LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
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LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
A partir du 11ème siècle, l’idée que le Messie puisse se sacrifier pour les péchés de l’humanité (Esaïe 53) commença à être remis en question par certains rabbins, comme par exemple le Rabbi Joseph ben Kaspi au 14ème siècle.
Cependant, la croyance selon laquelle le Messie se sacrifierait pour le péché de son peuple était un acquis dans la pensée majoritaire juive et nous pouvons le constater dans les ouvrages juifs (Talmud de Babylone Sanhedrin 98a, Sanhedrin 98b, La Midrash Cohen, le Mahsor, le Zohar…).
Nous citerons le Rabbin Yepheth ben All au Xème siècle, au XIème siècle avec le Rabbi Moshe Hadrashan dans le Bereshit Rabbah, qui soutenaient que Esaïe 53 concernaient bien le Messie. Le Christianisme a toujours soutenu cette croyance et ce, depuis plus de deux millénaires.
Dans les prophéties messianiques de l’Ancien Testament, il est écrit par le prophète Esaïe que le Messie apporterait le salut à l’Humanité (et non pas seulement à Israël) : « Maintenant, Yahvé parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de Yahvé, Et mon Dieu est ma force. Il dit: C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob et pour ramener les restes d'Israël: Je t'établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. » (Esaïe 49:5-6) Ou encore : « Voici mon serviteur que j'ai élu, mon bien-aimé, en qui mon âme a trouvé son plaisir; je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera le jugement aux nations. Il ne contestera pas, et ne criera pas, et personne n'entendra sa voix dans les rues; il ne brisera pas le roseau froissé, et il n'éteindra pas le lumignon qui fume, jusqu'à ce qu'il ait produit en victoire le jugement; et les nations espéreront en son nom » (Esaïe 42:1-4)
Finalement, c’est entre le 11ème et 12ème siècle que fut avancée la théorie selon laquelle le passage d’Esaïe 53 ne s’applique pas au Messie (le salut lié à son sacrifice) mais au peuple d’Israël. Le premier à faire cette déclaration fut Rabbi Salomon bar Isaac, mieux connu sous le nom de Rashi et il fut suivi par David Kimchi, non pas dans un souci d’être intègre avec les Ecritures, mais dans le but de contredire la croyance judéo-chrétienne. Depuis ce temps là, les juifs orthodoxes ont suivi la pensée de Rabbi Salomon bar Isaac pour couper tout lien avec le Christianisme.
Le Rabbin Saadyeh Ibn Danan de Grenade condamna ceux qui interprètent la prophétie d’Esaïe 53 pour l’appliquer à Israël, allant jusqu’à leur demander de revenir à la tradition talmudique qui applique ce texte au Messie, argumentant que la raison évoqué pour ce mensonge ne suffit pas pour taire la vérité. Voici ce qu’il affirma en 1500 : « L’un d’entre eux, Rabbi Joseph ben Kaspi, a été jusqu’à dire que ceux qui ont appliqué ce passage au Messie qui devait bientôt être révélé ont donné aux hérétiques l’occasion de voir en Jésus l’accomplissement de la prophétie. Que Dieu lui pardonne de ne pas avoir professé la vérité ! Nos Rabbis, les docteurs du Talmud, ont fait connaître leurs opinions par la puissance de la prophétie et possèdent une tradition concernant les principes d’interprétation… Le texte fait seulement référence au Roi Messie. »
Au 16ème siècle, Rabbi Moshe Le Sheich écrivit en rapport avec Esaïe 53 : « Nos maîtres (c’est-à-dire les rabbins des époques antérieures) dont nous conservons le souvenir béni sont unanimes pour accepter et affirmer l’idée que le prophète parle du Roi Messie. Adhérons nous aussi à cette interprétation. » En 1650, le Rabbi Naphtali ben Asher Altschuler écrivait (en rapport à Esaïe 53) : « J’explique ces versets et je les applique à notre Messie qui viendra bientôt, plaise à Dieu ! Je suis surpris que Rashi et Rabbi David Kimchi ne les aient pas appliqués au Messie, comme le font les Targums »
Comme le Rabbi Moshe Le Sheich a mentionné les Targums, nous allons en donner un exemple. Les Targums de Jonathan ben Uzziel furent abondamment cités par les premiers rabbins. L'auteurétait considéré comme une autorité certaine en matière d'interprétation juive de l'Ecriture. Il était convaincu qu'Esaïe faisait référence au Messie. Jonathan ben Uzziel peut difficilement être accusé d'avoir adopté "l'interprétation chrétienne". Son Targum sur le passage d'Esaïe 53 s'ouvre par ces mots: "Voici, mon Serviteur Messie prospérera..."
