BELGIQUE
+4
Lagaillette
Jacques
Ubu
Joss
8 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
BELGIQUE
LA BELGIQUE À HUE ET À DIA
Au début, je croyais que c'était une sorte de blague. Je n'y ai donc pas fait plus attention que ça....
Comme le bruit de la division continuait, j'ai essayé de comprendre en française : le problème venait surement de deux langues pour un même pays . Après tout, nous, en France, on a connu ça : notre identité s'est faite autour d'une unité de langue....
Eh ben non, apparemment, c'est pas ça :scratch:j'avais rien compris
JACQUES....Tu es wallon ou flamand ? As-tu la clef de ce mystère belge ?
Le royaume
Deux mois après les élections, les partis flamands et francophones demeurent incapables de former un nouveau gouvernement en Belgique. Le roi Albert II a suspendu, la semaine dernière, des pourparlers au bord de la rupture, qui se poursuivent toutefois en coulisses.
Pendant ce temps, des hypothèses s’échafaudent sur l’avenir d’une Belgique proche de l’éclatement : le quotidien néerlandais De Telegraaf se fait l’écho d’une étude qui montre que deux tiers des Néerlandais ne seraient pas hostiles au regroupement des Pays-Bas et de la Flandre, cependant que dans La Libre Belgique, une tribune signée de Laurent Lintermans, administrateur au Conseil de l’Europe, avance l’idée d’un rapprochement de la Wallonie et du Luxembourg. Il propose la création d’un nouvel Etat fédéral avec quatre composantes : le grand-duché de Luxembourg, la Wallonie, Bruxelles et la Communauté germanophone (une des composantes de l’Etat belge).
Dessin de Bertrams paru dans Het Parool(Amsterdam)
Au début, je croyais que c'était une sorte de blague. Je n'y ai donc pas fait plus attention que ça....
Comme le bruit de la division continuait, j'ai essayé de comprendre en française : le problème venait surement de deux langues pour un même pays . Après tout, nous, en France, on a connu ça : notre identité s'est faite autour d'une unité de langue....
Eh ben non, apparemment, c'est pas ça :scratch:j'avais rien compris
JACQUES....Tu es wallon ou flamand ? As-tu la clef de ce mystère belge ?
Dernière édition par Joss le Lun 16 Déc 2013 - 8:51, édité 1 fois
Re: BELGIQUE
Au Canada on a le même problème...
Ubu- Membre actif
- Nombre de messages : 945
Date d'inscription : 28/05/2007
Re: BELGIQUE
Ubu a écrit:Au Canada on a le même problème...
Ainsi qu'en Espagne, je crois.....mais est-ce comparable ?
Re: BELGIQUE
En fait, en Belgique, il y a trois langues : au nord : le néerlandais, au sud : le français, à l'est : l'allemand.
Le wallon est un dialecte du français, il est de moins en moins parlé.
Le flamand est un néerlandais belge, c'est-à-dire avec profonde différence dans l'accent, mais la langue reste la même.
Beaucoup de flamands peuvent s'exprimer en français, mais leur seconde langue est l'anglais.
Au milieu, il y une zone "métis" : Bruxelles, où on parle français et néerlandais et un dialecte, le bruxellois (qui est un mélange de néerlandais et de français).
Mon épouse et moi sommes nés à Bruxelles. Mes parents étaient du sud (wallons), les parents de mon épouse étaient flamands (du nord).
A la maison, nous nous exprimons en français.
Aucune crainte, il n'y aura pas de division de la Belgique.
Et s'il s'en produit une, ce ne sera pas pour maintenant.
En tous cas, ce que je dis ici est très simplifié.
La Belgique est une pays surréaliste et très compliqué.
Et je n'ai pas du tout la clé du mystère belge, qui est impénétrable
Le wallon est un dialecte du français, il est de moins en moins parlé.
Le flamand est un néerlandais belge, c'est-à-dire avec profonde différence dans l'accent, mais la langue reste la même.
Beaucoup de flamands peuvent s'exprimer en français, mais leur seconde langue est l'anglais.
