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Message par Joss Jeu 20 Sep 2007 - 11:14

LE RECHAUFEMENT CLIMATIQUE

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Terre10



Il s'agit d'un défi majeur auquel l'humanité doit faire face pour assurer son avenir. De nombreuses études scientifiques démontrent depuis 1990 que l'homme est responsable des changements climatiques qui dérèglent la planète : la canicule de 2003 en Europe, les inondations à répétition, la fonte des banquises et des glaciers, la violence des cyclones, tels que Katrina qui a ravagé la Nouvelle-Orléans en septembre 2005, ainsi que la désertification, illustrent les effets du bouleversement climatique. Ces changements sont dus aux émissions de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Si l'homme en est responsable, il est aussi la victime de ces bouleversements, ainsi que la biodiversité, qui est également menacée. D'ici à 2050, les scientifiques prévoient la disparition de nombreuses espèces animales et végétales.

Il est donc urgent de prendre des mesures. Outre l'application du protocole de Kyoto du 10 décembre 1997 (les signataires s'engagent à réduire les gaz à effet de serre), que les Etats-Unis, premier pollueur de la planète, ont refusé de signer, il faut apprendre à maîtriser la consommation énergétique et à développer les énergies renouvelables.


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Message par Joss Jeu 20 Sep 2007 - 11:26

20 sept. 2007 - Climat : Le réchauffement n’existe pas, du moins certains le croient
Comment travaille le lobby des sceptiques
Aux Etats-Unis, certains scientifiques, industriels et hommes politiques de droite continuent de nier l’existence du changement climatique.

Enquête.

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE I77647newsweek



Barbara Boxer présidait la commission de l’environnement du Sénat depuis moins d’un mois quand le verdict est tombé en février dernier : “Le réchauffement du système climatique est sans équivoque”, concluait un rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat [GIEC, l’organe international qui compile régulièrement les résultats de la recherche en climatologie], élaboré par 600 scientifiques travaillant pour les gouvernements, les universités, les associations écologistes ou des entreprises de quarante pays. Pis, il y a une probabilité de 90 % que les émissions de gaz à effet de serre provoquées par la combustion de carburants fossiles causent des vagues de chaleur plus graves entraînant des sécheresses plus longues et des pluies plus torrentielles qui donneront lieu à des inondations plus importantes. Pire que ce que prévoyaient les études précédentes.
Voilà des décennies que certains contestent que le climat soit en train de changer du fait de l’activité humaine, mais Mme Boxer s’est dit qu’avec “les énormes avancées de la science, le temps des sceptiques était compté”.

Alors qu’elle quittait une réunion avec le patron du GIEC, une collaboratrice lui communiqua pourtant une information stupéfiante : un lobby conservateur longtemps financé par la compagnie pétrolière ExxonMobil offrait 10 000 dollars à des scientifiques pour rédiger des articles critiquant le nouveau rapport et les modèles informatiques sur lequel il reposait.
“J’ai compris, confie Mme Boxer, qu’il y avait derrière tout ça des gens résolus qui n’avaient pas l’intention de renoncer.”

Certes, 19 millions de personnes ont regardé les concerts Live Earth en juillet et les magazines “verts” remplissent les rayons des marchands de journaux, et Une vérité qui dérange, le film tiré du best-seller éponyme d’Al Gore, a remporté un oscar. Mais, en dehors de Hollywood, de Manhattan et autres lieux où vivent ceux qui causent, la machine à nier tourne à plein régime – et continue à modeler la politique du gouvernement et l’opinion publique.

Depuis la fin des années 1980, scientifiques dissidents, groupes de réflexion capitalistes et certaines grandes entreprises mènent une campagne savamment orchestrée et abondamment financée pour entretenir le doute à propos du changement climatique.


En Europe et au Japon, la majorité des gens considèrent que le réchauffement climatique fait l’objet d’un large consensus chez les climatologues et que ceux-ci pensent que le climat est altéré par les gaz à effet de serre – qui proviennent essentiellement de la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel qui alimentent en énergie l’économie mondiale.

L’influence de la machine à nier reste en revanche forte aux Etats-Unis, si l’on en croit un sondage réalisé cette année par Newsweek : 39 % des personnes interrogées déclarent que les climatologues sont “largement divisés” quant à la réalité du réchauffement de la planète ; 42 % déclarent qu’ils sont également divisés à propos du rôle de l’activité humaine dans le réchauffement climatique ; seuls 46 % pensent que l’effet de serre se fait déjà sentir aujourd’hui.

Résultat du travail de sape des sceptiques, les innombrables déclarations sur l’urgence de mettre un frein au changement climatique n’ont pour l’instant pas débouché sur grand-chose de concret.

Certes, en septembre dernier, Arnold Schwarzenegger a signé une loi engageant la Californie à refaire revenir ses émissions de dioxyde de carbone au niveau de 1990 d’ici à 2020 et de les réduire encore de 80 % d’ici à 2050 ; certes, neuf grands groupes américains – parmi lesquels Alcoa, Caterpillar, Duke Energy, Du Pont et General Electric – ont appelé en janvier le Congrès des Etats-Unis à “adopter une législation nationale stricte” pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais, même si au moins huit projets de loi en ce sens ont été déposés, leur sort reste incertain.
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Message par Joss Jeu 20 Sep 2007 - 11:41

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En juin 1988, James Hansen, un climatologue de la NASA, fut invité à témoigner devant une commission du Sénat dont faisait partie Al Gore. Le chercheur déclara qu’il était sûr à 99 % que “l’effet de serre était en train de changer le climat”.

La réaction des industries impliquées fut immédiate. Des représentants des secteurs du pétrole, de l’acier et de l’automobile, entre autres, formèrent des groupes de pression portant des noms comme Coalition sur le climat planétaire (GCC) ou Comité d’information sur l’environnement (ICE). L’ICE décida de faire appel à des personnalités non convaincues de l’existence de l’effet de serre pour “faire revenir le réchauffement de la planète au stade d’hypothèse théorique et non de réalité” et semer le doute sur la recherche en climatologie, exactement comme les fabricants de cigarettes l’avaient fait pour la recherche sur le tabac.

Les publicités de l’ICE interpellaient :
“Si la Terre se réchauffe, comment se fait-il que Minneapolis (ou le Kentucky, ou un autre site) se refroidit ?”

Le thème allait devenir récurrent : les données sur les températures sont manifestement fausses ; elles reflètent l’urbanisation (nombre de stations météorologiques se trouvent dans les villes ou proches des villes), et non un véritable réchauffement de la planète.

Les lobbies industriels ne pouvaient cependant se contenter de travailler l’opinion publique américaine. Ils devaient aussi faire face à une menace plus pressante : les propositions internationales pour lutter contre le réchauffement de la planète.


Les Nations unies organisaient en 1992 un Sommet de la Terre à Rio de Janeiro et le changement climatique était la vedette du programme. L’ICE et la GCC réagirent en faisant fortement pression contre tout traité mondial sur la réduction des gaz à effet de serre. Ils furent épaulés par un rouage essentiel de la machine à nier : le George C. Marshall Institute, un groupe de réflexion conservateur. Deux mois à peine avant Rio, celui-ci publiait une étude concluant que les modèles avaient “nettement exagéré l’importance” de l’effet de serre et que le petit réchauffement qui se produisait peut-être reflétait une simple suractivité solaire.

La même tactique que les fabricants de cigarettes


La machine à nier adopta alors la tactique qui allait être au cœur de toutes ses campagnes : les groupes de réflexion s’associèrent avec des chercheurs dissidents qui étaient de leur avis.


