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LE MARXISME

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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 19:58

"Le sens du marxisme, c’est le conflit. Le marxisme se justifie par le conflit existant entre classes sociales et il fait de ce conflit la raison d’être de son idéologie."

Nihilisme et "guerre de progrès"

Dostoievsky, comme Nietsche, souhaitaient l'avènement d'un nouveau type d'homme nihiliste, en quelque sorte post-humaniste traditionnel. Au soir de sa vie, Dostoievsky a modéré sa réflexion, et lui, qui était devenu le maître à penser et la référence de beaucoup d'intellectuels engagés dans les projets et les actions révolutionnaires utilisant le matériau humain et cérébral nihiliste, a eu un sursaut élitaire contre la destruction:
Que l'on donne à ces grands professeurs modernes la possibilité pleine et entière d'abolir la vieille société pour la reconstruire à nouveau, il en résultera de telles ténèbres, un tel chaos, quelque chose de si grossier, de si aveugle et de si inhumain que tout l'édifice croulera sous les malédictions de l'humanité, avant même qu'il soit achevé de construire.
C'est bien cela qui arriva, mais les malédictions n'ont pas empêché les morts.
Dostoievsky visait les siens, c'est à dire ces Russes qui, convergeant dans les Internationales avec des intellectuels étrangers de tous pays, allaient faire cent millions de morts pour bâtir "l'avenir radieux" communiste. En effet, Lénine, Trotsky et leurs héritiers s'inspiraient de Netchaiev et de son nihilisme. C'est à dire d'une idée faisant de l'absence totale de respect et de compassion pour l'homme l'inspiration du "bras armé de la nouvelle humanité" du marxisme-léninisme scientifique.
Cette nouvelle humanité était fabriquée et dominée par la doctrine de la "conformité au but révolutionnaire". Une conformité qui prenait le pas sur la légalité, non seulement "bourgeoise", mais même bolchevique, pour "briser la résistance", selon Jansen, Commissaire du Peuple à la Justice en 1929. Une décennie après que la nouveauté n'eut pas encore séduit le peuple.
Toute résistance était considérée comme "agressive", et une "répression sanglante" était érigée en doctrine de "guerre, élément de progrès social". C'est à dire de "politique par d'autres moyens", pouvant s'étendre à l'étranger au moyen de la "révolution mondiale", d'une "libération" par voie d'occupation ou d'une "aide fraternelle" non sollicitée par des Etats souverains étrangers. Guerre stratégique et politique doublée de "répression sanglante". Le politicide et le génocide relevaient ainsi pour le communisme marxiste-léniniste et stalinien du "progrès nécessaire", directement inspiré de Marx.

Les défenseurs de Marx

Les défenseurs de Marx disent que Marx lui-même n'était pas passé à l'acte, ce qui le différencie de Lénine, comme de Staline, et lui conserve sa respectabilité, même aujourd'hui. C'est vrai, il n'a pas tué de ses mains. Cependant, il a lancé le concept de "guerre de progrès", qui est encore appliqué de nos jours, devant les yeux de l'Occident et, de plus en plus naturellement, par l'Occident, tempéré par l'humanitaire. Il semble que la convergence Est-Ouest, aboutissant au globalisme, justifie par l'Occident la doctrine communiste soviétique de "souveraineté limitée".
Les derniers événements militaires et politiques en Afghanistan montreront-ils comment on peut faire faire à l'Occident la "guerre de progrès", dont on compte bien évidemment tirer les avantages soi-même en profitant de l'efficacité occidentale, mais en discréditant l'Occident pour l'avoir fait ? Cela n'est pas certain, mais cela n'est pas impossible. Il faudra aux Etats Unis, en particulier, une grande prudence politique, y compris vis à vis de leurs nouveaux alliés russes, pour gagner cette "guerre de progrès"- là ! Napoléon faisait la réflexion stratégique suivante:
Sur le champ de bataille, l'inspiration n'est le plus souvent qu'une réminiscence...

Une idéologie criminogène

Comme la charrue qui laboure la terre, afin de la préparer à de nouvelles semailles, pour Marx, qui parodiait la vie, c'est la guerre qui était un "facteur puissant de progrès de l'humanité. Elle accélère le processus de l'évolution sociale vers le bien être de tous" (ce "bien être commun", dont on fait, quoique autrement en principe, le "but social" chez les globalistes). Marx méprisait ceux qu'il appelait "les charlatans de la paix, ces ânes". « Ces chiens de démocrates et ces gueux de libéraux verront que nous ne sommes pas devenus bêtes pendant cette effroyable période de paix", écrivait Marx à son ami Engels, le 20 février 1859. (Cf. correspondance de Marx in Oeuvres complètes).
C'est en faisant table rase que l'ordre nouveau doit s'imposer aux consentants, ou aux survivants éreintés. On a vu le processus en Russie dès 1917, en Europe en 1914-1918 et en 1939-1945, en Europe de l'Est en 1944-47, récemment dans les Balkans, actuellement en Asie Centrale et au Proche Orient. C'est à dire dans un secteur géo-politique proche et intégrable dans un ensemble. Mais dans un ensemble dont le caractère et la domination sont encore disputés. A notre époque, chacun des protagonistes a pratiqué, côtoyé, subi ou combattu, mais en tout cas inhalé le marxisme-léninisme, qui a intoxiqué désormais les géo-stratégies mondiales, comme il ne l'avait peut-être jamais réussi auparavant ."L'amitié entre les peuples se construit sur les ruines des tours du World Trade Center", déclare le 16 novembre 2001 la chaîne Euronews, commentant la visite de Vladimir Poutine à New York.



http://www.diploweb.com/p7viat5b.htm
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Souricet
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 20:00