Au milieu, il y une zone "métis" : Bruxelles, où on parle français et néerlandais et un dialecte, le bruxellois (qui est un mélange de néerlandais et de français).
Mon épouse et moi sommes nés à Bruxelles. Mes parents étaient du sud (wallons), les parents de mon épouse étaient flamands (du nord).
A la maison, nous nous exprimons en français.
Aucune crainte, il n'y aura pas de division de la Belgique.
Et s'il s'en produit une, ce ne sera pas pour maintenant.
En tous cas, ce que je dis ici est très simplifié.
La Belgique est une pays surréaliste et très compliqué.
Et je n'ai pas du tout la clé du mystère belge, qui est impénétrable
Re: BELGIQUE
7 nov. 2007
La Belgique, royaume embrouillé
Arrivé en tête aux élections fédérales du 10 juin, Yves Leterme essaie depuis de constituer une coalition avec les partis libéraux et chrétiens-démocrates flamands et francophones. Mais il bute sur les questions "communautaires" qui opposent les Flamands (60 % de la population) aux francophones (40 %).
Dessin de Herrmann
paru dans Tribune de Genève(Genève)
Malgré les consultations menées à tout-va par le roi Albert II, la Belgique s'enfonce dans la crise. En effet, depuis les élections législatives du 10 juin 2007, elle est dans l'incapacité de se doter d'un gouvernement susceptible de rassembler Flamands et Wallons. Outre les différences linguistiques, la Flandre riche et prospère ne supporte plus d'être rattachée à la Wallonie, économiquement affaiblie et qui connaît un taux de chômage élevé. Cette situation fait le lit des mouvements nationalistes flamands, qui revendiquent leur indépendance.
A travers ces dissensions se pose le problème de la crédibilité européenne de la Belgique et du statut de Bruxelles en tant que capitale européenne.
5 nov. 2007
BELGIQUE • 148 jours sans gouvernement : record atteint
C'est "la crise la plus longue", titre Le Soir. Cent quarante-huit jours après les élections du 10 juin, la Belgique n'a toujours pas de gouvernement, et égale le record établi en 1987-88 pour la formation d'un gouvernement dirigé par Wilfried Martens.
"Si le chiffre est peu banal, le vrai drame est qu'au 148e jour de crise, au lieu de regarder en adultes la réalité belge, un certain nombre d'hommes politiques jouent encore à affoler le citoyen", regrette le quotidien francophone.
"A partir de demain, cette formation de gouvernement sera officiellement la plus longue et on ne sait toujours pas si les chrétiens-démocrates et les libéraux pourront former un gouvernement", constate de son côté De Morgen.
"D'après certains, on devrait le savoir au plus tard à la fin de cette semaine. On va maintenant clairement voir si les francophones veulent vraiment une réforme institutionnelle et la scission de Bruxelles-Halle-Vilvorde [les Flamands veulent la scission de cet arrondissement bilingue] en échange de quelque chose qui ressemblera à une compensation.
Autrement, c'est la crise." "Les partis flamands risquent d'approuver unilatéralement leurs propositions de loi au sujet de la scission de BHV, prévient De Standaard. Ils le peuvent, car les Flamands forment la majorité dans ce pays.
Pour les partis francophones, il ne serait plus possible de former un gouvernement. On vivrait alors une crise du régime.
Les deux groupes jouent à ce qu'on appelle dans la théorie des jeux le chicken game [le jeu de la poule mouillée] : un jeu où les joueurs se menacent continuellement pour savoir qui abandonnera en premier. Deux voitures se foncent dessus et celui qui braque le volant par peur devient le perdant."
La Belgique, royaume embrouillé
Arrivé en tête aux élections fédérales du 10 juin, Yves Leterme essaie depuis de constituer une coalition avec les partis libéraux et chrétiens-démocrates flamands et francophones. Mais il bute sur les questions "communautaires" qui opposent les Flamands (60 % de la population) aux francophones (40 %).
