AVORTEMENT
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Etes-vous pour ou contre l'avortement ?
Re: AVORTEMENT
Discours du pape Benoît XVI devant le Corps diplomatique à Vienne
Le Pape Benoît XVI revient sur l'avortement et l'euthanasie :
Le Saint Père est déterminé dans ses convictions.
Le Pape ajoute :
EUCHARISTIE MISERICORDIEUSE
Le Pape Benoît XVI revient sur l'avortement et l'euthanasie :
Dieu a créé le droit à la vie, pas à la mort.
Le droit humain fondamental est le droit à la vie, qui doit être protégé de la conception jusqu'à sa fin naturelle. L'avortement, par conséquent, ne peut pas être un droit humain, il est son contraire, une profonde blessure sociale, comme le soulignait sans se lasser notre Confrère défunt, le Cardinal Franz König.
Le Saint Père est déterminé dans ses convictions.
Nous nous sentons le porte-parole de l'enfant à naître et qui n'ont pas de voix ; je ne ferme pas les yeux devant les problèmes et les conflits de nombreuses femmes, et me rend compte que la crédibilité de notre discours dépend également de ce que l'Église fait pour venir en aide aux femmes en difficulté. Je lance donc un appel aux responsables de la politique afin qu'ils ne permettent pas que les enfants soient considérés comme des cas de maladie ni que la qualification d'injustice attribuée par votre système juridique à l'avortement soit de fait abolie. Encouragez les jeunes, qui par le mariage, fondent de nouvelles familles, à devenir pères et mères.
Le Pape ajoute :
Que les enfants ne soient pas perçus comme un poids, mais comme un don pour tous.
EUCHARISTIE MISERICORDIEUSE
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
Discours du pape Benoît XVI devant le Corps diplomatique à Vienne
C’est en Europe qu’a été formulé, pour la première fois, le concept des droits humains. Le droit humain fondamental, le présupposé pour tous les autres droits, est le droit à la vie elle-même. Ceci vaut pour la vie, de la conception à sa fin naturelle. En conséquence, l’avortement ne peut être un droit humain – il est son contraire. C’est une « profonde blessure sociale », comme le soulignait sans se lasser notre confrère défunt, le Cardinal Franz König.
En disant cela, je n’exprime pas un intérêt spécifiquement ecclésial. Je voudrais plutôt me faire l’avocat d’une demande profondément humaine et le porte-parole des enfants qui vont naître et qui n’ont pas de voix. Le faisant, je ne ferme pas les yeux devant les problèmes et les conflits de nombreuses femmes et je me rends compte que la crédibilité de notre discours dépend aussi de ce que l’Église elle-même fait pour venir en aide aux femmes en difficulté.
J’en appelle dans ce contexte aux responsables de la politique, afin qu’ils ne permettent pas que les enfants soient considérés comme des cas de maladie ni que la qualification d’injustice attribuée par votre système juridique à l’avortement soit de fait abolie. Je le dis par souci profond des valeurs humaines. Mais ceci n’est qu’un aspect de ce qui nous préoccupe. L’autre aspect est de faire tout notre possible pour rendre les pays européens de nouveau plus ouverts à l’accueil des enfants. Je vous en prie, encouragez les jeunes qui, par le mariage fondent de nouvelles familles, à devenir mères et pères! Vous ferez ainsi du bien, non seulement à eux-mêmes, mais aussi à la société tout entière. Je vous encourage fermement dans vos efforts politiques pour favoriser des conditions qui permettent aux jeunes couples d’élever des enfants. Tout ceci, cependant, ne servira à rien, si nous ne réussissons pas à créer de nouveau dans nos pays un climat de joie et de confiance en la vie, dans lequel les enfants ne sont pas perçus comme un poids, mais comme un don pour tous.
C’est en Europe qu’a été formulé, pour la première fois, le concept des droits humains. Le droit humain fondamental, le présupposé pour tous les autres droits, est le droit à la vie elle-même. Ceci vaut pour la vie, de la conception à sa fin naturelle. En conséquence, l’avortement ne peut être un droit humain – il est son contraire. C’est une « profonde blessure sociale », comme le soulignait sans se lasser notre confrère défunt, le Cardinal Franz König.
En disant cela, je n’exprime pas un intérêt spécifiquement ecclésial. Je voudrais plutôt me faire l’avocat d’une demande profondément humaine et le porte-parole des enfants qui vont naître et qui n’ont pas de voix. Le faisant, je ne ferme pas les yeux devant les problèmes et les conflits de nombreuses femmes et je me rends compte que la crédibilité de notre discours dépend aussi de ce que l’Église elle-même fait pour venir en aide aux femmes en difficulté.
J’en appelle dans ce contexte aux responsables de la politique, afin qu’ils ne permettent pas que les enfants soient considérés comme des cas de maladie ni que la qualification d’injustice attribuée par votre système juridique à l’avortement soit de fait abolie. Je le dis par souci profond des valeurs humaines. Mais ceci n’est qu’un aspect de ce qui nous préoccupe. L’autre aspect est de faire tout notre possible pour rendre les pays européens de nouveau plus ouverts à l’accueil des enfants. Je vous en prie, encouragez les jeunes qui, par le mariage fondent de nouvelles familles, à devenir mères et pères! Vous ferez ainsi du bien, non seulement à eux-mêmes, mais aussi à la société tout entière. Je vous encourage fermement dans vos efforts politiques pour favoriser des conditions qui permettent aux jeunes couples d’élever des enfants. Tout ceci, cependant, ne servira à rien, si nous ne réussissons pas à créer de nouveau dans nos pays un climat de joie et de confiance en la vie, dans lequel les enfants ne sont pas perçus comme un poids, mais comme un don pour tous.
