CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
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CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Je viens d'apprendre que l'exellente émission d'information d'Yves CALVI "C DANS L'AIR vas disparaitre, suivant de peu sa soeur "ARRET SUR IMAGES"
:incense: :incense: :incense:
Ca devient très inquiétant
:incense: :incense: :incense:
Ca devient très inquiétant
Dernière édition par Joss le Dim 27 Juil 2014 - 9:16, édité 1 fois
LIBERTE DE LA PRESSE
Edwy Plenel : « Je crois à la presse payante sur Internet »
L'ancien directeur de la rédaction du quotidien « Le Monde » évoque le lancement de son site Mediapart.fr, qui veut se financer par des abonnements.
Après les anciens de Libération qui ont fondé Rue89, c'est au tour d'Edwy Plenel, ex-directeur de la rédaction du Monde, de tenter l'aventure de la presse en ligne. Ue pré-version de Mediapart.fr a ouvert il y a quelques jours. L'inauguration définitive est prévue pour le mois de janvier 2008.
Site d'information et de débats, le nouveau venu dans le paysage médiatique fait le pari osé de l'abonnement, à l'heure où certains grands noms, comme le New-York Times, y renoncent. Il en coûtera 5 euros par mois pour les moins de vingt-cinq ans ainsi que les chômeurs et 9 euros par mois pour les autres. Edwy Plenel explique pourquoi il croit au modèle payant, gage, selon lui, de journalisme indépendant et haut de gamme.
EDWY PLENEL : Pourquoi je rejoins MediaPart
(Edwy Plenel décrit les dangers de la candidature de Nicolas Sarkozy - Pris le : 08 mars 2007
L'ancien directeur de la rédaction du quotidien « Le Monde » évoque le lancement de son site Mediapart.fr, qui veut se financer par des abonnements.
Après les anciens de Libération qui ont fondé Rue89, c'est au tour d'Edwy Plenel, ex-directeur de la rédaction du Monde, de tenter l'aventure de la presse en ligne. Ue pré-version de Mediapart.fr a ouvert il y a quelques jours. L'inauguration définitive est prévue pour le mois de janvier 2008.
Site d'information et de débats, le nouveau venu dans le paysage médiatique fait le pari osé de l'abonnement, à l'heure où certains grands noms, comme le New-York Times, y renoncent. Il en coûtera 5 euros par mois pour les moins de vingt-cinq ans ainsi que les chômeurs et 9 euros par mois pour les autres. Edwy Plenel explique pourquoi il croit au modèle payant, gage, selon lui, de journalisme indépendant et haut de gamme.
Edwy Plenel, de son nom complet Hervé Edwy Plenel, est un journaliste politique français, né le 31 août 1952 à Nantes (Loire-Atlantique). Il a été le directeur de la rédaction du quotidien Le Monde de 1996 jusqu’à sa démission volontaire en novembre 2004. En désaccord avec les orientations prises par le journal et le groupe dirigés à l'époque par Jean-Marie Colombani et Alain Minc, il quitte Le Monde le 31 octobre 2005 après y avoir travaillé durant vingt-cinq ans.
EDWY PLENEL : Pourquoi je rejoins MediaPart
(Edwy Plenel décrit les dangers de la candidature de Nicolas Sarkozy - Pris le : 08 mars 2007
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Cela avait commencé avec :
ARRET SUR IMAGES
Cela continue avec d'autres quotidiens interractifs :
MEDIAPART
BAKCHICH
COME4NEWS
RUE89
etc......
Des journalistes des ECHOS et MARIANNE devraient rejoindre MEDIAPART.....Serait-ce Jean-François KAHN ?
ARRET SUR IMAGES
Cela continue avec d'autres quotidiens interractifs :
MEDIAPART
BAKCHICH
COME4NEWS
RUE89
etc......
Des journalistes des ECHOS et MARIANNE devraient rejoindre MEDIAPART.....Serait-ce Jean-François KAHN ?
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
BAKCHICH
samedi 5 janvier 2008 par Vincent Nouzille
Merci confrères ! Samedi 5 janvier, France 3 (12-13 heures) consacrait un reportage aux nouveaux media du net. Outre Bakchich, ce sujet de six minutes se penchait sur Latélélibre.fr, Rue89 et Mediapart. Le carré d’as de la nouvelle info ? Pour Bakchich, Nicolas Beau (Que le nom du Très Haut soit vénéré …), pointait les « relations incestueuses entre les directions de journaux et la classe politique » et l’« espace » ainsi ouvert pour une presse qui retrouve « le goût de l’info ». Président de Mediapart, invité sur le plateau, Edwy Plenel évoquait le « séisme » qui secoue la presse écrite et plaidait pour un journalisme qui ose « franchir le périphérique ». Commentaire de France 3 : « Il est encore trop tôt pour savoir si ces media ont de l’avenir ». Bien vu ! C’est vrai que pour tous les journaux, et pour tout être vivant en général, seul le futur peut dire s’ils auront une postérité dans l’avenir…
Par exemple, la nouvelle émission de France 2 intitulée « 13 H 15 » chaque samedi. Il est encore trop tôt pour dire si elle va durer. Pour l’instant elle est courte (dix minutes) mais bonne. Ce zapping acide de l’actu de la semaine montrait entre autres quelques jeunes ministres (Kosciusko-Morizet, Pécresse, Yade, le porte-parole Wauquiez, etc) papotant dans un bistrot parisien de tout et de rien devant une forêt de caméras et de micros.
samedi 5 janvier 2008 par Vincent Nouzille
Merci confrères ! Samedi 5 janvier, France 3 (12-13 heures) consacrait un reportage aux nouveaux media du net. Outre Bakchich, ce sujet de six minutes se penchait sur Latélélibre.fr, Rue89 et Mediapart. Le carré d’as de la nouvelle info ? Pour Bakchich, Nicolas Beau (Que le nom du Très Haut soit vénéré …), pointait les « relations incestueuses entre les directions de journaux et la classe politique » et l’« espace » ainsi ouvert pour une presse qui retrouve « le goût de l’info ». Président de Mediapart, invité sur le plateau, Edwy Plenel évoquait le « séisme » qui secoue la presse écrite et plaidait pour un journalisme qui ose « franchir le périphérique ». Commentaire de France 3 : « Il est encore trop tôt pour savoir si ces media ont de l’avenir ». Bien vu ! C’est vrai que pour tous les journaux, et pour tout être vivant en général, seul le futur peut dire s’ils auront une postérité dans l’avenir…
Par exemple, la nouvelle émission de France 2 intitulée « 13 H 15 » chaque samedi. Il est encore trop tôt pour dire si elle va durer. Pour l’instant elle est courte (dix minutes) mais bonne. Ce zapping acide de l’actu de la semaine montrait entre autres quelques jeunes ministres (Kosciusko-Morizet, Pécresse, Yade, le porte-parole Wauquiez, etc) papotant dans un bistrot parisien de tout et de rien devant une forêt de caméras et de micros.
