MARTHE ET MARIE


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MAITI GIRTANNER : RESISTANCE ET PARDON

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Message par Joss Lun 17 Déc 2007 - 14:13

MAITI GIRTANNER : RESISTANCE ET PARDON

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Maïti est née près de St. Gaal, d'un père suisse et d'une mère française. A trois ans, à la mort de son père, elle vient habiter à Paris, dans la famille de sa mère. Son grand père maternel, Paul Rougnon, était musicien, compositeur et professeur au Conservatoire de Paris. Petite fille, Maïti passait des heures assise sous le piano de son grand père et grimpait sur les genoux des grands musiciens qui fréquentaient son salon.
« Très tôt, mon grand père, chez lequel nous vivions, découvrit en moi des dispositions pianistiques : il s'y connaissait, ayant fait sa carrière au Conservatoire, comme professeur de la classe des enfants prodiges, pianistes. La musique était mon paradis et j'ai trouvé tout naturel de m'ébattre, très jeune, dans des partitions difficiles. Je vivais dans un milieu imprégné de culture et visité par de grands artistes qui défilaient chaque semaine afin de voir leur « Cher Maître » qui les avaient conduits à des renommées internationales. La route se traçait, tout en menant des études classiques normales à chaque âge. A 12 ans, j'ai participé à mon premier « grand » concert, avec deux autres jeunes; puis la fusée est partie sur sa trajectoire ascendante. »
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A St. Germain en Laye, dans le studio où elle vit seule maintenant, après la mort de sa mère, elle nous avait confié des enregistrements de l'époque, que des amis avaient pu lui faire recopier. On y entend les échos de cette « trajectoire ascendante » jusqu'à un concert à Genève au cours duquel Maïti, à dix-huit ans, interprète le concerto de Grieg sous la direction d'Eugène Ormandy. Son jeu a une force étonnante. Une grande pianiste est là. « Depuis l'âge de 12 ans, je demandais à Dieu si c'était cela qu'Il voulait, que je parle de Lui en jouant du piano... et je me laissais porter par la musique et ce don qui était en moi... »
Sur cette autre photo on la voit au piano, à seize ans, surprise au moment où, soliste, elle commande du regard l'attaque de l'orchestre qui l'accompagne. A seize ans déjà, le regard d'un chef.
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Mais à dix-huit ans, les Allemands sont là et sa vie va être bouleversée. Elle est parfaitement bilingue et les occupants sont séduits par cette jeune fille avec laquelle ils peuvent parler librement comme chez eux. Cependant ils ne savent pas que Geoffroy de Courcel, l'aide de camp du général de Gaulle, est un grand ami de Maïti. Et au moment où il va rejoindre de Gaulle pour s'envoler avec lui à Londres, Maïti lui confie sa résolution de résistance. Ils s'entendent dès ce moment pour pouvoir communiquer.
Plus tard quand Maïti aura créé son propre réseau, il pourra ainsi être rattaché directement au Général de Gaulle.
Voilà Maïti entrant dans l'action clandestine à 17 ans, tout en continuant ses études au conservatoire. Le piano, bien sûr, qui demeure au centre de sa vie, mais aussi la philosophie. Bachelière scientifique à 16 ans, en 1938, elle passe les épreuves de philosophie en 1942, obtenant 18,5 à sa dissertation sur la souffrance. « J'étais une bête à concours. Je ne réussissais jamais mieux que les jours d'examen ! C'était comme ça. »

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La devise de sa famille est « Oser et tenir bon »

Maïti désigne de loin le grand pont sur la Vienne en amont du Vieux Logis. « Nous avons dû traverser tout le village, dit-elle, et franchir ce pont qui matérialisait la ligne de démarcation. Plus loin, au bout, il y avait la guérite des allemands, et environ 50 mètres avant, la maisonnette de M. Séguy où nous sommes entrés car il me fallait la clé de sa barrière pour entrer dans les champs par-derrière. Il a très bien compris de quoi il s'agissait et il a même répété l'itinéraire à parcourir pour aller vers le poste français. Nous étions tremblants de peur. Nouée des pieds à la tête, je suis ressortie seule pour rentrer, alors que sous le nez des allemands nous avons été deux à rentrer dans la maison …
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Il faisait nuit noire. J'avançai sur la terre labourée en récitant mon chapelet, craignant à chaque instant d'être repéré par les chiens policiers d'une patrouille. Au bout de dix minutes j'aperçus les arbres bordant la grand-route. J'étais sauvé... Je n'ai plus utilisé ce passage ensuite, vraiment trop risqué et qui mettait une famille en danger... Par la suite je me suis trouvé d'autres filières plus sûres et qui ont longtemps joué leur rôle. »

La voilà, défiant l'occupant, la peur au ventre mais avec une détermination sans faille. « Un jour une voiture allemande, en me doublant, me coince volontairement contre un tas de pierres. J'ai eu la jambe cassée. Mais j'avais un message à transmettre. Alors j'ai pédalé plusieurs kilomètres avec ma jambe cassée. Il le fallait. Dans ce cas là, c'est tout simple ! »
« J'ai créé un petit groupe de résistants. Nous étions presque tous des jeunes étudiants, donc parfaitement insoupçonnables. Très tôt, j'ai eu l'idée que si la France pouvait être libérée, cela se ferait par l'Angleterre et par un débarquement. Je me suis dit qu'il fallait se procurer des cartes de la côte. Nous avons alors monté un stratagème de vol de cartes dans chacune des principales « Kommandantur », de Dunkerque jusqu'à Bayonne. Comme j'étais suisse,, je parlais couramment allemand. Le scénario était le suivant : je rentrais dans le bureau du responsable et je m'exclamais en allemand : « Mon Dieu, mais c'est dégoûtant ici ! Comment pouvez-vous travailler dans une pièce aussi sale, vous qui aimez tant la propreté ? Justement nous sommes des étudiants qui voulons nous faire un peu d'argent de poche en refaisant les peintures et les papiers peints. »
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Curieusement cela a marché. Nous travaillions pendant le déjeuner, lorsque les bureaux étaient vides. Pendant que mes camarades faisaient le travail, moi je fouinais partout. La première fois, je suis tombée sur une étagère avec des rouleaux de cartes d'état-major, toutes semblables, de la région de Dunkerque. J'ai pris une carte, que j'ai enveloppée dans un rouleau de papier peint. Le coeur battant, je l'ai mise dans la remorque de ma bicyclette. Ils ne se sont aperçus de rien.
Au bout d'une année, nous avions 75 kg de cartes qui, après de multiples péripéties, sont parvenues en Angleterre. D'autres réseaux d'ailleurs avaient eu la même idée. A partir de ces cartes, les Alliés ont pu reconstituer toute la côte française et préparer le débarquement.
Ensuite, on nous demanda des renseignements sur les mouvements des sous-marins allemands. Nous avons repéré qu'avant chaque départ, les officiers faisaient porter leurs vêtements chez un teinturier. Nous avons alors monté une teinturerie mobile, « la Blanchisserie Mésange. » Nous avons eu jusqu'à quarante camionnettes. Dès que nous avions les uniformes, nous pouvions relever le grade des officiers et le numéro de leur unité et envoyer en Angleterre la date de départ des sous-marins à dix heures près.
Nous avons aussi falsifié de faux papiers et cartes divers, de faux billets. Vous savez nous n'étions que des petites fourmis parmi d'autres fourmis, il n'y a pas de quoi se gonfler la tête ! »

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Fin 1943, elle est arrêtée par hasard dans une rafle, à Paris, et va tomber dans l'horreur. Elle a vingt et un ans.
« Le général mélomane trouva mon nom sur la liste des personnes arrêtées dans la journée : « Mais enfin c'est insensé, relâchez-moi immédiatement cette jeune fille ; c'est notre petite pianiste ! » Un capitaine un peu plus futé rétorqua : « Herr Général, des déplacements incessants dans la zone occupée, cette propriété située au voisinage de la Ligne de Démarcation, ses demandes de relâcher des amis... » Il n'a pu en dire plus : le voile venait de se déchirer pour le Général qui cria, fou de colère : « c'est une terroriste ! (nom que les nazis donnaient aux résistants). » Orgueil blessé à mort d'avoir été berné si longtemps par une gamine ; d'où punition exemplaire : transfert dans un lieu secret de représailles dont on ne ressortait pas vivant, et où des médecins-bourreaux s'acharnaient à faire le plus de dégâts possibles... Ce fut la découverte à vingt et un ans, de l'horreur, de la souffrance infligée volontairement par des médecins qui savaient ce qu'ils faisaient. »
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Maïti est alors confiée à Léo qui par de savants et sadiques atteintes multiples au système nerveux sensitif de la moelle épinière, l'enferme définitivement
« dans une résille de douleurs. »
Maïti reste très discrète dans l'évocation de cette descente aux enfers. Ils étaient dix-sept, enfermés hommes et femmes ensemble dans un même lieu, constamment surveillés. Tous savaient qu'ils devaient mourir au bout des tortures.
En février 1944, laissée pour morte après une bastonnade qui devait l'achever, Maïti est récupérée par des personnalités suisses de la Croix Rouge, parties à sa recherche dès l'arrêt de son message hebdomadaire. Elle ne pourra plus jamais jouer du piano.
Il faudra huit années d'hôpital et de soins avant que Maïti soit remise debout sans pour autant quitter la souffrance et sans pouvoir rejouer du piano.