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
Je ne suis pas non plus d'accord avec les termes de ce sondage.
Je peux être contre l'avortement, et pour autant contre sa pénalisation qui sanctionne les seules femmes.
Parce que je suis convaincue que l'interdiction n'est absolument pas la solution, que la pénalisation ne l'est absolumnet pas non plus, et que seule une éducation véritable pourra un jour régler le problème.
C'est ce qui n'est pas fait.
Dire que je suis contre, sans avoir les solutions à proposer aux femmes dans la souffrance, c'est à mon avis les abandonner...
Je peux être contre l'avortement, et pour autant contre sa pénalisation qui sanctionne les seules femmes.
Parce que je suis convaincue que l'interdiction n'est absolument pas la solution, que la pénalisation ne l'est absolumnet pas non plus, et que seule une éducation véritable pourra un jour régler le problème.
C'est ce qui n'est pas fait.
Dire que je suis contre, sans avoir les solutions à proposer aux femmes dans la souffrance, c'est à mon avis les abandonner...
lucie- Membre superactif
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Re: AVORTEMENT
Dire que je suis contre, sans avoir les solutions à proposer aux femmes dans la souffrance, c'est à mon avis les abandonner...
Et ça, c'est facile : on ferme les yeux sur la détresse, et on condamne... la conscience en paix !
Cela me fait penser à une "histoire" de sépulcres blanchis...
Il faut quand même noter que les plus virulents sont...les hommes !
Et ça, c'est facile : on ferme les yeux sur la détresse, et on condamne... la conscience en paix !
Cela me fait penser à une "histoire" de sépulcres blanchis...
Il faut quand même noter que les plus virulents sont...les hommes !
Cécile- moderateur
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Re: AVORTEMENT
Lagaillette a écrit:Souricette a écrit:En gros, est-ce la loi qui décide du moment où commence l'humanité, ou la nature ?
Ni la loi, ni la nature. C'est l'idée qu'on se fait de ce qu'est la "personne humaine". A partir de quoi donc définit-on la personne humaine ?
La question de Souricette est pertinente. Evidemment la nature y est pour quelque chose, mais c'est la loi qui tranche. La loi est faite en fonction de "l'idée qu'on se fait", comme dit Lagaillette. La définition de la personne humaine est une question philosophique, qui n'est pas à proprement parler du domaine du législateur, mais le législateur doit bien se baser sur quelque chose pour décider. En général il suit la mode.
Re: AVORTEMENT
lucie a écrit:
Je peux être contre l'avortement, et pour autant contre sa pénalisation qui sanctionne les seules femmes.
Parce que je suis convaincue que l'interdiction n'est absolument pas la solution, que la pénalisation ne l'est absolumnet pas non plus, et que seule une éducation véritable pourra un jour régler le problème.
je suis d'accord.
Re: AVORTEMENT
Contre trop d'avortements : des initiatives diverses...
]e Ministère de la Santé lancera, le 15 septembre, une nouvelle campagne - "La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit" - pour initier une nouvelle "culture contraceptive". L'objectif est de réduire le nombre de grossesse non désirées en promouvant une "contraception efficace", c'est-à-dire "une contraception choisie et adaptée à sa situation personnelle et affective". La campagne se compose d'un film TV avec pour message : "il y a pleins de façons de s'aimer, il y a plein de moyens de contraception", d'une campagne radio, de la création d'un site Internet (www.choisirsacontraception.fr), d'une brochure diffusée à 6 millions d'exemplaires, de l'ouverture d'un numéro gratuit... Le Ministère prévoit aussi de mener des campagnes spécifiques auprès des adolescents, des populations vivant dans les DOM, des professionnels de santé et des relais associatifs.[/size]
Cette campagne fait suite au constat unanime qu'il y a trop d'avortements en France (200 000 par an), et ce malgré un très large usage des moyens de contraception (la France a un des taux de contraception les plus élevés au monde). Sur trois grossesses non prévues, deux arrivent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif et la moitié de ces grossesses se terminent par un avortement. Pour les chercheurs, cette situation qui associe à la fois une large diffusion des moyens de contraception à un nombre d'avortements élevé est "paradoxale". Une étude montre que la proportion de femmes utilisant des contraceptifs qui avortent est largement majoritaire puisque seulement 28% des femmes qui avortent déclarent ne pas utiliser de contraceptifs.*
Selon l'Institut national de prévention et d'éducation pour la Santé (INPES), le moyen de contraception le plus utilisé par les Françaises est la pilule (60%). A propos de la pilule, une étude publiée dans le British Medical Journal montre que l'usage de la pilule à court terme n'augmente par le risque de cancer, mais le risque de survenue d'un cancer augmente avec l'usage de la pilule à long terme. D'après cette étude, les femmes qui prennent la pilule pendant plus de 8 ans augmente de 22% le risque d'avoir un cancer.