CONFERENCE DE PRESSE NICOLAS SARKOZY
CONFERENCE DE PRESSE NICOLAS SARKOZY
Le 09/01/2008 Par Dan Israel
Fin de la pub à la télé publique ? Inquiétude des rédactions et de l'opposition
Carolis voulait davantage de publicité pour France télévisions ? C'est raté.
Après les multiples camouflets essuyés l'an dernier de la part de son actionnaire, l'Etat, voilà ce qui pourrait bien être le coup de grâce: Nicolas Sarkozy, dans sa conférence de presse, vient de se déclarer favorable à la suppression totale de la publicité à la télévision publique.
La télé publique serait alors financée par une taxe sur les recettes publicitaires des chaines privées, et par une autre taxe "infinitésimale", sur les Fournisseurs d'accès Internet, ou les opérateurs de téléphone portable.
Les gourmands sourires présidentiels, dont cette proposition a été accompagnée, donnent la mesure du bouleversement qu'attend Sarkozy dans le landernau de l'audiovisuel, et de la répartition du gateau publicitaire.
Des syndicats inquiets
Les syndicats de l'audiovisuel public sont, eux, unanimes.
« Certains cadres et rédacteurs en chef sont bien favorables à cette proposition, car ils y voient l'occasion de fusionner les rédactions de France 2 et France 3 », explique à @si Nicolas Chateauneuf, président de la Société des journalistes de France 2.
Ces 800 millions d'euros correspondent à 30 % du budget du groupe public.
Même son de cloche pour la CGT, qui estime que Nicolas Sarkozy « renvoie l'ascenseur au privé en saignant le service public ».
« Dans l'absolu, l'idée de dégager le service public de la pression et des contraintes publicitaires est excellente », nous détaille Luc Deléglise, un des responsables du syndicat. « Mais il nous paraît invraisemblable de le faire financer par ses principaux concurrents ! »
De son côté, le Syndicat national des journalistes de France 2 estime que
Invité mardi au 20 heures de France 2, Laurent Fabius a aussi souligné son inquiétude :
Le 09/01/2008 Par Dan Israel
Fin de la pub à la télé publique ? Inquiétude des rédactions et de l'opposition
Carolis voulait davantage de publicité pour France télévisions ? C'est raté.
Après les multiples camouflets essuyés l'an dernier de la part de son actionnaire, l'Etat, voilà ce qui pourrait bien être le coup de grâce: Nicolas Sarkozy, dans sa conférence de presse, vient de se déclarer favorable à la suppression totale de la publicité à la télévision publique.
La télé publique serait alors financée par une taxe sur les recettes publicitaires des chaines privées, et par une autre taxe "infinitésimale", sur les Fournisseurs d'accès Internet, ou les opérateurs de téléphone portable.
Les gourmands sourires présidentiels, dont cette proposition a été accompagnée, donnent la mesure du bouleversement qu'attend Sarkozy dans le landernau de l'audiovisuel, et de la répartition du gateau publicitaire.
Des syndicats inquiets
Les syndicats de l'audiovisuel public sont, eux, unanimes.
« Certains cadres et rédacteurs en chef sont bien favorables à cette proposition, car ils y voient l'occasion de fusionner les rédactions de France 2 et France 3 », explique à @si Nicolas Chateauneuf, président de la Société des journalistes de France 2.
« Mais le sentiment dominant est l'inquiétude. On ne comprend pas comment on pourra compenser les 800 millions d'euros de budget apportés par la publicité à France Télévisions, et qui vont manquer dans la caisse ».
Ces 800 millions d'euros correspondent à 30 % du budget du groupe public.
Même son de cloche pour la CGT, qui estime que Nicolas Sarkozy « renvoie l'ascenseur au privé en saignant le service public ».
« Dans l'absolu, l'idée de dégager le service public de la pression et des contraintes publicitaires est excellente », nous détaille Luc Deléglise, un des responsables du syndicat. « Mais il nous paraît invraisemblable de le faire financer par ses principaux concurrents ! »
De son côté, le Syndicat national des journalistes de France 2 estime que
« l'annonce brutale de la suppression de la publicité sur les chaînes de la télévision publique vise à affaiblir le service public pour en organiser le démembrement au profit de ses concurrents du privé ».
Invité mardi au 20 heures de France 2, Laurent Fabius a aussi souligné son inquiétude :
ARRET SUR IMAGECa veut dire que vous aurez moins de moyens pour travailler et que vous serez encore plus dans la main du pouvoir. , a-t-il lancé à David Pujadas.
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Apparemment tout le monde s'en fout, vu le nombre de commentaires...
Invité- Invité
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
« Dans l'absolu, l'idée de dégager le service public de la pression et des contraintes publicitaires est excellente », nous détaille Luc Deléglise, un des responsables du syndicat. « Mais il nous paraît invraisemblable de le faire financer par ses principaux concurrents ! »
En effet..
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Mespheber a écrit:Apparemment tout le monde s'en fout, vu le nombre de commentaires...
Indirectement, ceux qui seront également touchés, seront les artistes......déjà que c'était difficile.......
Dernière édition par le Mer 9 Jan 2008 - 22:42, édité 1 fois
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Bof, déjà qu'on a du mal à devenir intermittent... Mais du moment qu'on ne prend pas partie en politique, on a toujours le moyen de s'en tirer. Même Hitler a eu besoin d'acteurs pour sa propagande. Ouais, j'ai le Godwin facile en ce moment, je nesais pas pourquoi, ça doit être d'avoir revu Alexandre d'Oliver Stone hier soir...