Dessin de Herrmann
paru dans Tribune de Genève(Genève)
Malgré les consultations menées à tout-va par le roi Albert II, la Belgique s'enfonce dans la crise. En effet, depuis les élections législatives du 10 juin 2007, elle est dans l'incapacité de se doter d'un gouvernement susceptible de rassembler Flamands et Wallons. Outre les différences linguistiques, la Flandre riche et prospère ne supporte plus d'être rattachée à la Wallonie, économiquement affaiblie et qui connaît un taux de chômage élevé. Cette situation fait le lit des mouvements nationalistes flamands, qui revendiquent leur indépendance.
A travers ces dissensions se pose le problème de la crédibilité européenne de la Belgique et du statut de Bruxelles en tant que capitale européenne.
5 nov. 2007
BELGIQUE • 148 jours sans gouvernement : record atteint
C'est "la crise la plus longue", titre Le Soir. Cent quarante-huit jours après les élections du 10 juin, la Belgique n'a toujours pas de gouvernement, et égale le record établi en 1987-88 pour la formation d'un gouvernement dirigé par Wilfried Martens.
"Si le chiffre est peu banal, le vrai drame est qu'au 148e jour de crise, au lieu de regarder en adultes la réalité belge, un certain nombre d'hommes politiques jouent encore à affoler le citoyen", regrette le quotidien francophone.
"A partir de demain, cette formation de gouvernement sera officiellement la plus longue et on ne sait toujours pas si les chrétiens-démocrates et les libéraux pourront former un gouvernement", constate de son côté De Morgen.
"D'après certains, on devrait le savoir au plus tard à la fin de cette semaine. On va maintenant clairement voir si les francophones veulent vraiment une réforme institutionnelle et la scission de Bruxelles-Halle-Vilvorde [les Flamands veulent la scission de cet arrondissement bilingue] en échange de quelque chose qui ressemblera à une compensation.
Autrement, c'est la crise." "Les partis flamands risquent d'approuver unilatéralement leurs propositions de loi au sujet de la scission de BHV, prévient De Standaard. Ils le peuvent, car les Flamands forment la majorité dans ce pays.
Pour les partis francophones, il ne serait plus possible de former un gouvernement. On vivrait alors une crise du régime.
Les deux groupes jouent à ce qu'on appelle dans la théorie des jeux le chicken game [le jeu de la poule mouillée] : un jeu où les joueurs se menacent continuellement pour savoir qui abandonnera en premier. Deux voitures se foncent dessus et celui qui braque le volant par peur devient le perdant."
Re: BELGIQUE
Pour essayer de comprendre :
http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-3214,54-955454@51-926038,0.html
http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-3214,54-949045@51-926038,0.html
http://www.lemonde.fr/web/module_chrono/0,11-0@2-3214,32-964697@51-926038,0.html
http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-3214,54-955454@51-926038,0.html
http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-3214,54-949045@51-926038,0.html
http://www.lemonde.fr/web/module_chrono/0,11-0@2-3214,32-964697@51-926038,0.html
Re: BELGIQUE
En même temps, la vie continue, je vais d'ailleurs à un concert à Courtrai dans quelques semaines. Ce qu'il faut tirer comme bilan de cette crise, c'est que nous n'avons plus besoin de classe politique pour vivre. En fait de crise, je pense que c'est surtout celle-ci qui se sent menacée en voyant sa fonction finalement très dispensable.
Vive l'Anarchie!
Vive l'Anarchie!
Invité- Invité
Re: BELGIQUE
Sans classe politique que veux-tu faire ? Déjà qu'avec eux, il y a de la corruption alors sans eux....?!?
Sérieusement, je ne comprends rien à ce qui se passe. Je persiste à croire que c'est un énorme canular à la belge. Il paraitrait que le Roi des Belges ne pourrait plus être que Duc de Bruxelles et encore uniquement des districts francophones et on parle qu'une partie soit rattachée à la France.
Dernière édition par le Lun 19 Nov 2007 - 9:47, édité 2 fois
Re: BELGIQUE
Il reste actuellement un roi, une armée et les pouvoirs juridiques, le troisième élément du pouvoir de toute république mais souvent le plus négligés. Depuis le début de cette crise, les flamands et wallons que je côtoie quotidiennement (la Belgique se trouvant à une ligne de bus de chez moi) ne s'émeuvent pas plus que ça, il s'agit avant tout d'une crise politicienne mais la situation belgeest exemplaire car dans bien des pays il y aurait sans tarder des émeutes et une recrudescence de la criminalité.
