Pour un projet d'adoption

On arrivera à Paques...

J'ai fait ma liste au Petit Jésus pour Noël. Petit Jésus, il nous faudrait :
- Les 4 petits enfants,
- Un bon boulot pour Damien, mieux payé,
- une santé toujours meilleure pour moi,
- une plus grand appartement ou une maison,
- Marry Poppins, ou à défaut une jeune-fille-au pair-nounou efficace, sérieuse, honnête et tout,
- - une femme de ménage avec les mêmes qualités.

En espérant que t'accordant le souhait n°1, il vous donne tout ce qui va avec ...

Je continue de prier pour que votre désir se réalise.

Hé bé ! ..... On a de quoi prier

Redoublons de prières, s'il vous plaît : la commission au Centre public de Varsovie aura lieu la semaine prochaine, et c'est loin d'être gagné, d'après la personne de l'Oeuvre de l'Adoption qui est sur place en moment. Nous essayons de faire intervenir la Présidente du Conseil Général qui semblait très favorable à notre projet durant la Commission, afin de contrabalancer le rapport des membres de l'équipe de la DDASS : ceux-ci sont restés très timorés dans leur rapport afin, comme ils nous en avaient prévenus, de se protéger. Rien ne bloque dans notre dossier, sauf ça.

Voici la situation : notre dossier se trouve actuellement en Pologne (il manque les certificats de nationalité que nous n'aurons que dans 1 moi / 1 mois et demie). Pour l'instant, rien ne bloque, SAUF : le rapport de la DASS en vue de la commission d'extension d'agrément. Là-dessus, le directeur du centre public de Varsovie bloque, car il ne veut pas prendre de risque à présenter ce dossier aux instances supérieures s'il n'a pas la preuve que nous désirons vraiment adopter quatre enfants.

Pour comprendre cela, il faut savoir que dès le départ il y a un gros écart entre notre désir et ce que la DDASS veut nous imposer. Dès le départ, nous voulions adopter en Pologne, des enfants grands, et en fratrie, et par conséquent nous ne voulions pas mettre de limites à notre agrément. Face à nous, l'équipe de la DDASS a décidé que notre projet était trop flou et qu'il fallait le restreindre, et que cette "recherche des origines" et de la "facilité" était suspecte. Ils nous ont donc obligés à définir un projet, qui en fait était leur projet sur nous : adopter un bébé. Du coup, notre premier agrément était libellé pour "un enfant de moins de 2 ans". Nous sommes revenus à la charge l'année suivante en leur disant que nous voulions adopter en Pologne et que nous demandions une extension d'agrément. Il sont élargi à ... deux enfants de moins de 2 ans ! Nous sommes revenus les voir cette année, et il sont fini, face à notre détermination, par accepter de demander une extension à une fratrie de 0 à 8 ans, reconnaissant que visiblement c'était cela que nous désirions et que le reste était leur projet sur nous. Mais pour ne pas prendre de risque (car si le conseil régional refusait, ils auraient l'air de valider un projet irraisonnable), ils ont émis pas mal de réserves dans leur rapport, sous entendant que nous voulions adopter une fratrie en Pologne uniquement parce que la situation internationale ne nous permettait pas d'adopter un bébé ailleurs, que tout d'un coup nous avions eu cette idée d'aller adopter en Pologne, et que c'est tout ce qu'on nous propose. Voilà pour l'essentiel, car il y a pas mal d'autres inexactitudes quant à notre état d'esprit et nos conditions matérielles dans le rapport.

Du coup, les Polonais pensent que nous sautons sur l'occasion, alors qu'au départ nous n'aurions jamais imaginé adopter quatre grands enfants, que c'est de l'opportunisme, que nous y sommes allés timidement en faisant des extensions au fur et à mesure, alors que dès le départ notre seule difficulté par rapport à ce genre d'adoption était ... de convaincre les services français de respecter notre désir d'adopter une famille de grands enfants. Pour les Polonais, il leur suffirait d'une attestation de la part du Conseil régional. Le Comité de Montauban (OEuvre de l'adoption pour la Pologne) essaye de l'obtenir, mais ce n'est pas facile et il n'est pas sûr que la présidente du Conseil régional accepte. De plus, il y a des pressions en Pologne pour faire adopter ces quatre enfants deux par deus dans le pays, c'est-à-dire qu'on veut les séparer.

Bref, il n'y a qu'une solution : prier.

Eh be !

Bref, il n'y a qu'une solution : prier.

OK ! :pray2:

Ca n'a pas marché pour les 4 enfants : ils vont être adoptés par des étrangers plus riches que nous, mais au moins ils ne seront pas séparés.

Je susi désolée aussi pour vous...

Plus riche... si c'est bien la seule raison, je trouve ça

souricette a écrit:Ca n'a pas marché pour les 4 enfants : ils vont être adoptés par des étrangers plus riches que nous, mais au moins ils ne seront pas séparés.

Ce qui est positif, c'est : "qu'ils ne seront pas séparés".

Comme dit CECILE "Il y a tant d'enfants qui attendent..." !

lucie a écrit:Je susi désolée aussi pour vous...

Plus riche... si c'est bien la seule raison, je trouve ça

Sinous avions déjà été logés dans plus grand, c'était bon.

souricette a écrit:

lucie a écrit:Je susi désolée aussi pour vous...

Plus riche... si c'est bien la seule raison, je trouve ça

Sinous avions déjà été logés dans plus grand, c'était bon.

Ils te l'ont dit, ils l'on écrit dans le rapport ?

C'est la réponse qu'ont donnée les Polonais.

Il faut savoir qu'il y a divers interlocuteurs dans une adoption :

D'abord le Conseil général, et plus particulièrement l'équipe de la DDASS qui suit le couple : cela en France. Pour tout projet d'adoption on doit passer par eux, et on ne peut adopter que selon les critères spécifiés dans l'agrément. Voilà pourquoi nous avons dû leur demander une extension d'agrément pour l'âge et le nombre car au départ ils ont décidé pour nous (tout en affirmant que c'est nous qui l'avions choisi) que nous adopterions un ou deux enfants de moins de 4 ans. Ils doivent également rendre compte de notre logement, ce qu'ils n'ont pas fait quand nous avons déménagé il y a plus d'un an. Ils viennent... cet après-midi !!!

Ensuite, en cas d'adoption à l'étranger, l'OAA, cad l'organisme français habilité pour le pays choisi, qui transmet le dossier dans le pays et sert d'intermédiaire. Ceux-là nous soutiennent à fond et sont persuadés que les enfants seront chez nous "dans d'excellentes conditions".

Enfin, le pays en question. En Pologne, il y a d'abord l'orphelinat, qui a validé notre dossier. Puis le Centre public de Varsovie duquel dépend l'orphelinat (il y a aussi des oprhelinats dépendant d'organismes religieux). Enfin le ministère. Au Centre public, ils n'ont pas voulu prendre le risque de présenter notre dossier au ministère, à cause du logement. Comme un autre couple plus riche se présentait, ils ont sauté sur l'occasion. Sinon, d'après l'OAA ( où ils ont l'habitude des adoptions en Pologne), c'était gagné, cad : 1) Si aucun autre couple ne s'était présenté nous aurions fini par avoir les enfants après moultes tracasseries. 2) Ou bien si nous avions eu un logement plus grand nous aurions été prioritaires sur ce couple à cause de mes origines polonaises.

Les Polonais sont très exigeants sur l'adoption hors de leur pays, car pour eux c'est un échec de laisser sortir leurs enfants, de n'avoir pu les faire adopter dans le pays. De plus, vieux reste des habitudes datant du communisme, là-bas, tout se monnaye, et les pressions sont grandes. Ils se sont chamaillé ferme en Pologne à propos de notre dossier, ce qui est encourageant car beaucoup voulaient nous donner les enfants.

Mais grâce à nous les enfants n'otn pas été séparés. En effet, les Polonais subissaient de grosses pressions pour les faire adopter deux par deux dans le pays. L'OAA les a fait attendre depuis le mois d'août le temps que nous ayons notre extension d'agrément, ce qui a laissé le temps à un autre couple de postuler entretemps. Je suis certaine que c'est le fruit de nos prières à tous.

D'après L'OAA, il est certain que nous adopterons en Pologne, c'est juste une question de temps.

"D'après L'OAA, il est certain que nous adopterons en Pologne, c'est juste une question de temps."

En quelque sorte, un Avent :sourire:

Ils font vraiment très fort, au Conseil général ! L'assistante sociale qui devait venir voir l'appartement cet après-midi, donc déjà trop tard, m'a posé un lapin ! Et elle m'a dit au téléphone (c'est moi qui l'ai appelée, elle n'a pas daigné me prévenir de son absence), sans savoir encore qu'à cause d'elle les enfants nous étaient passé sous le nez, que de toute façon cela n'avait pas grande importance. Je lui ai répliqué qu'effectivement, maintenant que les enfants nous avaient échappé faute de rapport concluant, ça pouvait attendre !!! Eh bien, savoir qu'on n'avait pas pu aller au bout de notre projet, ça ne lui a fait ni chaud ni froid et elle m'a souhaité de bonnes fêtes. Sans commentaire. Elle m'a redonné RDV, mais quant à savoir si elle ne me posera pas un second lapin...