La demande appartient à l'amour
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La demande appartient à l'amour
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,5-13.
Jésus disait à ses disciples : " Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir. ' Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.
Jésus semble indiquer que Dieu peut résister à notre prière. Et il y résistera aussi longtemps que nous n'aurons pas fait de notre prière l'essentiel des autres activités de notre vie. Dans la parabole, l'ami importun finit par obtenir satisfaction parce qu'il a fait de sa demande une question essentielle: veux-tu, oui ou non, que nous restions amis ? Alors, lève-toi et donne-moi ce que je te demande. Pour obtenir satisfaction, il faut savoir "sortir de ses gonds". Je me souviens que dans l'épisode de la Syro-Phénicienne, cette païenne dont la fille était tourmentée par un démon, Jésus lui aussi, ne prétend pas donner satisfaction. Il va jusqu'à dire : "Il ne convient pas de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens." Car les païens étaient jusque-là considéres comme des chiens par l'élite d'Israël. Mais en opposant un tel refus, qui frise l'offense, Jésus ne fait qu'élever la foi de la femme, et celle-ci trouve dans son coeur de mère cette réponse extraordinaire: « C’est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants. »
Cette parole renverse aussitôt la situation car la foi de la femme est apparue au grand jour, au point qu'elle a parlé en suivant les mots-mêmes de Jésus. De même, le Centurion romain. Pas facile d'aller trouver Jésus devant une foule de Juifs, la plupart hostiles. Mais il va tirer sa grande foi de ce qu'il vit lui-même: dans le quotidien. Car lorsqu'il donne un ordre à un subordonné, il est certain d'être obéi. Et donc il suffit que Jésus ordonne à la maladie de son serviteur de le quitter, et ce sera fait. Nul besoin d'aller voir, nul besoin de comprendre: ce sera fait.
En tous temps, le Seigneur se tient proche de nous, prêt à exaucer nos demandes sincères. Cependant, il ne s'agit d'un "presse-bouton", ce n'est pas comme glisser une piécette de prière dans la fente de la machine pour obtenir satisfaction. Ce n'est pas un automatisme, c'est une relation - la demande doit entrer dans le cadre de la relation à Dieu, et cette relation doit grandir ou diminuer et, parfois, disparaître. Si je regarde dans ma propre vie, je vois qu'il en est ainsi. Très souvent, j'ai mis mes amis et mes amies à l'épreuve de mon silence - et j'en ai perdu beaucoup (car le jour où j'ai eu
besoin d'eux, c'est moi qui les appelés, mais ils ont fait mine d'être trop occupés et ils ont confirmé ainsi que l'amitié donnée - et parfois jurée, meurt si on ne la nourrit pas.
N'y a-t-il pas des exceptions ? Oui, bien vu ! L'amour que Dieu nous porte est inconditionnel. L'amour de Dieu est tout comparable à celui d'une mère pour ses enfants, mais il est plus encore, car "Est-ce qu'une mère pourra oublier le fils de ses entrailles? Quand bien même elle l'oublierait, moi je ne t'oublierai pas! » (Is., 49, 15.) J'ai donc, inscrits dans mon coeur, le nom de certaines personnes qui pourraient bien me renvoyer vingt fois, et me renier, que je ne saurais cesser de les aimer et de les attendre : mais cela, bien sûr, c'est un don de Dieu. J'ai tellement demandé à Dieu certaines réconciliations que je SAIS avoir déjà été exaucé - même si c'est encore en espérance.
Jésus disait à ses disciples : " Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir. ' Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu'il lui faut.
Jésus semble indiquer que Dieu peut résister à notre prière. Et il y résistera aussi longtemps que nous n'aurons pas fait de notre prière l'essentiel des autres activités de notre vie. Dans la parabole, l'ami importun finit par obtenir satisfaction parce qu'il a fait de sa demande une question essentielle: veux-tu, oui ou non, que nous restions amis ? Alors, lève-toi et donne-moi ce que je te demande. Pour obtenir satisfaction, il faut savoir "sortir de ses gonds". Je me souviens que dans l'épisode de la Syro-Phénicienne, cette païenne dont la fille était tourmentée par un démon, Jésus lui aussi, ne prétend pas donner satisfaction. Il va jusqu'à dire : "Il ne convient pas de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens." Car les païens étaient jusque-là considéres comme des chiens par l'élite d'Israël. Mais en opposant un tel refus, qui frise l'offense, Jésus ne fait qu'élever la foi de la femme, et celle-ci trouve dans son coeur de mère cette réponse extraordinaire: « C’est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants. »
Cette parole renverse aussitôt la situation car la foi de la femme est apparue au grand jour, au point qu'elle a parlé en suivant les mots-mêmes de Jésus. De même, le Centurion romain. Pas facile d'aller trouver Jésus devant une foule de Juifs, la plupart hostiles. Mais il va tirer sa grande foi de ce qu'il vit lui-même: dans le quotidien. Car lorsqu'il donne un ordre à un subordonné, il est certain d'être obéi. Et donc il suffit que Jésus ordonne à la maladie de son serviteur de le quitter, et ce sera fait. Nul besoin d'aller voir, nul besoin de comprendre: ce sera fait.
En tous temps, le Seigneur se tient proche de nous, prêt à exaucer nos demandes sincères. Cependant, il ne s'agit d'un "presse-bouton", ce n'est pas comme glisser une piécette de prière dans la fente de la machine pour obtenir satisfaction. Ce n'est pas un automatisme, c'est une relation - la demande doit entrer dans le cadre de la relation à Dieu, et cette relation doit grandir ou diminuer et, parfois, disparaître. Si je regarde dans ma propre vie, je vois qu'il en est ainsi. Très souvent, j'ai mis mes amis et mes amies à l'épreuve de mon silence - et j'en ai perdu beaucoup (car le jour où j'ai eu
besoin d'eux, c'est moi qui les appelés, mais ils ont fait mine d'être trop occupés et ils ont confirmé ainsi que l'amitié donnée - et parfois jurée, meurt si on ne la nourrit pas.
N'y a-t-il pas des exceptions ? Oui, bien vu ! L'amour que Dieu nous porte est inconditionnel. L'amour de Dieu est tout comparable à celui d'une mère pour ses enfants, mais il est plus encore, car "Est-ce qu'une mère pourra oublier le fils de ses entrailles? Quand bien même elle l'oublierait, moi je ne t'oublierai pas! » (Is., 49, 15.) J'ai donc, inscrits dans mon coeur, le nom de certaines personnes qui pourraient bien me renvoyer vingt fois, et me renier, que je ne saurais cesser de les aimer et de les attendre : mais cela, bien sûr, c'est un don de Dieu. J'ai tellement demandé à Dieu certaines réconciliations que je SAIS avoir déjà été exaucé - même si c'est encore en espérance.
etienne lorant- Membre actif
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Date d'inscription : 05/06/2010
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