Le socialisme marxiste

Il y a eu, depuis le XVIIIe siècle, un grand nombre de systèmes socialistes fort divers mais un seul a réussi à s'imposer définitivement après avoir éliminé tous les autres, celui de Karl Marx.
Le socialisme marxiste est une organisation révolutionnaire, à ramifications mondiales, au service d'une doctrine élaborée par Karl Marx vers 1848, complétée au point de vue tactique par Lénine de 1905 à 1917.
Les fidèles du marxisme se divisaient en deux groupes révolutionnaires, tous deux solidement organisés : la IIe et la IIIe Internationales. Tous deux se revendiquaient de Karl Marx et ne différaient pas quant aux principes fondamentaux du marxisme. Ils divergeaient sur certains points d'interprétation et surtout sur les méthodes d'action, sur les moyens pratiques de mettre la doctrine en application.
Les tenants de la IIe Internationale mettaient leur confiance dans des méthodes d'évolution qui devaient pénétrer les moeurs et les institutions. Les tenants de la IIIe Internationale croyaient uniquement au succès d'une révolution terroriste dirigée par des révolutionnaires professionnels (komintern : organisme chargé de former et coordonner les révolutionnaires).
Ces deux tendances ont coexisté dès le début mais la divergence s'est accentuée au cours de la première guerre mondiale au point de dégénérer en scission. Les partisans des deux groupes s'intitulèrent respectivement alors : mencheviks et bolcheviks, ce que l'on peut traduire par modérés et extrémistes. Les bolcheviks, dirigés par Lénine et Trotsky, ayant réussi à s'emparer du pouvoir en Russie par la révolution d'octobre 1917, prirent le nom officiel de Parti communiste et intitulèrent Etat soviétique le gouvernement qu'ils constituèrent en russie. Une fois maîtres du pouvoir les communistes créèrent la IIIe Internationale, tandis que les socialistes restaient groupés sous le nom de IIe Internationale.
La IIe et la IIIe Internationales avaient des ramifications dans le monde entier et coexistaient en entretenant des raports qui subissaient des vicissitudes variées, allant de querelles violentes à une collaboration plus ou moins étroite (Front populaire, etc.). Toutefois le Parti communiste disposant des ressources considérables de l'Etat soviétique profitait d'uan vantage matériel sur ses compères de la IIIe Internationale.
Les branches françaises des IIe et IIIe Internationales s'intitulaient respectivement : parti S.F.I.O. (Section française de l'Internationale ouvrière) et parti S.F.I.C. (Section française de l'Internationale communiste) par abréviation P.C. (Parti communiste).

La doctrine socialiste selon ses théoriciens officiels

L'essence du marxisme est le matérialisme économique. Il veut le bonheur de l'humanité sur terre par une meilleure répartition des richesses. La civilisation actuelle est viciée par suite d'une honteuse inégalité des richesses et de l'exploitation de lamasse des hommes par une minorité d'entre eux. Pour détruire cette inégalité, il faut transformer la civilisation actuelle d'essence bourgeoise. Selon Karl Marx toute civilisation n'est que la conséquence du système économique en vigeur à l'époque. Transformons donc le système économique et la civilisation sera régénérée automatiquement par le fait même.
En quoi le système économique est-il mauvais et comment fauti-l le transformer ? Le mal est le capitalisme. Le remède est la transformation de la propriété privée en propriété collective, l'Etat devenant seul détenteur des richesses ; seul maître de leur répartition et de l'organisation du travail.
La division de l'humanité en classes sociales a été jusqu'à aujourd'hui un instruent d'oppression et l'histoire de l'humanité n'est que l'histoire de la lutte des classes. La suppression complète des classes est la condition indispensable à la transformation de l'humanité ; supprimons les classes et le bonheur régnera désormais dans une humanité apaisée.
Aux yeux des socialistes le prolétariat est la classe sainte, la classe élue par qui l'humanité future doit être régénérée, après destruction violente des autres classes considérées comme des oppresseurs et des entraves au progrès. Mais comme les classes supérieures ne s'y résignent pas, il faut les détruire radicalement par une terreur sanglante, implacable, et scientifiquement organisée.

Le marxisme et la technique industrielle

Maîtres du pouvoir, les chefs marxistes comptent réaliser leur programme non seulement par une transformation fondamentale du Système économique, mais encore par un développement industriel intensif (plan quinquennal, etc.) qui prend les formes suivantes:

- culte de l'américanisme et de la machine,
- primauté de l'industrie sur l'agriculture.

Le matérialisme de Karl Marx se basant sur l'économie comme source de toute civilisation et de tout droit, le développement de la vie économique du monde devient l'idéal surprême. Selon Marx, il suffit qu'il atteigne un niveau suffisant pour que l'homme échappe aux injustices sociales des civilisations révolues, et les progrès de la technique industrielle feront disparaître les maux inhérents à la société et à la nature humaine. Le capitalisme amorça cette évolution en développant la science et la technique : le communisme doit la réaliser intégralement.


Le développement des forces productives est pratiquement la condition première absolument nécessaire [du communisme], pour cette raison que l'on socialiserait sans lui l'indigence et que l'indigence ferait recommencer la lutte pour le nécessaire et par conséquent ressusciter tout le vieux fatras.
(K. Marx)

Le socialisme est le régime de la production planifiée pour la satisfaction la meilleure des besoins de l'homme.
(Trotsky, La Révolution trahie)

La base matérielle du communisme doit être dans un si haut développement de la puissance économique de l'homme que le travail productif, cessant d'être une charge et une peine, n'ait besoin d'aucun aiguillon et que la répartition des biens donnés en constante abondance n'exige d'autre contrôle que ceux de l'éducation, de l'habitude, de l'opinion publique...
(Trotsky)

Seul un développement intensif du machinisme peut permettre d'arriver à ce résultat et la machine devient la nuvelle idole. Le plan quinquennal a été le moyen le plus pratique d'industrialiser la Russie. Son but immédiat, formulé par Staline, était de rattraper puis de dépasser le développement industriel du capitalisme. Pour cela on a mis en oeuvre des techniques copiées de l'industrialisme américain et allemand : stakhanovisme, etc.

Dans ce domaine de la technique planifiée, nous retrouvons les thèses fondamentales du socialisme : destruction de la popriété privée et rôle proéminent du prolétariat industriel.

- La propriété pirvée est à détruire car elle s'oppose à une planification mondiale ;
- Seul le prolétarait peut être organisé révolutionnairement et techniquement selon les nécessités d'une économie planifiée.

Dans ce culte de l'industrialisme et de la machine nous retrouvons un point de vue commun au capitalisme américian et au communisme russe.

Le socialisme marxiste contre toute radition et toute religion

Le socialisme se prétend scientifique et proclame cette transormation nécessaire et certiane comme une fatalité historique du développement de l'humanité. Etant matérialiste par essence, el socialisme nie toute tradition et tout vérité transcendante : le droit, la morale, la justice n'existent pas en soi. Seule existe la morale de classe : est bon et juste tout ce qui sert à la révolution prolétarienne. Par le fait même, le socialisme est internationaliste puisqu'il pose des principes communs à l'humanité au-dessus du cadre des nationalités. Etant matérialiste, il entre en conflit avec toutes les religions par suite d'une irréductibilité fondamentale de doctrine.

