MARTHE ET MARIE


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COMMENT ON DEVIENT SAINT

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Message par Joss Mar 29 Mai 2007 - 13:48

LA PROCEDURE

Qui lance la procédure ?


Si des milliers de personnes ont réclamé, à la mort de Jean-Paul II, qu'il soit proclamé "Saint tout de suite", la procédure est en fait longue et les critères de sélection nombreux. Tout commence dans le diocèse (lire la définition), dans un délai minimum, normalement, de cinq ans après le décès de la personne.

COMMENT ON DEVIENT SAINT Funerailles-jean-paul-2
"Santo subito", réclame la foule, le jour des funérailles de Jean-Paul II. Photo © L'Osservatore Romano


Qui peut demander l'ouverture d'un procès ?

Toute personne baptisée, c'est-à-dire appartenant officiellement à l'Eglise catholique, peut demander l'ouverture d'un processus de béatification. Car avant d'être saint, il faut être déclaré bienheureux. La première étape vers la sainteté est donc l'ouverture de ce que l'on appelle un "procès en béatification". Pour cela, tout baptisé peut adresser une demande à son diocèse, soit individuellement, soit au travers d'une association de fidèles. Ce peut être le cas, notamment, de paroissiens qui prennent fait et cause pour leur prêtre défunt qui, tout au long de sa vie, aurait manifesté une dévotion sans faille pour Dieu et ses fidèles.

De façon plus courante, c'est un évêque qui prend l'initiative d'engager la procédure pour un fidèle particulièrement méritant de son diocèse. Il confie ensuite l'enquête à un prêtre ou un religieux, appelé "postulateur de la cause", chargé de monter un dossier selon des critères bien précis...


Les critères

L'héroïcité des vertus


L'enquêteur désigné par le diocèse a pour mission de prouver "l'héroïcité des vertus" du "candidat" à la béatification. Il se base pour cela sur trois critères, qui ne sont pas cumulatifs.

COMMENT ON DEVIENT SAINT Statue-saint-pierre
Statue de Saint Pierre, père de l'Eglise catholique, au Vatican . Photo © D. R


Le martyr

Dans la religion catholique, le martyr est le don suprême du chrétien qui endure la souffrance et la mort afin de ne pas abjurer sa foi. Les premiers saints de l'histoire de l'Eglise ont presque tous été martyrs. C'est le cas, par exemple, des chrétiens massacrés par l'empereur Néron qui, après avoir fait brûler Rome, avait accusé les chrétiens de l'incendie et leur avait infligé les plus cruelles tortures. C'est durant ces persécutions que saint Pierre et saint Paul meurent en martyr.

Les vertus chrétiennes

Tous les saints et bienheureux ne sont pas pour autant martyrs. Leur foi peut être avoir été démontrée par leurs vertus chrétiennes qui sont, dans l'Eglise catholique, la démonstration que la sainteté n'est pas inaccessible à l'homme. Mère Teresa, bienheureuse, a ainsi été présentée comme un modèle de bonté et d'altruisme, par son travail auprès des Missionnaires de la charité à Calcutta et dans le reste de l'Inde.

Le rayonnement spirituel

Il s'agit en d'autres termes d'estimer la "réputation" du candidat. Pour cela, les témoignages de ceux qui ont connu le fidèle sont essentiels lors du jugement. Dans le cas de Jean-Paul II, la ferveur de la foule réunie sur la place Saint-Pierre de Rome, scandant "Santo subito !", suffit à évaluer son aura dans le monde.

Lorsque l'enquête au sein du diocèse est terminée, le dossier est scellé et envoyé à la Congrégation pour les causes des saints au Vatican. C'est cette étape qui a été franchie, le 5 avril 2007, dans le cas du procès en béatification de Jean-Paul II. Trois caisses de documents ont ainsi été réunies sur le Pape polonais lors de cette première étape.


Passage au Vatican

COMMENT ON DEVIENT SAINT Vatican%20(8)

Qu'est-ce que la Congrégation pour les causes des saints ?


La Congrégation pour les causes des saints est l'un des nombreux organismes administratifs de la Curie romaine. La Curie romaine, étant l'administration qui aide le pape à assurer sa mission. La Congrégation est chargée d'étudier les dossiers des procès en béatification transmis par les diocèses du monde entier.

Qui la compose ?


Cette Congrégation de la Curie romaine est composée d'un collège de cardinaux et d'évêques. Celui-ci est présidé par un préfet (un cardinal), assisté d'un secrétaire (un évêque).

Le secrétaire dispose lui-même de rapporteurs et de consulteurs, qui sont le plus souvent des historiens ou des théologiens. Leur rôle est d'examiner chaque élément du dossier.

L'avocat du diable


Celui que l'on désigne sous le nom d'Avocat du Diable fait aussi partie du collège. Au cours de la procédure, il est le promoteur de la foi, équivalent de l'avocat général. Il a pour mission de ne laisser aucune zone d'ombre dans la vie du serviteur de Dieu, et donc de souligner tout ce qui pourrait être défavorable à sa cause.


Le Positio

Le premier travail de la Congrégation est de résumer le dossier transmis par le diocèse. Ce document est appelé "positio". Dans un second temps, ce positio passe entre les mains des théologiens qui doivent rendre un premier avis favorable. Puis il est ensuite confié aux évêques et cardinaux.

Au cours de l'examen du dossier, le collège doit aussi se prononcer sur le miracle présumé attribué au candidat à la béatification.


Le miracle


COMMENT ON DEVIENT SAINT Sainte-bernadette-soubirous
Sainte Bernadette Soubirous, célèbre pour avoir signalé des apparitions de la Vierge dans une grotte de Lourdes. Photo © D. R


Le césame

Le miracle est la condition préalable à toute béatification ou canonisation. C'est en effet, pour les chrétiens, la confirmation par Dieu lui-même de la vie vertueuse d'un fidèle. Mais, fait inexpliqué par excellence, il ne doit pas moins être prouvé scientifiquement.

