Une parabole

J'ai envie de vous raconter une parabole de ma vie quotidienne. Lisez-la avec les yeux de saint François d'Assise pour ne pas être choqués.

J'ai une chatte d'une dizaine d'années que j'ai recueillie voici huit ans, venue de je ne sais où. Elle s'est installée dans mon jardin tout un été et à l'automne, la prenant en pitié, j'ai commencé à la nourrir et à la laisser entrer dans la maison. Depuis, elle fait partie de notre quotidien et nous l'aimons tous beaucoup. Elle est douce, discrète, aime nous fixer longuement de ses beaux yeux.

Ma chambre est à l'étage et elle passe la nuit au rez-de-chaussée. Tous les matins, elle m'entend me lever et elle se poste au pied de l'escalier, avec parfois seulement un petit miaulement. Elle ne monte jamais, elle attend. Elle est confiante parce qu'elle sait que dès que je serai descendue, je vais la nourrir. C'est mon premier geste chaque matin. Elle ne semble jamais en douter, ne se montre jamais impatiente.

Alors je me dis que vis-à-vis de Dieu, nous devrions être comme cette petite chatte vis-à-vis de moi. Savoir qu'Il nous a adoptés, qu'Il veille sur nous, qu'Il ne nous laissera jamais dans la faim sans nous nourrir, qu'Il entend nos appels, même très discrets, et qu'Il nous donne ce qu'il nous faut en temps voulu. Et comme ma petite chatte me gratifie de son ronronnement et de ses marques d'affection, remercier le Seigneur dans une prière de louange tendre et fidèle.

Merci Belen, ton histoire n'est pas du tout choquante, au contraire.
Ça me rappelle quand mon premier enfant était tout petit et que nous étions tous en adoration devant lui: ma soeur s'émerveillait de penser que certainement Dieu nous trouvait aussi mignons que nous trouvions cet enfant mignon (et même plus)!

Belen a écrit:J'ai envie de vous raconter une parabole de ma vie quotidienne. Lisez-la avec les yeux de saint François d'Assise pour ne pas être choqués.

J'ai une chatte d'une dizaine d'années que j'ai recueillie voici huit ans, venue de je ne sais où. Elle s'est installée dans mon jardin tout un été et à l'automne, la prenant en pitié, j'ai commencé à la nourrir et à la laisser entrer dans la maison. Depuis, elle fait partie de notre quotidien et nous l'aimons tous beaucoup. Elle est douce, discrète, aime nous fixer longuement de ses beaux yeux.

Ma chambre est à l'étage et elle passe la nuit au rez-de-chaussée. Tous les matins, elle m'entend me lever et elle se poste au pied de l'escalier, avec parfois seulement un petit miaulement. Elle ne monte jamais, elle attend. Elle est confiante parce qu'elle sait que dès que je serai descendue, je vais la nourrir. C'est mon premier geste chaque matin. Elle ne semble jamais en douter, ne se montre jamais impatiente.

Alors je me dis que vis-à-vis de Dieu, nous devrions être comme cette petite chatte vis-à-vis de moi. Savoir qu'Il nous a adoptés, qu'Il veille sur nous, qu'Il ne nous laissera jamais dans la faim sans nous nourrir, qu'Il entend nos appels, même très discrets, et qu'Il nous donne ce qu'il nous faut en temps voulu. Et comme ma petite chatte me gratifie de son ronronnement et de ses marques d'affection, remercier le Seigneur dans une prière de louange tendre et fidèle.

Tu reprends une analogie du père MARIE DOMINIQUE sur notre relation avec DIEU : au début, le petit chat se réfugie sous la chaise toutes griffes dehors. Dans l'union divine, le petit chat ronronne sur les genoux de son Maître