La religion est l'opium du peuple.
(K. Marx)

Etant internationaliste, il se heurte particulièrement à l'Eglise catholique qui est, aussi, universaliste. Trotsky, alors au faîte de sa puissance, a fort bien exprimé la chose en disant :

Une seule personne pourrait me comprendre et me combattre efficacement, le Pape, car nous procédons des mêmes principes mais en sens inverse.

Conséquence logique de cette conception totalitaire : la collectivité prolétarienne ou l'Etat - qui la représente en fait - doit prendre en main non seulement l'organisation économique du monde, mais encore la vie privée des individualités. Des institutions périmées comme la famille bourgeoise, par exemple, doivent disparaître, en régime socialiste, au bénfice de l'Etat, seul maître de l'éducation des enfants.

Dans cette abolition de la division dela société en classes, l'Etat, lui-même, doit ultérieurement disparaître. L'Etat n'a été jusqu'à présent qu'un instrument d'oppression de certaines classes contre d'autres. Par suite de la disparition des classes l'Etat n'aura plus de raison d'être et plus tard disparaîtra de lui-même. Le Paradis sur terre sera alors intégralement réalisé. En attendant, la masse, entité quasi métaphysique dont découle toute légitimité, doit s'incarner dans des chefs. Ceux-ci gouvernent en despotes absolus mais au nom de la masse et ce qui lui est bon. C'est donc, en fait, une infime minorité de révolutionnaires professionnels qui gouverne par la terreur une masse amorphe et désagrégée.

La prise du pouvoir : condition préalable indispensable à la réalisation du programme marxiste

Il ne suffit pas d'avoir un programme, il faut le réaliser et comme une critique même pertinente de la société capitaliste ne suffit pas à la renverser, le communisme s'assigne comme objectif n°1 la prise du pouvoir par tous les moyens.

Peut-on perdre de vue que pour refaire le monde il faut avoir le pouvoir ?... Car, que peuvent faire des gens, eussent-ils les meilleures intentions du monde, s'ils ne sont pas capables de poser la question de la prise du pouvoir et s'ils n'ont pas en main le pouvoir ?
(Staline)

Dans ce but, le communsime a mis au point une technique scientifique de la révolution mondiale maniée de main de maître par des organisations terroristes internationales sous le direction de professionnels de la conspieration (Komintern, etc.). Son but principal est d'attiser le désordre partout où il se trouve. Les deux thèses tactiques fondamentales du Parti sont jusqu'à la seconde guerre mondiale :

1) Transformation de toute crise économique en crise révolutionnaire ;
2) Transformation de toute guerre nationale en guerre civile.
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Souricet
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 20:01

Le Manifeste du parti communiste, ne parle que de détruire, par la guerre et la propagande. Et Marx et Engels affirment clairement qu'ils prennent selon les pays le langage et le visage adapté, prenant parti pour des thèses opposées suivant les circonstances et l'opportunité. On sait que Marx s'est montré anticlérical et anitmilitariste dans certains pays, et s'est prononcé pour l'armée et pour la religion dans d'autres pays. En fait, une seule chose compte : la révolution. D'autre part, Marx ne s'est pas penché sur la condition prolétaire pour en conclure de la nécessité d'une révolution. Il a cherché les moyens de réaliser la révolution, et il a trouvé le prolétariat. Le marxisme a été insufflé du dehors à la classe ouvrière, de même que la révolution russe a été importée d'Allemagne.

Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1847, extraits)


Bourgeois et prolétaires

Mais la bourgeoisie n'a pas seulement forgé les armes qui la mettront à mort; elle a produit aussi les hommes qui manieront ces armes, les ouvriers modernes, les prolétaires.
[...]
De toutes les classes qui, à l'heure présente, s'opposent à la bourgeoisie, le prolétariat seul est une classe vraiment révolutionnaire. Les autres classes périclitent et périssent avec la grande industrie; le prolétariat, au contraire, en est le produit le plus authentique.
Les classes moyennes, petits fabricants, détaillants, artisans, paysans, tous combattent la bourgeoisie parce qu'elle est une menace pour leur existence en tant que classes moyennes. Elles ne sont donc pas révolutionnaires, mais conservatrices; bien plus, elles sont réactionnaires : elles cherchent à faire tourner à l'envers la roue de l'histoire. Si elles sont révolutionnaires, c'est en considération de leur passage imminent au prolétariat : elles défendent alors leurs intérêts futurs et non leurs intérêts actuels; elles abandonnent leur propre point de vue pour se placer à celui du prolétariat.
Quant au sous-prolétariat , ce produit passif de la pourriture des couches inférieures de la vieille société, il peut se trouver, çà et là, entraîné dans le mouvement par une révolution prolétarienne; cependant, ses conditions de vie le disposeront plutôt à se vendre à la réaction.
Les conditions d'existence de la vieille société sont déjà détruites dans les conditions d'existence du prolétariat. Le prolétaire est sans propriété; ses relations avec sa femme et ses enfants n'ont plus rien de commun avec celles de la famille bourgeoise; le travail industriel moderne, l'asservissement de l'ouvrier au capital, aussi bien en Angleterre qu'en France, en Amérique qu'en Allemagne, dépouillent le prolétaire de tout caractère national. Les lois, la morale, la religion sont à ses yeux autant de préjugés bourgeois derrière lesquels se cachent autant d'intérêts bourgeois.
[...]
Ainsi, le développement de la grande industrie sape, sous les pieds de la bourgeoisie, le terrain même sur lequel elle a établi son système de production et d'appropriation. Avant tout, la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs. Sa chute et la victoire du prolétariat sont également inévitables.

Prolétaires et communistes

Les communistes ne se distinguent des autres partis ouvriers que sur deux points : 1. Dans les différentes luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts indépendants de la nationalité et communs à tout le prolétariat. 2. Dans les différentes phases que traverse la lutte entre prolétaires et bourgeois, ils représentent toujours les intérêts du mouvement dans sa totalité.
[...]
Le but immédiat des communistes est le même que celui de tous les partis ouvriers : constitution des prolétaires en classe, renversement de la domination bourgeoise, conquête du pouvoir politique par le prolétariat.