Au cours de la constitution du dossier, un document sur le présumé miracle est produit sur la base de témoignages oculaires recueillis et d'avis d'experts médicaux qui se sont rendus sur place. C'est ce document qu'étudie la Congrégation pour les causes des saints, au cours de deux étapes. La première est médicale, le miracle étant, dans la majorité des cas, une guérison. La deuxième est théologique.

L'examen médical

Pour apporter la preuve du miracle, la Congrégation fait appel à une assemblée médicale composée de cinq médecins spécialistes. Celle-ci doit constater que la guérison est "rapide, complète, durable, et inexplicable dans l’état actuel des connaissances". Le jugement est strictement scientifique, et il importe peu que les médecins soient ou non catholiques.

L'avis théologique

Après examen par le collège médical, l’avis passe au conseil théologique de la Congrégation, qui se prononce sur le lien de causalité entre les prières adressées au défunt réputé saint et le miracle. Là encore, les témoignages des proches du fidèle sont indispensables...


De la béatification à la canonisation

COMMENT ON DEVIENT SAINT Ceremonie-canonisation
Cérémonie de canonisation de José Maria Escriva, le 7 octobre 2002, place Saint-Pierre de Rome. Photo © D. R


Si la Congrégation pour les causes des saints authentifie le miracle, c'est enfin au Pape de se prononcer. D'abord sur le caractère bienheureux du fidèle. Puis, dans un deuxième temps et si le dossier le permet, sur sa sainteté.
[b]
De bienheureux à saint


La béatification est le passage obligé avant la canonisation, et, pour de très nombreux fidèles, la dernière étape. Tous les bienheureux, en effet, ne deviennent pas saints. Mais leur statut est reconnu à part entière par l'Eglise et ils peuvent faire, eux aussi, l'objet d'un un culte public, s'il est limité à un lieu ou une famille.

Au contraire, le saint peut faire l'objet d'un culte universel. Un jour de l'année lui est consacré. Des peintures et des statuts sont réalisées à son effigie et ses reliques peuvent être honorées. Mais il faut, pour qu'un bienheureux accéde à ces "privilèges", qu'un deuxième miracle lui ait été reconnu.

La canonisation est par ailleurs une sentence définitive sur la sainteté de la personne. C'est une proclamation qui engage l'autorité suprême du Pape, et qui touche au dogme de l'infaillibilité pontificale.


Miracles... et politique

Frère Galvão, premier saint brésilien canonisé en mai par Benoit XVI, serait l'auteur de nombreux miracles de guérisons. Le Pape a récemment reconnu celui de Sandra Grossi, atteinte d'une malformation de l'utérus, qui a mené sa grossesse à terme en 1999 en prenant les "pilules miraculeuses" de Galvão, des petits tubes dans lesquels sont inscrites des prières. Il s'agit du deuxième miracle reconnu à Frère Galvão, ce qui explique sa canonisation. Mais est-ce la seule raison ? Les canonisations peuvent également être stratégiques...

Il semble en fait que Benoît XVI suive les traces de son prédécesseur, en désignant des saints dans des pays où le catholicisme est en perte de vitesse. Car si le Brésil est le pays qui compte encore le plus grand nombre de catholiques au monde (140 millions), leur proportion est passée de 83,3 % de la population en 1991 à environ 74 % en 2000. Jean-Paul II, en son temps, s'était servi de la canonisation comme d'une récompense, notamment dans les pays de l'Est, après la chute du mur de Berlin, mais aussi en Amérique latine.

Et après avoir canonisé près de 500 saints, à travers le monde, pendant son pontificat, c'est aujourd'hui au tour de Jean-Paul II lui-même, depuis le 18 mai 2005, de faire l'objet d'un procès de béatification.


Jean-Paul II : une procédure express

Saint tout de suite

"Santo subito!", scandait la foule réunie sur la place Saint-Pierre le jour des obsèques du souverain pontife. Si les normes habituelles au sein de l'Eglise catholique imposent un délai de cinq ans entre la mort et l'ouverture du procès en canonisation, Benoît XVI, poussé par l'adage médiéval "Vox populi, vox Dei" (la voix du Peuple est la voix de Dieu), a engagé un processus de canonisation "express" dès le 13 mai 2005, deux mois seulement après le décès de Jean-Paul II.

COMMENT ON DEVIENT SAINT Jean-paul-2-mere-teresa
Rencontre entre le pape Jean-Paul II et la Mère Teresa . Photo © L'Osservatore Romano


Un précédent récent

Auparavant, le même Jean-Paul II avait autorisé une dérogation semblable pour l'ouverture du procès en béatification de Mère Teresa. La procédure d'examen du dossier de la "petite sœur des pauvres" avait été lancée, fait exceptionnel, deux ans seulement après sa mort. Celle qu'il considérait comme "un don de Dieu aux plus pauvres des plus pauvres" a aussi bénéficié du procès en béatification le plus rapide de l'histoire de l'Eglise catholique.

Première étape pour Jean-Paul II

Au cours de la première étape du processus, l'évêque du diocèse de Rome a mené une grande enquête, notamment à Cracovie (Pologne), région d'origine de Karol Wojtyla, pour constituer un épais dossier, contenant l'intégralité des écrits du pape, des centaines de "témoignages de sa sainteté", ainsi que les preuves d'au moins un "miracle présumé". Au total des dizaines de milliers de pages, amassées et étudiées en un temps record, moins de deux ans, ont été remises, le 2 avril 2007, à la Congrégation pour les causes des saints, au Vatican.

