Ce jour où mon Dieu a eu pitié de moi...
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Ce jour où mon Dieu a eu pitié de moi...
Les circonstances d'une Grâce de Salut que Dieu m'a faite, un jour d'automne 1974:
Premièrement: Cela se passait à l'automne 1974; je travaillais de soir comme préposé aux malades dans un hôpital qui était éloigné de chez-moi; et mon seul moyen de transport pour me rendre à ce travail était l'autobus. Mais, "petits problèmes pour moi" : une grève des chauffeurs d'autobus sévissait alors; et il n'y avait aucun service essentiel du transport en commun à cette époque; et puis, je ne connaissais personne de mon milieu de travail, demeurant proche de chez-moi, qui puisse m'offrir un transport automobile pour me rendre sur le lieu de mon travail...et en revenir. Je n'avais pas d'autre choix que celui de "voyager sur le pouce"; ce que j'ai dû faire (quelque 50 fois) durant le temps des 30 jours de grève...
Deuxièmement: Deux semaines avant la grève des autobus, je m'étais rendu à une Soirée de prière du Renouveau charismatique; et j'avais été frappé, là, par l'enseignement de son animatrice, une religieuse ursuline, qui nous avait exhortés à «rendre grâce à Dieu en toute circonstance, car c'est la volonté de Dieu à notre égard dans le Christ Jésus» ( 1 Thess 5, 18 )
Troisièmement: Quelques jours après que j'ai eu commencé à "voyager sur le pouce", est survenu une épreuve intime très douloureuse, une souffrance morale tellement aigüe, que la question s'est imposée en moi:
"Mais comment Dieu peut-il permettre une telle souffrance?"
Quatrìèmement: C'est le lendemain de "mon épreuve", alors je revenais de mon travail...en "voyageant sur le pouce", qu'il m'a semblé évident que Dieu n'existait pas; et, cette idée s'étant imposée en moi, il m'a paru en conséquence normal, à cet instant-Là, de décider par moi-même de ce qui est bien ou mal...et, cela, sans aucune référence à Dieu.
Tout de suite après ma décision de faire ma vie sans Dieu, j'ai eu d'abord " la grâce d'un souvenir "; celle de me rappeler l'enseignement de la religieuse ursuline, à propos de " l'action de grâce en toute circonstance ". Ce souvenir resurgissant en moi, j'ai décidé, sur le moment, de faire au moins, ma dernière prière avant d'entreprendre "ma vie sans Dieu"; c'est vraiment "sans état d'âme", et comme "une mèche fumante" (Matt 12, 20), que j'ai prié ceci par trois fois: « Mon Dieu, je te rends grâce pour ma misère telle qu'elle est présentement, parce qu'elle est pour toi l'occasion de me manifester ta miséricorde. »
Cinquièmement: Quelque cinq ou six minutes après que j'ai eu fait "ma dernière prière", et alors que je faisais du pouce sur un boulevard, un monsieur me fit monter dans son automobile (il était "minuit passé"). Tout d'abord, une conversation sur la pluie et le beau temps entre nous; puis, ce monsieur me dit qu'il allait me reconduire jusque chez-moi; j'acceptai son offre avec reconnaissance! Finalement, étant arrivé non loin de chez-moi, et au moment où je m'apprêtais à le quitter en le remerciant encore, il me dit: « Attend un peu! j'ai quelque chose pour toi! » . Fouillant dans son porte document, il en sortit un livret de 72 pages, intitulé "la Sainte Bible expliquée" (le commentaire de l'Épître de Saint Jacques, Éditions de Maredsous); sur la page couverture de ce livret, il y avait cette parole biblique:
« Comment comprendrais-je si nul ne me guide » (Actes 8, 31).
C'est en lisant, par la suite, l'Épître de St Jacques, et c'est en me rappelant surtout l'enchainement providentiel des évènements de cette soirée particulière, que la lumière de la Foi au Christ est revenue dans ma vie... Pour ma part, je ne vois pas encore, présentement,
comment je ne pourrais pas dire:
" Bienheureuse misère de ma vie, qui m'a value, et me vaut encore, une telle Miséricorde de mon Dieu! " ?
Premièrement: Cela se passait à l'automne 1974; je travaillais de soir comme préposé aux malades dans un hôpital qui était éloigné de chez-moi; et mon seul moyen de transport pour me rendre à ce travail était l'autobus. Mais, "petits problèmes pour moi" : une grève des chauffeurs d'autobus sévissait alors; et il n'y avait aucun service essentiel du transport en commun à cette époque; et puis, je ne connaissais personne de mon milieu de travail, demeurant proche de chez-moi, qui puisse m'offrir un transport automobile pour me rendre sur le lieu de mon travail...et en revenir. Je n'avais pas d'autre choix que celui de "voyager sur le pouce"; ce que j'ai dû faire (quelque 50 fois) durant le temps des 30 jours de grève...