[...]
Or, la propriété privée d'aujourd'hui, la propriété bourgeoise, est la dernière et la plus parfaite expression du mode production et d'appropriation basé sur des antagonismes de classes, sur l'exploitation des uns par les autres.
En ce sens, les communistes peuvent résumer leur théorie dans cette formule unique : abolition de la propriété privée.
[...]
Etre capitaliste, c'est occuper non seulement une position purement personnelle, mais encore une position sociale dans la production. Le capital est un produit collectif : il ne peut être mis en mouvement que par l'activité en commun de beaucoup d'individu, et même, en dernière analyse, que par l'activité en commun de tous les individus, de toute la société.
Le capital n'est donc pas une puissance personnelle; c'est une puissance sociale.
Dès lors, si le capital est transformé en propriété commune appartenant à tous les membres de la société, ce n'est pas une propriété personnelle qui se change en propriété commune. Seul le caractère social de la propriété change. Il perd son caractère de classe.
[...]
L'abolition de la famille ! Même les plus radicaux s'indignent de cet infâme dessein des communistes.
Sur quelle base repose la famille bourgeoise d'à présent ? Sur le capital, le profit individuel. La famille, dans sa plénitude, n'existe que pour la bourgeoisie; mais elle a pour corollaire la suppression forcée de toute famille pour le prolétaire et la prostitution publique.
La famille bourgeoise s'évanouit naturellement avec l'évanouissement de son corollaire, et l'une et l'autre disparaissent avec la disparition du capital.
Nous reprochez-vous de vouloir abolir l'exploitation des enfants par leurs parents ? Ce crime-là, nous l'avouons.
Mais nous brisons, dites-vous, les liens les plus intimes, en substituant à l'éducation par la famille l'éducation par la société.
Et votre éducation à vous, n'est-elle pas, elle aussi, déterminée par la société ? Déterminée par les conditions sociales dans lesquelles vous élevez vos enfants, par l'immixtion directe ou non de la société, par l'école, etc. ? Les communistes n'inventent pas l'action de la société sur l'éducation; ils en changent seulement le caractère et arrachent l'éducation à l'influence de la classe dominante.
[...]
En outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.
Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot.
Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l'uniformité de la production industrielle et les conditions d'existence qu'ils entraînent.
Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation.
Abolissez l'exploitation de l'homme par l'homme, et vous abolirez l'exploitation d'une nation par une autre nation.
Du jour où tombe l'antagonisme des classes à l'intérieur de la nation, tombe également l'hostilité des nations entre elles.
[...]
La révolution communiste est la rupture la plus radicale avec le régime traditionnel de propriété; rien d'étonnant si, dans le cours de son développement, elle rompt de la façon la plus radicale avec les idées traditionnelles.
[...]
Nous avons déjà vu plus haut que la première étape dans la révolution ouvrière est la constitution du prolétariat en classe dominante, la conquête de la démocratie.
Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l'Etat, c'est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives

Cela ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production, c'est-à-dire par des mesures qui, économiquement, paraissent insuffisantes et insoutenables, mais qui, au cours du mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyen de bouleverser le mode de production tout entier.
Ces mesures, bien entendu, seront fort différentes dans les différents pays.
Cependant, pour les pays les plus avancés, les mesures suivantes pourront assez généralement être mises en application :

1. Expropriation de la propriété foncière et affectation de la rente foncière aux dépenses de l'Etat.
2. Impôt fortement progressif.
3. Abolition de l'héritage.
4. Confiscation des biens de tous les émigrés et rebelles.
5. Centralisation du crédit entre les mains de l'Etat, au moyen d'une banque nationale, dont le capital appartiendra à l'Etat et qui jouira d'un monopole exclusif.
6. Centralisation entre les mains de l'Etat de tous les moyens de transport.
7. Multiplication des manufactures nationales et des instruments de production; défrichement des terrains incultes et amélioration des terres cultivées, d'après un plan d'ensemble.
8. Travail obligatoire pour tous; organisation d'armées industrielles, particulièrement pour l'agriculture.
9. Combinaison du travail agricole et du travail industriel; mesures tendant à faire graduellement disparaître la distinction entre la ville et la campagne.
10. Education publique et gratuite de tous les enfants. Abolition du travail des enfants dans les fabriques tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Combinaison de l'éducation avec la production matérielle, etc.

Les antagonismes des classes une fois disparus dans le cours du développement, toute la production étant concentrée dans les mains des individus associés, alors le pouvoir public perd son caractère politique. Le pouvoir politique, à proprement parler, est le pouvoir organisé d'une classe pour l'oppression d'une autre. Si le prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue forcément en classe, s'il s'érige par une révolution en classe dominante et, comme classe dominante, détruit par la violence l'ancien régime de production, il détruit, en même temps que ce régime de production, les conditions de l'antagonisme des classes, il détruit les classes en général et, par là même, sa propre domination comme classe.
A la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous.


Position des communistes envers les différents partis d’opposition

D'après ce que nous avons dit au chapitre II, la position des communistes à l'égard des partis ouvriers déjà constitués s'explique d'elle-même, et, partant, leur position à l'égard des chartistes en Angleterre et des réformateurs agraires dans l'Amérique du Nord.

Ils combattent pour les intérêts et les buts immédiats de la classe ouvrière; mais dans le mouvement présent, ils défendent et représentent en même temps l'avenir du mouvement. En France, les communistes se rallient au Parti démocrate-socialiste contre la bourgeoisie conservatrice et radicale, tout en se réservant le droit de critiquer les phrases et les illusions léguées par la tradition révolutionnaire.

En Suisse, ils appuient les radicaux, sans méconnaître que ce parti se compose d'éléments contradictoires, moitié de démocrates socialistes, dans l'acception française du mot, moitié de bourgeois radicaux.

En Pologne, les communistes soutiennent le parti qui voit, dans une révolution agraire, la condition de l'affranchissement national, c'est-à-dire le parti qui fit, en 1846 [2], l'insurrection de Cracovie.

En Allemagne, le Parti communiste lutte d'accord avec la bourgeoisie, toutes les fois que la bourgeoisie agit révolutionnairement contre la monarchie absolue, la propriété foncière féodale et la petite bourgeoisie.