D’après Rabbi Don Yitzchak Abarbanel (1437-1508), Jonathan ne fut certainement pas le seul à partager ce point de vue. Lui-même rejetait l'idée que le texte d'Esaïe puisse concerner le Messie, mais il fait un aveu significatif: « La première question est de savoir à qui ce texte fait allusion: pour les érudits parmi les Nazaréens il s'agit de l'homme qui fut crucifié à Jérusalem vers la fin du second temple, cet homme qu'ils reconnaissaient comme étant le Fils de Dieu et qui s'était incarné dans le sein de la vierge, comme l'affirment leurs écrits. Dans son Targum, Jonathan ben Uzziel l'applique au futur Messie; c'est également l'opinion de la plupart des savants des midrashim. » (Commentaires rabbiniques du texte de la Sainte Ecriture, NdT).
Le Targum Yalkut 2:338:7 applique Esaïe 52:13 au Messie et déclare: « Il sera élevé et exalté – plus haut qu'Abraham, plus haut que Moïse, plus haut que les anges au service de Dieu. »
Abordant Esaïe 53:5, la Midrash Cohen met les paroles suivantes dans la bouche du prophète Elie qui dit au Messie: « Endure les souffrances et le châtiment du Seigneur qui te frappe pour les péchés d'Israël, comme il est écrit: "Il a été écrasé pour notre rébellion, brisé pour nos iniquités" jusqu'à ce que la fin arrive. » Une autre Midrash de ce même passage affirme: « Toutes les souffrances sont divisées en trois parts. L'une retombe sur David et les patriarches, l'autre sur la génération de la rébellion (Israël rebelle) et la troisième sur le Roi Messie. »
Un autre ouvrage, le Mahsor ou Livre de prières pour le jour des expiations, voit dans un texte d'Esaïe une prophétie qui concerne le Messie. L'une des nombreuses prières de ce volume est intitulée la Prière Mussaf. Elle fut écrite par Rabbi Eliezer Kalir vers le septième siècle de notre ère. En voici un extrait: « Le Messie notre Justice nous a été enlevé; l'effroi nous a saisis, et nous n'avons plus personne pour nous justifier. Il a porté le joug de nos iniquités et de notre transgression, il a été blessé à cause de notre transgression. Il porte nos péchés sur ses épaules pour que nous obtenions le pardon de nos iniquités. Nous serons guéris par sa blessure, le jour où l'Eternel le créera (le Messie) comme une nouvelle créature. Ô ramène-le du cercle de la terre, relève-le du pays de Seïr, pour qu'il nous rassemble sur le mont Liban, une nouvelle fois par la puissance de Yinon »
Plus on étudie cette prière du Yom Kippour, plus elle se révèle intéressante. Elle exprime la peur parce que le Messie a quitté son peuple, ce qui sous-entend qu'il était préalablement venu vers lui. Ce Messie qui s'en est allé a enduré des souffrances vicariales pour le peuple, les péchés de celui-ci ayant été placés sur le Messie. Après avoir souffert, le Messie a été enlevé, ce qui plonge le peuple dans la consternation. Désormais le peuple prie pour que le Messie revienne. La plus grande partie de cette prière s'inspire directement de la prophétie d'Esaïe. Cela prouve qu'au septième siècle encore, la pensée juive voyait dans ce texte d'Esaïe une référence directe au Messie. Comme nous l’avons dit précédemment, au 11ème siècle, les Juifs estimaient encore qu'Esaïe 53 parlait du Messie. Dans le Bereshith Rabbah de Rabbi Moshe Hadarshan, on trouve ces mots : « Le Saint a donné au Messie l'occasion de sauver des âmes mais d'être sévèrement châtié lui-même. Par amour, le Messie a sur-le-champ accepté le châtiment, ainsi qu'il est écrit: "Il a été maltraité et opprimé." Quand Israël pèche, le Messie implore la miséricorde sur lui, comme il est écrit: "C'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" et "Il a porté les péchés de beaucoup et a intercédé pour les coupables." »
Le plus grand sujet de la Torah, le livre entier de Lévitique, est consacré aux sacrifices par le sang. Voyons ce que nous dit le grand-rabbin Kauffman Kohler dans l’article « Expiation» donné dans The Jewish Encyclopedia : « La cessation de sacrifices, provoquée par la destruction du Temple fut un choc terrible pour le peuple hébreu… C’est alors que Johanan b. Zakkai (ou) Yohanan ben Zaccaï a déclaré que des travaux bénévoles auraient un pouvoir expiatoire. Ce point de vue cependant ne satisfait pas tous les problèmes (…) Dorénavant, un grand nombre de juifs acceptent la foi chrétienne qui est de répandre du sang pour le pardon des péchés. »
Le Rabbi Eliyah de Vida (16ème siècle) a dit : « Puisque le Messie a porté nos iniquités, ce qui lui a causé d’être brisé pour nous… » Puis il ajoute : « Ceux qui n’admettent pas que le Messie a souffert pour nos iniquités, devrons endurer la souffrance eux-mêmes ». Le Rabbi Moshé Cohen Crispin (14ème siècle) affirma que le serviteur souffrant ne peut être Israël, que de cette façon il est impossible de comprendre le sens réel de cette prophétie. Il ajouta que cette interprétation erronée (celle de Rashi) nous détourne de la vraie description du Messie.
