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LE LIBERALISME

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Message par Souricet Jeu 7 Juin 2007 - 10:53

Aujourd'hui, l'un des enjeux de l'information et de la désinformation concerne la définition même du concept du libéralisme. Les idéologies de gauche - y compris des catholiques de gauche - attaquent le libéralisme en lui donnant aveuglement la signification socio-économique matérialiste, imposée par le communisme et le marxisme. C'est à dire celle de capitalisme mondial asservissant l'humanité au profit. Or, notre libéralisme - celui qui a vaincu le matérialisme communiste totalitaire asservissant l'Homme - est fondé sur les valeurs morales et politiques de liberté et de responsabilité, libérant la personne humaine du collectivisme de masse par la connaissance de ses droits et de ses devoirs, et le sentiment de la justice et de la charité, où naît la solidarité. La solidarité n'est pas générée par le collectivisme, comme on cherche à en convaincre les "masses", mais par le personnalisme, individuel et responsable des autres.

Alors que faut-il entendre exactement par Libéralisme ? Quelle est la différence entre le capitalisme et le libéralisme ? Entre le capitalisme et le marxisme (puisque le système soviétique était un capitalisme d'Etat) ? Entre la capitalisme et le libéralisme ?

BNP Paribas a racheté une banque vitenamienne, ce qui prouve que libéralisme et communisme fonctionnent très bien ensemble, le Vietnam étant une dictature communiste.

En tout cas, je constate que l'argent est de plus en plus déconnecté de la notion de richesse. Il devient de plus en plus abstrait (une abstraction qu'on n'hésite cependant pas à se mettre dans les poches).

Le problème du libéralisme c'est qu'il dilue l'idée de liberté en vidant ce mot de son sens, et que la liberté n'a pas augmenté avec l'avènement du libéralisme. Les privilèges anciens ont été remplacés par d'autres, les anciens priviliégiés ont été remplacés par d'autres. Et les gouvernements libéraux ont été dépossédés de leur souveraineté et de leur pouvoir au profit des détenteurs de capitaux. C'est l'argent qui gouverne.

Entreprise, pouvoir et Dieu

Je suis étonné que dans l'entreprise les employés comprennent si bien que le pouvoir vient d'en haut.
Pourquoi, alors, est-ce si difficile à comprendre dès que Dieu entre dans l'équation ?

Un Boulbilinois

Ce que j'aimerais, c'est qu'un jour, tous ceux qui détiennent les capitaux mondiaux se retrouvent sans pouvoir parce que l'argent ne servira plus à rien. On aura trouvé un autre moeyn d'échange, et ils se retrouveront complètement démunis. Enfin, bon on peut toujours rêver. En attendant, développons tout ce qui est gratuit : générosité, honnêteté, franchise, courage, etc. Ca, on ne peut pas nous le prendre. Et battons-nous pour que la communauté du net continue à défendre et développer la gratuité des services proposés. C'est là qu'est le combat, de nos jours.


Dernière édition par le Jeu 7 Juin 2007 - 11:01, édité 4 fois
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Souricet
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Message par Souricet Jeu 7 Juin 2007 - 10:55

La Révolution française a été une révolution bourgeoise capitaliste. Les sources du libéralisme viennent des révolutionnaires des Lumières. Et comme le dit Miles, le Nazisme et le fachisme sont de socialismes.
Nazi : parti national socialiste
Et Mussolini était socialiste.

Au fait, c'est le capitalisme bourgeois, et non le socialisme, qui a mis à bas l'Ancien Régime et la monarchie en France. Le capitalisme semble donc inscrit également dans la lutte des classes.

Socialisme et libéralisme se rejoignent sur la finalité de l’Etat : pour tous deux, le pouvoir politique n’est pas effectivement une fin en soi. L’Etat est simplement un moyen d’assurer artificiellement et temporairement le fonctionnement de la société, et devra disparaître ou s’atrophier dès que les conditions d’une harmonie sociale constante seront réunies. Soulignons évidemment que ce raisonnement reste théorique, et qu’il doit donc composer avec la réalité.