Mais, à aucun moment, il ne néglige d'éveiller chez les ouvriers une conscience claire et nette de l'antagonisme violent qui existe entre la bourgeoisie et le prolétariat, afin que, l'heure venue, les ouvriers allemands sachent convertir les conditions politiques et sociales, créées par le régime bourgeois, en autant d'armes contre la bourgeoisie, afin que, sitôt détruites les classes réactionnaires de l'Allemagne, la lutte puisse s'engager contre la bourgeoisie elle-même.

C'est vers l'Allemagne que se tourne surtout l'attention des communistes, parce que l'Allemagne se trouve à la veille d'une révolution bourgeoise, parce qu'elle accomplira cette révolution dans des conditions plus avancées de la civilisation européenne et avec un prolétariat infiniment plus développé que l'Angleterre et la France au XVI° et au XVIII° siècle, et que par conséquent, la révolution bourgeoise allemande ne saurait être que le prélude immédiat d'une révolution prolétarienne.

En somme, les communistes appuient en tous pays tout mouvement révolutionnaire contre l'ordre social et politique existant.

Dans tous ces mouvements, ils mettent en avant la question de la propriété à quelque degré d'évolution qu'elle ait pu arriver, comme la question fondamentale du mouvement.

Enfin, les communistes travaillent à l'union et à l'entente des partis démocratiques de tous les pays.

Les communistes ne s'abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l'ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent à l'idée d'une révolution communiste ! Les prolétaires n'y ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à y gagner.

PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS !


Texte complet : http://sami.is.free.fr/Oeuvres/marx_manifeste.html

Marx a aussi écrit Le Capital.
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Souricet
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 20:02

Selon Marx, le moyen de réaliser la révolution marxiste est la dictature du prolétariat. Forcément il y aura des excès et des appétits de masse, mais il ne faut voir ces excès que du point du vue de la morale ancienne. Dorénavant, la seule morale vient de cette nécessité : les prolétaires doivent éliminer la classe bourgeoise. Tout doit être jugé en fonction de cette nécessité inéluctable. Par conséquent, toutes les conviction morales et religieuses antérieures sont abolies. Selon moi, c'est un totalitarisme de plus : la cause du parti érigée en absolu.

Quant à l'autre écrit de Marx, Le Capital, beaucoup ont été étonnés de l'obscurité de ses thèses, se demandant comment un document aussi aride et aussi illisible avait pu enflammer le monde ouvrier. Sa doctrine politique y est très obscure, ce qui permet à chacun d'y prêter le sens qui correspond à ses désirs. On peut se demander si cette obscurité n'était pas volontaire.

J'enseigne des mots enchevêtrés dans un embrouillamini diabolique, ainsi chacun peut croire vrai ce qu'il choisit de penser.
(Karl Marx, poème "Sur Hegel")


Dernière édition par le Mar 26 Juin 2007 - 11:36, édité 1 fois
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Souricet
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 20:03

La civilisation stalinienne

Héritier du léninisme, le stalinisme donne naissance à une nouvelle civilisation, au sens étymologique (du latin civitas): une nouvelle civilité, une nouvelle citoyenneté, une nouvelle Cité. L'urbanisation, dont l'ampleur et la rapidité sont frappantes, constitue la manifestation la plus concrète de ce véritable tournant. Soutenue par la collectivisation des terres, l'urbanisation contribue a couper l'homme soviétique de ses racines et de ses repères, dans l'intention de le rendre plus malléable.

La nouvelle civilisation soviétique se construit "par le haut". Elle résulte de l'imposition par le pouvoir politique d'un nouveau cadre de vie collectif pour tous. Le "collectif soviétique" comprend l'ensemble des institutions, des modèles idéologiques, culturels et comportementaux par lesquels le pouvoir encadre la société et la vie des individus, de la naissance à la mort: les pionniers, le parti et les organisations de jeunesse communiste (Komsomol) mais aussi l'usine, le kolkhoze, le quartier, la ville, le service militaire et la formation militaire obligatoire dans les écoles et les universités, la langue russe pour tous, les médias et la propagande politique, etc.

Pour construire "l'homme nouveau", le pouvoir éradique les anciennes élites et plus généralement l'ordre qui structurait précédemment une société à la fois rurale et religieuse.

Dès la fin des années 1970, on observe les premiers signes d'une métamorphose qui aboutit à la greffe étrange du "modèle occidental" sur la civilisation soviétique à partir du début des années 1990, durant les années Eltsine.

http://www.diploweb.com/russie/urss06114.htm
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 20:04

Le marxisme est une doctrine de guerre. Dans le marxisme, la lutte des classes doit aboutir à la société sans classe. Donc, loin d'atténuer la lutte des classes, d'arrondir les angles, de rendre les hommes frères, le marxisme se donne pour but d'exacerber le problème, de durcir la lutte, de creuser encore davantage le fossé, de façon à provoquer le plus rapidement possible la Dictature mondiale du Prolétariat. Si vous avez encore des doutes, relisez le Manifeste du parti communiste dont j'ai mis des extrait ci-dessus (et j'ai mis un lien vers le texte complet).

Vladimir Ilitch Oulianov, plus connu sous le nom de Lenine, concrétisa dans le monde la réalité communiste. Il a fixé trois étapes :

1) Prendre le pouvoir dans un seul pays, puis dans un groupe de pays, pour en faire un bloc dont la tâche historique sera d'être le tremplin et les réserves de la Révolution. La Russie et les pays qui l'entourent furent choisis à cause de leur situation géographique privilégiée de l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud, et à leur diversité de langues et de races, ce qui en faisait un véritable carrefour humain. A cause aussi de la richesse du sol et du sous-sol, inexploitées du temps de Lénine.
En 50 ans, les communistes ont pris le pouvoir dans 16 pays : Russie, Lettonie, Estonie, Lituanie, Pologne, tchécoslovaquie, Yougoslavie, Hongrie, Roumanie, Albanie, Chine, etc. Ces Etats gouvernaient 26% de la surface du globe, et comprenaient 35% de la population mondiale (plus de 950 millions d'individus) et un tiers environ de la production industrielle mondiale. Le communisme est toujours au pouvoir dans certains pays.

2) Désagréger le monde et la société non communiste afin d'établir la Dictature mondiale du Prolétariat.