Avec la découverte des manuscrits de Qumran, nous avons pu établir avec précision la croyance antérieure et contemporaine de Jésus-Christ quant au Messie. Dans le livre « les manuscrits de la Mer Morte » d’Emile Puech et de Farah Mébarki, nous lisons que les juifs attendaient le Nouvel Elie (qui sera identifié à Jean le Baptiste dans le Nouveau Testament) et deux messies : le messie d’Aaron -prêtre céleste Melchisédek- et le messie d’Israël -ou de la lignée de David- (Règles de la Communauté). Hors le Nouveau Testament nous présente Jésus comme étant, non pas d’une lignée seulement, mais des deux lignées : Aaronide par sa mère Marie et Davidique par son père adoptif Joseph.
Nous pouvons lire à la page 201 : « la conception du messianisme dont les origines remontent au retour de l’exil, est intimement liée à la venue du prophète, Nouvelle Elie dont il a été déjà question. La reprise du culte au Temple et l’espoir du rétablissement de la monarchie davidique fondé sur les promesses divines ont donné naissance à un messianisme bicéphale dont on trouve des traces déjà dans les livres bibliques (Jérémie, Ezéchiel, Zacharie, Chroniques et Daniel) (…) Les esséniens ont hérité de cette conception messianique en vogue et ils l’ont clairement formulée à maintes reprises, lorsqu’il est demandé à chacun de se conformer aux règlements en vigueur « jusqu’à la venue du Prophète et des messies d’Aaron et d’Israël » ( Règle de la Communauté, 1QS IX 11). Par là ils attendaient, sans conteste, la venue d’un prophète, le Nouvel Elie de la tradition antérieure (Malachie 3 :23 et Siracide 48:9-10), précédant celle des Messies aaronide et davidique, le premier, le prêtre devant avoir préséance sur le roi qui est qualifié de « Messie d’Israël, prince de la congrégation, rejeton de David » (…) » puis à la page 202 : « Mais Jésus réalise en sa personne la figure du Messie royal ainsi que l’on révélé ses enseignements, ses faits et gestes qui lui ont valu la condamnation à mort sur la croix, sous l’accusation « Roi des juifs », et celle du Messie grand-prêtre s’offrant en victime sacrificielle de l’Alliance Nouvelle et Eternelle. »
Le commentaire suivant de Yepheth ben All (que nous avons mentionné plus haut) démontre d'ailleurs que cette conception était encore dominante au dixième siècle parmi les Juifs: « Pour ma part je suis enclin, avec Benjamin de Nehavend, à considérer ce passage comme faisant allusion au Messie... Il (le prophète) nous fait donc comprendre deux choses. Premièrement que le Messie ne recevra les honneurs suprêmes qu'après avoir enduré de longues et multiples épreuves. Deuxièmement, que ces tribulations lui seront infligées comme un signe. S'il demeure pieux dans ses actions alors qu'il est plongé dans le malheur, il saura qu'il était désigné à être le Messie.... L'expression "mon Serviteur" est appliquée au Messie comme elle l'a déjà été à son ancêtre, dans le verset: "J'ai juré à mon serviteur David." (Psaumes 89:4). »
Un autre écrit juif du 11ème siècle dit à propos du Messie: « Le Messie, fils d'Ephraïm, mourra et Israël se lamentera à son sujet. Ensuite, le Saint révélera au peuple d'Israël le Messie, fils de David, qu'Israël lapidera en disant: "Tu parles faussement, car le Messie a déjà été mis à mort..." et ainsi ils le mépriseront conformément à ce qui est écrit: Il a été "méprisé et abandonné des hommes". »
L'auteur défend la thèse des deux Messies couramment acceptée par les Juifs de son temps. L'un des Messies, le fils d'Ephraïm (ou de Joseph) mourra. Après sa mort apparaîtra l'autre Messie, le fils de David, qu'Israël rejettera selon le rabbin. Il s'appuie sur Esaïe 53:3 pour justifier son affirmation. Ceci nous permet d’établir avec certitude la pensée selon laquelle le Messie serait la victime expiatoire en vue de laver l’humanité de ses péchés. Ces témoignages ainsi que les ouvrages cités, permettent d’établir avec solidité, arguments irréfutables à l’appui, l’autorité des récits de l’Evangile. Ceci nous permet, par ailleurs, de réfuter l’accusation selon laquelle cette croyance serait païenne (souvent lancée par les musulmans).
