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U.S.A. LA MILITARISATION DE L'AMÉRIQUE

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Message par Joss Dim 27 Oct 2013 - 22:10

LA MILITARISATION DE L'AMÉRIQUE

Par Bill Van Auken 27 juillet 2013

Le déploiement d'hélicoptères Blackhawk à Chicago cette semaine n'est que le dernier d'une série d'exercices d'« entraînement au combat en zone urbaine » qui sont devenus un élément familier de la vie américaine.

Comme ailleurs, cet exercice a été lancé devant une population civile ébahie et sans avoir été annoncé. Conduits en secret, apparemment avec l'accord des services de police locaux et des élus, démocrates comme républicains, l'objectif évident de ces exercices est de donner aux troupes américaines de l'expérience dans ce que le Pentagone appelle « des opérations militaires en terrain urbain. »


Ce type d'opération est sans conteste d'une importance cruciale pour l'armée américaine. Au cours de la décennie écoulée, sa mission principale, comme l'ont prouvé l'Afghanistan et l'Irak, a été l'invasion et l'occupation de pays relativement faibles militairement et la soumission de leur population qui résistait à l'occupation, souvent dans des combats maison par maison dans les centres urbains.

L'armée dispose d'un Centre d'entraînement urbain de 4 kilomètres carrés au centre-sud de l'Indiana qui se targue de plus de 1500 « structures d'entraînement » conçues pour simuler des maisons, des écoles, des hôpitaux et des usines. Le site web du centre affirme qu'il « peut être adapté pour reproduire des situations étrangères tout comme nationales. »

Qu'est-ce que cela peut apporter de faire voler des Blackhawks à faible altitude au-dessus des immeubles de logements de Chicago ou de faire rouler des convois militaires blindés dans les rues de St Louis qu'il ne serait pas possible d'obtenir avec les simulations du centre d'entraînement ? Rien que l'année dernière, il y a eu au moins sept exercices de ce type, à Los Angeles, Chicago, Miami, Tampa, St Louis, Minneapolis et Creeds en Virginie.

La réponse la plus évidente est que ces exercices habituent les troupes à opérer dans les villes américaines, tout en désensibilisant la population américaine au déploiement de la puissance militaire américaine à l'intérieur du pays.

Les préparatifs pour ce genre de déploiement sont déjà très avancés. Au cours de la décennie passée, sous le prétexte de la « guerre mondiale contre le terrorisme, » Washington a promulgué une série de lois répressives et créé une vaste nouvelle bureaucratie de contrôle d'Etat sous l'autorité du département de la sécurité intérieure. Sous le gouvernement Obama, la Maison Blanche s'est arrogé le pouvoir de mettre les ennemis de l'Etat en détention militaire pour une durée indéfinie, ou même de les assassiner sur le sol américain par des frappes de drones, tout en développant fortement l'espionnage électronique de la population américaine.

Une partie de ce processus est l'augmentation incessante du pouvoir de l'armée américaine et son intervention croissante dans les affaires intérieures. En 2002, la création de l'US Northern Command a attribué pour la première fois un commandement militaire pour les opérations à l'intérieur des États-Unis eux-mêmes.

Encore en mai dernier, le Pentagone a annoncé l'application de nouvelles règles d'engagement pour les forces militaires américaines opérant sur le sol américain pour apporter un « soutien » aux autorités civiles chargées de faire respecter la loi, y compris pour faire face aux « troubles civils. »

Ce document déclare des pouvoirs militaires très larges et sans précédent dans une section intitulée « Autorité d'urgence. » Elle affirme l'autorité d'un « commandant militaire » dans « des circonstances d'urgence extraordinaire où une autorisation préalable par le président est impossible et où les autorités locales régulières sont incapables de contrôler la situation, de s'engager temporairement dans des activités qui sont nécessaires pour contenir des troubles civils inattendus de grande ampleur. » En d'autres termes, les huiles du Pentagone s'arrogent l'autorité unilatérale d'imposer la loi martiale.

Ces pouvoirs ne sont pas pris dans le but de défendre la population des États-Unis contre le terrorisme ou pour contrer une urgence hypothétique. Le commandement militaire américain est tout à fait conscient d'où se trouve le danger.

Dans un récent article, un instructeur de haut niveau au Commandement de Fort Leavenworth et au General Staff College [qui forme les hauts gradés de l'armée américaine, ndt] et ex-directeur de l'École militaire des études militaires avancées a présenté un scénario révélateur pour une situation dans laquelle l'armée pourrait intervenir.