Afin de prévenir l'avortement, des parents diffusent un documentaire intitulé "La vie est en nous", outil d'information qui traite notamment des traumatismes liés à l'avortement. Chaque jour, une séquence du film est mis en ligne sur Daily Motion (www.dailymotion.com/video/x2yjsq_la-vie-29-javorte_family). Le DVD peut aussi être acheté sur www.lavieestennous.net Cette initiative s'adresse particulièrement aux adolescents qui pourront y entendre des témoignages de jeunes filles et jeunes hommes qui ont été confrontés à un avortement.
[* NDLR : Si les mêmes causes entraînent les mêmes effets, on peut se demander si développer encore davantage la diffusion de la contraception va diminuer le nombre d'avortements, puisque la proportion d'avortements par enfants "non désirés" est plus importante chez les femmes qui prennent une contraception que chez celles qui n'en prennent pas.]
]e Ministère de la Santé lancera, le 15 septembre, une nouvelle campagne - "La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit" - pour initier une nouvelle "culture contraceptive". L'objectif est de réduire le nombre de grossesse non désirées en promouvant une "contraception efficace", c'est-à-dire "une contraception choisie et adaptée à sa situation personnelle et affective". La campagne se compose d'un film TV avec pour message : "il y a pleins de façons de s'aimer, il y a plein de moyens de contraception", d'une campagne radio, de la création d'un site Internet (www.choisirsacontraception.fr), d'une brochure diffusée à 6 millions d'exemplaires, de l'ouverture d'un numéro gratuit... Le Ministère prévoit aussi de mener des campagnes spécifiques auprès des adolescents, des populations vivant dans les DOM, des professionnels de santé et des relais associatifs.[/size]
Cette campagne fait suite au constat unanime qu'il y a trop d'avortements en France (200 000 par an), et ce malgré un très large usage des moyens de contraception (la France a un des taux de contraception les plus élevés au monde). Sur trois grossesses non prévues, deux arrivent chez des femmes qui déclarent utiliser un moyen contraceptif et la moitié de ces grossesses se terminent par un avortement. Pour les chercheurs, cette situation qui associe à la fois une large diffusion des moyens de contraception à un nombre d'avortements élevé est "paradoxale". Une étude montre que la proportion de femmes utilisant des contraceptifs qui avortent est largement majoritaire puisque seulement 28% des femmes qui avortent déclarent ne pas utiliser de contraceptifs.*
Selon l'Institut national de prévention et d'éducation pour la Santé (INPES), le moyen de contraception le plus utilisé par les Françaises est la pilule (60%). A propos de la pilule, une étude publiée dans le British Medical Journal montre que l'usage de la pilule à court terme n'augmente par le risque de cancer, mais le risque de survenue d'un cancer augmente avec l'usage de la pilule à long terme. D'après cette étude, les femmes qui prennent la pilule pendant plus de 8 ans augmente de 22% le risque d'avoir un cancer.
Afin de prévenir l'avortement, des parents diffusent un documentaire intitulé "La vie est en nous", outil d'information qui traite notamment des traumatismes liés à l'avortement. Chaque jour, une séquence du film est mis en ligne sur Daily Motion (www.dailymotion.com/video/x2yjsq_la-vie-29-javorte_family). Le DVD peut aussi être acheté sur www.lavieestennous.net Cette initiative s'adresse particulièrement aux adolescents qui pourront y entendre des témoignages de jeunes filles et jeunes hommes qui ont été confrontés à un avortement.
[* NDLR : Si les mêmes causes entraînent les mêmes effets, on peut se demander si développer encore davantage la diffusion de la contraception va diminuer le nombre d'avortements, puisque la proportion d'avortements par enfants "non désirés" est plus importante chez les femmes qui prennent une contraception que chez celles qui n'en prennent pas.]
Cécile- moderateur
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Re: AVORTEMENT
USA: les médecins pas tenus d'appeler un embryon "un être humain"
WASHINGTON (AFP) - La cour suprême du New Jersey (est) a débouté mercredi à l'unanimité la plainte d'une femme qui reprochait à son gynécologue de ne pas l'avoir prévenue avant son avortement qu'elle portait en elle "un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable".
En avril 1996, Rosa Acuna, une femme mariée et déjà mère de deux fillettes, est venue consulter son gynécologue, Sheldon Turkish, pour des douleurs au ventre. Après examen, le médecin lui a annoncé qu'elle était enceinte d'environ sept semaines.
Quelques jours plus tard, Mme Acuna est revenue au cabinet du gynécologue pour mettre fin à la grossesse. Mais peu après, elle a déposé plainte devant un juge local, accusant notamment le médecin de ne pas l'avoir informée qu'un avortement consistait à tuer "un membre de la famille".
Après des années de procédures, l'affaire est remontée jusqu'à la cour suprême de l'Etat, qui a tranché en faveur du Dr Turkish.
La loi "impose seulement au médecin de fournir aux patientes demandant un avortement des informations médicales, notamment les étapes du développement de l'embryon ou les risques médicaux liés à la procédure", explique la décision.