Cependant, la croyance selon laquelle le Messie se sacrifierait pour le péché de son peuple était un acquis dans la pensée majoritaire juive et nous pouvons le constater dans les ouvrages juifs (Talmud de Babylone Sanhedrin 98a, Sanhedrin 98b, La Midrash Cohen, le Mahsor, le Zohar…).
Nous citerons le Rabbin Yepheth ben All au Xème siècle, au XIème siècle avec le Rabbi Moshe Hadrashan dans le Bereshit Rabbah, qui soutenaient que Esaïe 53 concernaient bien le Messie. Le Christianisme a toujours soutenu cette croyance et ce, depuis plus de deux millénaires.
Dans les prophéties messianiques de l’Ancien Testament, il est écrit par le prophète Esaïe que le Messie apporterait le salut à l’Humanité (et non pas seulement à Israël) : « Maintenant, Yahvé parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de Yahvé, Et mon Dieu est ma force. Il dit: C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob et pour ramener les restes d'Israël: Je t'établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. » (Esaïe 49:5-6) Ou encore : « Voici mon serviteur que j'ai élu, mon bien-aimé, en qui mon âme a trouvé son plaisir; je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera le jugement aux nations. Il ne contestera pas, et ne criera pas, et personne n'entendra sa voix dans les rues; il ne brisera pas le roseau froissé, et il n'éteindra pas le lumignon qui fume, jusqu'à ce qu'il ait produit en victoire le jugement; et les nations espéreront en son nom » (Esaïe 42:1-4)
Finalement, c’est entre le 11ème et 12ème siècle que fut avancée la théorie selon laquelle le passage d’Esaïe 53 ne s’applique pas au Messie (le salut lié à son sacrifice) mais au peuple d’Israël. Le premier à faire cette déclaration fut Rabbi Salomon bar Isaac, mieux connu sous le nom de Rashi et il fut suivi par David Kimchi, non pas dans un souci d’être intègre avec les Ecritures, mais dans le but de contredire la croyance judéo-chrétienne. Depuis ce temps là, les juifs orthodoxes ont suivi la pensée de Rabbi Salomon bar Isaac pour couper tout lien avec le Christianisme.
Le Rabbin Saadyeh Ibn Danan de Grenade condamna ceux qui interprètent la prophétie d’Esaïe 53 pour l’appliquer à Israël, allant jusqu’à leur demander de revenir à la tradition talmudique qui applique ce texte au Messie, argumentant que la raison évoqué pour ce mensonge ne suffit pas pour taire la vérité. Voici ce qu’il affirma en 1500 : « L’un d’entre eux, Rabbi Joseph ben Kaspi, a été jusqu’à dire que ceux qui ont appliqué ce passage au Messie qui devait bientôt être révélé ont donné aux hérétiques l’occasion de voir en Jésus l’accomplissement de la prophétie. Que Dieu lui pardonne de ne pas avoir professé la vérité ! Nos Rabbis, les docteurs du Talmud, ont fait connaître leurs opinions par la puissance de la prophétie et possèdent une tradition concernant les principes d’interprétation… Le texte fait seulement référence au Roi Messie. »
Au 16ème siècle, Rabbi Moshe Le Sheich écrivit en rapport avec Esaïe 53 : « Nos maîtres (c’est-à-dire les rabbins des époques antérieures) dont nous conservons le souvenir béni sont unanimes pour accepter et affirmer l’idée que le prophète parle du Roi Messie. Adhérons nous aussi à cette interprétation. » En 1650, le Rabbi Naphtali ben Asher Altschuler écrivait (en rapport à Esaïe 53) : « J’explique ces versets et je les applique à notre Messie qui viendra bientôt, plaise à Dieu ! Je suis surpris que Rashi et Rabbi David Kimchi ne les aient pas appliqués au Messie, comme le font les Targums »
Comme le Rabbi Moshe Le Sheich a mentionné les Targums, nous allons en donner un exemple. Les Targums de Jonathan ben Uzziel furent abondamment cités par les premiers rabbins. L'auteurétait considéré comme une autorité certaine en matière d'interprétation juive de l'Ecriture. Il était convaincu qu'Esaïe faisait référence au Messie. Jonathan ben Uzziel peut difficilement être accusé d'avoir adopté "l'interprétation chrétienne". Son Targum sur le passage d'Esaïe 53 s'ouvre par ces mots: "Voici, mon Serviteur Messie prospérera..."
D’après Rabbi Don Yitzchak Abarbanel (1437-1508), Jonathan ne fut certainement pas le seul à partager ce point de vue. Lui-même rejetait l'idée que le texte d'Esaïe puisse concerner le Messie, mais il fait un aveu significatif: « La première question est de savoir à qui ce texte fait allusion: pour les érudits parmi les Nazaréens il s'agit de l'homme qui fut crucifié à Jérusalem vers la fin du second temple, cet homme qu'ils reconnaissaient comme étant le Fils de Dieu et qui s'était incarné dans le sein de la vierge, comme l'affirment leurs écrits. Dans son Targum, Jonathan ben Uzziel l'applique au futur Messie; c'est également l'opinion de la plupart des savants des midrashim. » (Commentaires rabbiniques du texte de la Sainte Ecriture, NdT).
Le Targum Yalkut 2:338:7 applique Esaïe 52:13 au Messie et déclare: « Il sera élevé et exalté – plus haut qu'Abraham, plus haut que Moïse, plus haut que les anges au service de Dieu. »
Abordant Esaïe 53:5, la Midrash Cohen met les paroles suivantes dans la bouche du prophète Elie qui dit au Messie: « Endure les souffrances et le châtiment du Seigneur qui te frappe pour les péchés d'Israël, comme il est écrit: "Il a été écrasé pour notre rébellion, brisé pour nos iniquités" jusqu'à ce que la fin arrive. » Une autre Midrash de ce même passage affirme: « Toutes les souffrances sont divisées en trois parts. L'une retombe sur David et les patriarches, l'autre sur la génération de la rébellion (Israël rebelle) et la troisième sur le Roi Messie. »
Un autre ouvrage, le Mahsor ou Livre de prières pour le jour des expiations, voit dans un texte d'Esaïe une prophétie qui concerne le Messie. L'une des nombreuses prières de ce volume est intitulée la Prière Mussaf. Elle fut écrite par Rabbi Eliezer Kalir vers le septième siècle de notre ère. En voici un extrait: « Le Messie notre Justice nous a été enlevé; l'effroi nous a saisis, et nous n'avons plus personne pour nous justifier. Il a porté le joug de nos iniquités et de notre transgression, il a été blessé à cause de notre transgression. Il porte nos péchés sur ses épaules pour que nous obtenions le pardon de nos iniquités. Nous serons guéris par sa blessure, le jour où l'Eternel le créera (le Messie) comme une nouvelle créature. Ô ramène-le du cercle de la terre, relève-le du pays de Seïr, pour qu'il nous rassemble sur le mont Liban, une nouvelle fois par la puissance de Yinon »
Plus on étudie cette prière du Yom Kippour, plus elle se révèle intéressante. Elle exprime la peur parce que le Messie a quitté son peuple, ce qui sous-entend qu'il était préalablement venu vers lui. Ce Messie qui s'en est allé a enduré des souffrances vicariales pour le peuple, les péchés de celui-ci ayant été placés sur le Messie. Après avoir souffert, le Messie a été enlevé, ce qui plonge le peuple dans la consternation. Désormais le peuple prie pour que le Messie revienne. La plus grande partie de cette prière s'inspire directement de la prophétie d'Esaïe. Cela prouve qu'au septième siècle encore, la pensée juive voyait dans ce texte d'Esaïe une référence directe au Messie. Comme nous l’avons dit précédemment, au 11ème siècle, les Juifs estimaient encore qu'Esaïe 53 parlait du Messie. Dans le Bereshith Rabbah de Rabbi Moshe Hadarshan, on trouve ces mots : « Le Saint a donné au Messie l'occasion de sauver des âmes mais d'être sévèrement châtié lui-même. Par amour, le Messie a sur-le-champ accepté le châtiment, ainsi qu'il est écrit: "Il a été maltraité et opprimé." Quand Israël pèche, le Messie implore la miséricorde sur lui, comme il est écrit: "C'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" et "Il a porté les péchés de beaucoup et a intercédé pour les coupables." »
Le plus grand sujet de la Torah, le livre entier de Lévitique, est consacré aux sacrifices par le sang. Voyons ce que nous dit le grand-rabbin Kauffman Kohler dans l’article « Expiation» donné dans The Jewish Encyclopedia : « La cessation de sacrifices, provoquée par la destruction du Temple fut un choc terrible pour le peuple hébreu… C’est alors que Johanan b. Zakkai (ou) Yohanan ben Zaccaï a déclaré que des travaux bénévoles auraient un pouvoir expiatoire. Ce point de vue cependant ne satisfait pas tous les problèmes (…) Dorénavant, un grand nombre de juifs acceptent la foi chrétienne qui est de répandre du sang pour le pardon des péchés. »
Le Rabbi Eliyah de Vida (16ème siècle) a dit : « Puisque le Messie a porté nos iniquités, ce qui lui a causé d’être brisé pour nous… » Puis il ajoute : « Ceux qui n’admettent pas que le Messie a souffert pour nos iniquités, devrons endurer la souffrance eux-mêmes ». Le Rabbi Moshé Cohen Crispin (14ème siècle) affirma que le serviteur souffrant ne peut être Israël, que de cette façon il est impossible de comprendre le sens réel de cette prophétie. Il ajouta que cette interprétation erronée (celle de Rashi) nous détourne de la vraie description du Messie.
