MARTHE ET MARIE


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l'abbé justin Bessou

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Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 7:32

L’abbé Justin Bessou est né à Méjalanou, dans la commune de Saint-Salvadou dans le vieux Rouergue un 1er novembre de 1845.
Il fut vicaire à Saint-Geniez-d'Olt, où mon arrière grand-mère l’a connu dans les années 1872 /1877, c’est elle qui ayant appris des chapitres entiers par cœur, les raconta à ma mère dans les années de la guerre de 14/18. Pour revenir à l’abbé il se fixa en 1886 à Saint-André-de-Najac jusqu'en 1906, puis il prit sa retraite à Villefranche-de-Rouergue.
L’abbé écrivait en patois de l’Aveyron, son œuvre la plus célèbre c’est sans aucun doute D’al Brès à la toumbo (du berceau à la tombe), qui est toujours rééditée en fac-similé.
Deux autres de ses livres ont connu de nombreuses de réédition du vivant de l’abbé, Bagateletas (Petites bagatelles) et Besucarietas (Petites futilités), hélas, aucune traduction en français.
Les érudits considèrent les autres œuvres comme mineur, ma mère aimait beaucoup les Contes de la tatà Manou et les Contes de l’oncle Janet.
Cantalausa a traduit en français D’al Brès à la toumbo, hélas, je ne possède pas ce livre, la seule édition fut épuisée avant sa sortie, il a aussi traduit admirablement les contes de l’oncle Janet.
Je vous propose aujourd'hui, une traduction approximative du chant quatrième de D’al près à la toumbo, puisque nous sommes dans l’avent de noël. À cause de la télévision, le vieil accent rouergat a presque disparu, il ne subsiste que très peu même chez ceux qui parlent couramment le patois. Il ne faut pas essayer de juger le texte qui suit comme de la littérature, c’est autre chose.
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Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 12:18

Coupure de courant ce matin, tout mon boulot évaporé en un millième de seconde, quatre pages effacées à refaire … brrrrr.
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l'abbé justin Bessou Empty CHANT QUATRIÈME (1)

Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 12:34

Le coeur des mamans est le seul qui comprenne
Que douleur est douleur d'où qu'elle vienne ,
Mais aussi les mamans ont des raisonnements
Pour guérir d'un clin d'oeil tous les chagrins
« Ne pleure pas, fantou, disait la maman Rose
Quand ton bon sens jeunet aura doublé sa dose
Tu comprendras que les chats ne méritent point pleurs
Les chats ? il n'y a pas de coeur plus vilains que les leurs
Et ton Gourpalhou, si tu étais mort à sa place,
Personne de son chagrin n'en aurait vu la trace.
Et puis tu vois, d'ailleurs, il ne faut pas être étonné
Qu'il ait fini ainsi... puisque tu l'avais volé ;
Moi j'en ai eu d'abord le triste pressentiment ;
Une bête volée ne peut en rien être bénie,
La guigne la poursuit jusqu'au dernier souffle.
Allons ! ne pleure plus ! mercredi c'est Noël,
Si tu veux que nous t'emmenions à la messe à minuit
Sois un homme.. sinon tu irais au lit »
Minuit ! ce seul mot fit aussitôt miracle
Laurensou essuya ses yeux et dit : « Soit ! »
Noël ! De tous côtés les fermes y pensaient,
Noël ! depuis neuf jours les clochers l'annonçaient
Noël ! et chaque soir à l'heure du pardon
Nous entendions d'abord tinter Saint-Salvadou,
Et puis dans les environs pendant des heures entières,
Les clochers répondaient : Lescure, les Mazières
Samense, les Pesquiès, Morlhon, Vabres, Marmont,
Teulières, Arcanhac, Tizac...de bas en haut,
De haut en bas, ainsi, jusqu'à mi-veillée.
De Cabanes, à Vors, de Bleis, la Fouillade,
De Béteille, à Cadour, de Combrouse à Laval
Toujours de bas en haut, toujours de haut en bas,
Les cloches faisaient monter dans les campagnes
Leurs chants de paradis, leur musique ravie
Pour appeler du plus haut le Sauveur miséricordieux
Afin qu'il descende pour les pauvres pécheurs !
Nous y sommes, cette nuit de joie est arrivée.
La neige couvre les champs de sa blanche parure
Mais la lune manque, on y voit très peu.
Il me semble que c'est aujourd'hui : toute la maison est en joie
La « souche » de Noël darde, luit et brûle ;
Auprès du feu, nous faisons cercle toute la bande
Serrés, joyeux, rieurs, le corps et le coeur chauds.
C'est un plaisir d'entendre rouler mille propos :
Nous citons les voleurs : il y en a de tant de sortes
Nous parlons des loups-garous qui vont gratter aux portes
Lorsqu'ils entendent, la nuit, pleurer un tout petit,
Et cachent leur poil sous le rocher d'Aucalhou.
La mémé nous contait que lorsqu'elle était petite
On disait qu'à minuit, dans les champs de la Bouissoune
La voix d'un revenant criait : « C'est ici ! »
Nous savions que pour voler deux sillons au voisin
Il avait changé, avant sa mort, les bornes du partage.
Puis le propos tombe sur la fameuse bête du Gevaudan
Qui mettait tout en deuil, tout à sang
Tout à mort dans toute la Lozère.
Et les plus anciens se souviennent encore
De ce fameux mauvais esprit qui, de Bras à Talespue
Et dans les environs, se manifestait souvent ;
Tressant pendant la nuit la queue des chevaux,
Leur sautait sur le dos, leur faisait faire trois lieues
Au galop, de Biau jusqu'à Mejalanou.
Une autre nuit prenait l'âne de Roumanou,
L'ânesse de Combel, le mulet de Lagarrigue...
En leur faisant faire des cabrioles à tous les trois, dans un marécage,
Le dos dans la boue, et les pattes en l'air...
Que de coquineries ne fit pas cet « oiseau » ?
On en parlera longtemps de Cabriès à Jonquières.
Ces propos auraient duré des heures entières ;
Mais le papa Laurens nous dit, : « moi, je suis d'avis
Qu'il n'est pas arrivé le quart de ce qu'on dit,
L'évangile le dit, le catéchisme porte
Qu'il y a des esprits méchants et de plus d'une sorte
Nous savons assez que l’esprit du mal, bête maudite
Se déguise sous tous les masques pour jouer sa partie
Et depuis le « fourbi » qu'il fit au pauvre Adam
Ne cesse de ruminer canailleries nouvelles
Il en a fait de tous temps, il en fera de belles
Avant que nous ayons sur terre achevée de souffrir.
Et de tant de savants qui ont appris le latin,
Tel ne croit pas à Satan, pourtant Satan le guide
Comme le chiffonnier son âne par la bride.
Il se peut que deci-delà de haut en bas,
Il vous ait tourmenté la jument, le cheval
Donné le taon au taureau, tari les vaches ;
Mais sur une vérité se forgent mille mensonges
Qui feraient perdre le sens et la tête.
« Enfants, méfiez-vous d'un voleur, d'un chien enragé
D'un assassin... et puis par dessus tout le reste
Fuyez le péché mortel comme la peste
Tant que vous aurez Notre-Seigneur avec vous, allez !
Vous pourrez à Satan faire quatre pans de nez... »
Ainsi parle Laurens, et la maman rappelle
Que nous sommes d'ailleurs au soir de la grande nouvelle
Et que jamais la nuit où un Sauveur nous est né
Sur terre, ni sur mer rien ne nous a nui ;
La tata, qui avait assez de cantiques en réserve,
Entonna sur ce, son aubade superbe
De Noëls anciens, et que nous savions tous
Petits et grands, pour chanter au refrain.
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Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 12:44

Un nadalet de la tata Manou
Un Noël de tata Manou
(c’est un chant)

Très loin, là-haut, sur la montagne
Là où le soleil apparaît
Dans le sommeil qui le gagne
Un pastourel entend
Chanter dans la campagne
L'ange du Paradis