3) La dictature : faire sauter toute la structure bourgeoise, capitaliste ou impérialiste suivant l'époque où l'on se trouvera et créer la Société sans classe.
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 20:05

DIVINI REDEMPTORIS, LETTRE ENCYCLIQUE DU PAPE PIE XI

Le communisme athée s'est montré au début, tel qu'il était, dans toute sa perversité, mais bien vite il s'est aperçu que de cette façon il éloignait de lui les peuples: aussi a-t-il changé de tactique et s'efforce-t-il d'attirer les foules par toutes sortes de tromperies, en dissimulant ses propres desseins sous des idées en elles-mêmes bonnes et attrayantes. Ainsi, voyant le commun désir de paix, les chefs du communisme feignent d'être les plus zélés fauteurs et propagateurs du mouvement pour la paix mondiale ; mais, en même temps, ils excitent à une lutte de classes qui fait couler des fleuves de sang, et sentant le manque d'une garantie intérieure de paix, ils recourent à des armements illimités. Ainsi encore, sous divers noms qui ne font pas même allusion au communisme, ils fondent des associations franchement catholiques et religieuses.

Ainsi, sans rien abandonner de leurs principes pervers, ils invitent les catholiques à collaborer avec eux sur le terrain humanitaire et charitable comme on dit, en proposant parfois même des choses entièrement conformes à l'esprit chrétien et à la doctrine de l'Eglise.

Ailleurs, ils poussent l'hypocrisie jusqu'à faire croire que le communisme, dans les pays de plus grande foi et de civilisation plus avancée, revêtira un aspect plus doux, n'empêchera pas le culte religieux et respectera la liberté de conscience. Il y en a même qui, s'en rapportant à certaines modifications introduites depuis peu dans la législation soviétique, en concluent que le communisme est près d'abandonner son programme de lutte contre Dieu.

Veillez, Vénérables Frères, à ce que les fidèles ne se laissent pas tromper. Le communisme est intrinsèquement pervers, et l'on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne. Si quelques-uns, induits en erreur, coopéraient à la victoire du communisme dans leur pays, ils tomberaient les premiers, victimes de leur égarement ; et plus les régions où le communisme réussit à pénétrer se distinguent par l'antiquité et la grandeur de leur civilisation chrétienne, plus la haine des " sans-Dieu " se montrera dévastatrice.

Pie XII, Message de Noël, 1956 :

Ceux-là, à vrai dire peu nombreux, mais remuants et disposant d'un appareil publicitaire excellent, ont répété pendant des années que le contact avec les communistes était un devoir (et quelques-uns ajoutaient le devoir le plus actuel) pour les chrétiens du XXe siècle. Cette opinion est condamnée par le chef de l'Eglise.
[...]
Quant à nous, en tant que chef de l'Eglise, nous avons évité dans le cas présent comme dans les précédents, d'appeler la chrétienté à une croisade. Nous pouvons cependant demander que l'on comprenne bien le fait que, là où la religion est un héritage vivant des ancêtres, les hommes conçoivent comme une croisade la lutte qui leur est injustement imposée par l'ennemi. Mais ce que nous affirmons pour tous, en face de la tentative de faire apparaître comme inoffensives certaines tendances nocives, c'est qu'il s'agit de questions qui concernent les valeurs absolues de l'homme et de la société. A cause de notre grave responsabilité, nous ne pouvons laisser dissimuler ceci dans la brume des équivoques.
C'est avec un profond regret que nous devons déplorer à ce sujet l'appui prété par certains catholiques, ecclésiastiques et laïcs, à cette tactique d'obscurcissement qui vise un effet qu'eux-mêmes ils ne veulent pas. Comment peut-on ne pas voir encore que tel es tle but de toute l'agitation trompeuse qui se cache sous le nom de "colloques" et de "rencontres" ? A quelle fin, du reste, raisonner quand on n'a pas de langage commun, ou comment est-il possible de se rencontrer si les voies divergent, si d'un côté on repousse et on nie obstinément les valeurs communes absolues, rendant ainsi irréalisable toute "coexistence dans la vérité" ?
Par simple respect pour le nom de chrétien, on doit cesser de se prêter à ces manoeuvres, car, selon l'avertissement de l'Apôtre, il est contradictoire de vouloir s'asseoir à la table de Dieu et à celle de ses ennemis.
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Message par saturnales Lun 28 Mai 2007 - 20:36

Tout ceci est tres interressant, mais il y a vraiment un truc qui me chiffone. C'est l'association faite entre le nihilisme nietzchéen, et la pensée Marxiste. Je trouve qu'il a vraiment bon dos Nietzche. Il disait lui même qu'il serait probablement le moins compris et le plus lu des philosophes du siècle avenir.

En ce qui me concerne ( on peut en débattre) je considere que le principe même de sociallisme va a l'encontre de la pensée Nietzchéenne
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Message par Loup Ecossais Mar 29 Mai 2007 - 6:43

saturnales a écrit:Tout ceci est tres interressant, mais il y a vraiment un truc qui me chiffone. C'est l'association faite entre le nihilisme nietzchéen, et la pensée Marxiste. Je trouve qu'il a vraiment bon dos Nietzche. Il disait lui même qu'il serait probablement le moins compris et le plus lu des philosophes du siècle avenir.

En ce qui me concerne ( on peut en débattre) je considere que le principe même de sociallisme va a l'encontre de la pensée Nietzchéenne

Bonjour saturnales,

Bien que je n'aie pas cherché ce qui oppose Marx à Nietzche, il est vrai que l'oeuvre de ce philosophe est très mal interprêtée, et donc mal comprise. Nietzche n'a jamais été nihiliste.

En revanche, Marx comme son acolyte Engels, étaient tous les deux très riches. Et lorsque l'on est riche, on peut se permettre de dire que le fric c'est dégueulasse. Pris sous un autre angle, le fric est effectivement quelque chose de malsain parce que il rend les gens envieux et les divise.
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 7:19

Ceux qui prêchent le détachement sont ne général à l'abri du besoin.
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Message par Tourterelle Dim 3 Juin 2007 - 16:11

Évidement nous ne sommes pas nés au paradis terrestre... Les inégalités sociales ont une utilité, apprendre à partager... La solution n'est pas d'éliminer les riches mais que ceux-ci apprennent à partager (et pas seulement les riches)... C'est bien de mettre les biens en communs, les apôtres eux-même le faisaient mais jamais ils n'ont eu l'idée d'éliminer les riches...