Indubitablement, on peut affirmer que le libéralisme et le socialisme sont plus complémentaires qu’antagonistes : ils convergent en effet autour de l’idée force de paix universelle, paix résultant du progrès scientifique et technique, et d’une certaine domestication des rapports humains (de l’échelle internationale jusqu’aux relations les plus personnelles). La raison maîtrisant la passion, l’homme rationnel se substituant à l’homme passionnel.

Et l'homme se substituant à Dieu ? Deux idéologies athées ?

Socialisme et libéralisme partagent également une vision matérialiste du monde et de l’homme, reléguant morale et spiritualité au second plan. Tant pour les socialistes que pour les libéraux, l’homme est avant tout conditionné par le fait qu’il est un producteur et un consommateur, d’où pour ces deux idéologies, la prédominance de l’économie dans l’organisation de la société.

Toutefois, l’un, le libéralisme, se félicite de ce constat, surtout parce qu’il considère que c’est le meilleur moyen d’obtenir la paix et de réguler les rapports sociaux. On retrouve cet argument aussi bien chez Smith ou Bentham que chez Montesquieu, ce dernier affirmant dans l’Esprit des lois (14) que le commerce peut maintenir la paix en instaurant une dépendance réciproque entre les pays.

L’autre, le socialisme, reconnaît également ce primat économique, et c’est même la base de toute son argumentation. Le socialisme (du moins, le socialisme marxiste) est en effet centré sur la production économique, et non pas sur la condition prolétarienne, conçue simplement comme dépendante du type même de production. Mais contrairement aux libéraux, les socialistes considèrent que l’économie et le commerce ne créent pas l’harmonie sociale et ne rendent pas l’homme plus libre.

Pour le libéralisme, l’activité marchande (et la compétition entre les individus qu’elle entraîne) est l’état naturel de la société : elle permet l’enrichissement, la propriété, facteurs de liberté et de bonheur pour l’homme.

A l’inverse, le socialisme considère que la production, parce qu’elle détermine tous les autres éléments de la vie en société, est un facteur d’aliénation, non seulement de la classe ouvrière "exploitée", mais aussi des propriétaires des moyens de production. Dans ce contexte, la liberté n’existe pas, et elle doit être conquise par la révolution.

Nationalisme, socialisme, libéralisme

La responsabilité des idéologies face à l’histoire

En conséquence, il paraît logique de penser qu’aucune de ces trois idéologies ne peut prétendre à l’indulgence dans la violence et la haine qui ont déferlé sur l’Europe, dans la première moitié du XX e siècle.

Si le nationalisme est toujours montré du doigt, force est de constater qu’il s’est constitué en idéologie, à la fois contre et à partir des idées et répercussions du libéralisme et du socialisme.

Ainsi, le nationalisme peut resurgir chaque fois que l’évolution d’une société produit une trop grande tension entre son passé et son présent (21).

Qu’on le déplore ou non, l’aspiration des peuples à faire coïncider appartenance à une nation et territoire géographique ne semble pas en voie de disparition. Cette aspiration trouve sa plénitude dans l’Etat-nation. Et jusqu'à maintenant, l’Europe est le continent qui s’y est le plus illustré et le plus essayé, pour le meilleur comme pour le pire.

Pourtant, depuis la Seconde Guerre mondiale, les Européens cherchent à rompre définitivement avec ce passé. La raison invoquée par une partie des élites du vieux continent est la suivante : la logique de l’Etat-nation conduit, soit à la guerre, soit à une paix basée sur la force et la méfiance des uns envers les autres (équilibre des puissances), c’est-à-dire une paix éphémère. Or, comme nous l’avons vu, les arguments du libéralisme et du socialisme ne disent pas autre chose, puisque pour tous deux, l’Etat-nation est l’obstacle essentiel à l’accomplissement ultime de l’histoire, telle qu’ils la conçoivent, eux, en termes de paix universelle et perpétuelle, de bonheur et de progrès de l’homme.

