MARTHE ET MARIE


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Le tombeau de Jésus

2 participants

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Le tombeau de Jésus Empty Le tombeau de Jésus

Message par Arcanes Mar 29 Mai 2007 - 21:21

Information

Viens de commencer l'émission sur la découverte du "tombeau de Jésus"

sur la 1ère chaine.



:ange:
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Arcanes
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Le tombeau de Jésus Empty Re: Le tombeau de Jésus

Message par Lazare Mer 30 Mai 2007 - 12:00

Merci Arcanes, je l'ai vu grace à ton message. J'ai du rater les 5 premières minutes. J'espère qu'il va être rediffusé car je n'ai pas eu le temps d'enregistrer.
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Le tombeau de Jésus Empty Re: Le tombeau de Jésus

Message par Joss Mer 30 Mai 2007 - 13:06

Désolée ! je n'avais pas vu ce fil ! :oops:

Je me tiens au courant des et de la VIDEO et la/les rajouterai dans le fil du dossier
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Message par Arcanes Mer 12 Sep 2007 - 9:19

Jérusalem sur les pas de Jésus


Il paraissait acquis, depuis la fin du XIXe siècle et les témoignages des Évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), que les belles tombes de Jérusalem, dotées d’un système de ferme-ture à pierre circulaire, illustraient exactement le type de tombe dans lequel Jésus avait été déposé au soir de la Crucifixion.

Mais il pourrait s’agir d'une métaphore théologique… C'est en tous cas l'explication que propose un jeune chercheur, Jean-Sylvain Caillou, spécialiste de l'étude des tombes de Palestine.


Le système, simple et ingénieux, consistait à mouvoir une meule de pierre le long d’une glissière creusée dans le sol. Pour fermer la tombe, la pierre était roulée devant l’ouverture; pour ouvrir, elle était repoussée sur le côté où elle se logait dans une fente aménagée dans la roche.
C’est ainsi, aux dires de Marc et de Luc, que les saintes femmes l’avaient trouvée au matin de Pâques. Il est donc généralement admis que la tombe de Jésus – fût-elle accessible sous son édicule du Saint-Sépulcre – était équipée d’un tel système. Ce mode de fermeture serait-il donc la norme à cette époque? C’est ce point précis qu’Amos Kloner, un archéologue israélien, spécialiste des pratiques funéraires juives, a épinglé dans un article paru en 2000 dans la revue américaine Biblical Archæology Review: «Sur plus de neuf cents tombes de la période du Second Temple (Ier siècle av. J.-C.-70 apr.), trouvées dans et autour de Jérusalem, on n’en connaît que quatre qui utilisaient des pierres de fermeture rondes.» Ce sont: la tombe des Rois (MdB n°‑137, pp. 53-54), la tombe de la famille d’Hérode et sa voisine, près de l’hôtel King David, ainsi qu’une autre située dans la vallée du Cédron. Pour le reste, écrit A. Kloner, 98% des tombes de l’époque étaient équipées de pierres rectangulaires amovibles, profilées pour s’encastrer comme une capsule dans l’orifice de la porte. Et il conclut de cette apparente contradiction avec les textes évangéliques qu’elle repose sur une erreur d’interprétation du terme grec kuliw, à lire «soulever, enlever» plutôt que «rouler». La tombe de Jésus n’aurait donc, selon lui, rien à voir avec les tombes à meule.

Jean-Sylvain Caillou, ancien élève de l’École biblique de Jérusalem et auteur d’une thèse sur les tom--bes de Palestine, a poussé plus loin les obser-vations archéologi-ques et textuelles‑; il est arrivé à une interprétation tout autre, dont les retombées touchent de près le domaine de la christologie. Sur les quatre tombes à meule retenues par A. Kloner, une seule – la tombe de la famille d’Hérode – serait de façon sûre antérieure à la mort de Jésus. Autant dire que Jean-Sylvain Caillou écarte lui aussi ce modèle pour la sépulture matérielle de Jésus.


En revanche, dit-il, les Évangiles insistent trop sur la grandeur de la pierre et sur le verbe «rouler» pour qu’on ne leur accorde pas une vraie valeur d’indice. Il suggère que Marc, rédigeant son Évangile le premier, vers 60, a retenu le caractère royal et exceptionnel du dispositif à meule pour rendre compte de la royauté messianique de Jésus.


Lorsque, à partir du milieu du Ier siècle, le type à meule se diffusa en Syrie – peut-être à la faveur de la christianisation –, la symbolique royale s’émoussa sans doute. Luc ne cite plus qu’une seule fois la pierre roulée et Matthieu, ajoutant que l’ange s’assoit sur celle-ci après l’avoir roulée, semble se méprendre sur l’exemple royal où la pierre n’était pas accessible, rangée dans son logement rocheux. Quant à l’Évangile de Jean, rédigé vers 100, il ne fait plus référence à une pierre roulée. En revanche, relève Jean-Sylvain Caillou, il situe la tombe dans un jardin, avec son jardinier, détails qui paraissent incongrus dans le cadre de nécropoles communes, mais qui pour, tout lecteur juif, renvoyait aux descriptions bibliques des tombeaux royaux et en particulier au «jardin de la tombe de David» tel qu'il est décrit dans la version grecque de la Bible, la Septante (2 Esd 13,16). L’allusion royale ne pouvait non plus échapper aux chrétiens d’origine païenne qui avaient en tête les tombes-jardins de grands rois, tel le mausolée d’Auguste, à Rome, entouré de jardins.