Le rapport évoqué ci-dessus fut ainsi repris par le météorologue Richard Lindzen, du MIT, dans une lettre au président George W. Bush. “J’ai considéré que j’avais l’obligation morale de préciser que la recherche n’en n’était qu’à ses débuts, que le consensus n’existait pas et qu’il y avait beaucoup de raisons d’être sceptique”, déclara-t-il au magazine Scientific American.

Le sommet de Rio [qui a reconnu l’existence de l’effet de serre et recommandé aux Etats de faire revenir leurs émissions de gaz à effet de serre au niveau de 1990 d’ici à 2000] ouvrit la voie au sommet international de Kyoto où plus de cent pays allaient négocier un traité rendant obligatoire les recommandations de Rio – qui avaient été largement ignorées.

Le GIEC venait de publier son deuxième rapport, et les conclusions de ses 2 500 membres semblaient catastrophiques pour les contestataires : certes, les variations solaires contribuaient légèrement au changement climatique, mais les données montraient surtout “une influence humaine perceptible sur le climat”.

L’apparition de ce consensus ne perturba pas outre mesure la machine à nier.
“Elle n’a fait qu’accélérer le recrutement de scientifiques susceptibles de semer la dissension et de laisser entendre que la communauté des chercheurs était divisée”
, raconte Dan Becker, de l’organisation écologiste Sierra Club. Ces recrues prirent d’assaut les médias.


film de propagande de négationisme écologique

Soucieuse de justice et d’objectivité, la presse “n’évoqua plus l’influence humaine sur le climat qu’en précisant ‘selon certains chercheurs’, alors que l’immense majorité de la communauté scientifique admettait que les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine contribuent au réchauffement climatique”, raconte William Reilly, l’ancien patron de l’Agence américaine de l’environnement.

Avec l’arrivée de George W. Bush à la présidence en 2001, la machine à nier avait désormais des amis à la Maison-Blanche. Dès mars de cette année-là, les Etats-Unis se retiraient du traité de Kyoto. Une décision prise au moment où le GIEC rendait son troisième rapport, qui concluait que les années 1990 étaient probablement la décennie la plus chaude de l’histoire de la météorologie et que le récent changement du climat était en partie “imputable à l’activité humaine”.


La météo elle-même semblait conspirer contre les sceptiques. L’été 2003 fut particulièrement violent, avec une vague de chaleur qui tua des dizaines de milliers de personnes en Europe.


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Message par Joss Jeu 20 Sep 2007 - 11:47

Le consultant Franz Luntz, homme clé de la conquête du Congrès par le Parti républicain en 1994, recommanda alors à ses clients républicains d’“insister plus que jamais sur les incertitudes du monde scientifique à propos du réchauffement” tout en recrutant encore plus d’“experts proches de leurs positions”. Les experts en question travaillaient rarement directement sur le sujet (Lindzen, du MIT, étant une exception), mais le public n’y prit pas garde. Pour la plupart des profanes, un scientifique est un scientifique.

Il ne fut pas difficile de convaincre le Congrès. “A la Chambre des représentants, les responsables du groupe républicain considéraient en général qu’il n’était pas question de soutenir quoi que ce soit qui irait dans le sens d’un changement climatique”, raconte le républicain David Goldston, ancien secrétaire général de la commission des sciences de la Chambre.

“Nombre de membres du parti étaient convaincus que les résultats scientifiques avaient été truqués, voire inventés par les démocrates.
Ils tiraient une grande partie de leurs informations de groupes de réflexion conservateurs et de groupes industriels.” Quand, en 2003, le Sénat demanda l’élaboration d’une stratégie nationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les deux Chambres durent accorder leurs violons. “Le négociateur de la Chambre des représentants dit en gros : ‘Vous savez, on n’acceptera pas ça’, et celui du Sénat répondit : ‘Ouais, on sait’, et toute l’affaire fut enterrée dans une bonne humeur relative. C’était couru d’avance”, ajoute Goldston.

Un noyautage en règle des institutions

La machine à nier ne veillait pas uniquement à étouffer les lois dans l’œuf. Elle s’efforçait également d’éviter que le public exige des actes. Il lui fallait donc gérer soigneusement ce qu’écrivaient et déclaraient les autorités et les scientifiques dépendant du pouvoir.


Le gouvernement nomma d’anciens lobbyistes du charbon et du pétrole à des postes clés de l’élaboration de la politique climatique. Les autorités firent en sorte que tout rapport et tout discours jette un doute sur les conclusions des études climatologiques – de façon à empêcher qu’elles puissent servir de base à des décisions politiques.

La réaction au dernier rapport du GIEC, en février 2007, a montré que les sceptiques avaient encore de la ressource. Non contents d’offrir 10 000 dollars aux scientifiques prêts à critiquer le texte, ils mettent en avant un nouveau thème : même si le monde est en train de se réchauffer, et même si ce réchauffement est dû en partie à la combustion des carburants fossiles, il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

D’une certaine manière, la machine à nier est désormais en mode pilotage automatique. “Certains membres du Congrès ont complètement intégré cet état d’esprit”, confie Manik Roy, du Centre Pew sur le réchauffement climatique, et ils n’ont donc plus besoin d’être conseillés par les groupes de réflexion et par les scientifiques dissidents qui les gavent d’arguments depuis vingt ans.

Malgré tout, les contestataires rencontrent toujours plus d’obstacles. Après s’être fait tancer par le Sénat pour avoir versé 19 millions de dollars durant plusieurs années à des organismes fournissant “des données très contestables”, pour reprendre les termes du sénateur [démocrate] Jay Rockefeller, ExxonMobil vient de mettre un terme à ce soutien.

Un porte-parole du groupe pétrolier a déclaré en juin que celui-ci ne doutait pas des risques que posait le changement climatique. Autre choc, Bush a annoncé début août qu’il organiserait fin septembre un sommet sur le réchauffement, dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre en 2008. Les sceptiques en ont été sidérés. D’autant qu’en 2009, ils risquent de ne plus avoir d’amis à la Maison-Blanche. Tous les candidats démocrates à la présidence considèrent officiellement le réchauffement climatique comme une menace réelle et promettent de faire voter des réductions similaires à celles adoptées par la Californie et d’autres Etats. Dans le camp républicain, seul John McCain – qui fut longtemps la principale personnalité républicaine à aborder la question – soutient une telle

Sharon Begley
Newsweek

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Message par Joss Jeu 20 Sep 2007 - 11:55

Au fond, avec ce dossier, on comprend l'origine du mouvement négationiste écologique qui a gagné l'Europe et la France via Claude ALLEGRE entre autre.

ARNAUD en niant un réchauffement climatique d'origine humaine ne fait que subir l'influence de ses affinités politiques néo-conservatrices
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Message par Joss Jeu 20 Sep 2007 - 17:01

20 sept. 2007

Six leçons à l’usage des sceptiques

CO2, océan, température, zone froide en Antarctique… L’hebdomadaire New Scientist réfute un à un les arguments des anti-réchauffement.


• 1 •

Lors des dernières périodes glaciaires, on observe un décalage entre l’augmentation du niveau de CO2 dans l’atmosphère et celle des températures ; ces deux phénomènes ne sont donc pas liés.
Des échantillons de glace vieille de plusieurs centaines de milliers d’années, extraits des couches couvrant l’Antarctique et le Groenland, n’indiquent pas qu’il existe une corrélation parfaite entre les niveaux de température et de CO2 dans le passé.

Ce décalage montre que la hausse de CO2 n’a pas déclenché le réchauffement initial à la fin de ces périodes de glaciation – ce que d’ailleurs personne n’a jamais prétendu. Il ne bat pas en brèche pour autant la thèse selon laquelle une plus forte concentration de CO2 dans l’atmosphère réchauffe la planète.