Cette loi "ne permet pas d'imposer à un médecin qui pourrait avoir un point de vue scientifique, moral ou philosophique différent (...) de fournir à la plaignante l'information qu'elle réclame", ajoute la décision, relevant qu'il "n'existe pas l'ombre d'un consensus" dans le New Jersey pour déterminer le moment où un foetus peut être considéré comme une personne.
"Nous ne trouvons pas que la loi oblige un médecin à informer une patiente enceinte qu'un embryon est un être humain vivant et existant", concluent les juges.
WASHINGTON (AFP) - La cour suprême du New Jersey (est) a débouté mercredi à l'unanimité la plainte d'une femme qui reprochait à son gynécologue de ne pas l'avoir prévenue avant son avortement qu'elle portait en elle "un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable".
En avril 1996, Rosa Acuna, une femme mariée et déjà mère de deux fillettes, est venue consulter son gynécologue, Sheldon Turkish, pour des douleurs au ventre. Après examen, le médecin lui a annoncé qu'elle était enceinte d'environ sept semaines.
Quelques jours plus tard, Mme Acuna est revenue au cabinet du gynécologue pour mettre fin à la grossesse. Mais peu après, elle a déposé plainte devant un juge local, accusant notamment le médecin de ne pas l'avoir informée qu'un avortement consistait à tuer "un membre de la famille".
Après des années de procédures, l'affaire est remontée jusqu'à la cour suprême de l'Etat, qui a tranché en faveur du Dr Turkish.
La loi "impose seulement au médecin de fournir aux patientes demandant un avortement des informations médicales, notamment les étapes du développement de l'embryon ou les risques médicaux liés à la procédure", explique la décision.
Cette loi "ne permet pas d'imposer à un médecin qui pourrait avoir un point de vue scientifique, moral ou philosophique différent (...) de fournir à la plaignante l'information qu'elle réclame", ajoute la décision, relevant qu'il "n'existe pas l'ombre d'un consensus" dans le New Jersey pour déterminer le moment où un foetus peut être considéré comme une personne.
"Nous ne trouvons pas que la loi oblige un médecin à informer une patiente enceinte qu'un embryon est un être humain vivant et existant", concluent les juges.
Arcanes- Invité
Re: AVORTEMENT
Je suppose qu'elle avait un "bon" avocat, qui lui a recommandé de faire l'idiote ! Ayant eu 2 enfants, elle savait quand même bien ce que devient un embryon !
Cécile- moderateur
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Re: AVORTEMENT
Tiens, tiens... Savez-vousce qu'a déclaré Simone Veil, la vénérée responsable de la légalisation de l'avortement en France ?
"Il est de plus en plus évidet scientifiquement que, dès la conception, il s'agit d'un être vivant."
Ben alors, si c'est elle-même qui le dit... Mais bon, elle n'a pas dit "être humain". Ca, il faudar sans doute attendre encore 30 ans pour qu'on le dise... Si jamais on le dit un jour...
"Il est de plus en plus évidet scientifiquement que, dès la conception, il s'agit d'un être vivant."
Ben alors, si c'est elle-même qui le dit... Mais bon, elle n'a pas dit "être humain". Ca, il faudar sans doute attendre encore 30 ans pour qu'on le dise... Si jamais on le dit un jour...
Dernière édition par le Dim 28 Oct 2007 - 19:29, édité 2 fois
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
Souricette a écrit:Lagaillette a écrit:Ubu a écrit:Dans l'incertitude quant à la définition de la vie humaine, mieux vaut adopter la position la plus conservatrice: ainsi on évitera à coup sûr de tuer un vrai humain. Simple question de prudence.
Combien l'interdiction de l'avortement a-t-il tué de femmes ; qui sont, à coup sûr, des personnes humaines ?
Est-on sûr que l'avortement ne fait pas de dégâts sur le corps de la femme. Pourquoi une telle recrudescence de cancers du sein, par exemple ? Pourquoi une telle baisse de la fertilité ?
.......Les pesticides !.....Si si.... !
DOSSIER PESTICIDES
7. Problème d'infertilité : l'impact des pesticides
La fertilité masculine dans les pays développés n’a cessé de décroître depuis un demi-siècle, comme le prouvent de nombreuses études. Les concentrations du sperme en spermatozoïdes diminuent régulièrement depuis 60 ans. pesticides
Des études montrent la relation entre le fait d’être exposé aux pesticides et une baisse de la fertilité masculine.
Une étude récente doit retenir notre attention. Des scientifiques de l’INSERM de Rennes et du Kremlin Bicêtre, associés à d’autres de l’hôpital Garibaldi à Rosario, en Argentine, ont étudié une population de 225 argentins issus d’une des régions agricoles les plus productives (où les pesticides sont fortement utilisés)qui avaient consulté pour problème d’infertilité entre 1995 et 1998. Les scientifiques ont cherché s’il existait une relation entre l’exposition à certains agents environnementaux (dont des pesticides)et ces situations d’infertilité. Les résultats furent publiés en 2001. Ils montrent que l’exposition aux pesticides (et à certains solvants) est associée à des concentrations en spermatozoïdes bien en dessous de la limite de la fertilité (2). Chez les femmes également l’exposition aux pesticides est un facteur de risque d’infertilité important. Ainsi une étude publiée en 2003 a mis en évidence dans une population de femmes ayant des problèmes d’infertilité que le facteur de risque le plus important était la préparation et l’utilisation de pesticides et particulièrement d’herbicide (3), le risque d’infertilité étant multiplié dans ce cas par 27 !