Comment se fait-il Dieu adorable
Que pour sauver l'homme perdu
Dans cette pauvre étable
Vous, si grand, soyez venu
Tout petit, tout aimable
Comme un nouveau-né !
Et la voix chantait joyeuse
« Réveillez-vous, vous les dormeurs
Pour faire sa cour royale
Au Roi que nous avons,
Tout le ciel descend
Et vous autres, vous dormez » !
Enfin Baptiste se réveille
Appelle Janet et Pierroton
Allume sa lanterne
Ouvre son placard
Et vite s'habille
Pour aller vers le Sauveur
Et dans leur manteau de laine
Tous les bergers enveloppés
Sortent de leur cabane
Leur brandon allumé
Et vont en caravane
Chercher le Roi de paix.
Dans une étable que voient-ils ?
Entre le boeuf et l'âne gris
Dans une crèche froide
Ils trouvent le petit
Pauvret !... et eurent envie
De lui voler un baiser !
« Votre enfant nous ravit l'âme
O belle vierge, laissez-nous
Notre amour le réclame
Nous vous prions à genoux.
Oh ! laissez-nous madame
Lui baiser les petits pieds.. »
La Vierge blanche et souriante
Comme l'étoile au firmament,
Son bébé leur présente
Si aimablement
Que chacun se contente
De tout son compliment.
Comme les bergers s'en retournent
Au milieu de lumières de paradis
Trois Rois arrivent
Chargés de leurs présents
Pour le Roi-Dieu-Homme ensemble
L'or, la myrrhe, et l'encens.
Toujours est-il que tous devons savoir
Que le Fils de Dieu est né
Pour le riche et pour le pauvre...
Et sitôt venu ce Dieu Sauveur,
Comme il est allé se cacher Lucifer - Bélzebuth !...
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Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 12:55

Tous applaudissent Manette et sa musique ;
Mais le temps est passé et la pendule sonne
Dix heures ; les carillons sont la voix des anges.
Vite ! apprêtons-nous comme les pastoureaux !
Les hommes le sont vite, les femmes un peu longues...
Enfin chacun est prêt, nous partons pour Matines
Tout le mas, une vingtaine à la fois,
Il en demeure un ou deux dans chaque maison
Sans compter les enfants que d'innocentes fraudes
Ont pourtant décidés à se rendre à matines chaudes.
Et demain les mamans leurs diront au réveil
Qu'un tout petit enfant, très beau est descendu d'En-Haut,
Est venu les bénir dans leur sommeil
Et puis s'en est allé, brillant comme l'éclair
Après avoir rempli, voyez ! leurs petits sabots
Des présents de Noël : pastilles et bonbons !
Il fait noir et la neige partout forme une couche épaisse
Mais le traîneau tiré nous a fait un passage
Des mas les plus éloignés jusqu'à Saint-Salvadou
Derrière le bouvier qui porte le falot,
Comme une procession nous allons tous en rang
Pour moi, dans mon passé, il n'est rien dont je me souvienne
Avec tant d'agrément que de cette nuit,
De la Brousse à Cassan, de Bras à Mas del Puech
De Besac à Lacalm, du Peset à Jonquière,
De partout la paroisse arrive tout entière
Tandis que les clochers chantent : Noël ! Noël !
Les lanternes allumées semblent de haut en bas
Des étoiles du ciel sur terre descendues,
Pour mener au Sauveur toutes les maisonnées.
Nous y sommes. La vieille église est pleine comme un oeuf.
Les lustres, les autels tout pimpants, ornés
De bouquets de fleurs d'or, de rameaux et de cierges
Font danser sous la voûte une pluie d'étoiles.
Tout flambe, tout brille, tout est paradisiaque
Les chanteurs : Bouloc, Lacassagne, Mazenc,
Vialette, Tabournel, Le Panset, et Pradines
Poussent, coup pour coup, les psaumes de Matines,
S'ils estropient un verset ne chantent que plus fort.
Sur leur sellette là-haut les quatre enfants de choeur
Voix de paradis, hautes, fines, éclatent,
Chantent deux à deux l'aubade des prophètes
Qui ont vu et qui ont appelé le Sauveur de si loin.
Que vous devez les aimer, Enfant de Bethléem,
Ces jeunes enfants à l'âme pure et franche
Qui chantent pour Noël dans leur robette blanche
Votre sainte venue avec les angelots !
Laurensou ! Laurensou ! que tu étais merveilleux
Quand ta voix dans la nuit éclatait ravie !...
Mais les plus beaux que j'ai entendus dans ma vie
Sont bien les vieux Noëls de la tata Manou.
Chanteuse, marguillière, un pilier de l'église,
Manette avait formé depuis longtemps à son goût
Un choeur de beau renom de chanteuses ; si bien
Que les filles, depuis, savaient chanter sans crier.
Elle leur avait appris tant et tant de cantiques
Des cantiques anciens, simples et magnifiques,
Qu'il était en effet plaisir de les entendre.
Souvent pour les fêtes, elles ne savaient que choisir,
Mais le soir de Noël il n'y avait point conteste
Le français traduit mal le sens de cette fête
Vive le vieux patois et les vieux Noëls ! (si, si dans le texte, ce n’est pas de moi)
Deux chanteuses, pas plus, chantaient les couplets,
Deux voix de choix, et si bien mariées,
Que nous entendions tous les paroles chantées
Sans que l'air y perdit le rythme musical
Mais au refrain hardi ! la paroisse entière
Filles, femmes, enfants et hommes, tout se mêlait
L'air retentissait, la voûte en tremblait,
Et rien de plus touchant, de plus grand, de plus beau
Que ces noëls qui montaient vers le ciel.
Vous vous souvenez de celui que, voisins et voisines,
Avions chanté avant d'aller à Matines.
Le second est bien un peu dans le même genre;
Le voici, aussi bien que je m'en souvienne ;
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Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 13:03