Mais Jean-Paul II ne pourra pas déroger à la phase vaticane. Son cas se trouve désormais parmi des milliers d'autres, dans l'anti-chambre de la béatification : la Congrégation pour les causes des saints. Toutefois, il paraît certain que Benoît XVI fera tout ce qui est en son pouvoir pour accélérer son passage devant le collège des cardinaux et des évêques.


La "miraculée" du pape

COMMENT ON DEVIENT SAINT Soeur-marie-simon-pierre
Soeur Marie-Simon-Pierre, membre des Petites soeurs des maternités catholiques. Photo © Diocèse Aix et Arles


Membre des Petites sœurs des maternités catholiques, Sœur Marie-Simon-Pierre va faire l'objet de toute l'attention de la Congrégation pour les causes des saints, qui doit juger du caractère miraculeux de sa guérison, dans le cadre du procès en béatification de Jean-Paul II.

Retour sur les faits

En juin 2001, alors âgée de 40 ans, la sœur apprend qu'elle est atteinte de la maladie de Parkinson, la même maladie que Jean-Paul II. Elle reste cependant en activité, comme infirmière surveillante, à la maternité de l'Etoile de Puyricard, près d'Aix-en-Provence. Petit à petit, la maladie neuro-dégénérative prend possession de tout son corps, l'empêchant d'écrire, puis de se mouvoir.

A la mort de Jean-Paul II, le 2 avril 2005, son état se détériore gravement. Le 2 juin de la même année, elle annonce à sa supérieure qu'elle va arrêter son service. Elle est à bout de force, elle perd le contrôle de son corps. A la demande de sa supérieure, elle essaie d'écrire sur un bout de papier "Jean-Paul II". Sans réussite : l'écriture est illisible.

Pourtant dans la soirée, elle est prise d'une irrépressible envie d'écrire. Cette fois-ci, son écriture est nette. Dans la nuit, les douleurs ont disparu. Peu de temps après, elle décide d'arrêter son traitement. Son neurologue n'en revient pas : la guérison est spectaculaire.

Désormais, les conclusions ont été transmises à la Congrégation pour les causes des saints. C'est cette dernière qui dira si la guérison est miraculeuse et si elle l'est par l'intercession de Jean-Paul II. Si tel est le cas, la béatification du pape polonais ne sera plus qu'une formalité pour Benoît XVI...
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Message par Elisoune Mar 29 Mai 2007 - 16:39

Je serai vraiment heureuse lorsque Jean-Paul II sera reconnu saint car pour moi il l'est déjà Crucifix

Merci pour le clin d'oeil à St José Maria Escriva :love:
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Message par Joss Jeu 14 Juin 2007 - 11:55

Ah ! Laissons-nous dorer par le Soleil de son amour… ce soleil est brûlant… consumons-nous d’amour !… St François de Sales dit : « Quand le feu de l’amour est dans un coeur tous les meubles volent par les fenêtres. » 2 Oh ! ne laissons rien… rien dans notre coeur que Jésus !… Ne croyons pas pouvoir aimer sans souffrir ; sans souffrir beaucoup… notre pauvre nature est là ! et elle n’y est pas pour rien !… C’est notre richesse, notre gagne-pain !… Elle est si précieuse que Jésus est venu sur la terre exprès pour la posséder. (2r ) Souffrons avec amertume, sans courage !… « Jésus a souffert avec tristesse ! Sans tristesse est-ce que l’âme souffrirait !… » 3 Et nous voudrions souffrir généreusement, grandement !… Céline ! Quelle illusion !… Nous voudrions ne jamais tomber ?… Qu’importe, mon Jésus, si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse et c’est pour moi un grand gain… Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter en vos bras. Si vous ne le faites pas, c’est que cela vous plaît de me voir par terre… alors je ne vais pas m’inquiéter, mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d’amour !… Je ne puis croire que vous m’abandonniez !… (2v ) « Les Saints lorsqu’ils étaient aux pieds de Notre Seigneur, c’est alors qu’ils rencontraient leurs croix » !… 4 Céline chérie, doux écho de mon âme !.. Si tu connaissais ma misère !… oh ! si tu savais… La Sainteté ne consiste pas à dire de belles choses, elle ne consiste pas même à les penser, à les sentir !… elle consiste à souffrir et à souffrir de tout. « La Sainteté ! il faut la conquérir à la pointe de l’épée, il faut souffrir… il faut agoniser !… » 5 Un jour viendra où les ombres disparaîtront, alors il ne restera plus que la joie, l’ivresse… Profitons de notre unique moment de souffrance !… ne voyons que chaque instant !… un instant c’est un trésor… Un seul acte d’amour nous fera mieux connaître Jésus… il nous rapprochera de Lui pendant toute l’éternité !… ».

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
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Message par Joss Ven 15 Juin 2007 - 9:41

COMMENT ON DEVIENT SAINT Croire2

Un saint, c'est quoi, au juste?


"Les saints ne sont pas des héros, des supermen, comme Napoléon, Toutankhamon ou Tarzan "


"Ce sont des hommes et des femmes ordinaires, qui ont dit oui à Dieu. Dieu seul est saint, il est la sainteté. Et les saints, comme le disait saint Paul, ne sont que le reflet de sa gloire. Ce sont des aventuriers de l'essentiel. Ils se donnent à Dieu et se laissent envahir par lui. Un peu comme Abraham. On ne sait pas trop où l'on va, si on savait, on ne partirait peut-être pas. Il faut d'abord se donner à Dieu. Dans la première partie de sa vie, Vincent de Paul cherche à mettre Dieu dans ses affaires, à faire une belle carrière. Puis il se donne à Dieu. Et c'est lui qui se met aux affaires de Dieu.