Avec la découverte des manuscrits de Qumran, nous avons pu établir avec précision la croyance antérieure et contemporaine de Jésus-Christ quant au Messie. Dans le livre « les manuscrits de la Mer Morte » d’Emile Puech et de Farah Mébarki, nous lisons que les juifs attendaient le Nouvel Elie (qui sera identifié à Jean le Baptiste dans le Nouveau Testament) et deux messies : le messie d’Aaron -prêtre céleste Melchisédek- et le messie d’Israël -ou de la lignée de David- (Règles de la Communauté). Hors le Nouveau Testament nous présente Jésus comme étant, non pas d’une lignée seulement, mais des deux lignées : Aaronide par sa mère Marie et Davidique par son père adoptif Joseph.
Nous pouvons lire à la page 201 : « la conception du messianisme dont les origines remontent au retour de l’exil, est intimement liée à la venue du prophète, Nouvelle Elie dont il a été déjà question. La reprise du culte au Temple et l’espoir du rétablissement de la monarchie davidique fondé sur les promesses divines ont donné naissance à un messianisme bicéphale dont on trouve des traces déjà dans les livres bibliques (Jérémie, Ezéchiel, Zacharie, Chroniques et Daniel) (…) Les esséniens ont hérité de cette conception messianique en vogue et ils l’ont clairement formulée à maintes reprises, lorsqu’il est demandé à chacun de se conformer aux règlements en vigueur « jusqu’à la venue du Prophète et des messies d’Aaron et d’Israël » ( Règle de la Communauté, 1QS IX 11). Par là ils attendaient, sans conteste, la venue d’un prophète, le Nouvel Elie de la tradition antérieure (Malachie 3 :23 et Siracide 48:9-10), précédant celle des Messies aaronide et davidique, le premier, le prêtre devant avoir préséance sur le roi qui est qualifié de « Messie d’Israël, prince de la congrégation, rejeton de David » (…) » puis à la page 202 : « Mais Jésus réalise en sa personne la figure du Messie royal ainsi que l’on révélé ses enseignements, ses faits et gestes qui lui ont valu la condamnation à mort sur la croix, sous l’accusation « Roi des juifs », et celle du Messie grand-prêtre s’offrant en victime sacrificielle de l’Alliance Nouvelle et Eternelle. »
Le commentaire suivant de Yepheth ben All (que nous avons mentionné plus haut) démontre d'ailleurs que cette conception était encore dominante au dixième siècle parmi les Juifs: « Pour ma part je suis enclin, avec Benjamin de Nehavend, à considérer ce passage comme faisant allusion au Messie... Il (le prophète) nous fait donc comprendre deux choses. Premièrement que le Messie ne recevra les honneurs suprêmes qu'après avoir enduré de longues et multiples épreuves. Deuxièmement, que ces tribulations lui seront infligées comme un signe. S'il demeure pieux dans ses actions alors qu'il est plongé dans le malheur, il saura qu'il était désigné à être le Messie.... L'expression "mon Serviteur" est appliquée au Messie comme elle l'a déjà été à son ancêtre, dans le verset: "J'ai juré à mon serviteur David." (Psaumes 89:4). »
Un autre écrit juif du 11ème siècle dit à propos du Messie: « Le Messie, fils d'Ephraïm, mourra et Israël se lamentera à son sujet. Ensuite, le Saint révélera au peuple d'Israël le Messie, fils de David, qu'Israël lapidera en disant: "Tu parles faussement, car le Messie a déjà été mis à mort..." et ainsi ils le mépriseront conformément à ce qui est écrit: Il a été "méprisé et abandonné des hommes". »
L'auteur défend la thèse des deux Messies couramment acceptée par les Juifs de son temps. L'un des Messies, le fils d'Ephraïm (ou de Joseph) mourra. Après sa mort apparaîtra l'autre Messie, le fils de David, qu'Israël rejettera selon le rabbin. Il s'appuie sur Esaïe 53:3 pour justifier son affirmation. Ceci nous permet d’établir avec certitude la pensée selon laquelle le Messie serait la victime expiatoire en vue de laver l’humanité de ses péchés. Ces témoignages ainsi que les ouvrages cités, permettent d’établir avec solidité, arguments irréfutables à l’appui, l’autorité des récits de l’Evangile. Ceci nous permet, par ailleurs, de réfuter l’accusation selon laquelle cette croyance serait païenne (souvent lancée par les musulmans).
Re: LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
Passionnant ! Quelle est la source ?
http://prophetesetmystiques.blogspot.com/2010/10/le-essie-disrael-annonce-dans-lancien.html
http://prophetesetmystiques.blogspot.com/2010/10/messie-disrael-ii.html
http://prophetesetmystiques.blogspot.com/2010/10/le-essie-disrael-annonce-dans-lancien.html
http://prophetesetmystiques.blogspot.com/2010/10/messie-disrael-ii.html
Re: LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
Oui, très intéressant, merci Clément !
Belen- Membre actif
- Nombre de messages : 608
Age : 60
Date d'inscription : 15/05/2008
Re: LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
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Bonjour,
A travers ces allers et venues, nous savons que Esaïe 53 gêne les juifs qui n'ont pas cru en Jésus. Pourtanr le texte est clarissime. s'il en fallait une preuve suplémentaire nous voyons la prédication de Phiippe l'évangéliste à l'eunuque de la reine de Candace en Actes 8. Malheureusement s'est accomplie la prophétie d'Esaïe : "en voyant ils n'ont pas vu et en entendant ils n'ont pas entendu". Néanmoins il y a un résidu croyant parmi les juifs.
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Bonjour,
A travers ces allers et venues, nous savons que Esaïe 53 gêne les juifs qui n'ont pas cru en Jésus. Pourtanr le texte est clarissime. s'il en fallait une preuve suplémentaire nous voyons la prédication de Phiippe l'évangéliste à l'eunuque de la reine de Candace en Actes 8. Malheureusement s'est accomplie la prophétie d'Esaïe : "en voyant ils n'ont pas vu et en entendant ils n'ont pas entendu". Néanmoins il y a un résidu croyant parmi les juifs.
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gerardh- Installé
- Nombre de messages : 119
Date d'inscription : 07/05/2011
Re: LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
Rabbi Kaduri :
« Jésus est le nom du Messie »
Les déclarations d'un rabbin ultra orthodoxe aujourd'hui décédé, qui affirmerait que Jésus
serait le nom du Messie juif, circulent dans le monde entier.
Un Nicodème des temps modernes? Avec Dieu, tout est possible.
Comme le reportage paru le 30 avril 2007 sur Israël Today continue de faire le tour du monde,
cette incroyable déclaration étonne, irrite, inspire ou oppose des millions de personnes aux
points de vues religieux opposés.
D'après l'article très débattu, avant que l'éminent rabbin ultra orthodoxe Yitzhak Kaduri meure
en septembre 2005 à 108 ans, il écrivit un court message scellé avec la consigne de ne l'ouvrir
qu'après sa mort. Dans le message, il affirmerait que le nom du Messie est Jésus-Christ. Le
billet serait signé de son nom, Yitzhak Kaduri, dans le "mois de la miséricorde".
Le reportage d'Israël Today continue: "Quelques mois avant de mourir, Kaduri a surpris son
entourage en affirmant avoir rencontré le Messie".
Le fils de Kaduri, le rabbin David Kaduri, a confirmé que lors de sa dernière année "son père
n'a parlé et fait des rêves qu'exclusivement au sujet du Messie et de sa venue."
"Mon père a rencontré le Messie dans une vision", dit-il, "et il nous a affirmé qu'il viendrait
bientôt" : après le décès de Sharon…
Mais la chose la plus frappante dans les manuscrits du rabbin Kaduri, c'est qu'outre le fait
qu'ils donnent le nom du Messie en l'associant à Jésus, ils comportent des "symboles en forme
de croix peints partout sur les pages. Dans la tradition juive, il est défendu d'utiliser les croix,
même le signe + est défendu car il pourrait être confondu avec une croix."
http://catholiquedu.free.fr/2008/rabbi_kadouri.pdf
Reportage dans le Israel Today sur le message du rabbin Kaduri ; pensées centrées sur la venue du Messie, durant la dernière année de sa vie sur terre transmises en Janvier 2006. Avant de nous quitter, cependant, il a apparemment laissé deux indices au sujet du Messie (Mashiach.) Tout d'abord, que le Messie apparaîtrait après la mort d' Ariel Sharon et ensuite il a révélé le nom du Messie Yehoshua.
Comme le reportage paru le 30 avril 2007 sur Israel Today a fait le tour du monde, cette incroyable déclaration étonne, irrite, inspire ou oppose des millions de personnes aux points de vues religieux opposés.
D'après l'article très débattu, avant que l'éminent rabbin ultra orthodoxe Yitzhak KADURI meurt en septembre 2005 à 108 ans, il aurait écrit un court message scellé avec la consigne de ne l'ouvrir qu'après sa mort. Dans le message, il affirmerait que le nom du Messie est Jésus-Christ. Le billet serait signé de son nom, Yitzhak KADURI, dans le "mois de la miséricorde".
Le reportage d'Israel Today continue: "Quelques mois avant de mourir, KADURI a surpris son entourage en affirmant avoir rencontré le Messie".
Le fils de Kaduri, le rabbin David Kaduri, a confirmé que lors de sa dernière année "son père n'a parlé et fait des rêves qu'exclusivement au sujet du Messie et de sa venue."