Corruption? La belle affaire! Comme s'ils avaient besoin d'être élus pour être corrompu!
En ce qui cocnerne les populations, aucune des deux communautés ne souhaite la sécession ou le rattachement à la France et les Pays-Bas hormis les groupuscules d'extrême-droite. Il s'agit avant tout d'un problème identitaire mais surtout la preuve qu'il n'y a rien acquis dans l'Europe. D'ici quelques mois on parlera d'autre chose mas il n'y a actuellement rien qui mérite plus d'attention que ça.
A moins que ce ne soit un coup de la CIA pour déstabiliser l'Europe et l'envahir par la Belgique où se situe les instances gouvernementales de la communauté...
Corruption? La belle affaire! Comme s'ils avaient besoin d'être élus pour être corrompu!
En ce qui cocnerne les populations, aucune des deux communautés ne souhaite la sécession ou le rattachement à la France et les Pays-Bas hormis les groupuscules d'extrême-droite. Il s'agit avant tout d'un problème identitaire mais surtout la preuve qu'il n'y a rien acquis dans l'Europe. D'ici quelques mois on parlera d'autre chose mas il n'y a actuellement rien qui mérite plus d'attention que ça.
A moins que ce ne soit un coup de la CIA pour déstabiliser l'Europe et l'envahir par la Belgique où se situe les instances gouvernementales de la communauté...
Invité- Invité
Re: BELGIQUE
Et pourquoi nous a-t-on séparés, nous, les nordistes, de nos cousins wallons ?
Lagaillette- Installé
- Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 28/05/2007
Re: BELGIQUE
Lagaillette a écrit:Et pourquoi nous a-t-on séparés, nous, les nordistes, de nos cousins wallons ?
Et les québécois, maintenant, vos frères de sang?
saint Zibou- Membre actif
- Nombre de messages : 500
Date d'inscription : 01/07/2007
Re: BELGIQUE
La question historique de la perte des Flandres ne saurait légitimer l'éventualité d'un rattachement à la France. En Belgique même, personne n'en veut! Les seuls à en parler sont les groupes les plus extrêmistes, qaunt au reste de la classe politique, c'est juste un levier dont elle se sert des deux côtés pour faire pression. Une véritable histoire belge!
Invité- Invité
Re: BELGIQUE
Bien sûr, la Belgique restera la Belgique.
Mais il restera toujours vrai aussi que, les flamands, nous, on ne peut pas les sacquer, et eus, ils ne peuvent pas nous sacquer.
Je suis né et ai passé la plus grande partie de ma vie à 5 kms de la frontière belge, sur la ligne Lille-Tournai.
Mais il restera toujours vrai aussi que, les flamands, nous, on ne peut pas les sacquer, et eus, ils ne peuvent pas nous sacquer.
Je suis né et ai passé la plus grande partie de ma vie à 5 kms de la frontière belge, sur la ligne Lille-Tournai.
Lagaillette- Installé
- Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 28/05/2007
Re: BELGIQUE
Les choses ont quand même un peu changé. Pour la plupart des jeunes, ce genre de querelles sont un peu dépassées. Mardi, je vais à un concert à Courtrai par exemple. Il y a le groupe Jesu qui s'y produit! :gnark:
Invité- Invité
Re: BELGIQUE
Heureusement que ce ne sont pas TOUS les flamands qui veulent se débarrasser du "sac de pierres" wallon.
Dans les moments où je suis en veine d'humour, je dis que je suis raciste envers trois races ; et l'une des trois, c'est les flamands.
Et, comme tous les bons racistes, je reconnais que dans la "race" honnie, il y a des exceptions.
Je sais ; j'ai une forme d'humour un peu "spéciale".
Dans les moments où je suis en veine d'humour, je dis que je suis raciste envers trois races ; et l'une des trois, c'est les flamands.
Et, comme tous les bons racistes, je reconnais que dans la "race" honnie, il y a des exceptions.