Invité- Invité
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Dans "Politis" de cette semaine, un dossier sur "Ces émissions à part" :
Frédéric Bonnaud, Denis Cheissoux, Richard Labévière, Philippe Lefait, Rebecca Manzoni, Daniel Mermet, Jules -Edouard Moustic, Jean-Christophe Victor ...
Les "médias libres" ça existe tout de même encore, même s'ils ont une audience plutôt "confidentielle".
Tout de même entre 300.000 et 400.000 téléspectateurs pour l'émission de France 2 chaque mercredi : "Des mots de minuit" à 1 h 30. (à voir, à partir de chaque jeudi après-midi, sur www.france2.fr pendant une semaine)
Frédéric Bonnaud, Denis Cheissoux, Richard Labévière, Philippe Lefait, Rebecca Manzoni, Daniel Mermet, Jules -Edouard Moustic, Jean-Christophe Victor ...
Les "médias libres" ça existe tout de même encore, même s'ils ont une audience plutôt "confidentielle".
Tout de même entre 300.000 et 400.000 téléspectateurs pour l'émission de France 2 chaque mercredi : "Des mots de minuit" à 1 h 30. (à voir, à partir de chaque jeudi après-midi, sur www.france2.fr pendant une semaine)
Lagaillette- Installé
- Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 28/05/2007
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Lagaillette a écrit:Dans "Politis" de cette semaine, un dossier sur "Ces émissions à part" :
Frédéric Bonnaud, Denis Cheissoux, Richard Labévière, Philippe Lefait, Rebecca Manzoni, Daniel Mermet, Jules -Edouard Moustic, Jean-Christophe Victor ...
Les "médias libres" ça existe tout de même encore, même s'ils ont une audience plutôt "confidentielle".
Tout de même entre 300.000 et 400.000 téléspectateurs pour l'émission de France 2 chaque mercredi : "Des mots de minuit" à 1 h 30. (à voir, à partir de chaque jeudi après-midi, sur www.france2.fr pendant une semaine)
Ca commence en France, grace à Dieu ! ..... mais déjà bien implanté en Espagne. Aux U.S.A, ça débute
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Et puis à Paris, vous avez Radio Libertaire, bande de veinards.
Invité- Invité
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Mespheber a écrit:Et puis à Paris, vous avez Radio Libertaire, bande de veinards.
Je ne connais pas !
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Mespheber a écrit:Et puis à Paris, vous avez Radio Libertaire, bande de veinards.
Ca existe encore ?
Suis plus parisienne, moi...
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Radio Libertaire: 89.4 mhz sur la bande FM ou bien sur le net: http://www.federation-anarchiste.org/rl/
Invité- Invité
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Les médias complices du Président ?
Pour celles et ceux que ça intéresse...
Pour celles et ceux que ça intéresse...
Invité- Invité
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
MEDIAPART ANNONCE UN DEMANTELEMENT DE FRANCE 3
C'est le premier scoop de MediaPart, le pré-site d'Edwy Plenel, ancien directeur des rédactions du Monde : l'Elysée envisagerait un démantèlement de France 3.
Des discussions seraient en cours entre l'Elysée et la presse quotidienne régionale (PQR) à propos du "démantèlement" de France 3, avec l'attribution de ses décrochages régionaux à la PQR.
L'information est qualifiée d'"hautement fantaisiste" par France Télévisions.
Selon l'auteur de l'enquête, Gérard Desportes, le schéma actuellement discuté à l'Elysée, deux semaines après l'annonce de la suppression de la publicité à France Télévisions, serait le suivant : France 2 resterait dans le giron public et la structure nationale de France 3 serait également conservée, sans publicité.
Mais ses décrochages régionaux --le rendez-vous de la mi-journée et la tranche 18H30-20H30-- seraient confiés, avec leurs parts de publicité, à la presse quotidienne régionale grâce à la création de sociétés d'économie mixte, intégrant aussi les collectivités locales, notamment les conseils régionaux (actuellement dirigés, dans leur quasi-totalité, par le PS).
Ce premier scoop de MediaPart, offert en libre accès sur le pré-site où certains contenus sont déjà payants, a été repris par l'AFP, et a bénéficié de larges reprises sur les principaux sites de presse français.
France 3. MediaPart maintient ses informations
28/01/2008Par
Auteur:
Gérard Desportes
L’énervement est certain, à l’Elysée, dans le groupe France Télévisions et dans la presse régionale. Nos informations mises en ligne vendredi 25 janvier ont provoqué plusieurs démentis lundi 28 janvier.
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Joss a écrit:
MEDIAPART ANNONCE UN DEMANTELEMENT DE FRANCE 3
C'est le premier scoop de MediaPart, le pré-site d'Edwy Plenel, ancien directeur des rédactions du Monde : l'Elysée envisagerait un démantèlement de France 3.
Des discussions seraient en cours entre l'Elysée et la presse quotidienne régionale (PQR) à propos du "démantèlement" de France 3, avec l'attribution de ses décrochages régionaux à la PQR.
L'information est qualifiée d'"hautement fantaisiste" par France Télévisions.
Selon l'auteur de l'enquête, Gérard Desportes, le schéma actuellement discuté à l'Elysée, deux semaines après l'annonce de la suppression de la publicité à France Télévisions, serait le suivant : France 2 resterait dans le giron public et la structure nationale de France 3 serait également conservée, sans publicité.
Mais ses décrochages régionaux --le rendez-vous de la mi-journée et la tranche 18H30-20H30-- seraient confiés, avec leurs parts de publicité, à la presse quotidienne régionale grâce à la création de sociétés d'économie mixte, intégrant aussi les collectivités locales, notamment les conseils régionaux (actuellement dirigés, dans leur quasi-totalité, par le PS).
Ce premier scoop de MediaPart, offert en libre accès sur le pré-site où certains contenus sont déjà payants, a été repris par l'AFP, et a bénéficié de larges reprises sur les principaux sites de presse français.France 3. MediaPart maintient ses informations
28/01/2008Par
Auteur:
Gérard Desportes
L’énervement est certain, à l’Elysée, dans le groupe France Télévisions et dans la presse régionale. Nos informations mises en ligne vendredi 25 janvier ont provoqué plusieurs démentis lundi 28 janvier.