« La grande récession du début du vingt-et-unième siècle dure plus longtemps qu'on ne l'avait anticipé. Après un changement de pouvoir à la Maison Blanche et au Congrès en 2012, le parti au pouvoir coupe tous les financements qui étaient attribués à la relance de l'économie et à l'aide sociale. L'économie des États-Unis se trouve en stagnation, comme le Japon dans les années 1990, pour la majeure partie de la décennie. En 2016, l'économie montre des signes de reprise, mais les classes moyennes et les classes moyennes inférieures n'en ressentent presque pas les effets en matière d'emploi ou d'augmentation des salaires. Le chômage continue à osciller périlleusement près d'un pourcentage à deux chiffres … »

En d'autres termes, le Pentagone voit que de telles conditions – qui diffèrent très peu de celles en cours aux États-Unis aujourd'hui – pourraient produire des soulèvements sociaux qui ne pourraient être contenus que par le recours à la force militaire.

Ce qui est mis au rebut, en coulisses et pratiquement sans aucune couverture médiatique, et encore moins de débat public, ce sont les principes constitutionnels qui remontent à des siècles et qui interdisent l'utilisation de l'armée pour maintenir l'ordre public contre des civils. Dans la déclaration d'indépendance elle-même, la justification de la révolution contre le roi George comprenait l'accusation qu'il avait « décidé de rendre l'armée indépendante du pouvoir civil et supérieure à ce dernier. »

Allant de pair avec l'accroissement des pouvoirs de l'armée à l'intérieur du pays, la police censée être civile a été militarisée. Un article publié par le Wall Street Journal le week-end dernier et intitulé « l'avènement du policier guerrier » décrivait très clairement ce processus :

« Poussées par une rhétorique martiale et la disponibilité d'équipements de type militaire, des baïonnettes et des fusils M-16 jusqu'aux transports de troupes blindés, les forces de police américaines adoptent souvent un état d'esprit qui était, par le passé, réservé au champ de bataille. La guerre contre la drogue et, plus récemment, les actions anti-terroristes qui ont suivi le 11 septembre ont créé une nouvelle figure sur la scène américaine : le policier guerrier – armé jusqu'aux dents, prêt à traiter durement les malfaiteurs, et une menace croissante contre les libertés américaines ordinaires. »


Cet article décrit la vaste prolifération des unités SWAT (Special Weapons and Tactics) dans pratiquement chaque ville d'Amérique, grâce aux 35 milliards de dollars alloués par le ministère de l'Intérieur, « avec l'essentiel de l'argent allant à l'achat de matériel militaire comme les transports de troupes blindés. »

Cette force armée a été étalée à la vue de tous en avril durant ce qui revenait à être l'imposition d'un état de siège sur la ville de Boston, apparemment pour ne capturer qu'un adolescent suspect. Toute la population d'une grande ville américaine a été enfermée chez elle pendant que des policiers équipés pour le combat, pratiquement impossible à distinguer des militaires, ont occupé les rues et mené des fouilles maison par maison sans mandat.

Ce qui sous-tend cette militarisation sans précédent de la société américaine ce sont deux processus parallèles. L'immense élargissement du gouffre social qui sépare les milliardaires et multimillionnaires qui contrôlent la vie politique et économique de la classe ouvrière américaine qui constitue la grande majorité de la population, est fondamentalement incompatible avec la démocratie et exige d'autres formes de pouvoir. En même temps, le passage au militarisme comme principal instrument de politique étrangère américaine a largement augmenté le pouvoir de l'armée au sein de l'appareil d'Etat américain.

L'oligarchie dirigeante américaine et le Pentagone reconnaissent tous deux qu'une polarisation sociale profonde et une crise économique qui s'aggrave ne peuvent qu'aboutir à des soulèvements sociaux. Ils s'y préparent en conséquence.

La classe ouvrière doit tirer les conclusions appropriées et faire ses propres préparatifs politiques pour les confrontations inévitables à venir.

(Article original paru le 25 juillet 2013)

https://www.wsws.org/fr/articles/2013/jul2013/pers-j27.shtml

Quelques vidéos choisies au hasard :

HOUSTON Texas janvier 2013

Black Hawk Helicopters Invasion Tour Of The United States 2013

Urban Warfare Drill Chicago 2012 Blackhawk helicopters NATO |

Martial Law Drills conducted in Miami Florida.
PAUVRES AMERICAINS !!!