Je sais ; j'ai une forme d'humour un peu "spéciale".
Lagaillette- Installé
- Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 28/05/2007
BELGIQUE IL EST DÉJÀ TROP TARD POUR SAUVER LE ROYAUME
Un article sur le COURRIER INTERNATIONAL :
BELGIQUE IL EST DÉJÀ TROP TARD POUR SAUVER LE ROYAUME
Le Flamand Yves Leterme a renoncé, le 1er décembre, à former un gouvernement, faute d’accord sur une réforme des institutions. Pour l’essayiste francophone Jules Gheude, l’implosion du pays est inéluctable.
Disons-le clairement : tout dialogue de communauté à communauté visant à réformer l’Etat belge est d’emblée voué à l’échec. Pour la simple raison que l’une des Communautés, en l’occurrence la flamande, s’est transformée au fil du temps en une véritable nation. Le terme figure d’ailleurs expressément dans le projet de Constitution flamande déposé par le CD & V (Parti chrétien-démocrate et flamand).
En d’autres termes, une nation flamande s’est installée au sein même du contexte étatique belge, empêchant par la force des choses la survie de celui-ci. Il convient dès lors de parler de dialogue de Nation flamande à Communauté française, dialogue qui ne pourrait évidemment porter que sur les modalités pratiques de la partition du royaume de Belgique.
Fin août, le ministre-président flamand, Kris Peeters, avait précisé que l’Etat fédéral ne devrait conserver que les quatre compétences suivantes : la monnaie, la défense, la fiscalité (encore que les entités fédérées devraient avoir la possibilité d’accorder des “kortingen”, c’est-à-dire des réductions) et les lignes à haute tension. Bref, un Etat fédéral réduit proprement à l’état de coquille vide. Tout cela n’a rien de surprenant. Il s’agit ni plus ni moins des cinq résolutions votées en 1999 à la quasi-unanimité du Parlement flamand. Dès le départ, la Flandre a donc joué cartes sur table.
Le grand tort des francophones est sans doute de ne pas vouloir reconnaître l’émergence de cette Nation flamande – en 1973, Manu Ruys, alors éditorialiste très influent du Standaard, n’avait-il pas donné à son ouvrage Les Flamands le sous-titre : Un peuple en mouvement, une nation en devenir ? – et d’avoir sous-estimé l’ampleur des revendications flamandes. Sans doute le vote flamand du 7 novembre à la Commission de l’intérieur de la Chambre [en faveur de la scission de l’arrondissement bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde, voir CI n° 889, du 15 novembre 2007] constitue-t-il une gifle monumentale assénée aux francophones. Mais il s’inscrit dans un processus logique de rupture. La Flandre saisit en effet la moindre occasion de progresser sur la voie de son indépendance. La scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde est le dernier volet qui devrait permettre d’assurer l’homogénéité linguistique totale de son territoire. La Nation flamande pourrait ainsi prendre son envol, au départ des trois ingrédients classiques : un peuple, un territoire, une langue.
Dans l’état actuel des choses, on réalise que la Flandre n’entend nullement désarmer. A Armand De Decker [le président du Sénat, libéral francophone], qui annonce une réforme de l’Etat sur plusieurs années, Bart De Wever, le président de la N-VA [le parti nationaliste flamand, lié aux chrétiens-démocrates flamands], répond : “Nous la voulons tout de suite !” Face à cela, les partis francophones offrent le lamentable et ubuesque spectacle de leur désunion.
FAUDRA-T-IL RÉUNIR LA WALLONIE À LA FRANCE ?
Voilà plus de deux ans que, par le biais de diverses tribunes libres et de mon dernier livre, je tente de faire comprendre que la formation d’un nouveau gouvernement fédéral, après les élections du 10 juin 2007, se révélera impossible. François Perin [politicien et constitutionnaliste wallon] avait, lui aussi, avec la clairvoyance qui le caractérise, pressenti l’impasse actuelle. N’écrivait-il pas en avril 1981 : “Les Wallons ont beau prouver qu’ils sont avant tout belges et même en majorité ‘unitaires’, qu’importe puisque la majorité des Flamands n’a aucune envie d’en être solidaires ! Cela fait des années que je pressens ce qui va arriver : les Wallons et les Bruxellois vont se retrouver assez bêtement belges tout seuls. Après d’éventuelles élections qui n’auront qu’exacerbé le malaise dû à une crise […] insoluble, le malheureux chef de l’Etat se mettra à courir après un gouvernement introuvable : la Belgique peut disparaître par ‘implosion’.”
