Un texte d'Edith Stein

Les ténèbres couvraient la terre et il vint comme la lumière qui brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas reçu (Jean 1,5). Il apporta la lumière et la paix : la paix avec le Père du ciel, avec tous ceux qui sont aussi des fils de lumière et enfants du Père, et la paix profonde du coeur, mais non la paix avec les fils des ténèbres. A eux, le Prince de la Paix n'apporte pas la paix mais le glaive. Pour eux, il est la pierre d'achoppement contre laquelle ils accourent et qui les brise. Voilà la lourde et grave vérité que ne doit pas nous dissimuler le charme poétique de la crèche. (Le Mystère de Noël)


Je porte la bougie dans ma main,
Sa flamme annonce
Que ta sainte vie brûle en moi.
Mon coeur est devenu une crèche,
Elle t'attend.

La vie divine est faite d'amour ; d'amour qui se répand en abondance, d'amour sans exigence, d'amour faisant librement don de soi-même : amour pitoyable se penchant sur tous les nécessiteux, amour guérissant les malades et réveillant à la vie ce qui est mort, amour qui protège et préserve, qui nourrit, enseigne et forme, amour qui porte le deuil avec ceux qui sont en deuil et qui se fait joie avec ceux qui sont dans la joie, qui est au service de tous les êtres, afin qu'ils deviennent ce à quoi le Père les a destinés. ( La Femme et sa Destinée)

Je remonte...