Le Gouvernement Américain Promulgue La Loi Martiale
le 3 janv. 2012
C'était il y a quelques jours...:
Que dit cette loi ?
Elle permet à l'Armée US de détenir indéfiniment tout Personne considérée
comme une Menace pour le Gouvernement. Sans Preuve , Sans Procès équitable.Tout les Audiences de Cette loi ont été Faite DANS LE SECRET. Obama s'était, auparavant, opposé à l'avant texte de ladite loi et avait menacé d'y apposer son veto ; il a, pourtant, fini par la signer, dans les dernières heures de l'année 2011. La loi est Rapidement passé par le Sénat avec 93% Pour. La chambre des Représentants la également approuvé.
Et c'est l'administration Obama qui a rédigé cette loi qui s'applique au citoyens Américains. Il s'agit de la plus grand Menace jamais vu contre les Américains.Si ce projet devient loi ( ce qui est maintenant le cas ) tout personne peut en être victime.
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Message par Joss Dim 27 Oct 2013 - 22:25

ÉTATS-UNIS : ÉCONOMIE ET LOI MARTIALE – LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE SE PRÉPARE-T-ELLE POUR LE PROCHAIN EFFONDREMENT DE WALL STREET ?

25 OCTOBRE 2013 MONDIALISATION.CA

Ce texte a été écrit avant la reprise des activités gouvernementales fédérales aux États-Unis le 16 octobre 2013. Bien que certains éléments ne soient plus d’actualité, l’article demeure dans l’ensemble très pertinent.


Des reportages indiquent que le département de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security, DHS) procède à une militarisation clandestine massive.  Un article de l’Associated Press de février confirme que le DHS a une commande en cours pour 1,6 milliards de munitions. Selon une lettre d’opinion du Forbes , cette quantité est suffisante pour soutenir vingt ans de guerre d’une ampleur comparable à la guerre d’Irak. Le DHS a également fait l’acquisition des chars d’assaut lourdement armés, que l’on a vus errant dans les rues. De toute évidence, quelqu’un au sein du gouvernement s’attend à d’importants troubles civils. Il faut se demander pourquoi.

Des déclarations de l’ancien premier ministre britannique Gordon Brown révélées récemment et datant du plus fort de la crise bancaire en octobre 2008 jettent un certain éclairage cette question. Selon un article de BBC News du 21 septembre 2013 basé sur Power Trip, une autobiographie explosive du doreur d’image Damian McBride, ce dernier déclare que le premier ministre craignait que la loi et l’ordre s’écroulent pendant la crise financière. McBride cite Brown :

Si les banques ferment leurs portes, que les distributrices de billets ne fonctionnent pas, et que les gens vont au Tesco [une chaîne d'épicerie] et que leurs cartes ne sont pas acceptées, tout va exploser.

Si les gens ne peuvent pas acheter de nourriture, d’essence ou des médicaments pour leurs enfants, ils vont tout simplement se mettre à casser les fenêtres et se servir.

Et dès qu’ils verront ça à la télé, ce sera la fin, parce que tout le monde pensera que c’est acceptable, que c’est ce que nous devons tous à faire. Ce sera l’anarchie. Voilà ce qui pourrait arriver demain.

Comment faire face à cette menace? Brown a déclaré: « Nous devrons réfléchir : mettons-nous des couvre-feux? l’armée dans les rues? comment rétablir l’ordre? »

Dans son livre Power Trip, McBride écrit : « C’était extraordinaire de voir Gordon totalement sous l’emprise du danger représenté par ce qu’il s’apprêtait à faire, mais tout aussi convaincu que des mesures décisives devaient être prises immédiatement. » Il a comparé la menace à la crise des missiles Cuba.

La peur de cette menace a été réitérée en septembre 2008 par le secrétaire au Trésor étasunien, Hank Paulson, qui aurait averti que le gouvernement étasunien pourrait être obligé de recourir à la loi martiale si Wall Street n’était pas renfloué à la suite de l’effondrement du crédit.

Dans les deux pays, la loi martiale a été évitée lorsque leurs législatures ont succombé à la pression et renfloué les banques. Toutefois, de nombreux experts disent qu’un autre effondrement est imminent, et que cette fois-ci, les gouvernements ne seront peut-être pas si enclins à intervenir.