Nous savons que le CO2 est un gaz à effet de serre parce qu’il absorbe le rayonnement infrarouge et en conséquence le réémet. La physique de base suffit à prouver que ce type de gaz piège la chaleur émanant de la Terre, et que la planète serait bien plus froide s’il en était autrement.

Il n’en reste pas moins que beaucoup d’autres facteurs influent sur le climat et que, si ces derniers sont profondément modifiés, la relation entre CO2 et température sera moins nette.

Quant aux alternances de phases glaciaires et tempérées qu’a connues notre planète, elles s’expliquent par les variations de son orbite, également appelées cycles de Milankovitch. Ces variations modifient la quantité d’énergie solaire parvenant jusqu’à la Terre.

Ces cycles correspondent à la plupart – sinon à la totalité – des transitions climatiques. Cependant, ils n’ont qu’un faible effet direct en matière de réchauffement ou de refroidissement. Ce qui donne à penser qu’un effet rétroactif a amplifié les changements de température initiaux. Les carottes glaciaires montrent qu’il existe une très nette corrélation entre niveaux de CO2 et températures depuis un demi-million d’années. Il faut environ 5 000 ans pour qu’une phase glaciaire se termine et, après le décalage initial, la température et les concentrations de CO2 dans l’atmosphère s’élèvent de concert pendant au moins 4 000 ans.


Défi pour la terre - partie 1

Il semble donc que, à la fin des périodes glaciaires, le réchauffement initial provoqué par les variations d’orbite a accru les émissions de CO2 dans l’atmosphère, ce qui à son tour a élevé encore les températures puis la quantité de gaz carbonique libérée, et ainsi de suite. Une partie du CO2 supplémentaire émis provenait probablement des océans. Ce gaz est en effet moins soluble dans l’eau chaude, aussi les mers chaudes en libèrent-elles dans l’air. Cela n’explique toutefois que très partiellement l’augmentation. Un autre facteur serait d’ordre biologique : au fur et à mesure de sa croissance puis de sa chute au fond des mers, le phytoplancton absorbe le CO2. Les changements dans les vents, les courants et la salinité induits par le réchauffement de la planète auraient entravé la croissance de ces micro-organismes.

Si l’augmentation de CO2 n’a joué qu’un rôle mineur dans les périodes glaciaires, en remontant plus avant dans le temps on trouve des exemples de réchauffement déclenché par cette augmentation.

Mais ce que les phases de glaciation nous indiquent avant tout est que les températures peuvent influer sur les concentrations de CO2 et inversement, ce qui est préoccupant.

A l’heure actuelle, les océans absorbent jusqu’à 40 % du CO2 d’origine humaine. Si à cause de l’élévation de température ils se mettent plutôt à en libérer, une diminution des émissions d’origine humaine ne fera guère de différence.


• 2•
Il a déjà fait plus chaud par le passé, alors pourquoi faire toute une montagne du réchauffement actuel ?


D’abord, il convient de rappeler que tout ce que nous croyons savoir sur le climat qui régnait sur Terre il y a 150 ans tient de l’estimation. Il s’agit d’une reconstruction à partir de preuves indirectes telles que les carottes glaciaires. Plus nous remontons dans le temps, plus les incertitudes sont grandes. Il est cependant incontestable que la Terre a connu des températures plus élevées que celles que nous vivons.

La période la plus chaude s’est probablement déroulée durant le maximum thermique paléocène-éocène, il y a environ 55 millions d’années. Cet événement a coïncidé avec des extinctions massives d’espèces, et à cette époque les températures moyennes ont gagné de 5 °C à 8 °C en quelques milliers d’années. L’océan Arctique atteignait 23 °C. Les niveaux d’isotopes dans le plancton fossile montrent que ce réchauffement était dû à la libération massive de méthane ou de CO2.

La dernière thèse en date en attribue la cause à la lave rejetée par une série de gigantesques éruptions volcaniques, qui a chauffé des dépôts de charbon. Nous tiendrions là un exemple de réchauffement catastrophique de la planète provoqué par la libération soudaine de quantités massives de carbone fossile dans l’atmosphère. La période chaude a duré 200 000 ans.


Est-il possible de comparer la situation de réchauffement actuelle à ces périodes de réchauffement naturel du passé ? La réponse est non. Les facteurs naturels tels que les changements dans la quantité d’énergie solaire parvenant jusqu’à la Terre ne peuvent expliquer que très partiellement le réchauffement actuel. Et le fait qu’il a fait plus chaud par le passé ne signifie pas non plus que le réchauffement futur n’a rien d’inquiétant. Le niveau de la mer a été des dizaines de mètres plus élevé durant les périodes chaudes antérieures – suffisamment pour submerger de nombreuses grandes villes.


Dernière édition par le Jeu 20 Sep 2007 - 17:23, édité 1 fois
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Message par Joss Jeu 20 Sep 2007 - 17:18


• 3 •
Les émissions de gaz carbonique par l’homme sont infimes si on les compare à celles d’origine naturelle.

Oui, il est vrai que les émissions de CO2 imputables à l’activité humaine sont faibles par rapport aux sources naturelles. Pourtant, les carottes glaciaires montrent que les niveaux de CO2 dans l’atmosphère sont restés plutôt stables – entre 180 et 300 parties par million (ppm) pendant un demi-million d’années – avant de monter en flèche : jusqu’à plus de 380 ppm depuis le début de l’ère industrielle.
Les sources naturelles sont contrebalancées par les modes naturels d’élimination. Par exemple, la décomposition des matières organiques libère d’énormes quantités de CO2, mais les plantes en absorbent autant tout au long de leur croissance. Les niveaux de CO2 ont augmenté parce que la proportion du gaz entrant dans l’atmosphère chaque année est quelque peu supérieure à celle absorbée par les puits naturels de carbone.

Plusieurs éléments prouvent que nous sommes responsables de cet excédent. Comme la baisse du taux de carbone 14 (un isotope du carbone) dans l’atmosphère pour la période comprise entre 1850 et 1954.
Une baisse qui n’est explicable que si une bonne partie du carbone relâché dans l’atmosphère à l’époque provenait de combustibles fossiles, qui ne contiennent pratiquement pas de carbone 14.


Défi pour la terre - partie 2


• 4 •
Il fait trop froid là où je vis. Un peu de réchauffement fera du bien.
Dans quelle mesure le réchauffement climatique concerne-t-il personnellement chacun d’entre nous ?

Tout dépend du lieu d’habitation, du métier et des loisirs de chacun. La situation va considérablement s’aggraver au moment où le thermomètre dépassera de plus de 3 °C les niveaux actuels ; ce qui sera le cas avant la fin du siècle dans les scénarios les plus pessimistes.

A ce moment, plus
- d’un tiers des espèces seront menacées d’extinction
- Les rendements agricoles chuteront dans la plupart des régions du monde
- Des millions de personnes devront faire face aux inondations littorales.

Quand on réfléchit aux conséquences du réchauffement, il faut garder à l’esprit que même les pays qui échappent aux pires effets directs seront touchés sur le plan économique et politique par des événements survenus ailleurs.


• 5 •
Tout est la faute du rayonnement cosmique.


Vers la fin des années 1990, des scientifiques danois ont relancé l’idée que les particules de haute énergie appelées rayonnement cosmique influeraient sur la formation des nuages en ionisant l’atmosphère.

A en croire Henrik Svensmark, du Centre spatial national danois, moins il y a de rayons cosmiques, moins il y a de nuages, et moins la Terre se réchauffe. Selon lui, c’est ce qui explique le réchauffement actuel.
Il a avancé cette thèse dans le livre qu’il a écrit avec le journaliste scientifique Nigel Calder (qui a travaillé à New Scientist de 1962 à 1966).