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Comment peut-on sortir d'un tel enfer ?

« C'est impossible. Avec les images mentales du passé qui restent inscrites et, physiquement, avec ce que l'on ressent, c'est impossible de vivre. On ne peut pas gérer une telle vie avec les seules forces humaines. Nous étions trois survivants. Les autres étaient médecins. Ils ont compris très vite quelle serait leur vie, suite à ces tortures, et ils se sont suicidés. Le suicide a aussi traversé mon esprit, pas seulement les premiers temps, mais encore au moins pendant quinze ans. Il a fallu qu'autre chose intervienne dans ma vie pour que je puisse lentement, difficilement dépasser ce point où je balançais entre la vie et la mort.

Finalement j'avais le choix entre le désespoir révolté ou la plongée dans une confiance éperdue et déconcertée. Les situations, limites nous forcent à choisir l'essentiel. Ce désert symbolique fut le temps providentiel où je découvris l'évidente nécessité de la prière : temps où surgit la Parole et où naquit une balbutiante réponse. »

Et Maïti, aujourd'hui, malgré la douleur qui n'est pas loin et revient sans cesse, nous confie : « La première fois que j'ai réalisé ce qui m'était arrivé et l'état dans lequel j'étais, quand je suis sortie de l'inconscience, deux désirs se sont imposés à moi, comme malgré moi. Le premier fut le désir fou de pardonner à celui qui m'avait détruite. Mais comment faire ? Etait-ce même possible ? Le second fut de chercher ce qu'il me restait comme possibilité de servir. Ces deux désirs ne m'ont jamais quittée. »
Elle évoque alors quelques étapes de cette nouvelle « résistance » qui suppose la précédente, mais l'emporte bien au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer, au coeur de la résistance à l'emprise du mal.
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Comme son corps souffre mais que sa tête reste libre, elle se remet aux études. « On m'a vue souvent sur mon brancard à la Sorbonne pour suivre les cours de philosophie. » Et elle devient professeur de philosophie à domicile pour des jeunes qui, comme elle autrefois, préparent des carrières artistiques de haut niveau. Elle enseigne donc l'amour de la vérité aux pianistes.

Pour elle, la vérité prend de plus en plus un visage. « A douze ans j'avais compris que la Vérité était une Personne, Jésus-Christ. Et cela me brûlait de transmettre et de proclamer cette vérité. »

Encore allongée sur un lit, Maïti se rend à Lourdes, au pèlerinage du Rosaire organisé par les dominicains. C'est là qu'elle rencontre un père dominicain qui lui apprend que la devise de son ordre est « Veritas ». Elle est « transpercée » par ce mot. « Si j'avais pu, j'aurais fait un bond au-dessus de mon lit en entendant cela ! » Ce fut comme un signe : avec les dominicains elle va pouvoir annoncer cette vérité qu'elle ne peut plus annoncer par la musique. « Cette rencontre a été l'une des grandes grâces de ma vie. » Et dès 1950 elle devient l'un des pivots de la « Fraternité dominicaine des malades. »
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Message par Joss Lun 17 Déc 2007 - 16:06


.......Entre le désir et la réalité, le pardon est un long cheminement. « Cela n’est pas quelque chose qui se fait comme ça, un miracle du jour au lendemain. Il faut le désirer longuement, il faut en avoir un désir fou, un désir qui est une grâce. »
Pendant 40 ans Maïti prie tous les jours pour cet homme, dès le début elle le porte dans sa prière. « Mais ne peut-on jamais savoir si l’on a pardonné ? » Elle ne s’appuie pas sur sa seule prière. Elle est consciente que « c’est là un passage dans le cœur qui est très difficile […]. Je ne savais pas si j’y arriverais. Dans le cas où je n’y arriverais pas, je demandais à Dieu de le faire à ma place. Mon désir était là. »