RETOUR EN ARRIERE:
Sarkozy s'emporte contre la direction de France 3
NOUVELOBS.COM | 23.03.2007 | 15:55
Obligé de patienter avant de se faire maquiller pour participer à "France Europe Express", le candidat UMP s'en est pris à la direction de la chaîne publique: "il faut la virer".
Selon Le Canard enchaîné paru mercredi 21 mars, le ministre de l'Intérieur et candidat UMP, Nicolas Sarkozy, a piqué une grosse colère, dimanche 18 mars, dans les locaux de France 3.
Invité de l'émission "France Europe Express", animée par Christine Ockrent, Nicolas Sarkozy est arrivé avec "une escouade de garde du corps, de conseillers et sa maquilleuse personnelle". Mais une fois dans la loge, le candidat a été invité à patienter, tous les sièges étant déjà occupés par les autres invités de l'émission.
Au bout d'un moment, le ministre a perdu patience, toujours selon l'hebdomadaire satirique: "Je ne veux pas attendre plus longtemps, je veux me faire maquiller tout de suite". Puis, encore un peu plus tard: "Mais enfin, il n'y a personne pour m'accueillir. La direction n'est pas là? Ce n'est pas normal. Qu'est-ce qu'ils font? Qui suis-je pour être traité ainsi ?".
Nicolas Sarkozy aurait alors fait mine de partir, déclenchant la panique parmi les journalistes, avant de "péter les plombs": "Personne n'est là pour m'accueillir. Toute cette direction, il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder."
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
SARKOZY et la liberté de la presse. Comment fait-il pression et pourquoi les jjournalistes quittent la presse pour créer des journaux d'information sur le net (MEDIAPART-BAKCHICH-RUE89-ARRET SUR IMAGES-etc.....)
Christine Ockrent, ministre de l'audiovisuel extérieur
Un cauchemar ! Christine Ockrent, ministre de l'audiovisuel extérieur !
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkpFVuAFZptkTgItDY.shtml
La rumeur courait depuis déjà deux jours mais avait tout l’air d’une bonne blague: la femme du ministre des Affaires étrangères, le sinistre docteur Kauchmar, bombardée à la tête de l’audiovisuel extérieur? Et pourtant, ce n'était pas une mauvaise plaisanterie!
Accueil crispé donc pour Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, nommés mercredi par l’Elysée président et directrice générale de France Monde, holding qui chapeautera France 24, TV5Monde et RFI.
Dès 19 heures, l’intersyndicale de TV5 déplorait le choix du premier, actuel président de France 24, ce qui «augure mal du respect de l'intégrité des 3 entités qu'il est censé diriger».
La nomination de la journaliste de France 3 pose elle la question de l’indépendance : l’autorité de tutelle de France Monde, pas vraiment définie, sera sans doute Matignon. Mais pourrait être la Culture ou les Affaires étrangères…. un ministère dirigé par Bernard Kouchner, M. Ockrent !
«Dans tous les cas, cas cela poserait problème car il reste un membre en exercice du gouvernement», déplore Carole Petit de la SNJ de France 3.
C’est une fois de plus l’affaire des «journalistes femme de» qui ressurgit: après Béatrice Schönberg, épouse Borloo, qui s’était éclipsée du 20 heures de France 2 pendant la campagne présidentielle, après Marie Drucker, compagne de François Baroin et présentatrice du Soir 3 (France 3) qui avait fait de même, voilà le cas Ockrent. Ou plutôt revoilà, puisque l’entrée de son mari au gouvernement alors qu’elle se voyait confier une nouvelle émission politique sur France 3 avait déjà fait polémique à la rentrée dernière. Mais là, on franchit un palier supplémentaire: l’information de France Monde aux mains de l’épouse du chef de la diplomatie française, voilà un scandale de plus.
La Société des Journalistes (SDJ) de France 3 a demandé mercredi dans un communiqué à la direction de la chaîne «de prendre immédiatement les mesures disciplinaires qui s’imposent» à l’encontre de la journaliste Christine Ockrent qui multiplie les «ménages» (prestations rémunérées auprès d’organismes privés).
Interrogée par l’AFP, la direction de France 3 n’a pas souhaité faire de commentaire.
«Nous appelons par ailleurs notre direction à rappeler fermement les règles en vigueur à tous les journalistes», ajoute la SDJ.
Selon elle, au cours des deux dernières années, Christine Ockrent a notamment animé la soirée de lancement de Microsoft Windows Vista (ainsi que le montre une vidéo diffusée sur Internet), présidé un jury des «Trophées de l’intégration paysagère» des antennes relais SFR, animé à Bordeaux un Forum de Retraites organisé par la Caisse des dépôts, et, finalement, participé, au mois d’août, à l’animation de l’université d’été du Medef.
Sur ce dernier point, Christine Ockrent a reçu une lettre de la direction de l’information de France 3 lui rappelant les règles de la charte professionnelle de France Télévisions, qui limite les collaborations extérieures des journalistes et les soumet à déclaration préalable.
La SDJ de France 3 déplore une «confusion des genres» qui «sape notre crédibilité, déjà entamée par une promiscuité affichée sans retenue par cette journaliste vis-à-vis du pouvoir politique». Elle estime que ce comportement jette «un doute sur l’impartialité» de France 3.
Pigiste de luxe sur France 24 (rappel)
Christine Ockrent payée une somme plus que rondelette pour une pige hebdomadaire de deux fois 3 minutes sur France 24 : 120 000 euros annuels pour un billet d’humeur en français et en anglais.
La chaîne France 24 est actuellement sous la tutelle de Matignon mais si le rapprochement entre France 24, TV5 Monde et RFI voulu par Nicolas Sarkozy voyait le jour, elle passerait sous la coupe du ministère des Affaires étrangères. A la tête duquel se trouve un certain Bernard Kouchner, «Monsieur Ockrent» à la ville.