Bien plus qu’un simple détail descriptif, la mention de la pierre roulée, ou du jardin, revêtirait donc un sens théologique, exprimant de manière imagée la foi des disciples en Jésus-Christ, messie et «roi des Juifs».
Estelle Villeneuve
Chercheur associé à l’UMR 7041-CNRS «‑Archéologie et Science de l’Antiquité‑», Nanterre.
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Message par Arcanes Mer 12 Sep 2007 - 9:38

"Marie-Madeleine" sur l'ossuaire : homme ou femme?




L'avis d'un spécialiste des inscriptions

Le documentaire sur « La tombe perdue de Jésus », produit par James Cameron et réalisé par Simcha Jacobovici, devrait être diffusé prochainement en France puisque TF 1 vient d’en acquérir les droits et le livre « Le Tombeau de Jésus » qui l’accompagne est déjà sorti en France, aux éditions Michel Lafon. Entre temps, des chercheurs de l’Institut d’études sémitiques du Collège de France se sont penchés sur les inscriptions des ossuaires de Talpiot, en Israël, censés renfermer les restes de la famille de Jésus…

« Et si, après tout, Marie-Madeleine était un homme ? » lance Arnaud Sérandour, chercheur à l’Institut d’études sémitiques du Collège du France. Ce n’est qu’à moitié une boutade : « avec mon collègue Pierre Bordreuil, nous avons relu le rapport de fouilles publié en 1996. Celui-ci donnait le détail de toutes les inscriptions des ossuaires découverts en 1980 dans la fameuse tombe de Talpiot, à Jérusalem, qui sont citées dans le documentaire canadien sur la soi-disant “ tombe perdue de Jésus ”. Et bien, nous pensons que le nom que les cinéastes attribuent à Marie-Madeleine pourrait être un nom masculin… »

La tombe de Talpiot, fouillée par une équipe d’archéologues israéliens, renfermait une dizaine d’ossuaires dont six portaient des noms. Les archéologues ont identifié à l’époque le nom de « Jésus, fils de Joseph » en araméen sur l’un de ces ossuaires ; le nom de « Maria » en hébreu sur un autre ; de « Matthieu », de « Yose » toujours en hébreu ; de « Judas, fils de Jésus » en araméen et de « Mariamênou e Mara » .

« Ce dernier nom, explique Arnaud Sérandour, Mariamênou pourrait être un génitif masculin de Marimênos, nom non attesté au masculin. De même que le terme araméen « Mara » qui suit est au masculin et veut dire « seigneur »…

Cette hypothèse n’est cependant pas celle de Levi Yizhaq Rahmani, qui a recensé et compilé dans un catalogue qui fait référence, tous les noms découverts sur les ossuaires juifs des collections de l’Etat d’Israël. « Selon ce dernier, reprend le chercheur, Mariamênou serait le génitif d’une forme neutre Mariamênon, elle-même étant un diminutif de Mariamênê, l’une des variantes de Mariam, Mariamê. Ce glissement s’expliquerait un peu de la même façon qu’en français “ Marion ”, dont la terminaison sonne comme un nom masculin, et qui est pourtant un diminutif de “ Marianne ” ou “ Marie ”, des prénoms féminins. Le professeur Rahmani suppose également que “ Mara ” serait la version abrégée du mot “ Martha ” qui signifie “ dame ” et qu’il a déjà rencontré sur une autre inscription. »

A moins, troisième hypothèse soulevée par un autre épigraphiste , le Dr Stephen Pfann– spécialiste des inscriptions grecques –, que cette inscription renvoie à deux noms de deux femmes différentes aient été placées dans le même ossuaire, ce qui était chose courante. (son article est disponible en anglais)

Autrement dit, il est bien difficile de préciser qui a été placé dans cet ossuaire…
Mais comment les auteurs du documentaire, qui ont suivi l’hypothèse de Rahmani, sont-ils arrivés jusqu’à Marie-Madeleine? « En collant ensemble des éléments disparates ! soupire Arnaud Sérandour. Ils ont découvert que ce nom de Mariamênê, qui n’est jamais cité dans les Evangiles, apparaît dans les Actes de Philippe où il est traduit par Marianne. »

Les Actes de Philippe sont un texte apocryphe – c’est-à-dire qui n’a pas été retenu dans le canon biblique – rédigé en grec au plus tôt pendant la seconde moitié du IVe siècle. Une Mariamênê y figure en effet, parmi les disciples de Jésus. « Mais si nous lisons attentivement ce texte, nous nous apercevons que cette Mariamênê, sœur de Philippe, ne correspond à aucune des Marie des Evangiles qui ont été à l’origine de la figure de Marie-Madeleine, selon la Tradition. Au contraire, celle que présente les Actes de Philippe est un modèle de vertu ! Elle n’est ni prostituée, ni pécheresse repentante, ni sœur de Lazare… » Les documentaristes ont fait le rapprochement entre Marianne et Marie-Madeleine à cause d’une note de François Bovon et Pierre Geoltrain, éditeurs des Actes de Philippe (éd. La Pléiade) qui estiment qu’il s’agit cependant du même personnage, réinterprété d’une façon très différente dans ce texte que dans le récit des Evangiles.

Arnaud Sérandour soulève enfin une autre association bizarre : « Même si la tombe enferme des ossuaires d’une même famille et même si le grec était parlé en Judée à cette époque, rien n’indique que Mariamênon, dont le nom est grec, soit la mère de ce « Judas, fils de Jésus », dont l’ossuaire est gravé en araméen. » Les tombes collectives qui connaissent une occupation longue – un siècle pour celle-ci subissent en effet souvent des remaniements et des changements de groupes familiaux dont nous avons perdu toute trace.
Sophie Laurant.
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