La prochaine fois SERA différente

La crise de 2008 a été déclenchée par une ruée, non pas dans le système bancaire classique, mais dans le système bancaire « parallèle », un groupe d’intermédiaires financiers non bancaires offrant des services semblables à ceux des banques commerciales traditionnelles, mais non réglementés.  Ils comprennent les fonds spéculatifs et ceux négociés en bourse, les fonds du marché monétaire, des titres de créance et de capital-investissement, les courtiers en valeurs mobilières, la titrisation et les sociétés de financement. Les banques d’investissement et les banques commerciales peuvent également faire une bonne partie de leurs affaires dans l’ombre de ce système non réglementé.

Depuis 2008, le casino financier parallèle n’a fait que prendre de l’ampleur et il se peut que lors du prochain effondrement à la Lehman Brothers, le renflouement du gouvernement ne soit pas disponible. Selon les remarques du président Obama sur la loi Dodd-Frank le 15 juillet 2010, « en raison de cette réforme […] il n’y aura pas plus de renflouements financés par les contribuables, point ».

Les gouvernements européens évitent également les futurs renflouements. Le Conseil de stabilité financière (FSB) en Suisse a donc exigé des banques d’importance systémique de concevoir des « testaments biologiques » énonçant ce qu’elles feront en cas d’insolvabilité. Le modèle établi par le FSB les oblige à « recapitaliser » leurs créanciers. Il s’avère que la plus grande catégorie de créanciers des banques sont les déposants. (Pour un exposé plus complet à ce sujet, voir mon article précédent ici.)

Si les déposants ne peuvent pas accéder à leurs comptes bancaires pour obtenir de l’argent afin de nourrir leurs enfants, ils peuvent se mettre à briser des vitrines et à se servir. Pire, ils pourraient comploter pour renverser le gouvernement contrôlé par les financiers. Regardez ce qui se passe en Grèce, où la désillusion croissante face à la capacité du gouvernement de sauver les citoyens de la pire dépression depuis 1929, a déclenché des émeutes et des menaces de renversement violent.

La crainte que de tels événements se produisent explique peut-être l’espionnage généralisé des citoyens étasuniens autorisé par le gouvernement, l’utilisation de drones sur le territoire et l’élimination de l’application régulière de la loi et du « posse comitatus » (la loi fédérale interdisant à l’armée de faire respecter « la loi et l’ordre » sur des propriétés non fédérales). Les protections constitutionnelles sont balancées par la fenêtre en faveur de la protection de l’élite au pouvoir.

La crise imminente du plafond de la dette

La prochaine crise à l’ordre du jour semble être prévue pour le 17 octobre, soit la date limite pour arriver à un accord sur un budget fédéral ou risquer des défauts de paiement sur les prêts gouvernementaux. Il s’agit peut être seulement d’une coïncidence, mais deux exercices à grande échelle sont prévus le même jour, le « Great ShakeOut Earthquake Drill » (Grand séisme) et le « Quantum Dawn 2 Cyber Attack Bank Drill » (L’aube quantique 2 Cyberattaque bancaire)  Selon un article de Bloomberg sur l’exercice bancaire, on se prépare contre des attaques de pirates informatiques, d’espions étatiques et du crime organisé (fraude financière). Une personne interviewée a déclaré : « Votre compte bancaire en ligne pourrait être en panne […], vousi pourriez être incapables de vous connecter. » Cela ressemble à une répétition générale pour la Grande recapitalisation étasunienne.

Bien que tout cela soit de mauvais augure, il y a un bon côté. On peut considérer les recapitalisations et la loi martiale comme les derniers coups désespérés d’un dinosaure. Le plan d’exploitation financière responsable des pertes d’emplois et de maisons de millions de personnes tire à sa fin. Dans l’état actuel des choses, la crise constitue une opportunité pour les solutions plus durables en attente dans les coulisses.

D’autres pays confrontés à un effondrement de leur monnaie empruntée, fondée sur la dette, ont survécu et prospéré en émettant leur propre monnaie. Lorsque la monnaie rattachée au dollar s’est effondrée en Argentine en 2001, le gouvernement national a recommencé à émettre ses propres pesos, les gouvernements municipaux ont payé avec des « obligations annulant la dette » qui circulaient comme monnaie, et les quartiers transigeaient avec des monnaies communautaires. Après l’effondrement de la monnaie allemande dans les années 1920, le gouvernement a remis l’économie sur pied dans les années 1930 en émettant des bons MEFO qui circulaient comme monnaie. Quand l’Angleterre a manqué d’or en 1914, [url=http://www.ukcolumn.org/sites/default/files/Bankers Bradbury and the carnage on the Western Front%21 30:11:12.pdf]le gouvernement a émis des « livres Bradbury »[/url] semblables aux greenbacks émis par Abraham Lincoln pendant la guerre civile étasunienne.