Re: AVORTEMENT
Je pense que la pilule est la première responsable de l'augmentation de la stérilité féminine, bien après tout ces trucs qu'on raconte. Et d'autant plus l'avortement. Il arrive souvent que des femmes ayant avorté aient ensuite du mal à avoir des enfants.
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
La Fondation Jérôme Lejeune consacre 2 millions d'euros par an à la recherche médicale. Dans le même temps, l'État consacre chaque année 100 millions d'euros pour le dépistage des enfants trisomiques 21 et n'a aucune politique de recherche pour les guérir ! Résultat : 98 % des enfants trisomiques sont aujourd'hui avortés.
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
Les chiffres de l'avortement pour 2004 sont en « légère progression » (1), constatait le 26 septembre 2006 le Quotidien du médecin. Ce sont 210700 femmes par an qui y recourent maintenant, dont 11 500 mineures.
De plus, la socio-démographe Nathalie Bajos expliquait dans le quotidien Libération :
Mis en circulation en 1999 sous le nom de Norlevo, en vente libre dans les pharmacies et gratuit pour les mineures, cette pilule abortive s'est vendue à plus d'un million de comprimés en 2005, soit six fois plus qu'en 1999. Cependant, d'après la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation eu des statistiques), cette tendance à la hausse ne semble pas s'expliquer par une moindre utilisation des contraceptifs. Alors qu'aujourd'hui un tiers des jeunes filles entre 15 et 24 ans a déjà utilisé la pilule du lendemain, Nathalie Bajos se félicite dans le même temps que "l'augmentation du recours à la contraception d'urgence (n'ait) pas modifié les pratiques contraceptives."
Non seulement les chiffres de l'avortement officiel, c'est-à-dire hospitalier, ne diminuent pas, non seulement le recours systématique à la contraception ne faiblit pas, mais encore la prise de la pilule du lendemain explose, elle qui était présentée comme le moyen, justement, de faire diminuer le nombre d'opérations abortives.
Or, Nathalie Bajos constate sans le déplorer :
IVG confort, IVG eugéniste: il est loin le temps où l'on ne présentait l'avortement que comme un dernier recours, pour cas désespérés.
D'après un article de Jacques de Guillebon
À lire: La vérité sur I'avortement aujourd'hui de Sabine
Faivre, préface de Mgr Rey, Téqui, 2006, 10 €.
De plus, la socio-démographe Nathalie Bajos expliquait dans le quotidien Libération :
La vente des médicaments indiqués pour la contraception d'urgence a encore augmenté de 13 % en 2004, après avoir progressé d'un tiers entre 2000 et 2003 en termes d'unités de vente.
(Libération, samedi 30 septembre 2006)
Mis en circulation en 1999 sous le nom de Norlevo, en vente libre dans les pharmacies et gratuit pour les mineures, cette pilule abortive s'est vendue à plus d'un million de comprimés en 2005, soit six fois plus qu'en 1999. Cependant, d'après la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation eu des statistiques), cette tendance à la hausse ne semble pas s'expliquer par une moindre utilisation des contraceptifs. Alors qu'aujourd'hui un tiers des jeunes filles entre 15 et 24 ans a déjà utilisé la pilule du lendemain, Nathalie Bajos se félicite dans le même temps que "l'augmentation du recours à la contraception d'urgence (n'ait) pas modifié les pratiques contraceptives."
Non seulement les chiffres de l'avortement officiel, c'est-à-dire hospitalier, ne diminuent pas, non seulement le recours systématique à la contraception ne faiblit pas, mais encore la prise de la pilule du lendemain explose, elle qui était présentée comme le moyen, justement, de faire diminuer le nombre d'opérations abortives.
Or, Nathalie Bajos constate sans le déplorer :
Ce n'est pas parce que le taux d'IVG, ne baisse pas que la contraception d 'urgence est inefficace. L'augmentation de la contraception d'urgence peut avoir pour effet de diminuer le nombre de grossesses imprévues. Mais, en même temps, les normes sociales sur les conditions d'une bonne maternité ayant évolué, les femmes auront davantage recours à l'IVG. On le voit car depuis trente ans, le taux d'IVG est relativement stable, alors que le nombre de grossesses non prévues a baissé.
IVG confort, IVG eugéniste: il est loin le temps où l'on ne présentait l'avortement que comme un dernier recours, pour cas désespérés.
D'après un article de Jacques de Guillebon
À lire: La vérité sur I'avortement aujourd'hui de Sabine
Faivre, préface de Mgr Rey, Téqui, 2006, 10 €.
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
C'est bien et normal que l'Eglise se positionne contre l'avortement, mais bon, ce serait mieux et plus cohérent si dans chaque diocèse et chaque aumônerie d'hôpital étaient mises en place des structures d'aide et d'accueil pour les femmes enceintes en détresse...
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
Souricette a écrit:C'est bien et normal que l'Eglise se positionne contre l'avortement, mais bon, ce serait mieux et plus cohérent si dans chaque diocèse et chaque aumônerie d'hôpital étaient mises en place des structures d'aide et d'accueil pour les femmes enceintes en détresse...
Ben voilà : tu as dit exactement ce que je pense. C'et pourquoi je ne participe jamais à ce genre de sujet qui m'agace prodigieusement.
Encore un problème qui doit se régler en amont.
Si tous ceux qui participent à des manifs pro-vie et s'attachent avec des chaînes aux grilles mettaient la même énergie à s'engager auprès des jeunes filles en détresse, ça solutionnerait surement d'avantage l'avortement.
Le résultat de tout ce tapage, c'est que les dites jeunes filles préfèreront d'autres solutions (dont celle de se faire avorter clandestinement à l'étranger) plutôt que d'affronter les foudres bien pensantes qu'elles auront entendu les condamner.
Re: AVORTEMENT
La responsabilité de l'Etat est écrasante. D'un côté, il poursse au vice en poussant à l'avortement, de l'autre il attaque la vertu en compliquant à plaisir les procédures d'adoption. Et selon moi, il y a une logique du mal dans ce double mouvement, et sans doute un calcul et un préméditation. Tout est fait pour que l'adoption ne puisse être une alternative à l'avortement.
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
Le problème de l'avortement n'est pas un problème de législation, selon moi. Le problème se situe en amont, dans le refus des pouvoirs publics, de la société et du corps médical de vouloir situer la discussion sur les plans philosophique et éthique. C'est pourtant ce que fait l'Académie des Sciences pontificales.
Car nombreux sont ceux qui pensent qu'une fois l'embryon supprimé, c'est comme s'il n'avait jamais existé. Si vous renversez de l'eau sur une table, vous passer une éponge, et la table redevient comme avant. Ce n'est pas qu'il n'y a jamais eu d'eau, mais c'est comme s'il n'y avait jamais eu d'eau.
Or, les catholiques croient que l'embron, dès sa conception, est une personne, et tant qu'on n'aura pas pu prouver indubitablement le contraire, l'hypothèse que l'on commette un crime en avortant ne peut être écartée d'un revers de main.
Les catholiques croient aussi que cette personne, au moment de l'avortement, ne disparaît pas à tout jamais, mais reste une personne, bien que séparée de son corps et n'ayant pu croître comme le ferait un enfant à qui on aurait laissé la vie. Avorter ne peut remettre les compteurs à zéro et faire que cette personne n'existe plus.
Enfin, le film Le Cri silencieux montre en images à quel point l'enfant souffre au moment de l'avortement. Or, on est capable de mobiliser les masse contre les expérimentations sur les animaux, la disparition des bébés phoques, les chiens abandonnés. Mais même si l'on considère que l'embryon est un être vivant et pas un être humain, on reste indifférent à sa souffrance. A celle des parents, non, à celle de l'enfant, oui.
Car nombreux sont ceux qui pensent qu'une fois l'embryon supprimé, c'est comme s'il n'avait jamais existé. Si vous renversez de l'eau sur une table, vous passer une éponge, et la table redevient comme avant. Ce n'est pas qu'il n'y a jamais eu d'eau, mais c'est comme s'il n'y avait jamais eu d'eau.
Or, les catholiques croient que l'embron, dès sa conception, est une personne, et tant qu'on n'aura pas pu prouver indubitablement le contraire, l'hypothèse que l'on commette un crime en avortant ne peut être écartée d'un revers de main.
Les catholiques croient aussi que cette personne, au moment de l'avortement, ne disparaît pas à tout jamais, mais reste une personne, bien que séparée de son corps et n'ayant pu croître comme le ferait un enfant à qui on aurait laissé la vie. Avorter ne peut remettre les compteurs à zéro et faire que cette personne n'existe plus.
Enfin, le film Le Cri silencieux montre en images à quel point l'enfant souffre au moment de l'avortement. Or, on est capable de mobiliser les masse contre les expérimentations sur les animaux, la disparition des bébés phoques, les chiens abandonnés. Mais même si l'on considère que l'embryon est un être vivant et pas un être humain, on reste indifférent à sa souffrance. A celle des parents, non, à celle de l'enfant, oui.
Souricet- Invité
Re: AVORTEMENT
Cette conversation enflammée qui a concernée trois sujets sensibles :
-EUGENISME
-TRISOMIE
-AVORTEMENT
-EUTHANASIE
a provoqué la séparation de notre groupe. De fil en aiguille, ces thèmes ont conduit SOURICETTE et ARCANES à nos quitter: ce qui est très regrettable. a provoqué
Cela prouve qu'il existe un fanatisme latent chez les catholiques qui trouve sa source dans nos passions et se concrétise par une de nos puissances particulièrement : la volonté qui alimente l'orgueil.
C'est pourquoi je répugne toujours à participer à ce genre de débat par ailleurs stérile.
La place des catholiques, à mon avis, n'est pas dans la dénonciation, l'accusation, la stigmatisation mais l'aide aux victimes.
Quand les pharisiens ont accusé la femme adultère devant Jésus, celui-ci n'a RIEN dit et s'est contenté
Les catholiques sont pro-vie ? OK : qu'ils le prouvent dans le concret comme ce membre de ma famille, mère de 5 enfants qui a adopté 3 enfants handicapés dont 1 grabataire. Elle est très modeste sur son engagement et n'accuse personne mais agit non seulement en esprit mais en vérité. Aujourd'hui, elle se dévoue dans une équipe en soins palliatifs.