Dès lors, comment ne pas voir que la construction européenne est née d’une convergence entre tourments de l’histoire et postulats idéologiques ? C’est donc toujours sous cet angle qu’il nous paraît judicieux d’étudier le discours sur l’Europe que nous connaissons actuellement.

Cet argument nous permet d’affirmer qu’après la "mise hors-jeu" du nationalisme — qu’elles ont pourtant nourri en Europe et ailleurs —, les théories libérale et sociale se sont légitimées aux yeux des dirigeants européens. L’histoire européenne, surtout entre 1870 et 1945, n’est-elle pas la preuve que l’Etat-nation (ou l’Etat-parti comme l’URSS) a mis en danger la paix, le bonheur, la richesse et la prospérité de l’humanité ? Confirmés par la réalité, dont ils sont en grande partie responsables, libéralisme et socialisme marquent indiscutablement de leur empreinte le passage d’une Europe des nations à une Europe fédérale.

http://www.diploweb.com/globalisation/23.htm
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Souricet
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Message par saint Zibou Mar 3 Juil 2007 - 8:26

Souricette a écrit:
Alors que faut-il entendre exactement par Libéralisme ?.

Le libéralisme, politique et économique, est une construction artificielle, basée sur la notion de contrat social. En tant qu'il reconnaît l'égalité, il est moins néfaste que le communisme. Toutefois, il oblitère le fait que nulle égalité n'existe sans État et que l'État, donc le partage de la richesse, en est la condition sine qua non.

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Message par Souricet Mar 3 Juil 2007 - 9:05

Bof, je ne pense pas qu'il y a ait une grande différence entre libéralisme et communisme. Le libéralisme est le stade ultime du communisme. tongue
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Message par saint Zibou Mar 3 Juil 2007 - 10:30

Souricette a écrit:Bof, je ne pense pas qu'il y a ait une grande différence entre libéralisme et communisme. Le libéralisme est le stade ultime du communisme. tongue

Ils ont en effet un point commun:la négation du prochain!

saint Zibou
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Message par Lazare Dim 5 Aoû 2007 - 12:07

Excellente émission de Michel Onfray sur le libéralisme:

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions_ete/caen/fiche.php?diffusion_id=51960
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http://www.docteurangelique.com

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Message par Souricet Mar 9 Oct 2007 - 13:28

Henry Ford: It is well that the people of the nation do not understand our banking and monetary system, for if they they did, there would be a revolution before tomorrow morning.

"Il est bon que les personnes de la nation ne comprennent pas nos opérations bancaires et système monétaire, parce que si elles c'était le cas, il y aurait une révolution avant demain matin."

C'est vrai, mais il est vrai aussi qu'une telle révolution serait manipulée en coulisse par les propriétaires du système. Ceux-ci feraient ainsi établir au nom du peuple un système identique dans ses desseins, derrière une façade institutionnelle différente. Les Catholiques qui ne sont pas des jobards, une race en voie de disparition tant est intime la confusion de la charité et de la faiblesse, savent cela car ils savent qu'on ne renversera pas le "prince de ce monde" par des moyens humains.

“Une femme t’écrasera la tête et toi tu la mordras au talon.”

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Message par Souricet Lun 29 Oct 2007 - 8:49

Cécile a écrit:Le libéralisme, s'il était "honnête", serait peut-être une bonne chose...

Malheureusement ce n'est souvent (et c'est peu dire) que "le plus fort gagne". Le riche devient plus riche, et le pauvre devient plus pauvre... Ce n'est pas plus évangélique que le marxisme.

Je m'interroge souvent sur ce besoin qu'ont certains d'accumuler de l'argent... J'ai bien peur que ce ne soit qu'un jeu sinistre, profondément égoïste. L'argent n'est qu'un bon serviteur, dans le meilleur des cas. Il aliène ceux qui s'en font les serviteurs...

"Il est plus difficile à un riche d'entrer dans le Royaume des Cieux, qu'à un chameau de passer par le chas d'une aiguille".
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