Les saints ne sont que des hommes, avec leurs défauts, leurs faiblesses.

Saint Paul est casse-pieds, invivable. Saint Pierre met sans cesse les pieds dans le plat. Ce ne sont pas des hommes parfaits. Ils sont appelés à la perfection, à la sainteté, comme nous tous. Il y a du divin dans chaque homme. De temps en temps, l'Eglise désigne tel ou tel. Aujourd'hui, on pense à l'abbé Pierre ou à Mère Teresa. Mais cela ne signifie pas que telle petite s?ur qui fait la cuisine depuis soixante ans dans son couvent et que personne ne connaît, n'est pas aussi sainte. L'Eglise propose des "tops-models" en quelque sorte. Il ne faut pas les imiter tels quels mais s'en inspirer. Celui que nous devons imiter, c'est le Christ, comme les saints ont essayé de l'imiter. C'est un appel. On y répond. Ou pas. A condition de ne jamais oublier Dieu. Le seul modèle c'est le Christ."
Père Facelina, supérieur de la maison des Lazaristes à Paris, dans Vermeil de mai 1997.
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COMMENT ON DEVIENT SAINT Empty Béatification / Canonisation

Message par Joss Lun 18 Juin 2007 - 16:46

UBU dit :

Ok, si j'ai bien compris, la béatification confère le titre de «bienheureux» et donne droit à un culte local?

Et la canonisation confère le titre de «saint» et donne droit à un culte universel?
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Message par Souricet Lun 18 Juin 2007 - 16:50

Et la réponse ?
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Message par Joss Lun 18 Juin 2007 - 17:04

Je ne suis pas parvenue à fusionner ce message d'UBU avec ce fil gene
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Message par Souricet Lun 18 Juin 2007 - 17:18

Je t'explique dans la salle des profs comment on fait. Wink
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Message par Joss Mer 18 Juil 2007 - 17:58

Le rôle du miracle dans les procès de béatification

Dépassé, le miracle ? Il semble au contraire « merveilleusement » bien se porter ! Alors que Benoît XVI semble poursuivre l'ambitieuse politique de béatification de son prédécesseur (lui-même appelé par la foule, dès ses funérailles, aux honneurs des autels), la congrégation pour les causes des saints annonce régulièrement qu'un miracle a été attribué à l'intercession de tel « serviteur (ou servante) de Dieu », nom officiel du « candidat » à la béatification. Car si les papes de l'époque contemporaine ont eu à cœur, depuis Pie XI jusqu'à Jean-Paul II, de simplifier et de moderniser la procédure de reconnaissance de la sainteté d'un baptisé, le miracle continue d'y jouer un rôle indispensable.

On pourrait s'en étonner. Pourquoi garder au miracle un tel statut, alors que notre époque aurait tendance, au moins en Occident, à n'y voir qu'une archaïque survivance médiévale ou une discutable concession à la piété populaire ? Avant d'examiner les arguments qui peuvent justifier cette situation – j'en proposerai quatre – il n'est sans doute pas inutile de rappeler brièvement le cadre général de la procédure de béatification.

L'Église n'a jamais prétendu dresser la liste exhaustive de ceux de ses enfants qui partagent la gloire de leur Seigneur. D'une part, c'est le secret de Dieu, et d'autre part, promet l'Apocalypse, il s'agit « d'une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer » (7, 9). Par contre, elle souhaite encourager les fidèles à marcher dans la voie de la sainteté (vocation universelle des chrétiens, comme l'a rappelé le concile Vatican II) en leur proposant des modèles et des intercesseurs fraternels. La béatification est donc la reconnaissance publique de la sainteté d'un(e) baptisé(e) défunt(e). La canonisation n'est pas un grade supplémentaire, mais l'extension à l'Eglise universelle du culte plus restreint autorisé lors de la béatification. Dans les deux cas, la procédure prend la forme d'un procès au cours duquel vont être présentés les arguments pour et contre. Elle commence à l'échelon du diocèse, en principe cinq ans au plus tôt après le décès, par l'enquête diligentée par l'évêque du lieu où est mort le serviteur de Dieu. Puis elle se poursuit par le transfert du dossier à la congrégation pour les causes des saints. Après la publication du décret établissant « l'héroïcité des vertus », la personne est déclarée « vénérable ». C'est là qu'intervient obligatoirement, sauf dans le cas du martyre, au moins un miracle attribué à l'intercession post-mortem du vénérable. S'il fait défaut, le processus est bloqué : entre mille exemples, on peut citer le cas de Pauline Jaricot, dont le décret sur l'héroïcité des vertus date de 1963. Quand le miracle a été authentifié, il est annoncé par décret. Le pape peut alors décider de procéder à la cérémonie de béatification. La canonisation obéit aux mêmes règles : c'est une seconde procédure, et elle requiert un autre miracle, cette fois y compris pour les martyrs.

Le miracle a donc valeur de preuve. Quelle justification théologique peut-on tenter d'en donner ?



1. Le miracle témoigne de la réputation de sainteté

C'est une évidence : il n'y a pas de miracle attribué à un serviteur de Dieu si son intercession n'a pas été sollicitée par un fidèle. Comme la béatification est liée au caractère public de la sainteté de tel ou tel, ce point est important. On pourrait dire qu'il est fait ici appel à un aspect du sensus fidei (le sens de la foi des fidèles) : la capacité à percevoir quasi intuitivement l'autorité propre à la sainteté. Et puisqu'il s'agit pour l'Église de donner des modèles au peuple chrétien, il est important de relever que certaines personnes jouent déjà ce rôle auprès d'un nombre significatif de fidèles.



2. Le miracle atteste de la faveur divine


Encore une évidence : c'est Dieu qui accomplit le miracle, et non le futur bienheureux ! Mais l'intercession « efficace » de ce dernier permet de juger qu'il est bien entré dans l'intimité de son Seigneur. On pourrait dire avec humour que c'est un moyen de vérifier que Dieu est d'accord… C'est pourquoi les groupes qui militent en faveur de la béatification d'une personne diffusent des prières où les grâces sont demandées autant pour elles-mêmes que pour le succès de la procédure. Voici par exemple un extrait du texte proposé par le site internet officiel consacré à la béatification de Jean-Paul II : « Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons, animés du vif espoir qu'il soit élevé au plus tôt aux honneurs des autels. Amen. »



3. Le miracle va dans le sens de la grâce, qui va dans le sens de la vie

Dernière évidence : le miracle fait du bien ! Ce n'est pas d'abord un acte inexplicable en l'état actuel des connaissances humaines, c'est un cadeau accordé gracieusement à une personne en état de grande détresse. Le miracle fait jaillir la vie là où la mort semblait devoir triompher. En ce sens, il rend témoignage à la bonté de Dieu et au soin qu'il prend des hommes : oui, il est le Maître et ami de la vie, « il n'a pas fait la mort » (Sg 1, 13). Le miracle est le signe donné sur la terre d'une espérance qui s'épanouira dans le ciel. Loin de dévaluer la vie présente, le miracle nous rappelle que Dieu s'y révèle. Tout en étant spirituel, le miracle a un caractère profondément réaliste, car concret et constatable (y compris par des experts non croyants). C'est d'autant plus vrai que le miracle consiste presque toujours en une guérison. On rejoint là le statut privilégié que la foi chrétienne accorde au corps : n'est-ce pas par son Incarnation que le Fils de Dieu est venu à notre rencontre ?



4. Le miracle est un signe de la communion des saints


Parce que le miracle est lu comme la réponse d'un baptisé glorifié à la demande d'un baptisé accablé, il crée un lien entre l'Église du ciel et l'Église de la terre, l'Église triomphante et l'Église militante, selon les termes traditionnels. C'est l'une des manières dont on peut comprendre la communion des saints, mentionnée dans le Symbole des apôtres. Or les saints, on l'a déjà vu, n'ont pas tous une auréole sur la tête ! Dans la mesure où la sainteté est la vocation de tout chrétien, les fidèles qui se confient à l'intercession d'un futur bienheureux peuvent et doivent reconnaître en lui un modèle, c'est-à-dire un encouragement concret à avancer sur la voie d'une vie toujours plus évangélique. D'ailleurs, la demande d'intercession n'est pas faite au hasard : elle manifeste le plus souvent une forme d'affinité spirituelle. La personne que l'on prie n'est donc pas un demi-dieu, mais un frère ou une sœur aînée ayant parcouru le chemin que l'Église indique à tous ses enfants.

Dans son caractère réaliste et concret, voire provocant, le miracle est donc comme un sceau qui authentifie le caractère dynamique et vivifiant de la sainteté vécue dans une vie humaine. Il rejoint ainsi ce qu'exprime la liturgie. « Car tu es glorifié dans l'assemblée des saints : lorsque tu couronnes leurs mérites, tu couronnes tes propres dons . Dans leur vie, tu nous procures un modèle, dans la communion avec eux, une famille et dans leur intercession, un appui ; afin que, soutenus par cette foule immense de témoins, nous courions jusqu'au bout l'épreuve qui nous est proposée et recevions avec eux l'impérissable couronne de gloire, par le Christ notre Seigneur. » (1 re préface des saints).



Christelle JAVARY
Chargée d'enseignement à la Faculté
de Théologie et de Sciences Religieuses
Institut Catholique de Paris


Saint Augustin écrit : « Quel mérite y a-t-il donc dans l'homme avant la grâce qui la lui fasse obtenir, puisque tout mérite en nous est l'œuvre de la grâce, et que Dieu, en couronnant nos mérites, ne couronne que ses dons ? » ( Lettre 194, 19).
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Message par christianc Mer 18 Juil 2007 - 18:11

Merci Joss pour ton exposé, en sommes si je comprends bien "Deviendrais t'on saint quand on a renoncé à l'être ?"

Parce que quand je vois le "parcours", le "curriculum " qu'il faut remplir ,mener une "vie chrétienne ordinaire" relève déjà d'une forme de miracle de grâce mais là l'obstacle est de taille...

Ma question serait, tout en reconnaissant le fait que "le saint doit être reconnu par la communauté chrétienne ", cela ne mets t'il pas la sainteté dans un "domaine réservé" à certains pariculièrement "héroïques" ?

En quoi la présence la connaissance d'un saint peut elle changer l'orientation de la vie chrétienne d'une personne où ses circonstances..

J'ai beau penser que je suis redevable à St Augustin où à St Thomas d'Aquin, ou au Père de Foucauld , dans mon orientation chrétienne, je suis aussi redevable à des gens "non classés saints", des auteurs chrétiens comme .., ou des réformateurs sociaux ..Dont l'orientation chrétienne a tojours été clairement affirmée..

Là je reste un peu perplexe..(En dehors de la "communion des saints" qui - pour moi - exprime la "solidarité des chrétiens de tous temps et de toutes époques"), une vertu "exemplaire" a de la valeur, mais suffit il d'être "exemplaire" pour être saint?

Quelqu'un pourrait il m'expliquer?
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Message par Joss Mer 18 Juil 2007 - 18:47

CHRISTIANC dit :
"Deviendrais t'on saint quand on a renoncé à l'être ?"

De fait :

- quand on se trouve le plus insignifiant parmi tous,

- quand on s'est même dépouillé (contrairement au jeune homme riche) de la conscience de respecter les 10 commandements

- et des biens que sont la mémoire, l'intelligence et la volonté (comme nous le disent les maitres du carmel),

- quand on a monté la montagne aride, désolée et sans route du "rien" (nous dit saint jean de la croix,

-quand on a les mains vides (nous dit sainte thèrèse de l'enfant Jésus.


Ma question serait, tout en reconnaissant le fait que "le saint doit être reconnu par la communauté chrétienne ", cela ne mets t'il pas la sainteté dans un "domaine réservé" à certains particulièrement "héroïques" ?

Dieu a souhaité nous donner de saints exemples sur terre qu'il gratifie de graces visibles pour qu'ils soient pour nous des témoins.

Mais nous serons étonnés au ciel de vérifier
Mt 11, 11
Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui.

Combien d'âmes, meurent ignorées, misérables, comptées pour rien, livrées comme des "brebis qu'on mène à l'abattoir" dans l'indifférence générale.......(notre siècle est celui qui compte le plus de martyrs et pas seulemnt visibles et reconnus).

......et bien ceux là nous précèderont dans le royaume de Dieu
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Message par saint Zibou Jeu 19 Juil 2007 - 15:47

Regardez-moi:

COMMENT ON DEVIENT SAINT Alainriouxdr9.th

angel !

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Message par Arcanes Jeu 19 Juil 2007 - 15:53

Chouette photo effectivement :wench:
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Message par Joss Jeu 19 Juil 2007 - 16:12

saint Zibou a écrit:Regardez-moi:

COMMENT ON DEVIENT SAINT Alainriouxdr9.th

angel !

affraid snif
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Message par saint Zibou Jeu 19 Juil 2007 - 19:34

Joss a écrit:
saint Zibou a écrit:Regardez-moi:

COMMENT ON DEVIENT SAINT Alainriouxdr9.th

angel !

affraid snif

:angrywom:

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Message par Cécile Jeu 19 Juil 2007 - 19:42

saint Zibou a écrit:Regardez-moi:

COMMENT ON DEVIENT SAINT Alainriouxdr9.th

angel !

Ouiiiiiiiiiii... J'ai beau regarder, je ne vois pas d'auréole...! :levite:

Mais il paraît qu'elle n'apparait qu'après la mort...
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Message par Cécile Jeu 19 Juil 2007 - 19:46

Pour Sainte Bernadette, ce n'est pas parce que la Vierge Marie lui est apparue qu'elle a été canonnisée... mais bien grâce à sa vie toute donnée.
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Message par Souricet Dim 26 Aoû 2007 - 10:23

Différence béatification/canonisation

Béatification : acte par lequel l'Eglise déclare, par l'organe de son Chef, qu'une personne décédée après une vie pleine de mérites, de vertus et d'exemples, à l'intercession de laquelle il faut attribuer plusieurs miracles, jouit dans le ciel de la béatitude éternelle.
La sentence n'est pas définitive comme pour la canonisation. Benoît XIV (pas XVI Wink ) fait observer qu'elle en diffère notablement, car la béatification consiste en une simple concession ou permission du Souverain Pontife, en vertu de laquelle le serviteur de Dieu peut être l'objet d'un culte ecclésiastique.

Canonisation : sentence définitive, prononcée en forme solennelle par le Pontife romain, qui déclare et ordonneà tous les fidèles d'honorer comme un saint celui qui d'abord a été déclaré bienheureux.
Le culte que la béatification autorise est limité à un diocèse, à une province ou à un Ordre religieux, il faut une permission toute spéciale pour l'étendre à une nation.

Le culte rendu à un bienheureux diffère de celui d'une saint en ce qu'il est moins solennel ; sans un indult pontifical, le bienheureux ne peut être choisi comme patron d'un pays, d'un diocèse ou d'une paroisse ; on ne peut lui dédier qu'un autel, le jourde sa fête ne peut être chômé, et il est défendu de célébrer une messe votive en son honneur.

Le Pape n'intervient pas personnellement à la cérémonie de béatification. Elle a cependant lieu à la basilique de Saint-Pierre où, selon la coutune maintenant établie, doivent aussi se célébrer les canonisations.


Dernière édition par le Ven 14 Sep 2007 - 14:45, édité 1 fois
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Message par Cécile Dim 26 Aoû 2007 - 11:19

le bienheureux ne peut être choisi comme patron d'un pays, d'un diocèse ou d'une paroisse ;

Je connais une paroisse voisine nommée : paroisse bienheureux Jean XXIII ! Dans quelques temps, je suis sûre que ce sera Saint Jean XXIII !

Notre évêque de l'époque où ce nom a été choisi était pourtant très strict... au point que nous ayant donné à choisir par vote, le nom de notre ensemble paroissial, il n'en a tenu aucun compte. Sainte Bernadette l'avait emporté, mais il a "opté" pour Saint Martin...
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Message par Souricet Ven 14 Sep 2007 - 14:48

Souricette a écrit: Le Pape n'intervient pas personnellement à la cérémonie de béatification. Elle a cependant lieu à la basilique de Saint-Pierre où, selon la coutune maintenant établie, doivent aussi se célébrer les canonisations.

En fait, ce n'est vrai à nouveau que depuis peu. L'une des premières décisions de Benoît XVI fut de décréter que le Pape ne présiderait, habituellement, plus que les canonisations. Ce n'était plus le cas depuis Paul VI, en 1971, qui présida lui-même à la béatification du Père Kolbe.
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Message par Joss Ven 9 Mai 2008 - 8:38

Cité du Vatican, le 28 mars 2008 - (E.S.M.) - Le préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints explique le contenu de la nouvelle instruction Sanctorum Mater, qui détermine la procédure à suivre pour les causes de béatification dans la phase diocésaine et qui a été approuvée par le pape Benoît XVI.

Benoît XVI, la boussole dont ne peuvent se passer ceux qui s’occupent des causes des saints

Interview du cardinal José Saraiva Martins - Il faut procéder avec plus de prudence et d’attention


Le préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints explique le contenu de la nouvelle instruction Sanctorum Mater, qui détermine la procédure à suivre pour les causes de béatification dans la phase diocésaine

Interview du cardinal José Saraiva Martins par Gianni Cardinale

Dans le fascicule des Acta Apostolicae Sedis diffusé en décembre dernier avec la date du 1er juin 2007, est publiée une nouvelle “Instruction pour le déroulement des enquêtes diocésaines et éparchiales dans les causes des saints”. Le document, intitulé Sanctorum Mater, a été émis par la Congrégation pour les Causes des Saints. L’Instruction, approuvée par Benoît XVI le 22 février 2007, porte la date du 17 mai suivant et est signée par le cardinal préfet José Saraiva Martins et par Mgr Michele Di Ruberto qui avait été nommé archevêque et secrétaire de ce dicastère douze jours auparavant.

Le document, qui a été publié en langue italienne (mais les versions officielles dans les autres langues sont déjà sous presse), se compose d’une introduction suivie de 150 paragraphes et d’un appendice de 15 nouveaux articles qui, consacrés à la “Reconnaissance canonique de la dépouille mortelle d’un serviteur de Dieu”, décrivent les procédures à suivre pour la translation des reliques. Un sujet qui est devenu d’actualité depuis les polémiques qui ont suivi la décision de l’archidiocèse de Manfredonia-Vieste-San Giovanni Rotondo d’effectuer une reconnaissance de la dépouille mortelle de saint Pio da Pietrelcina.

Pour illustrer le contenu de la nouvelle Instruction, 30Jours a interviewé le cardinal Saraiva Martins qui est depuis dix ans à la tête du dicastère chargé des causes des saints.

Éminence, pourquoi cette nouvelle Instruction?

JOSÉ SARAIVA MARTINS:
C’est un document dont on ressentait depuis longtemps le besoin. Je me rappelle que la session plénière de notre Congrégation, qui s’était tenue en avril 2006, avait précisément comme premier sujet à l’ordre du jour un document qui permît de sauvegarder une application fidèle des Normae servandae in inquisitionibus ab episcopis faciendis in causis sanctorum, émises en 1983 par ce dicastère « dans le but de sauvegarder le sérieux des investigations qui se déroulent dans les enquêtes diocésaines sur les vertus des serviteurs de Dieu, sur les cas de martyrs déclarés ou sur les éventuels miracles ». Et Benoît XVI s’est aussi attardé sur ce sujet dans le Message qu’il a envoyé aux participants de cette session plénière.

Que vous a dit à cette occasion le Pape?

SARAIVA MARTINS:
« Les causes », a confirmé Benoît XVI, « doivent être instruites et étudiées avec le plus grand soin, en recherchant avec zèle la vérité historique, à travers des preuves issues de témoignages ou de documents omnino plenae, car celles-ci n’ont d’autres finalités que la gloire de Dieu et le bien spirituel de l’Église et de ceux qui sont à la recherche de la vérité et de la perfection évangélique. Les pasteurs diocésains, en décidant coram Deo quelles sont les causes qui méritent d’être ouvertes, évalueront avant tout si les candidats aux honneurs des autels jouissent réellement d’une réputation de sainteté, de miracles ou bien de martyre, solide et largement confirmée ». « Cette réputation, dont le Code de Droit canonique de 1917 souhaitait qu’elle fût “spontanea, non arte aut diligentia procurata, orta ab honestis et gravibus personis, continua, in dies aucta et vigens in praesenti apud maiorem partem populi” (can. 2050, § 2), est un signe de Dieu qui indique à l’Église ceux qui méritent d’être placés sur “le lampadaire” et de briller “pour tous ceux qui sont dans la maison” (Mt 5, 15) ». « Il est clair », a conclu le Pape « que l’on ne pourra pas ouvrir une cause de béatification et de canonisation en l’absence d’une réputation de sainteté démontrée, même si l’on se trouve en présence de personnes qui se sont distinguées par leur cohérence évangélique et par leurs mérites ecclésiaux et sociaux particuliers ». J’ai voulu rapporter dans leur intégralité la parole du Pape parce que notre dicastère s’en est tenu scrupuleusement, dans la rédaction de l’Instruction en question, aux indications pontificales.

Puis-je vous donner un exemple à ce sujet?

Je vous en prie.

SARAIVA MARTINS:
Le canon du Code de Droit canonique cité précédemment est devenu presque à la lettre l’alinéa 2 du paragraphe 7 de l’Instruction: « La réputation [de sainteté ou de martyre ndr] doit être spontanée et non procurée artificiellement. Elle doit être stable, continue, diffusée parmi des personnes dignes du foi et vivante dans une partie significative du peuple de Dieu ». J’ajouterais qu’en ce sens, le rôle réservé aux laïcs est important. Ce sont eux, en effet, les témoins principaux de la réputation de sainteté.

Comment se présente l’Instruction?

SARAIVA MARTINS:
Le document, divisé en six parties, décrit minutieusement tous les actes que les diocèses doivent accomplir pour commencer et mener à bien la phase diocésaine du procès de béatification. La première partie rappelle, comme nous l’avons vu, la nécessité d’une authentique réputation de sainteté pour commencer le procès et explique ce que sont l’acteur, le postulateur et l’évêque compétent de la cause. La deuxième partie décrit la phase préliminaire de la cause qui va jusqu’à la concession par la Congrégation vaticane du nulla osta. La troisième partie parle de l’Instruction de la cause, la quatrième des modalités à suivre dans la recherche des documents-preuves et la cinquième des témoignages requis (testificali). Il y a aussi dans cette section un petit chapitre consacré à l’«utilisation des appareils d’enregistrement et des ordinateurs». Et finalement la sixième partie indique les procédures pour les actes conclusifs de l’enquête diocésaine.