Chantez clochers
Chantez clochers et carillonnez cloches,
Faites tinter par en haut, par en bas,
Dans les prairies, les combes et les plaines
Faites tinter les joies de Noël
C'est donc vrai
Qu'un Dieu plein de pitié
Nait dans une étable
Pour les pauvres pécheurs !
Il vient d'en Haut, miraculeuse rosée,
Pleuvez nuages, le Juste d'Israël
Et toi, là-bas terre régénérée
Fais éclore la semence du Ciel !
Comme il y avait longtemps que tout vous désirait
Seigneur !... Le monde avait roulé bien bas ;
L'enfer riait quand la terre pleurait...
Tout vous attendait... jamais vous ne veniez !
Nuit de Noël... mille fois bénie,
Malgré l'hiver, la bise et la neige
Tu seras toujours d'étoiles enluminée
Sur toi, du ciel, s'est ouvert le rideau !
Il est minuit, chacun dans sa cabane
Pierre et Janet disaient, à moitié endormis
« Quel est ce chant qu'on entend dans la plaine ?
Quel est ce chant là-haut, qui lui répond ? »
Et dans la nuit toute pleine de joie
Les anges disaient aux bergers
« C'est un Sauveur que le Ciel vous envoie ! »
Et les bergers répondaient aux anges
C'est donc vrai
Qu'un Dieu plein de pitié
Nait dans une étable
Pour les pauvres pécheurs !
Des bergers, la foule se rapproche
De là-haut, d'en bas s'appellent de très loin
Venez ! allons voir cette nouvelle
De ce grand Roi né à Bethléem. »
On n'avait jamais vu rien de semblable
Le Fils de Dieu s'est fait petit enfant !
Dans une crèche, au fond d'une pauvre étable
Bergers et Rois trouvent leur Sauveur !
Qu'il est gracieux dans son berceau de paille !
Qu'il est aimable ce petit nouveau-né !
Dans ses yeux tout le ciel se regarde.
Que tout le ciel avec Lui soit venu !
Vierge-maman que Saint-Joseph assiste,
Que faites-vous avec votre petit !
Vous riez... vous pleurez !... tantôt joyeuse ou triste ?
Il est si beau... niais il est si petit !
Il fait si froid, qu'il tremble le pauvre l...
L'âne et le boeuf veulent le réchauffer
Mais leur haleine ne le réchauffe guère
Si notre amour pouvait lui tenir chaud !
Ses deux yeux ressemblent à des étoiles
Pour nous éclairer, descendues du Ciel
Ses deux pieds, ses deux menottes
Ressemblent aux fleurs de l'églantier
Pieds glacés, menottes engourdies,
Membres sacrés d'un Dieu, permettez-nous
De vous cueillir, fleurettes écloses,
De vous baiser, menottes petit pieds !
Chantez clochers et carillonnez cloches
Faites tinter de haut en bas
Dans les prairies, les champs et les plaines
Faites tinter la joie de Noël
C'est donc bien vrai
Qu'un Dieu plein de pitié
Soit né dans une étable
Pour les pauvres pécheurs !
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Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 13:06