La rencontre

« Quand j’ai découvert cette relation de personne à personne avec Jésus, j’ai découvert que Dieu n’avait pas voulu que je fasse ce chemin de souffrance et d’horreur. J’ai compris qu’au cœur de cette souffrance il me rejoignait presque physiquement par sa présence, sa proximité. Il me rejoignait dans un mal que les hommes étaient tout à fait capables de créer eux-mêmes. Dieu n’a pas voulu ce mal pour qu’au bout du compte je me raccroche à lui. Dieu m’a rejointe dans un mal affreux, perpétré par les hommes, pour m’aider à m’en sortir et à construire ma personne d’abord, puis apporter avec mon consentement, quelque chose aux autres. »

Animée d’un grand désir de pardonner à Léo, son tortionnaire, Maïti reste fidèle à son désir. Elle ne peut pas avoir la certitude d’avoir réellement pardonné à cet homme, c’est pourquoi, elle prie pour lui tous les jours. Et en 1984, « Je reçois un coup de téléphone. J’ai tout de suite reconnu sa voix : « Pouvez-vous me recevoir ? » J’ai eu l’impression que l’immeuble me tombait sur la tête. J’étais couchée, dans une période très douloureuse. Je me suis entendue répondre : « Venez ».
Elle revoit cet homme qui vient pour lui parler de la mort. Il est très malade et n’a plus que quelques semaines à vivre. Il a cherché cette jeune fille qui dans le camp parlait de l’après mort ; les paroles entendues « comme l’huile, l’avaient pénétré. »

Maïti lui parle de l’amour de Dieu pour tous les hommes. A la suite de quoi, « cet homme, qui était très bel homme, a baissé la tête et a dit avec une grande humilité, comme un enfant : « mais qu’est-ce que je peux faire maintenant ? ». « L’amour... donnez beaucoup d’amour autour de vous, parlez à Dieu, balbutiez, Dieu habite toutes ses créatures, même les plus enténébrées... »

Cet homme a peur, peur de la mort. Cette histoire est tout à fait inouïe ! Cet homme qui revient 40 ans plus tard, c’est de l’ordre du miracle, de la volonté de Dieu. Elle me fait comprendre que l’amour, le pardon, la vie sont plus forts que le mal.

Ecoutons encore Maïti : « Au moment de partir, il était debout à la tête de mon lit, un geste irrépressible m’a soulevée de mes oreillers alors que cela me faisait très mal, et je l’ai embrassé pour le déposer dans le cœur de Dieu. Et lui, tout bas m’a dit « Pardon ». C’était le baiser de paix qu’il était venu chercher. A partir de ce moment là, j’ai su que j’avais pardonné. »
Quelle profondeur dans cet échange !

Un long cheminement que celui du pardon ; comme une aventure, une quête, celle de chercher toujours la vérité. La vérité en deça de la réalité apparente de la vie : réalité douce et heureuse ou réalité tragique de l’homme dans toute sa dureté.

J’aime, dans la vie de Maïti, l’alternance des temps de parole et de silence. Des silences comme une autre tonalité de parole. Quand elle revient à la vie, elle organise sa vie sans que personne autour d’elle ne connaisse son histoire. « Seule une dizaine de personnes la connaissait. J’avais choisi le silence et la pénombre. C’était un choix personnel et je ne l’ai jamais regretté. Mais aujourd’hui, à l’aube de mes 75 ans, il a fallu que cela éclate, sans que je l’aie cherché. »

Son heure est arrivée, son témoignage se transmet comme une étoile dans la nuit. Une histoire vraie, qui encourage à vivre des chemins de pardon comme chemin de vie, et de vérité.
A la mesure de notre vie, dans notre aujourd’hui où nous cherchons à tout dire, à tout vivre à tout comprendre, je reçois aussi ce témoignage comme cette patience bienfaisante, que dans ma vie, je dois accepter le temps, le silence, me réserver un espace intérieur à partager avec très peu de personnes, et des personnes choisies.
Et bien sûr, être animé de grands désirs, portés dans une grande confiance à Dieu : « si moi je n’y arrive pas, je demande à Dieu de lui-même faire pour moi ; mon désir est là ! »


Pour aller plus loin :

- la vidéo Résistance et Pardon, de Michel Farin, éditions CFRT. Texte du film, éditions Vie Chrétienne.

- Magazine Prier n° 266 (novembre 2004) p 6-9 : Entretien avec Christine Florence

VIDEO "JOUR DU SEIGNEUR" (à visionner avec INTERNET EXPLORER)



Résumé

Torturée par un médecin de la Gestapo, la jeune résistante et pianiste Maïti Girtanner échappe miraculeusement à la mort. A 75 ans, lisant la Passion du Christ, elle met en lumière son histoire portée par le désir de pardonner. Un poignant témoignage d'une vie de grâce

"Même les bourreaux ont une âme", le témoignage de Maïti Girtanner
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