L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
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L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
Pour faire suite au fil de discussion "LES ORIGINES DU SIDA" :
MARTHE ET MARIE
exposé dans un documentaire d'ARTE dont je vous ai affiché les VIDEOS, contesté par ARNAUD
Voici des articles et nouvelles qui lui font suite :
MARTHE ET MARIE
exposé dans un documentaire d'ARTE dont je vous ai affiché les VIDEOS, contesté par ARNAUD
Voici des articles et nouvelles qui lui font suite :
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
Juin 2005
Médicaments sans scrupules
L’Afrique, cobaye de Big Pharma
Attirés par la faiblesse des coûts et des contrôles, les laboratoires pharmaceutiques testent leurs produits en Afrique, au mépris de la sécurité des patients. Face à la multiplication des accidents, certains essais ont dû être interrompus. Ces dérives révèlent comment les industriels du médicament utilisent les populations du Sud pour résoudre les problèmes sanitaires du Nord.
Par Jean-Philippe Chippaux
En mars 2005, les essais cliniques du Tenofovir , un antiviral utilisé contre le sida, ont été suspendus au Nigeria, en raison de manquements éthiques graves. Menées par l’association Family Health International pour le compte du laboratoire américain Gilead Sciences, ces expériences étaient financées par le gouvernement américain et par la Fondation Bill et Melinda Gates. Si elles ont été aussi interrompues au Cameroun (février 2005) et au Cambodge (août 2004) (1), elles se poursuivent en Thaïlande, au Botswana, au Malawi, au Ghana et aux Etats-Unis.
En août 2001, des dérives semblables ont conduit à l’ouverture d’une action judiciaire. Une trentaine de familles nigérianes ont saisi un tribunal new-yorkais afin de faire condamner le laboratoire américain Pfizer pour le test du Trovan , un antibiotique destiné à lutter contre la méningite. Au cours de cette étude, pratiquée en 1996 pendant une épidémie de méningite, onze enfants sur deux cents avaient trouvé la mort et plusieurs autres avaient gardé de graves séquelles cérébrales ou motrices (2).
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Partout dans les pays du Sud, des firmes pharmaceutiques organisent des essais cliniques au mépris de l’éthique et de la sécurité des patients : absence de consentement des sujets, information sommaire, contrôle thérapeutique insuffisant, faible bénéfice pour le malade ou la population... Pourtant, l’essai clinique constitue une procédure formalisée et rigoureuse, indispensable à la validation et à la commercialisation d’un nouveau médicament. Il sert à évaluer sa tolérance et à mesurer son efficacité. Près de 100 000 essais cliniques seraient conduits chaque année dans le monde, dont 10 % dans les pays en voie de développement et 1 % en Afrique. En 1999, les fonds publics ou privés américains auraient financé 4 458 essais hors des Etats-Unis contre 271 en 1990 (3).
La « médecine des preuves », qui implique l’utilisation de statistiques et la pratique d’essais, s’est imposée en Occident à partir de la fin du XIXe siècle (4). L’essor de l’éthique médicale après la seconde guerre mondiale – le premier document en la matière est le Code de Nuremberg, adopté à la suite du procès de médecins nazis en 1947 – ne s’est que lentement traduit dans le domaine pharmaceutique. Au gré des scandales et des accidents, une réglementation a été élaborée.
Plusieurs déclarations internationales complètent et précisent le Code de Nuremberg, notamment celles d’Helsinki en 1964 et de Manille en 1981 : la première définit les principes éthiques de la recherche médicale ; la seconde a plus spécialement été conçue pour les études cliniques menées dans les pays en voie de développement. Ces textes insistent, en particulier, sur la compétence des investigateurs, le respect du consentement des participants, la confidentialité et la protection des sujets. Cependant, il s’agit de recommandations qui ne prévoient aucune sanction.
En France, les affaires du Stalinon , un antiseptique qui tua 102 patients en 1955, de la thalidomide, responsable de 12 000 fœtopathies de 1957 à 1962 et du talc Morhange, avec l’intoxication de 145 nourrissons et le décès de 36 autres en 1972, pour ne citer que les plus connus, contribuèrent à imposer les essais cliniques et à préciser les règles les régissant. Mais il a fallu attendre la loi Huriet-Serusclat du 20 décembre 1988 pour que les exigences éthiques soient définitivement fixées, reconnaissant implicitement que, pendant deux décennies, les essais cliniques ont été conduits en toute illégalité.