Défi pour la terre - partie 3

Svensmark part de l’hypothèse que l’ionisation de l’air par les rayons cosmiques provoque un transfert de charge électrique vers les aérosols, lesquels forment alors des amas d’une taille suffisante pour déclencher la condensation de l’eau et donc la formation de nuages.

Pour l’heure, aucune preuve concluante ne vient étayer cette thèse. Les expériences en cours au laboratoire de physique des particules du CERN, près de Genève, pourraient valider l’existence du processus, mais même ainsi cela ne prouverait pas son importance dans le monde réel : l’atmosphère contient déjà nombre de noyaux de condensation susceptibles de créer des nuages, alors pourquoi quelques-uns en plus seraient-ils déterminants ?

Plus récemment, Svensmark a soutenu qu’il existe une corrélation entre couverture nuageuse à basse altitude et rayons cosmiques. Mais une corrélation ne prouve pas un lien de cause à effet. Enfin, rien ne prouve que moins de nuages signifie un monde plus chaud. C’est encore un sujet de débat entre scientifiques. Enfin et surtout, même si les rayons cosmiques ont effectivement une influence sur la couverture nuageuse et la température, ils n’expliquent pas le réchauffement rapide des dernières décennies.


• 6 •
L’Antarctique se refroidit et les couches de glace s’épaississent.

A l’évidence, la péninsule Antarctique, qui avance dans la mer, s’est réchauffée. En revanche, l’analyse de données recueillies entre 1966 et 2000 a permis de conclure en 2002 que l’intérieur du continent s’est refroidi. Il ne s’agit pourtant pas d’une preuve que la planète ne s’est pas réchauffée.


Les modèles climatiques ne prédisent pas un réchauffement uniforme du globe. Le refroidissement de l’Antarctique est dû au renforcement des vents circulant autour du continent, qui empêche l’air plus chaud de parvenir jusqu’à l’intérieur des terres.

Catherine Brahic, David L. Chandler, Michael Le Page, Phil McKenna, Fred Pearce

New Scientist
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Message par Joss Jeu 4 Oct 2007 - 15:34

Jeudi 04 octobre 2007

Attention, la banquise fond !

Jean-Louis Etienne est médecin, aventurier, écrivain... Au cours de ses explorations, il a notamment observé la banquise, ce grand témoin du climat de la planète.


RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Etienn10

La Terre : Que cherchez-vous, entre vos expéditions scientifiques au milieu de la banquise, celles en Patagonie ou sur l’atoll de Clipperton ?


Chacune de ces expéditions est originale, mais toujours avec une vocation double : scientifique et pédagogique. La logistique que je mets en place permet à des chercheurs d’accéder à des territoires souvent difficiles, assez peu desservis par l’organisation traditionnelle des expéditions scientifiques. Enfin, j’utilise le travail de terrain, l’aventure comme support pédagogique et je suis en lien par le biais d’internet avec beaucoup de classes d’écoles primaires, de collèges et de lycées, en collaboration avec l’Education nationale.

Quelles sont vos propres observations concernant les changements climatiques ?

C’est surtout dans le Grand Nord que les choses sont évidentes visuellement. La glace fond à une vitesse sensible depuis ces vingt dernières années. Elle arrive beaucoup plus tardivement à l’automne et elle fond beaucoup plus précocement. La banquise se fragilise progressivement. Le réchauffement de la planète en est la cause.

Quelles en sont les conséquences pour les populations qui vivent dans ces régions ?


La banquise est une zone d’accès pour la pêche et la chasse. Elle représente un lieu de déplacement traditionnel. Ses habitants se retrouvent isolés. Ils avaient l’habitude de se déplacer sur la banquise en hiver. Aujourd’hui, ils se retrouvent immobilisés car la banquise n’est pas assez solide pour qu’ils se déplacent dessus et les glaces les empêchent de naviguer en bateau ou en kayak. Sur d’autres territoires comme en Alaska, au nord du Canada ou en Sibérie, les gens habitent sur ce que l’on appelle du permafrost - du sol gelé en permanence. Toutes leurs constructions reposent sur un sol dur, même en été. Or aujourd’hui, avec le réchauffement, ce sol est en train de fondre sur une épaisseur beaucoup plus importante. Si bien que les habitations sont bancales, les routes se dégradent et les gros oléoducs d’Alaska fléchissent. Tout ceci bouleverse complètement leur façon de vivre.

Et de manière plus générale, quelles sont les menaces pour l’humanité ?

Les scientifiques estiment que la banquise du Pôle Nord va totalement disparaître en été dans cinquante ans avec une rupture de l’harmonie climatique de la planète. Le réchauffement climatique global n’aura pas de conséquences de réchauffement homogène sur l’ensemble de la planète : il y aura des alternances d’hivers très froids et d’étés très chauds comme on commence un peu à les vivre. Il y aura une multiplication du nombre de cyclones car la terre accumule énormément de chaleur et les cyclones sont en fait des libérations énormes d’énergie de l’océan. Des phénomènes cataclysmiques seront donc plus fréquents.

Vous parlez également d’aspects positifs...

Oui, concernant l’industrie et le transport maritime. Dans l’Arctique et le Grand Nord, les passages du nord-ouest (au nord du Canada) et du nord-est (au nord de la Sibérie) vont petit à petit se libérer, laissant place à des voies navigables ouvertes pour aller par exemple de l’Europe en Chine. Il sera beaucoup plus court de passer par l’océan arctique et avec une économie possible sur les consommations énergétiques des bateaux. De nouvelles zones de pêche seront ouvertes. Et sur le plan continental, la partie plate de la mer va se libérer assez vite, permettant l’ouverture de nouvelles zones d’exploitation de pétrole et de gaz.

Mais à quel prix !

Oui, bien sûr. Mais je ne fais là que constater.

A-t-on la preuve aujourd’hui que l’homme est responsable du réchauffement de la planète ?


Oui. La terre a sa propre vie et nous connaissons les alternances de périodes climatiques chaudes et froide. En revanche, l’accélération brutale en deux siècles de la composition de l’air en gaz carbonique et en méthane elle, n’est pas connue. Et la température est tout à fait parallèle à cette concentration en gaz carbonique et en méthane de l’atmosphère qui sont les principaux acteurs de l’effet de serre. L’homme a installé ce que j’appelle un double vitrage. Car l’effet de serre est un phénomène naturel absolument indispensable à la vie. L’atmosphère autour de la planète avec la composition de l’air actuel - ou plutôt antérieure - constitue une serre transparente qui accumule la chaleur, sans laquelle la vie ne serait pas possible. Sans elle, il ferait -18° sur terre. Mais l’homme densifie cet effet de serre avec le gaz carbonique et le méthane, avec comme conséquence une accumulation beaucoup plus importante de la chaleur au niveau de la surface de la terre. Aujourd’hui, l’activité humaine envoie sept milliards de tonnes de gaz carbonique dans l’atmosphère. Nous sommes environ sept milliards de terriens. Donc, chaque individu envoie en moyenne une tonne de gaz carbonique dans l’atmosphère... C’est énorme.

Quelles actions faudrait-il mener pour limiter les dégâts ?


Il faut consommer moins de gaz, moins de pétrole, moins d’électricité. C’est une évidence. Prendre moins l’avion. Prendre davantage les transports collectifs plutôt que sa voiture. Il est certain que les pays riches comme les Etats-Unis ou ceux de l’Europe envoient beaucoup plus de gaz carbonique dans l’atmosphère que les pays pauvres. Il y a d’énormes économies à faire, par exemple, sur l’habitat. Mais aussi dans les choix de consommation : en mangeant des fruits et légumes de saison, par exemple, plutôt que de consommer des fraises et des cerises en hiver qui sont amenées en avion du Chili. Ensuite, des mesures vont s’imposer par l’économie. Le coût du pétrole ne va pas cesser d’augmenter. Il faudra donc bien faire le choix d’énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien, la biomasse, la géothermie... Nous devrons aller vers une diversification des sources d’énergie. Une multitude de ressources n’a pas encore été exploitée. Il faudra bien faire appel à de nouvelles énergies avant d’en arriver à une crise grave.