Un monde égalitaire semblerait être l'idéal évidement... Mais cette idée d'égalité semble éliminer cette valeur qu'est la charité (qui fait évoluer l'homme spirituellement). "Égalité" n'est pas synonyme de "charité"... En fait cette idée d'égalité (sociale) serait en réalité un genre de "charité artificielle" ou les être humains n'auraient pas à user de réelle charité... Évidement vouloir éliminer les riches et cela même par la violence, ce n'est pas très charitable (esprit de charité)... Il y a une nuance subtile entre égalité et charité et celle-ci finalement est énorme!

L'être humain rêve d'un monde égalitaire ou il n'aurait aucun effort de charité à faire (aucune évolution spirituelle)... Il rêve d'un monde juste mais sans user de justice... Finalement ce monde égalitaire serait très égoïste...
L'homme est sur terre pour apprendre à devenir meilleur et non pour éliminer son prochain même si celui-ci est riche... En fait ce monde serait plus juste (égalitaire) si l'être humain serait plus charitable tout simplement... Grandpa
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Message par Cécile Lun 4 Juin 2007 - 18:47

L'être humain rêve d'un monde égalitaire ou il n'aurait aucun effort de charité à faire
_______________

La charité, nous le savons bien ne consiste pas uniquement dans le partage d'argent, de nourriture, etc...

Il y a une quantité d'actes de charité qui demandent d'autres approches, le temps passé, l'écoute, les différents échanges.

Je pense que le gros défaut du marxisme a été de croire, et de faire croire, que égalité et justice sont synonymes. On sait bien qu'il y a des pauvres heureux (attention, pauvreté n'est pas misère), et des riches malheureux. Je ne sais pourquoi, je n'ai jamais oublié le suicide de la fille d'Onassis... Il lui manquait quelque chose... et ce n'était pas l'argent!
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Message par Joss Lun 4 Juin 2007 - 19:09

Cécile a écrit:L'être humain rêve d'un monde égalitaire ou il n'aurait aucun effort de charité à faire
👏
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Message par Cécile Lun 4 Juin 2007 - 19:22

Joss a écrit:
Cécile a écrit:L'être humain rêve d'un monde égalitaire ou il n'aurait aucun effort de charité à faire
👏

C'est Tourterelle qui a écrit ça, et je ne suis pas tout à fait d'accord. Je dirais plutôt : "certains êtres humains rêvent..." et c'est ce que je crois être l'attitude marxiste.
Je ne crois pas non plus que Tourterelle pense cela, elle évoque cette idéologie.
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Message par Joss Lun 4 Juin 2007 - 19:34

Cécile a écrit:
Joss a écrit:
Cécile a écrit:L'être humain rêve d'un monde égalitaire ou il n'aurait aucun effort de charité à faire
👏

C'est Tourterelle qui a écrit ça, et je ne suis pas tout à fait d'accord. Je dirais plutôt : "certains êtres humains rêvent..." et c'est ce que je crois être l'attitude marxiste.
Je ne crois pas non plus que Tourterelle pense cela, elle évoque cette idéologie.

Oui, c'est vrai : certains mais pas seulement marxiste, n'est-on pas dans une société qui prône le bonheur, le bien-être, la forme physique, l'éternelle jeunesse pour tous tout en étant d'un invidualisme forcené ?
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Message par Souricet Jeu 7 Juin 2007 - 10:41

Le communisme de Platon diffère apparemment du communisme des communautés juives, et le communisme égalitaire de 1793 ne ressemble pas au marxisme de 1848. Mais on devine une pensée profondément inscrite dans la nature humaine. Sous quelles influences de pensée un contemporain de l'époque romantique a-til pu rejoindre le vieil idéal communautaire des Grecs et des Hébreux, le re-penser sous des expressions modernes et l'adapter à un ordre des choses que le machinisme naissant séparait si profondément des anciennes nécessités vitales des peuples de l'époque antérieure au Christianisme ?


Dernière édition par le Jeu 7 Juin 2007 - 10:45, édité 1 fois
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Message par Souricet Jeu 7 Juin 2007 - 10:45

Les riches doivent vivre plus simplement pour que les pauvres puissent simplement vivre.
(Mahatma Gandhi)

Savez-vous que, bien avant les multinationales, le communisme a forgé la première entreprise "globalisée": le Komintern.

De toute façon, il est toujours délicat de comparer. Un tel a de l'argent mais pas la santé, un tel a de l'argent et la santé mais pas d'enfants, un tel a des enfants mais n'est pas heureux avec sa femme, un autre n'a rien de tout ça mais est heureux de peu, etc. J'avais un ami à Chaville qui vivait dans la rue dans des cartons, Pierrot, eh bien il était heureux comme un roi.

D'autre part, le marxisme n'est pas matérialiste, comme on le prétend, mais anti-théiste : il s'oppose à Dieu, alors qu'il croit à son existence.


Dernière édition par le Dim 26 Aoû 2007 - 13:52, édité 1 fois
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Message par saturnales Mar 26 Juin 2007 - 0:26

heuu....si, le marxisme ( du moins si on en reste a Marx) est définitivement matérialliste. marx etait le plus grand lecteur d' Hegel ( il n'y a d'ailleurs pas compris grand chose)
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Message par Souricet Mar 26 Juin 2007 - 11:32

Poèmes de Marx

Ainsi un dieu m'a arraché mon tout. Dans les malédictions et dans les coups de sort, tous les mondes se sont évanouis sans espoir de retour, et il ne me reste plus désormais que la vengeance.
Je veux me bâtir un trône dans les hauteurs, son sommet sera glacial et gigantesque, il aura pour rempart la terreur de la superstition, pour maréchal la plus sombre douleur.
Quiconque portera vers ce trône un regard sain le détournera, pâle et muet comme la mort, tombé entre les griffes d'une mortalité aveugle et frissonnante.
Puisse son bonheur creuser sa tombe.

