Méditation 208: le Temple de Dieu.
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Méditation 208: le Temple de Dieu.
Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem. Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » Ses disciples se rappelèrent cette parole de l’Écriture : L’amour de ta maison fera mon tourment. Les Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. (Jn 2, 13-22)
Jésus montre ici sa détermination absolue à faire respecter la maison de son Père. Il s’en prend de plein fouet à tous ces marchands du Temple qui profitent de ce haut-lieu de pèlerinage pour faire des affaires.
Il y a des limites qu’il ne faut pas dépasser, et faire du trafic dans le Temple le met dans une sainte colère. Autant il a montré sa tolérance sur la façon par exemple de respecter le shabbat (car dit-il, il est fait pour l’homme, et non l’inverse), autant ici il ne peut tolérer cette entrée de Mammon dans le Temple de Yahvé. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Qu’est ce que cela peut signifier pour nous, en 2008 ? Bien sûr, on peut déjà penser à ces hauts-lieux de pèlerinage, où de florissantes fortunes se font sur le dos des pèlerins. Où les rues qui mènent aux sanctuaires sont bordées d’innombrables marchands de colifichets de toutes sortes. Et parfois il y a de quoi effectivement se mettre en de saintes colères : par exemple quand on pense à ces agences de voyage véreuses qui rackettent les pèlerins pour la Mecque.
Mais on peut aussi penser au Temple de Dieu que chacun de nous sommes : nous le profanons chaque fois que nous le laissons envahir par l’esprit du lucre et la poursuite insatiable des richesses matérielles. Quand nous le laissons gagner par toutes sortes de soucis matériels qui nous empêchent de développer en nous cette présence de Dieu. Qui nous empêchent de nous adonner à la prière, à la contemplation, à l’oraison, qui lentement laissent envahir notre âme de ronces qui l’étouffent .
On peut considérer aussi que les merveilles de l’univers sont un peu le Temple de Dieu, car un moyen d’accéder à lui : comment ne pas penser qu’une telle sophistication, une telle perfection, n’est pas œuvre divine ? Et pourtant, pour des bénéfices souvent à très court terme, les hommes contemporains n’hésitent pas à saccager ces merveilles, pour satisfaire leur égoïsme immédiat en ignorant complètement les problèmes que ça posera aux générations futures.
On peut aussi considérer l’univers économique, où la crise actuelle montre que l’économie n’est souvent pas mise au service de tous les hommes, comme cela devrait être, mais uniquement au service de l’égoïsme des plus riches d’entre eux. Le fouet de la monumentale crise actuelle aura, nous l’espérons, le rôle de ramener cette économie au service de tous, et en particulier des plus pauvres en lesquels le Christ se reconnaît en priorité : le Temple de Dieu est ouvert de manière privilégiée à ces plus pauvres.
Méditation Pierre Valdès. Rédacteur principal: Eric.
Jésus montre ici sa détermination absolue à faire respecter la maison de son Père. Il s’en prend de plein fouet à tous ces marchands du Temple qui profitent de ce haut-lieu de pèlerinage pour faire des affaires.
Il y a des limites qu’il ne faut pas dépasser, et faire du trafic dans le Temple le met dans une sainte colère. Autant il a montré sa tolérance sur la façon par exemple de respecter le shabbat (car dit-il, il est fait pour l’homme, et non l’inverse), autant ici il ne peut tolérer cette entrée de Mammon dans le Temple de Yahvé. Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Qu’est ce que cela peut signifier pour nous, en 2008 ? Bien sûr, on peut déjà penser à ces hauts-lieux de pèlerinage, où de florissantes fortunes se font sur le dos des pèlerins. Où les rues qui mènent aux sanctuaires sont bordées d’innombrables marchands de colifichets de toutes sortes. Et parfois il y a de quoi effectivement se mettre en de saintes colères : par exemple quand on pense à ces agences de voyage véreuses qui rackettent les pèlerins pour la Mecque.
Mais on peut aussi penser au Temple de Dieu que chacun de nous sommes : nous le profanons chaque fois que nous le laissons envahir par l’esprit du lucre et la poursuite insatiable des richesses matérielles. Quand nous le laissons gagner par toutes sortes de soucis matériels qui nous empêchent de développer en nous cette présence de Dieu. Qui nous empêchent de nous adonner à la prière, à la contemplation, à l’oraison, qui lentement laissent envahir notre âme de ronces qui l’étouffent .
On peut considérer aussi que les merveilles de l’univers sont un peu le Temple de Dieu, car un moyen d’accéder à lui : comment ne pas penser qu’une telle sophistication, une telle perfection, n’est pas œuvre divine ? Et pourtant, pour des bénéfices souvent à très court terme, les hommes contemporains n’hésitent pas à saccager ces merveilles, pour satisfaire leur égoïsme immédiat en ignorant complètement les problèmes que ça posera aux générations futures.
On peut aussi considérer l’univers économique, où la crise actuelle montre que l’économie n’est souvent pas mise au service de tous les hommes, comme cela devrait être, mais uniquement au service de l’égoïsme des plus riches d’entre eux. Le fouet de la monumentale crise actuelle aura, nous l’espérons, le rôle de ramener cette économie au service de tous, et en particulier des plus pauvres en lesquels le Christ se reconnaît en priorité : le Temple de Dieu est ouvert de manière privilégiée à ces plus pauvres.
Méditation Pierre Valdès. Rédacteur principal: Eric.
ericz- Invité
humour de Dieu
L'Église est drôle, le jours ou on fête une église, celle du pape à Rome , elle nous fait lire un texte ou Jésus dit "Détruisez ce Temple..." mais le Temple dont il parlait c'était son corps." ainsi pour Jésus la seul église c'est son corps puis le notre qu'il vient visiter.paul
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