Vous insistez sur une indispensable éducation ...

Oui. Aujourd’hui, l’éducation à l’environnement pour le développement durable est dans le programme scolaire. C’est un progrès. Il faut travailler sans relâche sur cette éducation à l’environnement. Développer une conscience environnementale, qu’elle entre dans nos gênes, qu’elle soit innée. C’est l’apprentissage du respect de l’autre.

Quelle sera votre prochaine expédition ?


En avril 2007, nous sillonnerons l’océan arctique pour mesurer l’épaisseur de la banquise en utilisant un dirigeable pour bénéficier d’une grande autonomie de vol. Actuellement, on sait que la banquise fond. Mais on manque de mesures d’épaisseur précises.

par Nadège Dubessay
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Message par Joss Mer 17 Oct 2007 - 11:53

Ce soir, ne ratez pas "Pour quelques degrés de plus" sur France 3 !



RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Planete


Mercredi 17 octobre, 20 h 50, France 3

Pour quelques degrés de plus

Le constat est sans appel : la température de l'atmosphère ne cesse de se réchauffer. L'émission de France 3, Pour quelques degrés de plus, se veut un signal d'alarme. Parce que, même au niveau le plus modeste, il est possible d'agir.

Les dix années les plus chaudes


Un glacier bleuté qui s'effondre sur lui-même, un torrent de boue se déversant sur une voiture occupée, une terre craquelée par la sécheresse... Dès les premières images, le documentaire de Patrick Hesters et Guy Nevers affiche son ambition : frapper les esprits.

Présentée par Marie Drucker depuis les Saintes-Maries-de-la-Mer, en Camargue, l'émission alterne de courts documentaires suivis d'analyses de personnalités scientifiques. En ces temps de Grenelle de l'environnement où le devenir de la planète occupe les pensées, l'occasion était idéale pour mobiliser le grand public. Car le temps presse.

Pour les experts, le réchauffement climatique, lié à l'émission de gaz à effet de serre lors des diverses activités humaines, est en effet d'une brûlante actualité. « Au cours des quatorze dernières années, nous avons enregistré les dix années les plus chaudes du siècle », remarque Pierre Radanne, ancien président de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), qui intervient dans le programme de France 3.

La côte normande grignotée par la mer


A terme, au XXIe siècle, la température moyenne du globe pourrait augmenter jusqu'à 6 °C (au maximum). « 6 °C, c'est ce qui nous sépare de l'ère glaciaire », note le spécialiste.Le documentaire de Patrick Hesters permet d'observer, au moyen d'effets spéciaux, les conséquences de cette évolution jusqu'en 2050.

Sous nos yeux, les lacs se vident, la côte normande est grignotée par la mer et, dans le sud de l'Europe, les cultures de blé disparaissent. Il y a dix-sept ans, Patrick Hesters s'était intéressé avant tout le monde au phénomène du réchauffement climatique pourEnvoyé spécial. « Désormais, les événements que nous envisagions au futur sont en train d'arriver », affirme le journaliste.

Un tel changement est dramatique pour les hommes. Actuellement, le niveau des océans monte de 3 millimètres par an. Certaines îles, comme l'archipel polynésien de Tuvalu - 5 000 habitants -, sont appelées à disparaître. En France, les Saintes-Maries-de-la-Mer sont menacées d'engloutissement. D'autres régions, comme le Maghreb, vont être peu à peu transformées en désert, obligeant les populations à se déplacer pour pouvoir se nourrir...

« Plus de 100 millions de personnes seront contraintes à l'émigration durant ce siècle », prévient Patrick Hesters. Avec les suites qu'on imagine :conflits d'intérêt entre populations et violence dévastatrice en puissance. Il serait pourtant inutile d'en rester à ce constat. Tout l'intérêt de cette émission est de donner aux téléspectateurs des pistes pour agir. Or, combattre le réchauffement climatique, signifie d'abord diviser par quatre notre consommation d'énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz) dont la combustion libère du gaz carbonique. « Le but n'est pas, bien-sûr, de retourner à l'âge de pierre, mais d'adapter notre civilisation à ce nouveau défi », estime Patrick Hesters.

Ampoules basse tension et autres gestes quotidiens

Au cours de la soirée, des reportages présenteront certaines initiatives individuelles, comme celles de ce couple, qui organise sa vie avec le souci de limiter son émission de CO2. Seront aussi évoquées les innovations réalisées dans l'habitat et les transports. « Il faudrait que les gens se disent que même si leur action ne représente qu'une goutte d'eau, cela compte », espère Patrick Hesters.

Utiliser des ampoules basse tension ou prendre le volant avec parcimonie est ainsi à la portée de tout le monde. « Mais personne ne se lancera s'il n'y a pas une forte incitation psychologique », reconnaît le journaliste. Là réside le rôle fondamental des médias : créer cette adhésion collective sans laquelle rien n'est possible et susciter, sur le long terme, une révolution des comportements. Après tout, il s'agit de notre avenir et de celui de nos enfants. Rien de moins.

Anne-Claire Ordas
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Message par Joss Jeu 18 Oct 2007 - 19:18

Joss a écrit:Ce soir, ne ratez pas "Pour quelques degrés de plus" sur France 3 !

[b]Mercredi 17 octobre, 20 h 50, France 3

Pour quelques degrés de plus

Les reportages :

Ça va chauffer
un docu-fiction de Patrick Hesters et Guy Nevers (20’)

Journaliste scientifique de France 3, Patrick Hesters posait déjà la question du réchauffement climatique dans « Envoyé Spécial » il y a 17 ans ! En 2007, à partir des travaux et témoignages des scientifiques, le journaliste écrit le scénario des années 2050 pour permettre de visualiser la réalité du réchauffement climatique.

Cameroun alerte à la déforestation
de Hervé Dhinaut et Loïc Lemoigne

Le Cameroun procède à une exportation massive, légale ou illégale de bois exotiques pour alimenter entre autre nos supermarchés. Chaque arbre abattu, c’est un capteur de CO2 en moins.

La Californie verte
de Karine Azzopardi et Denis Bassompierre

Les Etats Unis est le pays du monde où l’on dégage le plus de CO2 par habitant. Paradoxe, dans le même temps, la Californie nous montre l’exemple, en pointe des nouvelles technologies et de l’éco-business.

La famille verte
de Isabelle Sabourault, Guy Sabin et Charles-Henry Carlier

Ils ont fait un mariage vert et organisent leur vie avec le souci permanent de limiter leur émission de CO2.

L'habitat du XXIe siècle
de Emmanuelle Lagarde et Olivier Palomino

50% des gaz à effet de serre sont produits par les ménages. La maison de demain sera parfaitement isolée. Un euro investi dans l’isolation de l’habitat économise 20 fois plus de CO2 qu’un euro investi dans les éoliennes par exemple Découverte de la maison à énergies positives, c'est-à-dire qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. La distance entre notre maison et notre lieu de travail devra se réduire.

Les transports du XXIe siècle
de Marc Dana, Claude Guéneau, Isabelle Sabourault, Laurent Beaufils et Charles Henry Carlier

La voiture propre existe mais pas pour tout le monde. Et demain ? Les carburants verts, est-ce vraiment la solution ? L’organisation complète des modes de transport est à repenser.