Contournement des principes éthiques
En Afrique, les éventuelles réglementations médicales et pharmaceutiques datent de l’époque coloniale et apparaissent obsolètes ou inadaptées (5). Les risques de manquements à l’éthique sont d’autant plus grands que les laboratoires délocalisent de plus en plus leurs tests sur le continent noir. En effet, leur coût y est jusqu’à cinq fois moindre que dans les pays développés. En outre, les conditions épidémiologiques en Afrique se révèlent souvent plus propices à la réalisation d’essais : fréquence élevée de maladies, notamment infectieuses, et existence de symptômes non atténués par des traitements itératifs et intensifs. Enfin, la docilité des patients, en grande détresse compte tenu de la faiblesse des structures sanitaires locales, facilite les opérations.
Ce terreau favorise le contournement des principes éthiques. C’est ainsi que, lors de l’essai clinique du Trovan , ni les autorités nigérianes ni le comité d’éthique n’ont été consultés, du moins formellement, sur l’information donnée aux familles et l’obtention de leur consentement. De même, les tests de l’antiviral Tenofovir auprès de 400 prostituées camerounaises, de juillet 2004 à janvier 2005, ne répondaient pas aux exigences éthiques. Cette molécule réduit la transmission du VIS, l’équivalent du VIH, chez le singe. Le fabricant, souhaitant vérifier cette propriété chez l’être humain, a choisi une population à risques, les prostituées de pays à forte prévalence de VIH, en raison de la probabilité élevée chez ces dernières de contracter le virus.
Les volontaires, souvent francophones et illettrées, reçurent d’abord une information écrite en anglais. Selon les associations Act Up-Paris et le Réseau camerounais éthique, droit et sida (REDS), certaines femmes pensaient même qu’on leur administrait un vaccin. En outre, l’utilisation par une partie d’entre elles d’un placebo (6) – nécessaire pour mesurer l’efficacité du médicament – ne s’est pas accompagnée d’un renforcement de leur suivi médical et de la prévention du sida. Curieusement, cela ne semble pas avoir alerté le comité national d’éthique camerounais. Pourtant, rappelle M. Fabrice Pilorgé, de l’association Act Up, « il y a un évident conflit d’intérêts entre faire de la prévention et mener un essai pour un médicament préventif » – d’autant plus, souligne-t-il, que « l’essai ne peut fonctionner que si les filles sont exposées et s’infectent ».
Les comités d’éthique ont été recommandés par l’Association médicale mondiale dès 1964 dans la déclaration d’Helsinki. Ils doivent examiner le protocole d’expérimentation avant l’essai, s’assurer de sa pertinence et vérifier son applicabilité dans le contexte social et économique des lieux où l’étude sera entreprise. Les comités se mettent en place en Afrique très progressivement depuis une dizaine d’années, mais ne sont pas toujours pourvus des compétences et moyens nécessaires (7).
Des essais cliniques doivent pouvoir être effectués sur place, en Afrique, compte tenu de la nature propre des pathologies qui s’y développent, des conditions particulières de l’exercice de la médecine et de la pharmacovigilance. Cependant, les tests pratiqués sont-ils toujours pertinents ? Sur 1 450 nouveaux médicaments commercialisés entre 1972 et 1997, 13 seulement concernent les maladies tropicales (8). C’est l’industrie pharmaceutique elle-même qui choisit, finance et organise ces études. La sélection des médicaments faisant l’objet d’étude et leur évaluation sont ainsi systématiquement biaisées : d’un côté, les laboratoires se préoccupent surtout de rentabiliser leurs investissements, de l’autre les autorités locales peinent à définir une politique du médicament claire et cohérente leur permettant de contrôler vraiment l’activité des laboratoires.
L’opposition entre intérêts scientifique et commercial s’exacerbe dans les pays en voie de développement en raison du décalage considérable entre les enjeux industriels du médicament et la pauvreté des pays du Sud. A la fin des années 1990, le chiffre d’affaires mondial de l’industrie pharmaceutique (380 milliards d’euros) était supérieur au produit intérieur brut des pays d’Afrique sub-saharienne (300 milliards d’euros).
Par exemple, l’essai clinique du Trovan était peut-être justifié scientifiquement, car il permettait d’en tester l’efficacité dans des conditions homogènes auprès d’un nombre approprié de patients, en l’occurrence 200 enfants. Cependant, les promoteurs du test ne se sont préoccupés ni du coût du produit ni de ses possibilités de commercialisation en l’absence de prise en charge ou de remboursement, et donc de son improbable utilisation en Afrique.
On ne s’est pas davantage interrogé sur la crédibilité du Tenofovir en Afrique. En effet, si l’essai clinique confirme le blocage de la transmission du VIH, le Tenofovir sera proposé en prophylaxie du sida. Un tel objectif est-il réaliste sur un continent où le traitement des malades et l’usage du préservatif, disponible et moins coûteux, soulèvent tant de difficultés ? La question méritait d’être posée : l’expérience de la prophylaxie antipaludéenne a bien montré que la prise quotidienne et permanente d’un médicament, surtout s’il est cher et que l’on se sait en parfaite santé, est illusoire. Certains n’ont pas hésité à penser que l’essai clinique avait été effectué dans les pays du Sud, a fortiori chez des prostituées, parce qu’il permettait d’obtenir une réponse rapide et décisive, sans complication administrative ni coûts excessifs.
Certains scientifiques, tel M. Philippe Kourilsky, directeur général de l’Institut Pasteur à Paris, soutiennent que l’urgence de répondre aux besoins sanitaires dans le tiers-monde autorise à assouplir les contraintes réglementaires (9). Cependant, disqualifier le principe de précaution à cause de son coût insinue qu’il existe un gradient géographique de critères (10). Au Nord, la priorité serait donnée à la valeur intrinsèque du produit. Au Sud, la sécurité serait subordonnée à la solvabilité : la population devrait se contenter de ce qu’elle peut payer si l’efficacité est confirmée par la pratique.
Se met ainsi en place une sorte d’impérialisme stratégique, qui impose des règles spécifiques aux pauvres sans leur demander s’ils les acceptent. Affirmer, comme M. Philippe Kourilsky, que se manifesterait au contraire « une forme d’impérialisme idéologique à diffuser des règles de riches à ceux qui ne peuvent pas les endosser » ouvre la voie à un relativisme difficilement acceptable. Des tiers – a fortiori ceux qui définissent les règles – ne peuvent désigner qui peut ou non « les endosser ».
Une appropriation par les Africains de l’essai clinique paraît indispensable à la satisfaction des besoins spécifiques de la santé publique sur le continent. Cet enjeu est d’autant plus important que les tests peuvent aussi concerner la pharmacopée traditionnelle, dont l’utilisation est plus économique et mieux acceptée par la population. L’expérimentation clinique pourrait démontrer l’innocuité et l’efficacité de remèdes valorisant ainsi le patrimoine national. Une industrie pharmaceutique locale pourrait en émerger. Des plantes africaines, réputées anti-infectieuses, anti-inflammatoires ou diurétiques pourraient être employées contre les infections, rhumatismes, hypertension ou insuffisance cardiaque et suivre les exemples désormais fameux de la quinine extraite du quinquina, l’aspirine provenant du saule, la réserpine isolée d’un Rauwolfia africain et les anticancéreux issus de la pervenche de Madagascar.
Les médicaments expérimentés en Afrique doivent correspondre aux besoins du continent. Ils devraient satisfaire plusieurs critères spécifiques déterminés par leur future utilisation : efficacité et innocuité du produit au regard de l’insuffisance de la pharmacovigilance locale ; facilité d’emploi du médicament (simplicité de prescription, d’administration et de conservation) favorisant la distribution et l’adhésion des patients au traitement et palliant les faiblesses du système de santé ; accessibilité du produit. Mais il s’agit surtout de susciter une capacité locale de décision, de réalisation et de surveillance, qui permette aux pays du Sud d’exploiter en toute indépendance les recherches cliniques.
LE MONDE DIPLOMATIQUE Jean-Philippe Chippaux.
Dernière édition par Joss le Mer 25 Nov 2009 - 17:45, édité 4 fois
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
NIGERIA
5 JUIN 2007
Le Nigeria attaque le géant pharmaceutique Pfizer
Le gouvernement l'accuse d'avoir testé il y a 11 ans sans autorisation un médicament sur des enfants au nord du pays.
VIDEO ACTUALITES FRANCE 1
5 JUIN 2007
Le Nigeria attaque le géant pharmaceutique Pfizer
Le gouvernement l'accuse d'avoir testé il y a 11 ans sans autorisation un médicament sur des enfants au nord du pays.