Il n'est pas nécessaire de rappeler pour quelle puissance étrangère travaillent les époux Ockrent et Kouchner...C'est bien pour cela que le nabot élyséen les a nommés à ces postes "stratégiques"!
http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkpFVuAFZptkTgItDY.shtml
La rumeur courait depuis déjà deux jours mais avait tout l’air d’une bonne blague: la femme du ministre des Affaires étrangères, le sinistre docteur Kauchmar, bombardée à la tête de l’audiovisuel extérieur? Et pourtant, ce n'était pas une mauvaise plaisanterie!
Accueil crispé donc pour Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, nommés mercredi par l’Elysée président et directrice générale de France Monde, holding qui chapeautera France 24, TV5Monde et RFI.
Dès 19 heures, l’intersyndicale de TV5 déplorait le choix du premier, actuel président de France 24, ce qui «augure mal du respect de l'intégrité des 3 entités qu'il est censé diriger».
La nomination de la journaliste de France 3 pose elle la question de l’indépendance : l’autorité de tutelle de France Monde, pas vraiment définie, sera sans doute Matignon. Mais pourrait être la Culture ou les Affaires étrangères…. un ministère dirigé par Bernard Kouchner, M. Ockrent !
«Dans tous les cas, cas cela poserait problème car il reste un membre en exercice du gouvernement», déplore Carole Petit de la SNJ de France 3.
C’est une fois de plus l’affaire des «journalistes femme de» qui ressurgit: après Béatrice Schönberg, épouse Borloo, qui s’était éclipsée du 20 heures de France 2 pendant la campagne présidentielle, après Marie Drucker, compagne de François Baroin et présentatrice du Soir 3 (France 3) qui avait fait de même, voilà le cas Ockrent. Ou plutôt revoilà, puisque l’entrée de son mari au gouvernement alors qu’elle se voyait confier une nouvelle émission politique sur France 3 avait déjà fait polémique à la rentrée dernière. Mais là, on franchit un palier supplémentaire: l’information de France Monde aux mains de l’épouse du chef de la diplomatie française, voilà un scandale de plus.
La Société des Journalistes (SDJ) de France 3 a demandé mercredi dans un communiqué à la direction de la chaîne «de prendre immédiatement les mesures disciplinaires qui s’imposent» à l’encontre de la journaliste Christine Ockrent qui multiplie les «ménages» (prestations rémunérées auprès d’organismes privés).
Interrogée par l’AFP, la direction de France 3 n’a pas souhaité faire de commentaire.
«Nous appelons par ailleurs notre direction à rappeler fermement les règles en vigueur à tous les journalistes», ajoute la SDJ.
Selon elle, au cours des deux dernières années, Christine Ockrent a notamment animé la soirée de lancement de Microsoft Windows Vista (ainsi que le montre une vidéo diffusée sur Internet), présidé un jury des «Trophées de l’intégration paysagère» des antennes relais SFR, animé à Bordeaux un Forum de Retraites organisé par la Caisse des dépôts, et, finalement, participé, au mois d’août, à l’animation de l’université d’été du Medef.
Sur ce dernier point, Christine Ockrent a reçu une lettre de la direction de l’information de France 3 lui rappelant les règles de la charte professionnelle de France Télévisions, qui limite les collaborations extérieures des journalistes et les soumet à déclaration préalable.
La SDJ de France 3 déplore une «confusion des genres» qui «sape notre crédibilité, déjà entamée par une promiscuité affichée sans retenue par cette journaliste vis-à-vis du pouvoir politique». Elle estime que ce comportement jette «un doute sur l’impartialité» de France 3.
Pigiste de luxe sur France 24 (rappel)
Christine Ockrent payée une somme plus que rondelette pour une pige hebdomadaire de deux fois 3 minutes sur France 24 : 120 000 euros annuels pour un billet d’humeur en français et en anglais.
La chaîne France 24 est actuellement sous la tutelle de Matignon mais si le rapprochement entre France 24, TV5 Monde et RFI voulu par Nicolas Sarkozy voyait le jour, elle passerait sous la coupe du ministère des Affaires étrangères. A la tête duquel se trouve un certain Bernard Kouchner, «Monsieur Ockrent» à la ville.
Il n'est pas nécessaire de rappeler pour quelle puissance étrangère travaillent les époux Ockrent et Kouchner...C'est bien pour cela que le nabot élyséen les a nommés à ces postes "stratégiques"!
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Lu sur Come4news en commentaire :
L'oeil de Big Brother : par VAUTIER
Alerte Rouge:
Un projet de décret dévoilé par les Echos pourrait, dans le but de lutter contre le terrorisme, entériner la mort de l'anonymat sur Internet en France.
Etat policier: Vous publiez un commentaire sur un forum ou un blog évoquant la qualité de l'air parisien. En cliquant sur le bouton "poster", d'ici quelques mois, vous aurez forcé votre fournisseur d'accès et l'hébergeur de votre forum à stocker des informations.
Votre adresse IP, votre login, votre mot de passe, votre pseudonyme, vos coordonnées ou celles de votre entreprise dans le cas d'un accès partagé, les "identifiants de contenus" et le terminal que vous aurez utilisé, pour faire bonne mesure, devront être gardés à disposition de la Justice.
Avec les notions de date et de lieu, connus grâce à l'IP et aux entrées dans la base de données, l'on saura tout sur vous, amis créateurs de contenus !
Armée de ce décret, la justice aura accès à des moyens supplémentaires de réussir ses enquêtes pénales. Une personne ayant donné, sur un forum, un moyen de contourner une méthode de protection de musique protégée, ce qui est interdit, sera, par exemple, beaucoup plus facile à identifier. Celà pourrait aider à désengorger les tribunaux en amenant plus vite à des condamnations, et devrait également avoir un effet dissuasif.
L'oeil de Big Brother : par VAUTIER
Alerte Rouge:
Un projet de décret dévoilé par les Echos pourrait, dans le but de lutter contre le terrorisme, entériner la mort de l'anonymat sur Internet en France.
Etat policier: Vous publiez un commentaire sur un forum ou un blog évoquant la qualité de l'air parisien. En cliquant sur le bouton "poster", d'ici quelques mois, vous aurez forcé votre fournisseur d'accès et l'hébergeur de votre forum à stocker des informations.