VIDEO :


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Message par Souricet Mar 30 Oct 2007 - 18:07

Il est dommage que nous n'ayons pas parmi nous un scientifique qui, face au discours catastrophiste actuel, essaierait de répondre à la question : sommes-nous confrontés à une vérité scientifique ou bien à une opération de désinformation visant à nous faire accepter telle ou telle réforme désagréable, et à cacher d'autres dangers plus importants ? Ou en tout cas qui ferait le tri dans le déluge d'informations en tous genres que l'on range sous le terme générique "réchauffement climatiques", des plus sérieuses aux plus saugrenues. Qui nous exposerait ce qui est mesurable de ce qui est théoriques, ce qui existe de ce que l'on prédit, et les incertitudes qui subsistent, dans un sens comme dans l'autre.
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Message par Joss Mar 30 Oct 2007 - 20:02

KRYKRY, quand on est proche de la nature et un rien observateur....Ya pas besoin de scientifique pour te confirmer que c'est vrai.

Il y a une accélération phénoménale depuis 2003
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Message par Souricet Mar 30 Oct 2007 - 20:12

Mais tu ne peux nier qu'à partir d'un constat objectif, certains ont monté une espèce de doctrine catastrophiste dans laquelle ils fourrent tout et n'importe quoi. On lit peu d'articles vraiment scientifiques sur le sujet. D'ailleurs, généralement, les scientifiques sont peu bavards.
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Message par Joss Mar 30 Oct 2007 - 20:41

Les scientifiques sont un peu dépassés....

Cet été, pour la première fois, on a ouvert la voie atlantique/pacifique par le pole nord ça, c'est du concret
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Message par Joss Jeu 1 Nov 2007 - 18:37

Joss a écrit:Les scientifiques sont un peu dépassés....

Cet été, pour la première fois, on a ouvert la voie atlantique/pacifique par le pole nord ça, c'est du concret



Cascade d'évènements climatiques en vue en Europe selon le programme scientifique Damoclès

AFP | 01.11.2007 | 09:12

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE 390944

D'importants bouleversements météorologiques en cours dans les hautes latitudes laissent présager une cascade d'évènements climatiques affectant la faune et la flore en Europe de l'Ouest, selon les premières observations du programme scientifique Damoclès, dont la goélette Tara, en dérive sur la banquise, est le support logistique.

Damoclès (Developping Arctic Modelling and Observing Capabillities for Long-term Environmental Studies) regroupe 45 laboratoires de 10 pays européens, des Etats-Unis et de Russie.

Projet pilote de l'Union Européenne pour l'Année Polaire Internationale (API), il vise à observer, comprendre et quantifier les changements climatiques en Arctique afin d'aider à la prise de décisions face au réchauffement de la planète.

La plus importante et spectaculaire conclusion des observations réalisées par les scientifiques européens, depuis le début de la mission Tara en septembre 2006, prévoit "dans 10 à 15 ans, une fonte totale de la banquise en été, entre le mois de septembre et le mois de mai", selon Jean-Claude Gascard, océanographe et coordinateur du programme Damoclès.

"Un recul spectaculaire de la banquise a été constaté à la fin de cet été. En deux ans, la banquise d'été qui s'étendait sur 5,5 millions de km2 (14 millions de km2 en hiver), a perdu 1,5 million de km2, a-t-il déclaré à l'AFP.

"Cet été, note M. Gascard, il était possible de faire une traversée complète de l'Arctique entre le delta de la Lena (nord Sibérie) à l'Est et celui du Mackenzie (nord-ouest du Canada), sans rencontrer un seul morceau de glace dérivante. C'est une situation également sans précédent".


Enfin, la formation de la banquise d'hiver accuse cette année un retard d'au moins un mois, une situation également inédite.

Ces nouvelles données ont été recueillies par les chercheurs de Damoclès qui se sont rendus sur la banquise à bord de Tara en avril. Ils ont procédé à quantité d'analyses dans l'atmosphère, la neige, la glace, et dans les profondeurs de l'océan arctique.

Du réchauffement au refroidissement

Mais c'est la fonte totale de la banquise en été qui aurait, selon Jean-Claude Gascard, la plus forte et inattendue incidence sur le climat d'Europe de l'ouest et donc la vie quotidienne de ses occupants, humains, faune et flore.

Selon un enchaînement de causalités partant de l'absorption par l'océan de 80% de l'énergie solaire (autrement réfléchie par feu la glace en été), on passe à une fonte accélérée de la calotte glaciaire du Groenland qui entraînerait une élévation du niveau de la mer d'au moins 1 mètre.

Mais, effet paradoxal et autre conséquence majeure, cet afflux d'eau douce bloquerait la montée des eaux chaudes et salées de l'Atlantique (circulation thermohaline) vers l'Arctique. Résultat pour le coordinateur de Damoclès: refroidissement (bien refroidissement) de l'Europe occidentale de plusieurs degrés.

"Si cela se produit, les mimosas en Bretagne, terminé",
résume de manière lapidaire M. Gascard, qui pointe aussi dans une liste non exhaustive la modification des écosystèmes ainsi que les conséquences géopolitiques et socio-économiques de l'ouverture à l'intérieur du cercle polaire, de nouvelles voies navigables d'Est en Ouest.

Etienne Bourgois, le patron de l'expédition, mécène scientifique et directeur général de la maison de couture Agnès B., ne cache pas sa satisfaction: "Tara a rempli totalement sa mission. Contre toute attente, au bout d'un an, on doit revoir les modèles climatiques. Ces observations extraordinaires ne pouvaient être faites qu'à bord d'un bateau dérivant sur la banquise", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Le grand public ne peut plus rien ignorer des bouleversements climatiques en cours.
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RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Empty LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE S'ACCELERE

Message par Joss Sam 10 Nov 2007 - 16:28

Joss a écrit:Les scientifiques sont un peu dépassés....

Cet été, pour la première fois, on a ouvert la voie atlantique/pacifique par le pole nord ça, c'est du concret

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Mancho10


LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE S'ACCELERE

C DANS L'AIR du 8 novembre


Mauvaise nouvelle sur le front Nord. L'expédition scientifique Tara, du nom du navire menant des recherches scientifiques dans le cadre du programme européen Damocles consacré à l'étude de la banquise, vient de rendre ses premières conclusions. Alors que les modèles climatiques prévoyaient un risque de disparition de la banquise en été aux alentours de 2050, les chercheurs craignent que cette perspective ne survienne beaucoup plus tôt, d'ici dix à quinze ans.

Car la banquise, vaste surface de glace de 4 millions de kilomètres carrés, aurait déjà reculé de plus d'un million de kilomètres carrés depuis septembre 2005, une fonte trois fois plus rapide que ne l'annonçaient les prévisions. Le même phénomène est observé au Groenland, dont la calotte glacière se fragilise. Peter Schlosser, coordinateur du programme américain Search, estime même que si elle venait à fondre entièrement, "le niveau de la mer monterait alors de près de sept mètres".

Causée par le réchauffement climatique, la fonte de la banquise risque en outre d'en accélérer le processus : ainsi réduites, les glaces ne pourront plus jouer pleinement leur rôle de réflecteur de l'énergie solaire, accélérant ainsi le processus. Conséquences : le risque d'un véritable bouleversement du climat de l'Europe occidentale, entre multiplications des inondations au Nord et accentuation de la sécheresse sur le pourtour méditerranéen.


Au-delà de notre seul continent, c'est l'ensemble de la planète qui subit de plein fouet des phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes. Dans les Caraïbes, la tempête tropicale Noël a ravagé la République dominicaine, Haïti, la Jamaïque, les Bahamas et, dans une moindre mesure, Cuba, provoquant la mort d'au moins 124 personnes et la disparition de 58 autres.

