Prière de résurrection personnelle
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Prière de résurrection personnelle
Evangile selon saint Jean 20,1-9.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
En ce jour de Pâques, je demande au Seigneur de me ‘ressusciter’ à mon tour. Mais c’est plus facile à faire comprendre si j’écris : je demande au Seigneur de me « susciter de nouveau ». Je désire mourir à moi.même, à la mémoire de mon ego susceptible, afin de pouvoir (« espérer qu’un jour je parvienne à ») aimer mon prochain comme moi-même. Je crois que c’est possible, mais ce sera une question de discipline et de rigueur intérieures.
Pourquoi est-il beaucoup plus facile d’aimer les personnes de sa famille, ou certains collègues de travail, ou encore ses amis ? Quel mérite avez.vous, dit Jésus, d’aimer ceux qui vous aiment ? Mais si l’on veut être du Christ, il faut s’appliquer à se détacher de tout son vécu, afin d’aimer son prochain, c’est-à-dire : le premier venu dans la rue, comme s’il était de nos proches et de notre propre famille.
Simone Weil (oui, encore elle, ma bien-aimée !) avait parfaitement saisi ce que cette évolution intérieure comprenait de difficile, d’intransigeant, lorsqu’elle écrivit : « Aimer un étranger comme soi.même, présuppose de s’aimer soi-même comme un étranger ».
Il faut donc s’obliger à installer une distance entre soi et soi-même, entre l’être spirituel et le charnel (‘ petit moi’). Mais cela n’est possible qu’en passant par Dieu, car il est impossible d’aimer son prochain comme soi-même si l’on n’aime pas d’abord Dieu « de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces ». On pourrait dire cela à l’inverse pour mieux en saisir la portée : « Si l’on applique pas tout son cœur, toute son âme et toutes ses forces à aimer Dieu, comment arriver à aimer un inconnu comme soi-même ? »
En cette Pâques 2011, je prie donc le Seigneur de m’apprendre et de m’entraîner à aimer l’autre en toute justice. (Au fait, elle est là, la justice de Dieu, que beaucoup confonde avec la colère de Dieu !) Il est juste de considérer même notre ennemi comme notre frère, puisque, fondamentalement, nous sommes bien tous et toutes les enfants du même Père.
Seigneur, qu’il m’en soit donc fait ainsi : je Te prie de faire de moi non comme je veux, mais comme Toi Tu veux, et ainsi que Tu as dit à Nicodème : « Ne t’étonne pas si je t’ai dit : il vous faut naître de nouveau ! », aide-moi à renaître !
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
En ce jour de Pâques, je demande au Seigneur de me ‘ressusciter’ à mon tour. Mais c’est plus facile à faire comprendre si j’écris : je demande au Seigneur de me « susciter de nouveau ». Je désire mourir à moi.même, à la mémoire de mon ego susceptible, afin de pouvoir (« espérer qu’un jour je parvienne à ») aimer mon prochain comme moi-même. Je crois que c’est possible, mais ce sera une question de discipline et de rigueur intérieures.
Pourquoi est-il beaucoup plus facile d’aimer les personnes de sa famille, ou certains collègues de travail, ou encore ses amis ? Quel mérite avez.vous, dit Jésus, d’aimer ceux qui vous aiment ? Mais si l’on veut être du Christ, il faut s’appliquer à se détacher de tout son vécu, afin d’aimer son prochain, c’est-à-dire : le premier venu dans la rue, comme s’il était de nos proches et de notre propre famille.
Simone Weil (oui, encore elle, ma bien-aimée !) avait parfaitement saisi ce que cette évolution intérieure comprenait de difficile, d’intransigeant, lorsqu’elle écrivit : « Aimer un étranger comme soi.même, présuppose de s’aimer soi-même comme un étranger ».
Il faut donc s’obliger à installer une distance entre soi et soi-même, entre l’être spirituel et le charnel (‘ petit moi’). Mais cela n’est possible qu’en passant par Dieu, car il est impossible d’aimer son prochain comme soi-même si l’on n’aime pas d’abord Dieu « de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces ». On pourrait dire cela à l’inverse pour mieux en saisir la portée : « Si l’on applique pas tout son cœur, toute son âme et toutes ses forces à aimer Dieu, comment arriver à aimer un inconnu comme soi-même ? »
En cette Pâques 2011, je prie donc le Seigneur de m’apprendre et de m’entraîner à aimer l’autre en toute justice. (Au fait, elle est là, la justice de Dieu, que beaucoup confonde avec la colère de Dieu !) Il est juste de considérer même notre ennemi comme notre frère, puisque, fondamentalement, nous sommes bien tous et toutes les enfants du même Père.
Seigneur, qu’il m’en soit donc fait ainsi : je Te prie de faire de moi non comme je veux, mais comme Toi Tu veux, et ainsi que Tu as dit à Nicodème : « Ne t’étonne pas si je t’ai dit : il vous faut naître de nouveau ! », aide-moi à renaître !
etienne lorant- Membre actif
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Date d'inscription : 05/06/2010
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