Votre adresse IP, votre login, votre mot de passe, votre pseudonyme, vos coordonnées ou celles de votre entreprise dans le cas d'un accès partagé, les "identifiants de contenus" et le terminal que vous aurez utilisé, pour faire bonne mesure, devront être gardés à disposition de la Justice.
Avec les notions de date et de lieu, connus grâce à l'IP et aux entrées dans la base de données, l'on saura tout sur vous, amis créateurs de contenus !
Armée de ce décret, la justice aura accès à des moyens supplémentaires de réussir ses enquêtes pénales. Une personne ayant donné, sur un forum, un moyen de contourner une méthode de protection de musique protégée, ce qui est interdit, sera, par exemple, beaucoup plus facile à identifier. Celà pourrait aider à désengorger les tribunaux en amenant plus vite à des condamnations, et devrait également avoir un effet dissuasif.
LE CORBEAU DU WEB
Dénoncez à l'Elysée vos amis anti-sarkozystes et gagnez le Corbeau d'Or du Web!
L'Elysée vient de nommer un «monsieur Internet» chargé de surveiller le web pour y dénicher toute «désinformation» concernant le Président. Autant dire qu'il a du pain sur la planche. Pour l'aider Marianne2 lance un jeu concours: vous aussi, devenez délateur d'Internet !
Inquiet de la multiplication des caméras sur son passage, Nicolas Sarkozy souhaite pouvoir «contre-attaquer» en cas de nouveau «casse-toi pauv'con»-gate. Du coup, il a créé à l'Elysée, au sein du nouveau «pôle politique» de Catherine Pégard, une cellule de veille du buzz dirigée par Nicolas Princen, 24 ans, normalien et diplômé d'HEC.
Eviter d'alourdir encore les effectifs de l'Elysée
Cependant, soyons réalistes quelques instants : tout bardé de diplômes qu'il est, et malgré son expérience sur Sarkozy.fr, Nicolas Princen ne pourra jamais couvrir seul toute l'étendue du web francophone! Blogosphère, sites de partage de vidéos, commentaires sur les sites des grands médias… Comment lire ces encyclopédies de critiques quotidiennement écrites sur le président de la République? A moins de faire comme les autorités chinoises, qui emploient 30 000 personnes rien que pour surveiller le Net, on voit difficilement comment l'Elysée peut mener à bien cette mission d'espionnage. Seulement voilà: «Il faut réduire les effectifs», a dit le Président, pas les gonfler encore comme le premier socialiste venu - fut-il chinois.
Un jeu-concours ouvert à tous !
Alors, pour prêter main-forte au soldat Princen sans que cela coûte un sou au contribuable, Marianne2.fr vous invite à contribuer à l'effort de veille de l'Elysée en relevant vous-même la marée de «désinformation» qui submerge chaque jour un peu plus le web.
Pour cela, rien de plus facile, il vous suffit d'envoyer votre mail de dénonciation à Nicolas Princen lui-même dont voici l'adresse (nicolas.princen@sarkozy.fr), en précisant bien dans l'objet: «Attention, désinformation au sujet du chef de l'Etat».
Si vous souhaitez participer à notre concours, il suffit de rajouter en destinataire caché de votre message (le champ Cci de votre messagerie électronique) l'adresse de l'organisateur (s.lapoix@marianne2.fr.) Les textes des meilleurs délateurs seront publiés à l'occasion d'une édition spéciale du Journal des Mariannautes et notre grand gagnant (désigné par la rédaction de Marianne2.fr) se verra remettre le Corbeau d'Or du Web 2008, dédicacé par tous les journalistes du site. Soyez créatifs, veules et sans pitié : nous comptons sur vous !
Mercredi 19 Mars 2008 - 00:22
Dernière édition par Joss le Mar 1 Juil 2008 - 18:08, édité 1 fois
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
La SDJ de l'AFP dénonce des "tentatives de pressions politiques"
02.05.08 AFP
La Société des Journalistes de l'Agence France-Presse a "dénoncé les tentatives de pressions politiques", après la mise en cause de l'AFP par un porte-parole de l'UMP lui reprochant de ne pas avoir traité un communiqué de son parti attaquant le PS et Ségolène Royal.
Le porte-parole, Frédéric Lefebvre, a adressé jeudi une lettre à Pierre Louette, Pdg de l'AFP, avec copie à plusieurs médias parisiens, pour se plaindre du non traitement par l'Agence d'un communiqué de l'UMP revenant sur la condamnation de Mme Royal, poursuivie par deux anciennes collaboratrices pour des salaires non payés.
Dans sa lettre, Frédéric Lefebvre évoque une "attitude engagée (qui) n'est pas acceptable".
La SDJ rappelle, dans un communiqué publié vendredi, que "cette affaire, largement traitée par l'AFP en son temps, a donné lieu de nouveau à plusieurs dépêches en avril. Le 11 avril notamment, une dépêche donnait la parole à M. Lefebvre, et détaillait les griefs de l'UMP contre la candidate socialiste".
La SDJ souligne que "les choix rédactionnels sont incessants dans une agence qui reçoit des centaines de communiqués chaque jour".
Elle ajoute que "les pressions et les tentatives d'intimidation, d'où qu'elles viennent (Mme Royal, après l'élection présidentielle, avait elle aussi mis en cause l'impartialité de l'AFP) ne détourneront jamais les journalistes de l'Agence de leur mission première: rendre compte de l'actualité de façon complète et impartiale, comme nous l'impose notre statut".
02.05.08 AFP
La Société des Journalistes de l'Agence France-Presse a "dénoncé les tentatives de pressions politiques", après la mise en cause de l'AFP par un porte-parole de l'UMP lui reprochant de ne pas avoir traité un communiqué de son parti attaquant le PS et Ségolène Royal.
Le porte-parole, Frédéric Lefebvre, a adressé jeudi une lettre à Pierre Louette, Pdg de l'AFP, avec copie à plusieurs médias parisiens, pour se plaindre du non traitement par l'Agence d'un communiqué de l'UMP revenant sur la condamnation de Mme Royal, poursuivie par deux anciennes collaboratrices pour des salaires non payés.