Au Mexique, les 4/5e de l'Etat du Tabasco sont désormais recouverts par les eaux depuis l'exceptionnelle crue des sept fleuves de la région. La Colombie vient quant à elle d'essuyer la plus forte pluie de grêle jamais observée dans le pays depuis trente ans. Une couche de glace - jusqu'à parfois deux mètres -s'est formée sur Bogota en à peine une heure de temps. Le déluge serait imputable au phénomène Niña, dont les spécialistes estiment qu'il devrait perdurer trois à six mois

Inquiétant, l'état des lieux est également assombrit par la croissance de la teneur du CO2, principal gaz à effet de serre, dans l'air. Alors que les émissions mondiales du gaz carbonique augmentent, les puits naturels de carbone, eux, se raréfient. Si leur affaiblissement devait se confirmer, océans et biosphères continentales n'absorberaient plus qu'un quart du carbone émis par l'homme, contre la moitié aujourd'hui.

VIDEO C DANS L'AIR

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Message par Joss Sam 17 Nov 2007 - 11:51

Mise en garde du Giec sur les conséquences "irréversibles" du changement climatique

AFP | 16.11.2007


RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Giec01
Les experts du changement climatique mettent en garde les dirigeants de la planète contre ses conséquences "soudaines", voire "irréversibles", à deux semaines d'une conférence clé des Nations unies sur le climat à Bali.

Le Groupe intergouvernemental sur le climat (Giec, mandaté par l'Onu), Prix Nobel de la Paix en 2007, a bouclé vendredi à Valence en Espagne le dernier volet de son quatrième rapport, une somme de référence pour les cinq prochaines années qui sert à fonder la riposte de la communauté internationale aux dérèglements du climat.

Le rapport devait être officiellement approuvé samedi matin à Valence en présence du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, qui a inscrit la lutte contre le changement climatique en haut de son agenda. Il avait convoqué en septembre un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement à New York.

Dans un résumé rédigé "à l'attention des décideurs", négocié depuis lundi, le Giec reprend l'essentiel de ses conclusions publiées en trois volets depuis janvier: le changement climatique est dû avec une quasi-certitude à l'homme, la hausse de température pourrait atteindre jusqu'à 6,4 degrés en 2100 par rapport à 1990 - plus sûrement se situer entre 1,8 et 4 degrés - et canicules, sécheresses et inondations devraient se multiplier.

Enfin, les conséquences de ces changements risquent d'être "soudaines ou irréversibles", insistent les experts.

Cette seule phrase a fait l'objet d'intenses discussions: certains pays comme les Etats-Unis ont contesté l'expression "irréversible", dénuée de contenu scientifique, selon un participant. D'autres en revanche, notamment européens, ont insisté pour la conserver, estimant qu'elle traduisait la réalité.

Ainsi, a fait valoir à l'AFP le chef de la délégation française, Marc Gillet, la disparition des ours blancs serait un phénomène irréversible: "On ne pourrait plus revenir en arrière". Mais le changement climatique pourrait aussi avoir des conséquences soudaines, ou abruptes, comme un bouleversement de la circulation des océans, voire un blocage du Gulf Stream, a-t-il ajouté.

La délégation américaine a également combattu - mais en vain - une phrase stipulant que "tous les pays" seront affectés .

"Les Etats-Unis ne voulaient pas non plus mentionner les ouragans à cause de Katrina: on ne parle pas de corde dans la maison d'un pendu!" a remarqué un négociateur. Et l'Arabie Saoudite a manoeuvré "pour minimiser ce qui pourrait se traduire par une baisse de la demande de pétrole".

"C'était important de délivrer le message selon lequel tout le monde est vulnérable et pas seulement les pays en voie de développement", a renchéri un participant.

Plusieurs scientifiques ont jugé ces dernières semaines ce rapport déjà "dépassé" par les observations de terrain
: pas d'accord, ont répondu les climatologues français Jean Jouzel et Michel Petit.

"C'est vrai qu'on a observé récemment que la glace fond plus rapidement dans l'Arctique, mais est-ce un phénomène passager, un cycle naturel ou une tendance à long terme? Attendons un peu pour le savoir", a fait remarquer M. Petit.

Le Giec fait valoir que les impacts du réchauffement, annoncés dans ses précédents rapports, sont déjà bien visibles, comme le retrait des glaciers, la fonte de la banquise en Arctique ou celle du permafrost (sols gelés en permanence).


Cet état des lieux devrait peser dans les négociations qui s'engagent à partir du 3 décembre à Bali, en Indonésie, où la communauté internationale doit commencer à négocier les suites à donner au protocole de Kyoto, dont la première phase d'engagements expire en 2012.
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Message par Invité Sam 17 Nov 2007 - 20:02

As-tu mentionné les conséquences mesurables sur notre agriculture? Vous n'avez pas remarqué une augmentation du prix du pain et d'autres denrées? Cela n'est encore rien...
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Message par Joss Sam 17 Nov 2007 - 20:14

Mespheber a écrit:As-tu mentionné les conséquences mesurables sur notre agriculture? Vous n'avez pas remarqué une augmentation du prix du pain et d'autres denrées? Cela n'est encore rien...

J'en parle sur l'autre fil
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Message par Invité Sam 17 Nov 2007 - 23:49

Il y a aussi la fonte de la Sibérie. Le problème? Le sol regorge de méthane qui est libéré dans l'atmosphère et accroit l'effet de serre de manière exponentielle.

Côté artique, le comble du cynisme a été atteint quand des compagnies d'armateurs ont commencé à réfléchir aux nouvelles routes commerciales qui vont s'ouvrir en l'absence de banquise. :mur:
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Message par Joss Dim 18 Nov 2007 - 19:50

[quote="Mespheber"]
Il y a aussi la fonte de la Sibérie. Le problème? Le sol regorge de méthane qui est libéré dans l'atmosphère et accroit l'effet de serre de manière exponentielle.

Ces 30 dernières années, les températures moyennes de la Sibérie ont augmenté de 2° à 3°. L’an dernier, des scientifiques de l’Université de Tomsk (Sibérie de l’Ouest) et de l’Université d’Oxford ont fait une découverte choquante : sur une zone plus grande que la France et l’Allemagne réunies, le permafrost est en train de fondre pour la première fois depuis la fin du dernier âge glaciaire, il y a 11 000 ans.

Les conséquences se voient à l’oeil nu. Les habitants avaient déjà pu noter que les arbres des forêts prenaient un air penché dû à la fonte du sol. Si au début, cela avait amusé les gens qui appelaient ces arbres “les arbres ivres”, aujourd’hui ce sont les infrastructures mêmes qui subissent les conséquences.

D’après les conclusions du Centre International de Recherches Arctiques, les maisons, les puits de mines et les usines sont menacées de s’effondrer. Les oléoducs sont proches du point de rupture et les aéroports et chemins de fer ne peuvent pas être utilisés sur un sol mou. Des surfaces recouvertes de tarmak et les routes se fissurent et s’enfoncent dans la boue. Dans certaines régions, le nombre de jours où les routes sont accessibles est passé de 200 à 120 par an. La question de la sécurité des centrales nucléaires reposant sur ce sol spongieux se pose avec toujours plus d’insistance.

Alors que les habitants subissent les conséquences locales, les scientifiques craignent un tout autre scénario. De la matière organique, vieille de plusieurs milliers d’années est retenue prisonnière en grandes quantités dans le sol gelé. Ce sont des réserves énormes de carbone. Lorsque le sol se met à fondre, les bactéries se mettent à décomposer cette matière organique. Ce processus pourrait libérer des milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère et lorsqu’on sait que le méthane est un gaz à effet de serre très actif - 20 fois plus que le CO2 - on comprend les craintes des scientifiques. Un beau cercle vicieux pourrait s’enclencher : le réchauffement actuel provoque la fonte du permafrost qui libère le méthane qui accélère à son tour le rythme des changements climatiques...