Deuxièmement: Deux semaines avant la grève des autobus, je m'étais rendu à une Soirée de prière du Renouveau charismatique; et j'avais été frappé, là, par l'enseignement de son animatrice, une religieuse ursuline, qui nous avait exhortés à «rendre grâce à Dieu en toute circonstance, car c'est la volonté de Dieu à notre égard dans le Christ Jésus» ( 1 Thess 5, 18 )
Troisièmement: Quelques jours après que j'ai eu commencé à "voyager sur le pouce", est survenu une épreuve intime très douloureuse, une souffrance morale tellement aigüe, que la question s'est imposée en moi:
"Mais comment Dieu peut-il permettre une telle souffrance?"
Quatrìèmement: C'est le lendemain de "mon épreuve", alors je revenais de mon travail...en "voyageant sur le pouce", qu'il m'a semblé évident que Dieu n'existait pas; et, cette idée s'étant imposée en moi, il m'a paru en conséquence normal, à cet instant-Là, de décider par moi-même de ce qui est bien ou mal...et, cela, sans aucune référence à Dieu.
Tout de suite après ma décision de faire ma vie sans Dieu, j'ai eu d'abord " la grâce d'un souvenir "; celle de me rappeler l'enseignement de la religieuse ursuline, à propos de " l'action de grâce en toute circonstance ". Ce souvenir resurgissant en moi, j'ai décidé, sur le moment, de faire au moins, ma dernière prière avant d'entreprendre "ma vie sans Dieu"; c'est vraiment "sans état d'âme", et comme "une mèche fumante" (Matt 12, 20), que j'ai prié ceci par trois fois: « Mon Dieu, je te rends grâce pour ma misère telle qu'elle est présentement, parce qu'elle est pour toi l'occasion de me manifester ta miséricorde. »
Cinquièmement: Quelque cinq ou six minutes après que j'ai eu fait "ma dernière prière", et alors que je faisais du pouce sur un boulevard, un monsieur me fit monter dans son automobile (il était "minuit passé"). Tout d'abord, une conversation sur la pluie et le beau temps entre nous; puis, ce monsieur me dit qu'il allait me reconduire jusque chez-moi; j'acceptai son offre avec reconnaissance! Finalement, étant arrivé non loin de chez-moi, et au moment où je m'apprêtais à le quitter en le remerciant encore, il me dit: « Attend un peu! j'ai quelque chose pour toi! » . Fouillant dans son porte document, il en sortit un livret de 72 pages, intitulé "la Sainte Bible expliquée" (le commentaire de l'Épître de Saint Jacques, Éditions de Maredsous); sur la page couverture de ce livret, il y avait cette parole biblique:
« Comment comprendrais-je si nul ne me guide » (Actes 8, 31).
C'est en lisant, par la suite, l'Épître de St Jacques, et c'est en me rappelant surtout l'enchainement providentiel des évènements de cette soirée particulière, que la lumière de la Foi au Christ est revenue dans ma vie... Pour ma part, je ne vois pas encore, présentement,
comment je ne pourrais pas dire:
" Bienheureuse misère de ma vie, qui m'a value, et me vaut encore, une telle Miséricorde de mon Dieu! " ?
Dernière édition par Stan le Mar 12 Avr 2011 - 2:39, édité 4 fois
Stan- Intéressé
- Nombre de messages : 62
Date d'inscription : 07/11/2010
Re: Ce jour où mon Dieu a eu pitié de moi...
Etonnant ! Etonnant comme Diieu sse sert de tout y compris des grèves. PPour moi, ce furent les grèves de 19955 quand je traversais PARIS à pied pour me rendre à l'adoration eucharistique
Pour causes de grèves, la chapelle était déserte. J'ai ramassé les miettes des petits chiens comme dans l'évangile qui se sont transformées en eau vive
Pour causes de grèves, la chapelle était déserte. J'ai ramassé les miettes des petits chiens comme dans l'évangile qui se sont transformées en eau vive
Re: Ce jour où mon Dieu a eu pitié de moi...
C'est merveilleux comme il n'y a pas de hasard ! Eblouissante rencontre inattendue ô combien, qui ne pouvait être que de Dieu ! Une fois, dans le centre de Londres, laissant de faux amis qui voulaient m'entraîner à des stupidités ,j'ai voulu revenir toute seule à mon hôtel tout pourri dans un quartier "égyptien" dont je ne savais pas l'adresse, et dont je n'avais pas le plan ; j'ai pris un bus allant à peu près dans la direction, je suis descendue au bout de quelques stations , ne reconnaissant rien. J'ai marché une heure sans rien reconnaître , et j'avais oublié le nom de l'hôtel, je ne pouvais demander aux gens dans la rue. Au bout d'une heure, je me suis retrouvée en face de cet hôtel tout petit, complètement paumé dans ce quartier un peu glauque de Londres. Jésus m'avait accompagnée. Quand on a vécu ce genre d'expérience, comme toi, Stan, c'est un vrai roc sur lequel appuyer sa foi. Dieu est étonnant de bienveillance et nous protège. Qu'Il soit béni !
myosotis- Intéressé
- Nombre de messages : 59
Age : 66
Date d'inscription : 03/04/2011
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