Aujourd’hui, notre gouvernement pourrait éviter la crise du plafond de la dette en faisant quelque chose de semblable : il pourrait tout simplement monétiser quelques pièces d’un billion de dollar et les déposer dans un compte. Le gouvernement pourrait mettre cette alternative en œuvre immédiatement, sans passer par le Congrès ou changer la loi, comme indiqué dans mon précédent article ici. Elle n’aurait pas besoin d’être inflationniste, puisque le Congrès pourrait uniquement dépenser ce qu’il a adopté dans son budget. Et si le Congrès augmentait son budget pour les infrastructures et la création d’emplois, cela serait bon pour l’économie en réalité, car la thésaurisation et le remboursement de prêts ont considérablement diminué la masse monétaire en circulation.

Le commerce d’égal à égal et
les banques publiques

Au niveau local, nous avons besoin de mettre en place un autre système qui offre une sécurité pour les déposants, finance les petites et moyennes entreprises, et répond aux besoins de la communauté.

L’économie sociale a déjà fait beaucoup de progrès sur ce front. Dans un article publié le 27 septembre, « Peer-to-Peer Economy Thrives as Activists Vacate the System », (L’économie sociale prospère alors que les activistes quittent le système), Eric Blair rapporte que le mouvement Occupons Wall Street est engagé dans une révolution pacifique dans lequel les gens abandonnent le système établi en faveur d’une « économie de partage ». Les gens font des échanges sans taxes, réglementation ou licence, et, dans certains cas, sans monnaie émise par le gouvernement.

Le commerce d’égal à égal se fait en grande partie sur Internet, où ce sont les commentaires des clients plutôt que la réglementation qui préservent l’honnêteté des vendeurs. Ce commerce commencé avec eBay et Craigslist et a connu une croissance exponentielle depuis. Il y a aussi le Bitcoin, une monnaie privée loin des regards indiscrets des régulateurs. Le logiciel est conçu pour échapper à l’espionnage de la NSA. Les prêts bancaires sont boudés en faveur du financement collectif. Les coopératives alimentaires locales constituent également une façon de se soustraire au système alliant les entreprises et les gouvernements.

Le commerce d’égal à égal fonctionne pour les échanges locaux, mais nous avons aussi besoin d’un moyen de protéger nos deniers publics et privés. Nous avons besoin de dollars pour payer au moins une partie de nos factures, et les entreprises en ont besoin pour acquérir des matières premières. Nous avons également besoin d’un moyen de protéger les revenus de l’État, déposés et investis à l’heure actuelle dans des banques de Wall Street grandement exposées aux produits dérivés.

Afin de répondre à ces besoins, nous pouvons mettre en place des banques publiques calquées sur le modèle de la Banque du Dakota du Nord(BND), notre seule banque dépositaire d’État. La BND est mandatée par la loi pour recevoir tous les dépôts de l’État et servir l’intérêt public. Idéalement, chaque État aurait une de ces « mini-Feds ». Les comtés et les villes pourraient en avoir eux aussi. Pour plus d’informations, voir http://PublicBankingInstitute.org .
Depuis des décennies on rapporte que des préparatifs sont en cours pour instaurer la loi martiale et cela ne s’est toujours pas produit. Espérons que nous pourrons éviter ce danger en nous dirigeant vers un système plus sain et plus durable rendant inutile l’action militaire contre les citoyens étasuniens.

Ellen Brown
ellenbrown.com
Article original:
 pour - U.S.A. LA MILITARISATION DE L'AMÉRIQUE Depression4-51x46Martial Law and the Economy: Is Homeland Security Preparing for the Next Wall Street Collapse?, 7 octobre 2013
Traduction: Julie Lévesque pour Mondialisation.ca
 
Ellen Brown est avocate, présidente de l’Institut bancaire public, auteure de douze livres, dont le best-seller Web of Debt. Dans The Public Bank Solution,, son dernier livre, elle explore des modèles bancaires publics prospères dans le monde au cours de l’histoire. Elle a publié plus de 200 articles sur son blog EllenBrown.com.
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pour - U.S.A. LA MILITARISATION DE L'AMÉRIQUE Empty DÉSORMAIS LES CITOYENS SONT DES TERRORISTES

Message par Joss Lun 23 Juin 2014 - 13:09

LA MILITARISATION DE LA POLICE AUX ETATS-UNIS : DÉSORMAIS LES CITOYENS SONT DES TERRORISTES

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