Côté artique, le comble du cynisme a été atteint quand des compagnies d'armateurs ont commencé à réfléchir aux nouvelles routes commerciales qui vont s'ouvrir en l'absence de banquise. :mur:

La voie navale rejoignant l'atlantique au pacifique par le groenland a été franchie cet été pour la première fois.

"Cet été, note M. Gascard, il était possible de faire une traversée complète de l'Arctique entre le delta de la Lena (nord Sibérie) à l'Est et celui du Mackenzie (nord-ouest du Canada), sans rencontrer un seul morceau de glace dérivante. C'est une situation également sans précédent".
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Message par Invité Dim 18 Nov 2007 - 20:21

Disons que là il s'agirait de voies navigables traversant le pôle, chose qui actuellement n'a été effectuée que par des sous-marins nucléaires. Mon point de vue est surtout que loin de s'alarmer, on cherche encore et toujours le profit. Cependant, je reconnais que le commerce est le seul élément de notre civilisation qui cherche à s'adapter au changement...
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Message par Joss Ven 7 Déc 2007 - 9:25

Le 5 décembre, état des lieux environnement complet France 2/France 3

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Les reportages France 3 sur l'environnement

Depuis le Grenelle de l'environnement, France 3 vous propose une analyse des questions écologiques qui font débat

OGM, pesticides, énergies renouvelables, carburants: autant de sujets polémiques soulevés par le problème du réchauffement climatique.

A l'heure où les questions climatiques sont au coeur des préoccupations internationales, retrouvez tous les reportages environnement de la rédaction de France 3.

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Le 5 décembre, état des lieux environnement complet France 2/France 3

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Les reportages France 2 sur l'environnement

Suite au Grenelle Environnement, la Rédaction de France 2 tente d'aborder différents aspects du débat...

Pollution, OGM, biodiversité, éolien, nitrate, habitat, circulation, pesticides, agriculture, climat, eau, transports, tourisme, développement durable, patrimoine, ruralité, initiatives citoyennes, débats... La compil des JT à voir ou à revoir !

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Message par Joss Sam 8 Déc 2007 - 14:12

le 07/12/2007

Le "négationniste" du réchauffement à Bali

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Christopher-monckton-2431792_224
Une tete c-- vicompte

Le vicomte Monckton of Brenchley, qualifié par de nombreux experts de "négationniste" du réchauffement climatique, est venu vendredi "rétablir la vérité" à la conférence de l'ONU de Bali. Portant un costume sombre et une cravate malgré la chaleur et le code vestimentaire officiellement "relax", l'aristocrate britannique quinquagénaire a répété ses habituelles critiques des conclusions des experts internationaux sur l'évolution du climat (Giec).

"Il n'y a pas de changement statistiquement significatif du réchauffement global", a-t-il déclaré, en affirmant être sur la même ligne que "la vaste majorité des scientifiques". Cet ancien conseiller de l'ex-Premier ministre britannique Margaret Thatcher, candidat malheureux à la Chambre des Lords, martèle que les experts du Giec multiplient par vingt les effets réels du CO2 dans l'atmosphère. Il a dénoncé à maintes reprises les exposés de l'ancien vice-président américain Al Gore, qui a reçu le prix Nobel de la paix cette année pour son action de sensibilisation au changement climatique.

Ce journaliste et consultant, dépourvu de diplôme supérieur scientifique, affirme aussi que le réchauffement n'est lié que "de façon ténue" à l'activité humaine. Se présentant comme un "expert en politique climatique et en économie", il est devenu la cible des ONG.

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Chatfu10


On en connait un autre de "vicomte" comme celui-là sur un autre forum....suivez mon regard Suspect

Comme quoi l'instruction peut être inversement proportionnelle à l'intelligence bah
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RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Empty NEGATIONISTES DE L'ORIGINE HUMAINE DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQ

Message par Joss Mer 19 Déc 2007 - 19:07

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE Drapea53LES SCEPTIQUES FRANÇAIS DU CLIMAT ACCUSÉS DE TRICHERIE

Le géophysicien français Vincent Courtillot et certains de ses collègues, qui contestent l'origine humaine du réchauffement climatique, sont accusés par d'autres scientifiques d'avoir publié dans une revue américaine des données tronquées pour appuyer leur thèse.

Courtillot contre le GIEC


Dans un article intitulé «[url=http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6V61-4MM8BMG-1&_user=10&_coverDate=01%2F30%2F2007&_alid=655125192&_rdoc=3&_fmt=summary&_orig=search&_cdi=5801&_sort=d&_docanchor=&view=c&_ct=6&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=c092108c0146728a18239b946fa1ed17]Are there connections between the Earth's magnetic field and climate?» publié en janvier dans le journal Earth and Planetary Science Letters, le géophysicien français Vincent Courtillot et son équipe de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IGP) établissaient notamment une corrélation entre les variations du champ magnétique terrestre, du rayonnement solaire et des températures. Ils jetaient notamment le doute sur le fait que l’homme puisse être le principal responsable du réchauffement actuel. Une thèse qui contredit le dernier rapport du Groupe d'experts sur le changement climatique (GIEC) qui attribue avec une quasi certitude le réchauffement aux activités humaines.

Les Français parlent aux Français

Cet article est sévèrement critiqué par les climatologues Edouard Bard et Gilles Delaygue, du Collège de France. Dans un commentaire à paraître dans Earth and Planetary Science Letters à l’article de Courtillot, les deux chercheurs reprochent au géophysicien «un certain nombre d'approximations qui sapent leurs corrélations». Puis ils attaquent, point par point, les principaux arguments de Courtillot en démontrant qu’il s’est appuyé sur des données partielles ou tronquées pour parvenir à sa conclusion. Ils relèvent notamment que dans ses calculs, le chercheur de l’IGP a utilisé une approximation qui considère que la terre est un disque et non une sphère…
Les Américains s’y mettent

Sur le blog realclimate.org, qui rassemble les contributions de nombreux spécialistes du climat de renommée mondiale, le géophysicien américain Raymond T. Pierrehumbert s’en prend lui aussi à Courtillot. Dans un billet intitulé « Les Chevaliers de l’Ordre de la Terre Plate», il expose et complète, sur un ton très polémique, l’argumentation scientifique publiée par Edouard Bard et Gilles Delaygue. Le chercheur américain, qui a enseigné à l’université de Princeton et au MIT avant d’être professeur à l’Université de Chicago, rappelle d’abord que «nous en savons beaucoup sur l'impact climatique du CO2, et aucune combine avec les rayons cosmiques ou le champ magnétique ne peut faire disparaître cette physique».

« Je-m'en-foutisme et ignorance »

«Comme la plupart des travaux du genre, celui [de Courtillot et al.] est construit sur un vide intellectuel», affirme Pierrehumbert « Je-m'en-foutisme et ignorance, est l'interprétation de loin la plus charitable que l'on puisse apporter à cet ensemble ». Selon ce chercheur, «la plupart des corrélations sur lesquelles reposent les pauvres cas de Courtillot et al. sont en fait bidons», et il s’étonne que la honte ne pousse pas son collègue français, membre de l’Académie des Sciences, «à la recherche du plus proche trou de souris pour s'y cacher».

Jewel Samad AFP ¦ Al Gore intervient à la conférence sur le climat, le 13 décembre 2007 à Nusa Dua, sur l'île de Bali

Yaroslav Pigenet



........et dire qu'il y en a qui doutent encore !   :mur:


Dernière édition par Joss le Mer 21 Aoû 2013 - 17:53, édité 1 fois
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