VIDEO ACTUALITES FRANCE 1
ENFANTS COBAYE NIGERIA
NIGERIA
Nigéria : Pfizer accusé d’avoir utilisé des enfants comme cobayes
par Skander Houidi
Le géant américain de l’industrie pharmaceutique, le laboratoire Pfizer, se voit réclamer 5 milliards d’euros par le gouvernement du Nigéria. En cause : les essais présumés illégaux sur des enfants nigérians d’un médicament anti-méningite, le Trovan, en 1996, dans le cadre d’une compagne humanitaire.
Le siège du géant pharmaceutique Pfizer à New York. (Photo : AFP)
Toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est purement fortuite dit l’annonce qui précède généralement le film. Dans « The Constant Gardener » (2005), le long métrage de Fernando Meirelles tiré du livre de John Le Carré, si les personnages sont effectivement fictifs, en revanche, les situations, elles, sont plus que plausibles. L’auteur du célèbre roman « L’espion qui venait du froid » s’était tout bonnement inspiré de faits plus ou moins connus, ou soupçonnés, depuis les révélations du Washington Post en 2000.
Ceux-ci prennent aujourd’hui un relief inédit avec la lourde accusation du gouvernement fédéral nigérian contre le plus grand laboratoire pharmaceutique du monde, la compagnie Pfizer. Abuja reproche à la firme américaine d’avoir procédé à des essais de son médicament Trovan Floxacin sur des enfants, sans l’accord du gouvernement et sans que les parents puissent décider en connaissance de cause, lors d’une épidémie de méningite dans l’Etat septentrional de Kano en 1996. D’après la plainte déposée auprès de la Cour suprême fédérale du Nigéria, 200 enfants auraient eu à souffrir d’effets secondaires gravement handicapants tels que la surdité, la paralysie, des troubles de la parole, des lésions cérébrales ou la cécité ; et 11 seraient morts. D’où la somme record réclamée pour indemniser les familles des victimes : 5 milliards d’euros.
Dans une autre procédure, l’Etat de Kano réclame à Pfizer 2 milliards d’euros. Son procureur a demandé au tribunal de retenir 29 chefs d’accusation dont « comportement antiéthique, comportement délictueux, complot, dissimulation et mort de victimes innocentes ». Des faits contraires à toutes les conventions internationales sur le droit des enfants ou la recherche médicale. Un comble pour une firme dont le slogan est : « œuvrons pour un monde en meilleure santé ».
Pour sa défense, Pfizer rétorque sur son site que « l’étude conduite en 1996 au Nigeria avec la trovafloxacine l’a été d’une manière éthique et responsable, dans le respect du souci de l’entreprise pour la sécurité des patients et cela avec la pleine connaissance du gouvernement du Nigeria ». Et de se justifier en ajoutant que « depuis plus de 50 ans, Pfizer s’engage aux côtés de la population et des autorités du Nigeria dans des programmes permettant de favoriser le développement du système de santé et l’accessibilité aux médicaments dans ce pays ». Qui croire ? On a déjà vu par le passé que le volet humanitaire ou désintéressé du travail des compagnies pharmaceutiques servait à légitimer une logique du profit des plus immorales : la firme suisse Novartis n’a-t-elle pas intenté récemment une action en justice contre l’Inde pour limiter sa production de médicaments génériques anticancéreux… Un procès qui, s’il faisait jurisprudence, menacerait, selon plusieurs ONG, la viabilité même de la « pharmacie du tiers monde ».
En tout cas, cette affaire a déjà provoqué des dommages collatéraux : la méfiance des populations du nord du Nigéria face à toute nouvelle campagne de vaccination, dont celle concernant la poliomyélite ; une maladie qui reste pourtant endémique dans le pays.
Nigéria : Pfizer accusé d’avoir utilisé des enfants comme cobayes
par Skander Houidi
Le géant américain de l’industrie pharmaceutique, le laboratoire Pfizer, se voit réclamer 5 milliards d’euros par le gouvernement du Nigéria. En cause : les essais présumés illégaux sur des enfants nigérians d’un médicament anti-méningite, le Trovan, en 1996, dans le cadre d’une compagne humanitaire.