C'est ça une pro-vie et non une exaltée qui parle à tord et à travers et s'enchaîne à des grilles
Je n'espère qu'une chose, c'est que KRYKRY qui souhaite bientôt adopter, à l'exemple de cette femme, adopte un petit trisomique où handicapé. Si elle ne s'en sent pas capable, que ça l'aide à l'avenir à avoir des propos moins durs
-EUGENISME
-TRISOMIE
-AVORTEMENT
-EUTHANASIE
a provoqué la séparation de notre groupe. De fil en aiguille, ces thèmes ont conduit SOURICETTE et ARCANES à nos quitter: ce qui est très regrettable. a provoqué
Cela prouve qu'il existe un fanatisme latent chez les catholiques qui trouve sa source dans nos passions et se concrétise par une de nos puissances particulièrement : la volonté qui alimente l'orgueil.
C'est pourquoi je répugne toujours à participer à ce genre de débat par ailleurs stérile.
La place des catholiques, à mon avis, n'est pas dans la dénonciation, l'accusation, la stigmatisation mais l'aide aux victimes.
Quand les pharisiens ont accusé la femme adultère devant Jésus, celui-ci n'a RIEN dit et s'est contenté
Les catholiques doivent être ceux qui écrivent dans la terre, qui s'enracinent dans le concret.JEAN 8,8 8.Et s'étant baissé de nouveau, il écrivait sur la terre.
Les catholiques sont pro-vie ? OK : qu'ils le prouvent dans le concret comme ce membre de ma famille, mère de 5 enfants qui a adopté 3 enfants handicapés dont 1 grabataire. Elle est très modeste sur son engagement et n'accuse personne mais agit non seulement en esprit mais en vérité. Aujourd'hui, elle se dévoue dans une équipe en soins palliatifs.
C'est ça une pro-vie et non une exaltée qui parle à tord et à travers et s'enchaîne à des grilles
Je n'espère qu'une chose, c'est que KRYKRY qui souhaite bientôt adopter, à l'exemple de cette femme, adopte un petit trisomique où handicapé. Si elle ne s'en sent pas capable, que ça l'aide à l'avenir à avoir des propos moins durs
Re: AVORTEMENT
Soeur Emmanuel : Un message d'espérance pour toutes les femmes qui ont connu l'avortement, pas combattre par la loi ou les accusations mais par la compassion et la charité
L'AVORTEMENT AU CANADA : UNE BOUCHERIE ÉCOEURANTE !
Couteaux propres mais cerveaux infectés...
Le Projet de loi 34 du Gouvernement du Québec exige que, à partir du 30 septembre 2009, les avortoirs privés respectent certaines normes minimales de sécurité, entre autres concernant la stérilisation des équipements chirurgicaux.
Il est bien entendu très louable de protéger la santé des mères. Par contre, les couteaux propres sont tout aussi mortels pour les bébés que les couteaux infectés.
Quoi? Vous dites que j'exagère, que tuer les bébés est illégal au Canada? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. Allez lire le jugement de la Cour suprême du Canada en 1988: un bébé a beau respirer et gigoter, si son pied gauche est encore dans le canal de la naissance, la Cour suprême prétend que ce n'est pas une personne humaine.
Un bébé de 17 semaines in utero:
Le bébé commence à avoir du sommeil rapide («REM sleep»)
(Source: Courtoisie California Pro Life Council)
Au Canada, n'importe qui peut tuer n'importe quel enfant pour n'importe quelle raison, de la conception jusqu'à ce que le dernier morceau sorte (excluant le cordon ombilical et le placenta). Ne me croyez pas sur parole, allez parler à n'importe quel avocat qui connaît le Code criminel du Canada.
Quoi? Vous dites que j'exagère, que la femme a le droit de faire ce qu'elle veut avec son corps? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. Comment sait-on si quelque chose fait partie du corps d'une femme? Trois indices: (1) chaque cellule a le même code génétique; (2) le même sang circule partout; (3) chaque composante collabore pour la même fin (garder cette femme en vie).
Qu'en est-il du «truc-machin» dans le ventre de la femme enceinte? (1) Le code génétique n'est pas le même (il est un mélange du père et de la mère); (2) le même sang ne circule pas (le placenta établit une barrière entre les deux, et souvent le bébé n'a pas le même groupe sanguin que la mère); (3) les composantes ont des fins différentes (ce qui grandit dans l'utérus ne devient pas un rein ou un poumon de la mère, mais bien un bébé). Ne me croyez pas sur parole, allez parler à n'importe quel biologiste.
Quoi? Vous dites que j'exagère, que je suis sans coeur pour les pauvres petites filles de 13 ans qui se sont fait violer par leur père? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. D'abord, depuis quand un bébé a-t-il moins de dignité humaine si son père est un criminel? Ensuite, au Québec entre 30% et 42% des bébés à naître se font avorter (la grande majorité par des mères de plus de 19 ans). La célèbrissime fille de 13 ans violée par son père ne peut pas porter à elle seule tout ce fardeau!