Le Pépé de la Planque avec l'oncle Hippolyte
S'étaient assis tous deux
Derrière le lutrin, que dans leur jeunesse
Ils guidaient crânement aussi bien que quiconque.
Et s'ils ont cédé le pas, c'est pour défaut de vue
Mais la nuit de Noël, qui résiste ?
Qui pouvait se taire quand la foule
Se saoule de plaisir, de chanter ce refrain ?
Chantez vieux ! chantez bien, chrétiens de forte souche
Chantez, oncle Hippolyte et Pierre de la Planque !
Chantez à pleins poumons, Chantez à pleine gorge.
Comme dit Pierre un soir, à Pierrot mon filleul,
On parlera toujours de cette chansonnette,
Chantez les Noëls de la tata Manette !...
O mes anciens, il y a longtemps que vous ne chantez plus !
L'herbe du champ des morts vous a poussé dessus !
Mais vous me souriez, de là-haut, par une étoile,
Quand je parle de l'ancien temps à la race nouvelle,
Et, sitôt appelée, depuis les astres
Votre âme redescend et chante dans nos vers.
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Message par Invité Lun 8 Déc 2008 - 13:19

Si vous avez eu le courage de tout lire…... Peut-être que de lire l’abbé tu n'es pas encore fatigué ami lecteur, beaucoup pensent sans doute qu'il y en a assez des vieilleries, de ces vieilles bêtises. Moi, je n’ai connu que les années 50 et 60, bien après l’époque de l’abbé. Pourtant j’ai le sentiment que ce monde à vécu jusqu’à la fin des années soixante. Je me rappelle, non comme du bon temps qui trop vite est parti, et pourtant presque tous les ans le soir de Noël, je sens mes paupières se mouiller, si mon esprit me dit, tu te souviens de ta tante Louise, malgré le froid et neige, le givre et les giboulées des hivers du vieux Rouergue.
Si j’ai le courage et si cela vous intéresse, je vous dirai..... peut-être les contes « écolo » du vvieil abbé.
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Message par giorgino Lun 8 Déc 2008 - 18:19

Puta borgna !
Cantalausa !
Es el plus bel d'entre nosostas !
Vos reprocha de parlar en felibrige , ahoura cal parlar en langua nostra !

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Message par Fée Violine Mar 9 Déc 2008 - 7:24

oui, j'ai tout lu. Merci !Very Happy

(j'ai connu Lacalm, qui se prononce "Lacan", j'y ai fait en 1970 un stage pour apprendre à filer la laine, chez une dame qui s'appelait Marinette, son mari était forgeron. Ça ne m'a jamais été utile de savoir filer la laine, mais c'était sympa!)

Alors Giorgino tu es aussi de par ici ?Very Happy
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Message par Invité Mar 9 Déc 2008 - 9:02

Ça veut dire « haute plaine » on comprend pourquoi si on connaît l’Aubrac !
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Message par Invité Mar 9 Déc 2008 - 9:05

Madame la Fée + Giorgino + moi ..... à trois on peut faire une amicale!!!!
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Message par Fée Violine Mar 9 Déc 2008 - 9:13

oui !Very Happy
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Message par Invité Mar 9 Déc 2008 - 11:25

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Message par Invité Mar 9 Déc 2008 - 13:07

En voulez vous encore ?
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Message par Fée Violine Mar 9 Déc 2008 - 14:24

oui !
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