Parmi les diverses formules qui se présentent – Etat wallo-bruxellois, Etat wallon, réunion à la France, réunion à une autre composante européenne que la France –, mon choix, après mûre réflexion, se porte sur la troisième. Le premier sondage français réalisé “à froid” par l’IFOP indique que 54 % des personnes interrogées seraient prêtes à accueillir la Wallonie. Le taux est même de 66 % dans les régions du Nord. Voilà qui rejoint la déclaration faite par le général de Gaulle au Pr Robert Liénard de l’Université de Louvain à la fin des années 1960 : “J’ai la conviction que seule leur prise en charge par un pays comme la France peut assurer l’avenir à vos 3 à 4 millions de Wallons.”
“Que ceux qui veulent sauver la Belgique se mobilisent !” titrait La Dernière Heure, le 17 novembre, en prévision de la marche organisée à Bruxelles. Mais le journal omet de dire de quoi la Belgique doit être sauvée : du nationalisme flamand. Et cela, comme nous l’avons expliqué, est proprement impossible !
Jules Gheude
Le Soir
Dernière édition par Joss le Lun 16 Déc 2013 - 8:59, édité 2 fois
Re: BELGIQUE
Moi je suis belge FRANCOPHONE et je dois vous dire que les querelles linguistiques commencent à m'échauffer les oreilles, les politiciens se querellent pour des conneries style BHV (Ne me demander pas quel est le problème car aucun belge ne comprend), alors qu'il y a des choses bien plus importantes.
En fait les wallons et les flamands sont 2 peuples bien différents, ceci dit si je suis effectivement belge, je suis très attaché à l'Occitanie et je me demande si je ne vais pas demander l'asile politique à l'Occitanie......
Heuuuu à propos beaucoup de mes amis occitans ne se reconnaissent pas français mais bien occitans.
En fait les wallons et les flamands sont 2 peuples bien différents, ceci dit si je suis effectivement belge, je suis très attaché à l'Occitanie et je me demande si je ne vais pas demander l'asile politique à l'Occitanie......
Heuuuu à propos beaucoup de mes amis occitans ne se reconnaissent pas français mais bien occitans.
Re: BELGIQUE
Ermite a écrit:Moi je suis belge FRANCOPHONE et je dois vous dire que les querelles linguistiques commencent à m'échauffer les oreilles, les politiciens se querellent pour des conneries style BHV (Ne me demander pas quel est le problème car aucun belge ne comprend), alors qu'il y a des choses bien plus importantes.
En fait les wallons et les flamands sont 2 peuples bien différents, ceci dit si je suis effectivement belge, je suis très attaché à l'Occitanie et je me demande si je ne vais pas demander l'asile politique à l'Occitanie......
Heuuuu à propos beaucoup de mes amis occitans ne se reconnaissent pas français mais bien occitans.
Bah pendant que flamant et wallon se font la guerre d'autres commencent à chausser leurs pantoufles. La vidéo m'est tombé dessus ce matin il n'y a derrière tout ça rien du tout de stratégique
Re: BELGIQUE
Disons que je suis occitan de coeur et d'esprit et maintenant j'apprends même la langue, j'aime mieux cette langue que la langue barbare des flamands
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» FED,OR, ARGENT, BITCOINS
» Remous dans l'Eglise catholique de Belgique
» DISPARITIONS D'ENFANTS-PEDOPHILIE EN RESEAU-SATANISME
» EUTHANASIE
» LES SANS DENT NOUS PARLENT
» Remous dans l'Eglise catholique de Belgique
» DISPARITIONS D'ENFANTS-PEDOPHILIE EN RESEAU-SATANISME
» EUTHANASIE
» LES SANS DENT NOUS PARLENT
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum