Education nationale
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Re: Education nationale
Bof, de toutes façons, tout le monde sait que les profs ne font rien, et sont toujours en vacances; Alors un peu plus, un peu moins.
Un prof épuisée, démoralisée, qui vient de faire une journée non stop de 14h hier, (sans compter la route, 90mn aller) qui n'en peut plus du tout et qui craque.
Un prof épuisée, démoralisée, qui vient de faire une journée non stop de 14h hier, (sans compter la route, 90mn aller) qui n'en peut plus du tout et qui craque.
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: Education nationale
Faut bien prendre les sous quelque part, n'est-ce pas ? La santé et l'éducation, après tout, aucune importance : Sarko n'est pas malade (de toute façon si c'était le cas il aurait un traitement de faveur ou se ferait soigner à l'étranger) et n'a plus besoin d'aller à l'école, ni ses fils (qui étaient de toute façon dans le privé), n'est-ce pas ?
Souricet- Invité
Re: Education nationale
Au fait, Lucie, sais-tu que nous ne sommes pas payés en juillet et août ? C'est la salaire de dix mois qui est réparti sur douze mois. Mais ça on ne le dit pas...
Souricet- Invité
Re: Education nationale
Bien sur je sais.
Et tu sais quoi ? Quand je le dis, personne ne me crois.
Et tu sais quoi ? Quand je le dis, personne ne me crois.
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: Education nationale
Quand des mamans venaient m'aider dans la classe, pour un atelier ou autre, elles en repartaient exténuées et me disaient systématiquement : "Il faut vraiment avoir passé une demi-journée dans une classe pour comprendre ce que c'est. Sinon on ne peut pas se rendre compte. Mais comment faites-vous avec 35 élèves alors que j'ai déjà du mal avec mes deux enfants ?"
Souricet- Invité
Re: Education nationale
De toutes manières, s'il n'y a pas une amélioration rapide de nos conditions de vie, cela se terminera dans la rue..... On est au bord d'une révolution....Sauf que là, ce n'est pas les étudiants, comme en 68, qui en seront les instigateurs....
Re: Education nationale
le 19/09/2007 -
Une certaine similitude avec un passé par tres glorieux!!!! Cela fait penser a une époque ou on a demandé aux juifs de porter une étoile jaune...avant de le déporter...les nouveaux bouc-émissaire sont les émigrés en situation irrégulière ou semi-irrégulière..
Finalement nous nous apercevons que l'époque de Vichy n'est pas si loin et que la mentalité d'un bon nombre de nos fonctionnaires (soutenu par une majorité de "bon français")n'a pas évolué.
Avez-vous des élèves sans-papiers dans votre établissement ? Prière de répondre dans la journée. C'est, en substance, le contenu du mail qu'ont reçus lundi matin tous les directeurs d'école du Haut-Rhin. De quoi jeter un certain froid entre eux et l'Inspection d'académie (IA), auteur du courriel. Devant la levée de boucliers immédiate provoquée par ce mail, l'IA a envoyé l'après-midi même un second courrier électronique stipulant que le premier était une "erreur" et qu'il était "sans objet".
"On ne peut que dénoncer cette chasse aux sans-papiers qui se poursuit dans l'optique de faire du chiffre et de transformer les 'instits' en serviteurs zélés de l'Etat et en délateurs", tempête Gilles Hargous, de Sud Education. Selon lui, cette pratique s'inscrit "dans la droite ligne de la 'base élève'", une base de données destinée à recueillir diverses informations sur les élèves et accessible aux maires. "Cela peut se transformer en fichier pour aller récupérer les enfants et les familles à leur domicile pour les expulser", avance-t-il, soulignant qu'un "nouveau pas dans la chasse aux sans-papiers et aux immigrés" avait été franchi.
"Pas de volonté d'identifier les élèves"
"C'est une grosse bourde, un grave dysfonctionnement d'un service particulier", a-t-on expliqué auprès de l'inspection d'académie du Haut-Rhin, assurant que la demande n'émanait "ni de l'inspecteur, ni du recteur, ni du préfet, ni du ministère" de l'Education nationale. Les années précédentes, "quelques cas de familles et d'enfants en situation irrégulières avaient été signalés et dans le cadre d'une demande de bilan portant sur l'année dernière, un service a cru bon de recenser les cas pour cette année", précise encore l'inspection d'académie, qualifiant de "décision hasardeuse" l'envoi de ce mail.
L'inspecteur d'académie du Haut-Rhin est convoqué au ministère de l'Education "pour savoir comment une telle erreur a pu arriver et lui signifier qu'elle ne doit plus se reproduire". Et Xavier Darcos de préciser : "J'ai dit à l'inspecteur d'académie que je lui conseillais de ne pas renouveler l'expérience". A l'issue du Conseil des ministres, le ministre avait regretté la "maladresse" de l'inspection académique et assuré qu'il n'y avait "évidemment pas de volonté d'identifier les élèves qui dépendent de familles d'immigrés".
Une certaine similitude avec un passé par tres glorieux!!!! Cela fait penser a une époque ou on a demandé aux juifs de porter une étoile jaune...avant de le déporter...les nouveaux bouc-émissaire sont les émigrés en situation irrégulière ou semi-irrégulière..
Finalement nous nous apercevons que l'époque de Vichy n'est pas si loin et que la mentalité d'un bon nombre de nos fonctionnaires (soutenu par une majorité de "bon français")n'a pas évolué.
Re: Education nationale
Dans le détail, le président de la République a proposé une redéfinition du statut même de fonctionnaire. Le recrutement ne se ferait plus uniquement sur concours, des épreuves qualifiées d' "académiques" et ne favorisant pas "le brassage et l'ouverture". Les nouveaux entrants pourraient choisir entre le statut de la fonction publique classique ou un contrat de droit privé. L'entrée dans la fonction publique ne serait pas un fin en soi : Nicolas Sarkozy propose un "pécule" pour tous ceux qui souhaiteraient quitter ce secteur. Autre emploi, autre administration, privé : le chef de l'Etat veut favoriser toutes les mobilités.
En terme de rémunération, Nicolas Sarkozy a mis en avant différentes réformes qui permettraient de rapprocher la fonction publique du secteur privé : heures supplémentaires, comptes épargne temps, rémunération au mérite, en fonction de "l'implication, de l'expérience et des résultats". Avant la mise en place de ces propositions, le chef de l'Etat a donné rendez-vous aux partenaires sociaux début octobre pour une conférence sur "les valeurs, les missions et les métiers" de la fonction publique qui devrait se poursuivre jusqu'en mars 2008.
Face à ces propositions de refonte de la fonction publique, les syndicats n'ont pas tardé à réagir, négativement dans leur très grande majorité. Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU, s'est dit par exemple "choqué" sur Europe 1 par ce "pacte 2012". "C'est un discours très rétrograde qui ne contient aucun des vrais leviers pour la réforme", notamment la formation, "parent pauvre" de l'allocution qui n'a été citée qu'une fois, estime Gérard Aschieri. Pour l'Unsa-Education, Nicolas Sarkozy ne fait que "casser le statut de la Fonction publique". La deuxième fédération de l'Education fait remarquer que la rémunération au mérite n'a guère de sens pour les enseignants.
En terme de rémunération, Nicolas Sarkozy a mis en avant différentes réformes qui permettraient de rapprocher la fonction publique du secteur privé : heures supplémentaires, comptes épargne temps, rémunération au mérite, en fonction de "l'implication, de l'expérience et des résultats". Avant la mise en place de ces propositions, le chef de l'Etat a donné rendez-vous aux partenaires sociaux début octobre pour une conférence sur "les valeurs, les missions et les métiers" de la fonction publique qui devrait se poursuivre jusqu'en mars 2008.
Face à ces propositions de refonte de la fonction publique, les syndicats n'ont pas tardé à réagir, négativement dans leur très grande majorité. Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU, s'est dit par exemple "choqué" sur Europe 1 par ce "pacte 2012". "C'est un discours très rétrograde qui ne contient aucun des vrais leviers pour la réforme", notamment la formation, "parent pauvre" de l'allocution qui n'a été citée qu'une fois, estime Gérard Aschieri. Pour l'Unsa-Education, Nicolas Sarkozy ne fait que "casser le statut de la Fonction publique". La deuxième fédération de l'Education fait remarquer que la rémunération au mérite n'a guère de sens pour les enseignants.
Arcanes- Invité
Re: Education nationale
Mais il faudra sans doute attendre qu'il ait tout cassé pour qu'il se produise des réactions massives.
Lagaillette- Installé
- Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 28/05/2007
1000 EUROS PAR AN AUX DÉCROCHEURS QUI REVIENNENT À L’ÉCOLE
NAJAT VALLAUD-BELKACEM VEUT ACCORDER 1000 EUROS PAR AN AUX DÉCROCHEURS QUI REVIENNENT À L’ÉCOLE
10 JUIN 2016L'OPINION
10 JUIN 2016L'OPINION
Cette «prime», selon le vocabulaire du ministère de l’Education nationale lui-même, fait l’objet d’un projet de décret que l’Opinion s’est procuré
Le projet de décret signé par NAJAT VALLAUD-BELKACEM sur les bourses lycéennes risque de faire quelques vagues. ce texte, que l’Opinion s’est procuré, vient d’être transmis au CONSEIL SUPÉRIEUR DE L’ÉDUCATION (CSE, une instance consultative) par la DGESCO (DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE), navire amiral du ministère de l’Education. Il prévoit une majoration de 10 % de la part annuelle des bourses de lycée, pour la rentrée 2016. Mais le point le plus sensible est une mesure censée favoriser «la reprise d’études par les élèves décrocheurs».
Ce phénomène de DÉCROCHAGE, QUI CONCERNE 150 000 JEUNES PAR AN, est en effet l’une des plaies de notre système éducatif et mérite sans aucun doute que l’on s’y attaque sérieusement. Le moyen choisi par le MINISTÈRE DE L’EDUCATION est néanmoins pour le moins surprenant. Ainsi, il concernerait «les jeunes de 16 à 18 ans révolus», déjà bénéficiaires d’une bourse de lycée, qui «reprennent leurs études après une interruption d’au moins cinq mois», explique la note de présentation adressée aux membres du CSE. Non seulement ils récupéreraient leur bourse mais, pour les encourager à reprendre les cours, se verraient aussi octroyer une prime d’un « montant annuel de 600 euros, versée par trimestre».
Le montant de la bourse elle-même étant variable mais au moins égal à 400 euros, ces décrocheurs «repentis» toucheraient donc au moins 1 000 euros par an… alors que ceux qui ont poursuivi sans interruption leur scolarité, eux, n’ont droit à rien. La différence n’est peut-être pas très élevée mais le symbole est plus que discutable : il s’agit au fond de «récompenser» celui qui a décroché.
De plus, cette mesure ne responsabilise en rien les parents qui doivent normalement s’assurer que leurs enfants vont bien à l’école. Enfin, elle risque de susciter des comportements de «passagers clandestins». Par exemple un élève qui arrêterait d’aller au lycée en avril, ne raterait pas grand-chose pendant les vacances d’été, et reprendrait en septembre. Bref, cela ne semble pas du tout être une bonne solution à un problème très sérieux.
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