Différentes formes de vie spirituelle
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Différentes formes de vie spirituelle
Je ne crois pas qu'il existe deux formes de vie spirituelle qui soient exactement semblables. Je dirais plutôt qu'il peut exister des ressemblances, mais le plus souvent, on est surpris qu'il y ai "un monde" de différences entre l'expérience de l'un(e) et celle de l'autre. Dans ma propre démarche, depuis le lointain commencement (l'enfance), pourquoi ai-je cherché à évacuer ma sensibilité pour la remplacer par l'argumentation logique - et pourquoi me suis-je senti 'rappelé en arrière' et ai-je dû souffrir pour effectuer ce rétablissement ? Mystère. Pourtant, aucun doute: c'était le chemin que je devais suivre à la rencontre du Seigneur.
Hier soir, j'ai été ébahi de nouveau par certaines phrases d'Etty Hillesum, dans son journal "Une vie bouleversée". Cette jeune femme juive, en Hollande, est morte (comme Anne Frank) dans les camps de concentration. Mais l'expérience qu'elle rapporte n'est pas celle d'une vie brisée, injustement anéantie, mais pratiquement au contraire: une vie qu'elle a voulu vivre comme n'importe qu'elle autre vie:
"Je me tourmente trop pour ma santé, et cela ne vaut rien. Puissé-je être gagnée par cette impassibilité qui imprégnait ce matin ton aube grisâtre. Puisse ma journée dépasser enfin la préoccupation de mon corps."
Quant à moi, ma santé me préoccupe plus qu'avant (qu'avant de franchir la cinquantaine, ce qui est fait): je me lave plus régulièrement les dents, j'ai retrouvé et j'utilise de petits poids de vingt-cinq kilos pour entretenir ma masse musculaire, à chaque lever je me suspends à des espaliers afin de bien détendre les vertèbres du dos. Il m'arrive, non de faire du jogging, mais de franchir quelques distances sans courir mais avec en trottant avec régularité. J'ai découvert (dans une lecture) les bienfaits du citron : j'en consomme un chaque jour - et j'essaie de manger moins depuis que j'ai senti l'effet "compensatoire" de la nourriture. Mais je n'aurais pas songé à demeurer impassible à mon réveil. Ne suis-je pas trop volontariste ? Pourquoi ne pas essayer de faire silence, de demeurer sans bouger, et de contempler le ciel - n'importe lequel, qu'il soit bleu, nuageux, blanc, gris, pluvieux ?
Et cette vie ne pourrait-elle pas être qualifié d'une "intuition pré-chrétienne" ? Quand on lit ces lignes (et il y en a beaucoup d'autres), on est étonné que la rigueur d'existence dans le ghetto hollandais ait pu aboutir à de telles réflexions:
"Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-même de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y a de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition."
Devenir comme une image de paix pour les autres, pour tous les autres, je le voudrais bien !
Hier soir, j'ai été ébahi de nouveau par certaines phrases d'Etty Hillesum, dans son journal "Une vie bouleversée". Cette jeune femme juive, en Hollande, est morte (comme Anne Frank) dans les camps de concentration. Mais l'expérience qu'elle rapporte n'est pas celle d'une vie brisée, injustement anéantie, mais pratiquement au contraire: une vie qu'elle a voulu vivre comme n'importe qu'elle autre vie:
"Je me tourmente trop pour ma santé, et cela ne vaut rien. Puissé-je être gagnée par cette impassibilité qui imprégnait ce matin ton aube grisâtre. Puisse ma journée dépasser enfin la préoccupation de mon corps."
Quant à moi, ma santé me préoccupe plus qu'avant (qu'avant de franchir la cinquantaine, ce qui est fait): je me lave plus régulièrement les dents, j'ai retrouvé et j'utilise de petits poids de vingt-cinq kilos pour entretenir ma masse musculaire, à chaque lever je me suspends à des espaliers afin de bien détendre les vertèbres du dos. Il m'arrive, non de faire du jogging, mais de franchir quelques distances sans courir mais avec en trottant avec régularité. J'ai découvert (dans une lecture) les bienfaits du citron : j'en consomme un chaque jour - et j'essaie de manger moins depuis que j'ai senti l'effet "compensatoire" de la nourriture. Mais je n'aurais pas songé à demeurer impassible à mon réveil. Ne suis-je pas trop volontariste ? Pourquoi ne pas essayer de faire silence, de demeurer sans bouger, et de contempler le ciel - n'importe lequel, qu'il soit bleu, nuageux, blanc, gris, pluvieux ?
Et cette vie ne pourrait-elle pas être qualifié d'une "intuition pré-chrétienne" ? Quand on lit ces lignes (et il y en a beaucoup d'autres), on est étonné que la rigueur d'existence dans le ghetto hollandais ait pu aboutir à de telles réflexions:
"Notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-même de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Et plus il y a de paix dans les êtres, plus il y en aura aussi dans ce monde en ébullition."
Devenir comme une image de paix pour les autres, pour tous les autres, je le voudrais bien !
etienne lorant- Membre actif
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Date d'inscription : 05/06/2010
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