"Mon père a rencontré le Messie dans une vision", dit-il, "et il nous a affirmé qu'il viendrait bientôt".
Mais la chose la plus frappante dans les manuscrits du rabbin KADURI, c'est qu'outre le fait qu'ils donnent le nom du Messie en l'associant à Jésus, ils comportent des "symboles en forme de croix peints partout sur les pages. Dans la tradition juive, il est défendu d'utiliser les croix, même le signe + est défendu car il pourrait être confondu avec une croix."
« Jésus est le nom du Messie »
Les déclarations d'un rabbin ultra orthodoxe aujourd'hui décédé, qui affirmerait que Jésus
serait le nom du Messie juif, circulent dans le monde entier.
Un Nicodème des temps modernes? Avec Dieu, tout est possible.
Comme le reportage paru le 30 avril 2007 sur Israël Today continue de faire le tour du monde,
cette incroyable déclaration étonne, irrite, inspire ou oppose des millions de personnes aux
points de vues religieux opposés.
D'après l'article très débattu, avant que l'éminent rabbin ultra orthodoxe Yitzhak Kaduri meure
en septembre 2005 à 108 ans, il écrivit un court message scellé avec la consigne de ne l'ouvrir
qu'après sa mort. Dans le message, il affirmerait que le nom du Messie est Jésus-Christ. Le
billet serait signé de son nom, Yitzhak Kaduri, dans le "mois de la miséricorde".
Le reportage d'Israël Today continue: "Quelques mois avant de mourir, Kaduri a surpris son
entourage en affirmant avoir rencontré le Messie".
Le fils de Kaduri, le rabbin David Kaduri, a confirmé que lors de sa dernière année "son père
n'a parlé et fait des rêves qu'exclusivement au sujet du Messie et de sa venue."
"Mon père a rencontré le Messie dans une vision", dit-il, "et il nous a affirmé qu'il viendrait
bientôt" : après le décès de Sharon…
Mais la chose la plus frappante dans les manuscrits du rabbin Kaduri, c'est qu'outre le fait
qu'ils donnent le nom du Messie en l'associant à Jésus, ils comportent des "symboles en forme
de croix peints partout sur les pages. Dans la tradition juive, il est défendu d'utiliser les croix,
même le signe + est défendu car il pourrait être confondu avec une croix."
http://catholiquedu.free.fr/2008/rabbi_kadouri.pdf
Reportage dans le Israel Today sur le message du rabbin Kaduri ; pensées centrées sur la venue du Messie, durant la dernière année de sa vie sur terre transmises en Janvier 2006. Avant de nous quitter, cependant, il a apparemment laissé deux indices au sujet du Messie (Mashiach.) Tout d'abord, que le Messie apparaîtrait après la mort d' Ariel Sharon et ensuite il a révélé le nom du Messie Yehoshua.
Comme le reportage paru le 30 avril 2007 sur Israel Today a fait le tour du monde, cette incroyable déclaration étonne, irrite, inspire ou oppose des millions de personnes aux points de vues religieux opposés.
D'après l'article très débattu, avant que l'éminent rabbin ultra orthodoxe Yitzhak KADURI meurt en septembre 2005 à 108 ans, il aurait écrit un court message scellé avec la consigne de ne l'ouvrir qu'après sa mort. Dans le message, il affirmerait que le nom du Messie est Jésus-Christ. Le billet serait signé de son nom, Yitzhak KADURI, dans le "mois de la miséricorde".
Le reportage d'Israel Today continue: "Quelques mois avant de mourir, KADURI a surpris son entourage en affirmant avoir rencontré le Messie".
Le fils de Kaduri, le rabbin David Kaduri, a confirmé que lors de sa dernière année "son père n'a parlé et fait des rêves qu'exclusivement au sujet du Messie et de sa venue."
"Mon père a rencontré le Messie dans une vision", dit-il, "et il nous a affirmé qu'il viendrait bientôt".
Mais la chose la plus frappante dans les manuscrits du rabbin KADURI, c'est qu'outre le fait qu'ils donnent le nom du Messie en l'associant à Jésus, ils comportent des "symboles en forme de croix peints partout sur les pages. Dans la tradition juive, il est défendu d'utiliser les croix, même le signe + est défendu car il pourrait être confondu avec une croix."
Re: LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
Alleluia !
Belen- Membre actif
- Nombre de messages : 608
Age : 60
Date d'inscription : 15/05/2008
Re: LE MESSIE ET SON RÔLE EXPIATOIRE
Pouvons nous avoir la traduction en français de la vidéo ?
Pour les sources, il faut aller dans les ouvrages juifs :s Cela demande du temps et de l'argent mais ça vaut le coup.
Pour les sources, il faut aller dans les ouvrages juifs :s Cela demande du temps et de l'argent mais ça vaut le coup.
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