Dans sa lettre, Frédéric Lefebvre évoque une "attitude engagée (qui) n'est pas acceptable".
La SDJ rappelle, dans un communiqué publié vendredi, que "cette affaire, largement traitée par l'AFP en son temps, a donné lieu de nouveau à plusieurs dépêches en avril. Le 11 avril notamment, une dépêche donnait la parole à M. Lefebvre, et détaillait les griefs de l'UMP contre la candidate socialiste".
La SDJ souligne que "les choix rédactionnels sont incessants dans une agence qui reçoit des centaines de communiqués chaque jour".
Elle ajoute que "les pressions et les tentatives d'intimidation, d'où qu'elles viennent (Mme Royal, après l'élection présidentielle, avait elle aussi mis en cause l'impartialité de l'AFP) ne détourneront jamais les journalistes de l'Agence de leur mission première: rendre compte de l'actualité de façon complète et impartiale, comme nous l'impose notre statut".
Re: CENSURE LIBERTE DELA PRESSE
Classement mondial de la liberté de la presse 2007 L’Erythrée en dernière position pour la première fois ; les membres du G8 regagnent du terrain, sauf la Russie |
Cette année, l’Erythrée remplace la Corée du Nord en dernière position du classement mondial de Reporters sans frontières, publié aujourd’hui pour la sixième reprise, et qui mesure le degré de liberté de la presse dans 169 pays.
"Cela n’a rien de surprenant. Même si toutes les violations de la liberté de la presse ne sont pas connues en Corée du Nord ou au Turkménistan, qui précèdent immédiatement l’Erythrée dans le classement, ce pays mérite sa dernière place. La presse privée a été bannie du pays de l’autoritaire Issaias Afeworki et les rares journalistes qui ont osé critiquer le régime ont été jetés au bagne. Nous savons que quatre d’entre eux sont morts en prison et nous avons toutes les raisons de croire que d’autres vont suivre", a déclaré Reporters sans frontières.
En dehors de l’Europe - d’où sont issus les quatorze premiers pays du classement -, aucune région du monde n’est épargnée par la censure ou la violence à l’égard des professionnels des médias.
Parmi les vingt pays les plus mal classés, on trouve 7 asiatiques (Pakistan, Sri Lanka, Laos, Viêt-nam, Chine, Birmanie, Corée du Nord), 5 africains (Ethiopie, Guinée équatoriale, Libye, Somalie, Erythrée), 4 du Moyen-Orient (Syrie, Irak, Territoires palestiniens, Iran), 3 de l’ancien espace soviétique (Bélarus, Ouzbékistan, Turkménistan) et 1 américain (Cuba).
"Nous sommes particulièrement inquiets pour la situation en Birmanie (164e position). La féroce répression des manifestations par la junte militaire au pouvoir n’augure rien de bon pour l’avenir des libertés fondamentales dans le pays. Les journalistes continuent de travailler sous le joug d’une censure implacable à laquelle rien n’échappe, pas même les petites annonces, a indiqué Reporters sans frontières. Nous regrettons également que la Chine (163e) stagne dans les profondeurs de ce classement. A moins d’un an des JO de Pékin 2008, les réformes et les libérations de journalistes tant de fois promises par les autorités ne semblent plus qu’une vaine illusion."
Les membres du G8 connaissent une légère amélioration, sauf la Russie
Alors qu’ils ne cessaient de dégringoler au classement depuis trois années, les pays membres du G8 ont regagné quelques positions. La France (31e), par exemple, remonte de six places par rapport à l’an dernier. Les journalistes ont été épargnés par les violences qui les avaient touchés fin 2005 lors d’un conflit syndical, en Corse, et pendant les manifestations dans les banlieues. Cependant, de nombreuses inquiétudes demeurent en raison de cas de censure persistants, de perquisitions dans des rédactions et d’un manque de garanties concernant la protection du secret des sources.
Aux Etats-Unis (48e), les violations de la liberté de la presse ont été légèrement moins nombreuses et le blogueur Josh Wolf a été libéré après 224 jours de détention. En revanche, la détention sans charge, depuis le 13 juin 2002, du cameraman soudanais d’Al-Jazira, Sami Al-Haj, sur la base militaire de Guantanamo, et l’assassinat de Chauncey Bailey à Oakland, en août 2007, empêchent toujours le pays d’accéder au peloton de tête.
POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
- Spoiler:
- L’Italie (35e) a également stoppé sa descente, même si les journalistes restent sous la menace de groupes mafieux qui les empêchent de faire leur travail en toute sécurité. Au Japon (37e), un certain répit dans les attaques de militants nationalistes à l’égard de la presse a permis au pays de regagner quatorze places.
"Ces évolutions sont une bonne nouvelle. Peut-être que les appels répétés pour que ces démocraties se comportent de manière exemplaire commencent enfin à porter leurs fruits. Il faut cependant rester prudents et vigilants. Rien n’est jamais acquis et nous espérons que cette tendance va se maintenir et même s’accentuer l’année prochaine. Nous regrettons tout de même que seuls deux pays membres du G8, le Canada (18e) et l’Allemagne (20e), parviennent à se hisser dans les vingt premiers", a indiqué Reporters sans frontières.
La Russie (144e) ne progresse pas. L’assassinat d’Anna Politkovskaïa, en octobre 2006, l’impunité des assassins de journalistes et le manque toujours criant de pluralisme dans les médias, notamment audiovisuels, pèsent lourdement dans le bilan de la situation de la liberté d’expression dans le pays.
La Bulgarie et la Pologne, mauvais élèves de l’Europe
Tous les pays membres de l’Union européenne, à l’exception de la Bulgarie (51e) et de la Pologne (56e), figurent dans les cinquante premiers. A Sofia, les journalistes peuvent être pris à partie physiquement pour leur travail. Le climat a été encore assombri après l’abandon de toute poursuite à l’encontre de policiers qui avaient agressé un journaliste, en mai dernier. De leur côté, les autorités polonaises refusent de dépénaliser les délits de presse et la justice condamne régulièrement des journalistes à des peines de prison avec sursis. Depuis l’arrivée au pouvoir de Lech Kaczynski, en octobre 2005, puis de son frère Jaroslaw, quelques mois plus tard, les poursuites contre la presse polonaise se sont multipliées.