Quoi? Vous dites que j'exagère, qu'il n'est pas question de ré-ouvrir le débat sur l'avortement? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. Il n'y a jamais eu de débat démocratique et rigoureux sur l'avortement dans ce pays. Ne me croyez pas sur parole: allez chercher des traces d'un tel débat, vous n'en trouverez pas.
En conclusion, ne laissez pas les couteaux propres du Gouvernement infecter votre cerveau!
Notice de propriété intellectuelle
LE RÉFORMATEUR - CANADA
Le Projet de loi 34 du Gouvernement du Québec exige que, à partir du 30 septembre 2009, les avortoirs privés respectent certaines normes minimales de sécurité, entre autres concernant la stérilisation des équipements chirurgicaux.
Il est bien entendu très louable de protéger la santé des mères. Par contre, les couteaux propres sont tout aussi mortels pour les bébés que les couteaux infectés.
Quoi? Vous dites que j'exagère, que tuer les bébés est illégal au Canada? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. Allez lire le jugement de la Cour suprême du Canada en 1988: un bébé a beau respirer et gigoter, si son pied gauche est encore dans le canal de la naissance, la Cour suprême prétend que ce n'est pas une personne humaine.
Un bébé de 17 semaines in utero:
Le bébé commence à avoir du sommeil rapide («REM sleep»)
(Source: Courtoisie California Pro Life Council)
Au Canada, n'importe qui peut tuer n'importe quel enfant pour n'importe quelle raison, de la conception jusqu'à ce que le dernier morceau sorte (excluant le cordon ombilical et le placenta). Ne me croyez pas sur parole, allez parler à n'importe quel avocat qui connaît le Code criminel du Canada.
Quoi? Vous dites que j'exagère, que la femme a le droit de faire ce qu'elle veut avec son corps? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. Comment sait-on si quelque chose fait partie du corps d'une femme? Trois indices: (1) chaque cellule a le même code génétique; (2) le même sang circule partout; (3) chaque composante collabore pour la même fin (garder cette femme en vie).
Qu'en est-il du «truc-machin» dans le ventre de la femme enceinte? (1) Le code génétique n'est pas le même (il est un mélange du père et de la mère); (2) le même sang ne circule pas (le placenta établit une barrière entre les deux, et souvent le bébé n'a pas le même groupe sanguin que la mère); (3) les composantes ont des fins différentes (ce qui grandit dans l'utérus ne devient pas un rein ou un poumon de la mère, mais bien un bébé). Ne me croyez pas sur parole, allez parler à n'importe quel biologiste.
Quoi? Vous dites que j'exagère, que je suis sans coeur pour les pauvres petites filles de 13 ans qui se sont fait violer par leur père? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. D'abord, depuis quand un bébé a-t-il moins de dignité humaine si son père est un criminel? Ensuite, au Québec entre 30% et 42% des bébés à naître se font avorter (la grande majorité par des mères de plus de 19 ans). La célèbrissime fille de 13 ans violée par son père ne peut pas porter à elle seule tout ce fardeau!
Quoi? Vous dites que j'exagère, qu'il n'est pas question de ré-ouvrir le débat sur l'avortement? Pauvre vous, votre cerveau est infecté. Il n'y a jamais eu de débat démocratique et rigoureux sur l'avortement dans ce pays. Ne me croyez pas sur parole: allez chercher des traces d'un tel débat, vous n'en trouverez pas.
En conclusion, ne laissez pas les couteaux propres du Gouvernement infecter votre cerveau!
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Date d'inscription : 04/09/2009
Re: AVORTEMENT
j'ai voté "celà depend des cas" car je ne veux pas etre psychorigide (je pense au cas de la petite de 9 ans dont la mere a été injustement montré du doigt par les integristes !!! )
bien sur je suis à 99% contre!
car 99% des iVg sont faite par caprice..genre "ça fait une betise d'un soir sans protection ça tombe enceinte et ça veut pas s'encombrer d'un mioche sinon coment elle va pouvoir continuer à srotir tout les week end?,!! alors hop!IVG"
le refus d'assumer qui provoque la mort d'un petit etre vivant...un refus egoiste!! ça, ça me debecte!!
mais apres il peut y avoir des cas extreme extreme! ou malgré la difficile decision que doit prendre la femme qui attend ce bébé, et elle doit le faire...
ce n'est pas à nous de juger....
heu je precise je parle de l'IVG..celle qui est faite juste comme ça par volonté..par confort ou parfois necessité mais non medicale
l'IMG c'est encore autre chose!
bien sur je suis à 99% contre!
car 99% des iVg sont faite par caprice..genre "ça fait une betise d'un soir sans protection ça tombe enceinte et ça veut pas s'encombrer d'un mioche sinon coment elle va pouvoir continuer à srotir tout les week end?,!! alors hop!IVG"
le refus d'assumer qui provoque la mort d'un petit etre vivant...un refus egoiste!! ça, ça me debecte!!
mais apres il peut y avoir des cas extreme extreme! ou malgré la difficile decision que doit prendre la femme qui attend ce bébé, et elle doit le faire...
ce n'est pas à nous de juger....
heu je precise je parle de l'IVG..celle qui est faite juste comme ça par volonté..par confort ou parfois necessité mais non medicale
l'IMG c'est encore autre chose!
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