Karl Marx, "Invocations d'un désespéré"
( Morceaux choisis, Vol. I, New York, International Publishers, 1974)

Regarde cette épée : le Prince des Ténèbres me l'a vendue.
(Karl Marx, "Le Ménestrel")

Tandis que pour nous deux l'abîme s'ouvre béant dans les ténèbres. Vous allez y sombrer jusqu'au fond, je vous suivrai en riant, vous susurrant à l'oreille : Descendez, venez avec moi, mon ami ! (...)
Perdu. Perdu. Mon heure est venue (...) Bientôt, j'embrasserai sur mon sein l'éternité, bientôt je proférerai sur l'humanité d'horribles malédictions. (...)
Ah ! L'éternité, notre tourment éternel, une mort indicible et incommensurable. (...)
S'il y a quelque chose capable de détruire, je m'y jetterai à corps perdu, quitte à mener le monde à la ruine.
Oui, ce monde qui fait écran entre moi et l'abîme, je le fracasserai en mille morceaux à force de malédictions.
(Karl Marx, "Oulanem)

Ainsi, j'ai perdu le Ciel, je le sais très bien. Mon âme naguère fidèle à Dieu a été marquée pour l'enfer.
(Karl Marx, "La Vierge pâle")
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Message par Souricet Mar 26 Juin 2007 - 11:34

Mais comment se fait-il qu'un tel système, depuis longtemps dépassé scientifiquement, et démenti par la réalité des faits, puisse se répandre aussi rapidement dans toutes les parties du monde ?
C'est que bien peu de personnes ont su pénétrer la vraie nature du communisme.

(Lettre encyclique du Pape Pie XI Divini Redemptoris , 19 mars 1937)

Marx explique que la religion est la cause de tous les maux de l'humanité et de l'exploitation de l'homme par l'homme.

L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte des classes.
(Manifeste)

Dans un drame romantique qu'il a composé avant l'âge de vingt ans, intitulé Oulanem (qui est l'anagramme d'Emmanuel), on trouve de violentes invectives contre un "Dieu sans entrailles" qui jette le malheur sur le monde :

S'il y a quelque chose capable de détruire,
Je m'y jetterai à corps perdu,
Quitte à mener le monde à la ruine.
Oui, ce monde qui fait écran entre moi et l'abîme,
Je le fracasserai en mille morceaux
A force de malédiction.
J'étreindrai dans mes bras sa réalité brutale,
Dans mes embrassements il mourra sans un mot,
Et s'effondrera dans un néant total,
Liquidé, sans existence,
Oui, la vie, ce sera vraiment cela !

(Robert Payne, The Unknown Karl Marx,(Karl Marx inconnu) New York University Press, 1971).

Et, dans un autre poème de jeunesse, Marx écrit : "Je veux me venger de celui qui règne au-dessus de nous."

Lorsque Marx a écrit cela il n'avait pas 20 ans. Déjà il veut mener le monde à sa perte. Georges Jung, ami de Marx, écrit en 1841 :

Marx va sûrement chasser Dieu de son ciel et il fera lui-même son procès. Il prétend que la religion chrétienne est l'une des plus immorales (Conversations avec Marx et Engels. Insel éditeur,Allemagne, 1973).

Et terminons par cette phrase de Marx :

Le communisme commence dès que commence l'athéisme.
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Message par Souricet Mar 26 Juin 2007 - 11:35

Marx et la religion (citations)

L'athéisme, dernier stade du théisme, reconnaisance négative de Dieu.

L'athéisme est une négation de Dieu, et par cette négation, il pose l'existence de l'homme.


Eclairez les gens sur leur misère matérielle et ses causes, et la fange religieuse disparaîtra d'elle-même.

De la même façon que le « bon sens » politique s'explique ici à lui-même la genèse et la persistance de la monarchie comme l'œuvre de la déraison, le « bon sens » religieux explique l'hérésie et l'incroyance comme des œuvres du diable. De la même manière le « bon sens » irréligieux explique la religion comme l'œuvre de ces diables, les prêtres.

En général, le reflet religieux du monde réel ne pourra disparaître que lorsque les conditions du travail et de la vie pratique présenteront à l'homme des rapports transparents et rationnels avec ses semblables et avec la nature. La vie sociale, dont la production matérielle et les rapports qu'elle impliquent forment la base, ne sera dégagée du nuage mystique qui en voile l'aspect que le jour où s'y manifestera l'oeuvre d'hommes librement associés, agissant consciemment et maîtres de leur propre mouvement social. Mais cela exige dans la société un ensemble de conditions d'existence matérielle qui ne peuvent être elles-mêmes le produit que d'un long et douloureux développement.

La misère religieuse est, d'une part, l'expression de la misère réelle, et, d'autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'une époque sans esprit. C'est l'opium du peuple. Le véritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple. Exiger qu'il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation, c'est exiger qu'il soit renoncé a une situation qui a besoin d'illusions. La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes, dont la religion est l'auréole.

Les principes sociaux du christianisme ont eu maintenant dix-huit siècles pour se développer […] Les principes sociaux du christianisme ont justifié l’esclavage antique, magnifié le servage médiéval, et ils s’entendent également, en cas de besoin, à plaider l’oppression du prolétariat, fût-ce en ayant l’air quelque peu contrit. Les principes sociaux du christianisme prêchent la nécessité d’une classe dominante et d’une classe opprimée, et ils n’ont pour celle-ci que le vœu pieux que la première veuille bien se montrer charitable.

Les principes sociaux du christianisme prêchent la lâcheté, le mépris de soi, l’abaissement, la servilité, l’humilité, bref toutes les qualités de la canaille, et le prolétariat, qui refuse de se laisser traiter en canaille, a besoin de son courage, du sentiment de sa dignité, de sa fierté et de son esprit d’indépendance beaucoup plus encore que de son pain. Les principes sociaux du christianisme sont fourbes, et le prolétariat est révolutionnaire.

http://www.communisme-bolchevisme.net/page_de_citations_communistes_et_athees.htm
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Message par saint Zibou Mar 3 Juil 2007 - 7:59

Souricette a écrit:"Le sens du marxisme, c’est le conflit. Le marxisme se justifie par le conflit existant entre classes sociales et il fait de ce conflit la raison d’être de son idéologie.
"http://www.diploweb.com/p7viat5b.htm

Le problème de Marx est le même que celui de Hegel:la dialectique. Dès que vous l'avez adoptée, vous en êtes réduits à nier la personne humaine, comme l'avait compris très tôt Kierkegaard. Car, la dialectique est une pensée de la totalité qui écrase tout particularisme sur son passage. Or, la Personne est la singularité par excellence. Donc, l'horreur doit inévitablement suivre selon ce schéma!

Néanmoins, je crains que la dialectique soit le mode de fonctionnement de l'Esprit humain abandonné par Dieu:sans le contrôle du réalisme de l'Être, seul accessible en J-C. Ainsi l'hégélianisme, tout comme le marxisme, est le développement intellectuel de l'égoïsme humain dans sa pire perspective:le totalitarisme!:angrywom:

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