droit à un enterrement religieux !
Donc, il m'est difficile de voter.
J'ai vu qu'il y avait 53 % de refus ! Vive la jeunesse !
Donc à 20 ans, les convictions religieuses nous incitent à n'être pas pour l'euthanasie, à 40 à compatir à la douleur extrême des demandeurs d'euthanasie..... Et à 60 de se préparer à l'idée que je demanderai peut-être mon euthanasie, tout en gardant mes convictions religieuses !
L'église sait évoluer, puisque les suicidés ont droit à un enterrement religieux !
Donc, il m'est difficile de voter.
J'ai vu qu'il y avait 53 % de refus ! Vive la jeunesse !
doris- Membre actif
- Nombre de messages : 761
Date d'inscription : 01/10/2008
Re: EUTHANASIE
tous ceux qui sont contre l'euthanasie on devrait leur provoquer d'horribles douleurs et voir de temps ils tiennent
Quel argument !
Légaliser l'euthanasie risque fort d'être le 1er pas vers une dérive redoutable. On commence par ceux qui souffrent ET qui demandent la mort. On continue par tous ceux qui sont "condamnés" par la médecine, volontaires ou non, puis à la suite... tous les vieux inutiles, les arriérés, les handicapés etc... Un petit goût de 3è Reich quoi...
Quel argument !
Légaliser l'euthanasie risque fort d'être le 1er pas vers une dérive redoutable. On commence par ceux qui souffrent ET qui demandent la mort. On continue par tous ceux qui sont "condamnés" par la médecine, volontaires ou non, puis à la suite... tous les vieux inutiles, les arriérés, les handicapés etc... Un petit goût de 3è Reich quoi...
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: EUTHANASIE
Cécile a écrit:
Quel argument !
Légaliser l'euthanasie risque fort d'être le 1er pas vers une dérive redoutable. On commence par ceux qui souffrent ET qui demandent la mort. On continue par tous ceux qui sont "condamnés" par la médecine, volontaires ou non, puis à la suite... tous les vieux inutiles, les arriérés, les handicapés etc... Un petit goût de 3è Reich quoi...
oui, si on va par là, l'avortement est une euthanisie ! et les dérives sont déjà là !
doris- Membre actif
- Nombre de messages : 761
Date d'inscription : 01/10/2008
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