Les pays d’Europe du Nord sont toujours ceux qui se comportent le mieux. Un bémol tout de même pour les Pays-Bas (12e) qui ont reculé de douze places à la suite du maintien en garde à vue pendant plus de deux jours de deux journalistes du Telegraaf qui avaient refusé de révéler leurs sources à la justice.
L’inconstance des jeunes démocraties
De nouveaux pays non-européens ont fait leur entrée dans les cinquante premiers. C’est le cas de la Mauritanie (50e) - qui a gagné 88 places depuis 2004 -, de l’Uruguay (37e) et du Nicaragua (47e). "Nous espérons que ces améliorations seront durables. L’an passé, la Bolivie (68e) avait opéré une remontée spectaculaire. Malheureusement, il semble qu’il s’agissait d’un simple répit conjoncturel et, dès cette année, elle a reperdu de nombreuses places en raison de violations sérieuses de la liberté de la presse", a expliqué l’organisation.
De la même manière, des pays qui, traditionnellement, figuraient en bonne position ont sensiblement reculé. C’est le cas du Bénin (53e) et du Mali (52e). Pour la première fois depuis plusieurs années, des journalistes ont été emprisonnés dans ces deux Etats africains après avoir été reconnus coupables de "diffamation" ou "d’offense au chef de l’Etat". Sur le continent américain, El Salvador (64e) a aussi quitté la première partie du classement, perdant 36 places en deux ans.
Les blogueurs n’échappent plus à la répression
Internet occupe de plus en plus de place dans le décompte des atteintes à la liberté d’expression. Cette année, plusieurs pays ont reculé dans le classement en raison de violations graves et répétées à la libre circulation d’informations sur le Web.
En Malaisie (124e), par exemple, mais aussi en Thaïlande (135e), au Viêt-nam (162e) et en Egypte (146e), des blogueurs ont été appréhendés et des sites d’informations ont été fermés ou rendus inaccesibles. "Nous sommes inquiets de la multiplication des cas de censure sur la Toile. De plus en plus de gouvernements ont pris la réelle mesure du rôle essentiel que peut jouer Internet dans le combat pour la démocratie et mettent en place de nouveaux moyens de censurer le Réseau. Les autorités des pays répressifs s’en prennent désormais avec la même force aux blogueurs et aux journalistes en ligne qu’aux employés des médias traditionnels", a expliqué Reporters sans frontières.
Au moins 64 personnes sont emprisonnées dans le monde pour s’être exprimées sur la Toile. La Chine conserve son leadership dans cette course à la répression avec 50 cyberdissidents détenus. Huit autres sont en prison au Viêt-nam. En Egypte, le jeune internaute Kareem Amer a été condamné à quatre ans de réclusion pour avoir critiqué le chef de l’Etat sur son blog et dénoncé la mainmise des islamistes sur les universités du pays.
Guerre et paix
La guerre est largement responsable de la mauvaise position de certains pays. La recrudescence des combats en Somalie (159e) et au Sri Lanka (156e) a rendu extrêmement éprouvantes les conditions de travail des journalistes. Plusieurs d’entre eux ont été tués et la censure est renforcée lorsque les affrontements sont quotidiens. Les belligérants ne reconnaissent aucun droit aux professionels des médias qu’ils accusent de soutenir tel ou tel camp.
Dans les Territoires palestiniens (158e), la bataille qui fait rage entre le Hamas et le Fatah est la cause principale de l’accumulation d’atteintes graves à la liberté d’expression. Prises d’otages, arrestations, agressions, saccages de rédactions, etc., les médias palestiniens et les rares envoyés spéciaux étrangers sont menacés de toutes parts.
En Irak (157e), les journalistes craignent avant tout les groupes armés qui les prennent pour cible sans que les autorités n’aient trouvé un moyen de mettre un terme à cette litanie macabre. Depuis le début du conflit en mars 2003, plus de 200 professionnels des médias ont été assassinés.
En revanche, comme annoncé l’an passé, le Népal (137e) a effectué une vraie remontée dans le classement, gagnant plus de vingt places. La fin du conflit et le retour d’un gouvernement démocratique ont immédiatement entraîné un regain des libertés fondamentales et ouvert de nouveaux espaces pour les médias.
Pour établir ce classement, Reporters sans frontières a demandé à ses organisations partenaires (15 associations de défense de la liberté d’expression dispersées sur les cinq continents), à son réseau de 130 correspondants, à des journalistes, des chercheurs, des juristes ou des militants des droits de l’homme de répondre à 50 questions permettant d’évaluer la situation de la liberté de la presse dans un pays. 169 nations y apparaissent, les autres sont absentes, par manque d’informations.
Le classement 2007
Rang Pays Note
1 Islande 0,75
- Norvège 0,75
3 Estonie 1,00
- Slovaquie 1,00
5 Belgique 1,50
- Finlande 1,50
- Suède 1,50
8 Danemark 2,00
- Irlande 2,00
- Portugal 2,00
11 Suisse 3,00
12 Lettonie 3,50
- Pays-Bas 3,50
14 République tchèque 4,00
15 Nouvelle-Zélande 4,17
16 Autriche 4,25
17 Hongrie 4,50
18 Canada 4,88
19 Trinidad et Tobago 5,00
20 Allemagne 5,75
21 Costa Rica 6,50
- Slovénie 6,50
23 Lituanie 7,00
24 Royaume-Uni 8,25
25 Maurice 8,50
- Namibie 8,50
27 Jamaïque 8,63
28 Australie 8,79
29 Ghana 9,00
30 Grèce 9,25
31 France 9,75
32 Taïwan 10,00
33 Espagne 10,25
34 Bosnie-Herzégovine 11,17
35 Italie 11,25
36 Macédoine 11,50
37 Japon 11,75
- Uruguay 11,75
39 Chili 12,13
- Corée du Sud 12,13
41 Croatie 12,50
42 Roumanie 12,75
43 Afrique du Sud 13,00
44 Israël (territoire israélien) 13,25
45 Cap-Vert 14,00
- Chypre 14,00
47 Nicaragua 14,25
48 Etats-Unis (territoire américain) 14,50
.../...
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