Au total, quelles sont les nouveautés apportées par cette nouvelle Instruction?

SARAIVA MARTINS:
Par ce document nous avons voulu clarifier les dispositions en vigueur, en faciliter l’application et indiquer concrètement les modalités de leur exécution pour les causes anciennes, qui sont uniquement fondées sur des documents, comme pour les causes récentes, qui sont fondées aussi sur des témoignages de visu. Pratiquement, toutes les procédures que les diocèses doivent suivre dans les enquêtes concernant la réputation de sainteté, le martyre et les miracles présumés sont expliquées avec beaucoup de précision.

Vous avez déclaré dans une interview accordée à L’Osservatore Romano que, dans les causes de béatification, il est « nécessaire de procéder avec encore plus de prudence et d’attention ». Cela veut-il dire qu’en ce moment, dans les diocèses, il n’en est pas ainsi ?

SARAIVA MARTINS:
Je ne voudrais pas dire cela. Disons que cette Instruction présente de manière organisée ce que la Congrégation a sans cesse répété ces dernières années en répondant à des questions particulières et à des demandes d’éclaircissement venues des différents diocèses. Nous, nous désirons seulement que les choses soient bien faites.

Pensez-vous que les petits diocèses ou les diocèses du Tiers-monde ont les instruments nécessaires pour se conformer à toutes les dispositions prévues?

SARAIVA MARTINS:
Il y a certainement des diocèses qui pourraient rencontrer quelque difficulté dans ce domaine. Dans ces cas-là, nous invitons toujours les diocèses à se référer ou à s’associer à d’autres diocèses voisins pour chercher une aide et, éventuellement, à créer des structures interdiocésaines répondant aux besoins.

L’Instruction Sanctorum Mater a aussi un appendice qui concerne la “Reconnaissance canonique de la dépouille mortelle d’un serviteur de Dieu”. À vrai dire, le texte s’occupe aussi de la reconnaissance et de la translation des reliques des saints et des bienheureux.

Que pouvez-vous nous dire au sujet de la reconnaissance de la dépouille de saint Pio da Pietrelcina?

SARAIVA MARTINS:
Le diocèse compétent, à savoir le diocèse de Manfredonia-Vieste-San Giovanni Rotondo, a envoyé à notre Congrégation la demande de concession d’un nulla osta à la reconnaissance et à l’exposition pour une période de temps déterminée de la dépouille mortelle de saint Pio. On nous a de plus communiqué qu’après cette période d’exposition, la dépouille sera déposée dans le lieu le plus approprié, mais on ne nous a pas précisé en quel lieu. ► Le pape Benoît XVI rendra-t-il visite à Padre Pio

Il n’a donc pas été précisé à votre Congrégation si la dépouille de saint Pio serait replacée dans l’ancien sanctuaire ou dans le nouveau…

SARAIVA MARTINS:
Il n’appartient pas à notre Congrégation de décider dans un sens ou dans un autre. C’est une décision qui revient à l’évêque local qui demande au dicastère le nulla osta. Nous ne pourrions intervenir que si se profilait l’hypothèse que la dépouille puisse être conservée en un lieu non digne. Mais il ne me semble pas que ce soit le cas ici.

Éminence, Benoît XVI a reçu en audience, le 17 décembre dernier, le Collège des postulateurs ainsi que les supérieurs et les officiers de la Congrégation pour les Causes des Saints.

Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans le discours prononcé par le Pape à cette occasion?

SARAIVA MARTINS:
J’ai été favorablement impressionné par le paragraphe suivant: «Tous ceux qui travaillent aux causes des saints, bien qu’avec des rôles différents, sont appelés à se mettre exclusivement au service de la vérité. Pour cette raison, au cours de l’enquête diocésaine, les preuves de témoignages et les documents doivent être recueillis, qu’ils soient favorables ou contraires à la sainteté et à la renommée de sainteté ou de martyre des Serviteurs de Dieu. L’objectivité et l’exhaustivité des preuves recueillies dans cette première phase – fondamentale par certains aspects – du procès canonique accompli sous la responsabilité des évêques diocésains, doivent évidemment s’accompagner de l’objectivité et de l’exhaustivité des Positiones, que les rapporteurs de la Congrégation préparent avec la collaboration des postulations ». Ces paroles du Pape Benoît XVI intègrent, d’une certaine manière, le texte de l’Instruction. Et elles sont elles aussi la boussole dont ne peuvent se passer ceux qui s’occupent des causes des saints.

Vatican - conférence de presse du cardinal Martins
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Message par doris Ven 2 Jan 2009 - 23:17

Ah ! On ne naît pas saint (sauf Jésus et Marie), on le devient !

La question est de savoir, est-ce que l'on se sait saint ou sainte ?

Moi, en toute humilité, je réponds oui.... en ce qui me concerne !
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Message par Joss Sam 3 Jan 2009 - 0:06

Moi, je dis : que connait ses saints les zadore Rire
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Message par bertolot Jeu 18 Nov 2010 - 13:17

bonjour pk vous etes catholique ? PENSIF francais c'est deja bien a respecter FRANCAIS1 Wink
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Message par Joss Jeu 18 Nov 2010 - 13:53

Bonjour BERTOLOT COMMENT ON DEVIENT SAINT 19376

Je ne comprends pas ce que tu veux dire là :

francais c'est deja bien a respecter

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