Le siège du géant pharmaceutique Pfizer à New York. (Photo : AFP)
Toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est purement fortuite dit l’annonce qui précède généralement le film. Dans « The Constant Gardener » (2005), le long métrage de Fernando Meirelles tiré du livre de John Le Carré, si les personnages sont effectivement fictifs, en revanche, les situations, elles, sont plus que plausibles. L’auteur du célèbre roman « L’espion qui venait du froid » s’était tout bonnement inspiré de faits plus ou moins connus, ou soupçonnés, depuis les révélations du Washington Post en 2000.
Ceux-ci prennent aujourd’hui un relief inédit avec la lourde accusation du gouvernement fédéral nigérian contre le plus grand laboratoire pharmaceutique du monde, la compagnie Pfizer. Abuja reproche à la firme américaine d’avoir procédé à des essais de son médicament Trovan Floxacin sur des enfants, sans l’accord du gouvernement et sans que les parents puissent décider en connaissance de cause, lors d’une épidémie de méningite dans l’Etat septentrional de Kano en 1996. D’après la plainte déposée auprès de la Cour suprême fédérale du Nigéria, 200 enfants auraient eu à souffrir d’effets secondaires gravement handicapants tels que la surdité, la paralysie, des troubles de la parole, des lésions cérébrales ou la cécité ; et 11 seraient morts. D’où la somme record réclamée pour indemniser les familles des victimes : 5 milliards d’euros.
Dans une autre procédure, l’Etat de Kano réclame à Pfizer 2 milliards d’euros. Son procureur a demandé au tribunal de retenir 29 chefs d’accusation dont « comportement antiéthique, comportement délictueux, complot, dissimulation et mort de victimes innocentes ». Des faits contraires à toutes les conventions internationales sur le droit des enfants ou la recherche médicale. Un comble pour une firme dont le slogan est : « œuvrons pour un monde en meilleure santé ».
Pour sa défense, Pfizer rétorque sur son site que « l’étude conduite en 1996 au Nigeria avec la trovafloxacine l’a été d’une manière éthique et responsable, dans le respect du souci de l’entreprise pour la sécurité des patients et cela avec la pleine connaissance du gouvernement du Nigeria ». Et de se justifier en ajoutant que « depuis plus de 50 ans, Pfizer s’engage aux côtés de la population et des autorités du Nigeria dans des programmes permettant de favoriser le développement du système de santé et l’accessibilité aux médicaments dans ce pays ». Qui croire ? On a déjà vu par le passé que le volet humanitaire ou désintéressé du travail des compagnies pharmaceutiques servait à légitimer une logique du profit des plus immorales : la firme suisse Novartis n’a-t-elle pas intenté récemment une action en justice contre l’Inde pour limiter sa production de médicaments génériques anticancéreux… Un procès qui, s’il faisait jurisprudence, menacerait, selon plusieurs ONG, la viabilité même de la « pharmacie du tiers monde ».
En tout cas, cette affaire a déjà provoqué des dommages collatéraux : la méfiance des populations du nord du Nigéria face à toute nouvelle campagne de vaccination, dont celle concernant la poliomyélite ; une maladie qui reste pourtant endémique dans le pays.
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
Pour mémoire lire le fil "Les origines du Sida" qui implique le Laboratoire Lederle (Pearl River, État de New York) puis au Wistar Institute de Philadelphie sur l'utilisation de cobayes congolais.
Le SIDA serait parti de là
Le SIDA serait parti de là
AFRIQUE
........et ça continue.......
SIDA : Les filles LABORATOIRES
Il est presque minuit, et nous venons de visualiser un reportage hallucinant sur la deuxième chaîne de télévision française. Depuis le mois de Septembre 2004 un laboratoire américain du nom de GEDEAD s'est implanté à Douala pour (officiellement) tester un médicament "préventif" du nom de VIREAD sur des jeunes camerounaises saines ! !
A raison de 4 Euro par mois + des examens médicaux gratuits et une promesse de prise en charge en cas de contamination, les filles sont encouragées à n'avoir que des rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples.. On leur ment que ce fameux VIREAD les protège, que c'est un vaccin et qu'elles ne pourront plus jamais être contaminées. En plus, elles auront contribué au progrès de la science!!!!
Le but (toujours officiel) de cet essai est justement de voir si le fameux viread protège. Donc après avoir absorbé cette pilule sans du tout savoir ce qu'elle contient, les filles sont livrées à la nature et reçoivent 4 Euros par mois lorsqu'elles viennent se faire tester mensuellement pour le SIDA et pas pour les autres MST tout aussi graves comme les hépatites et autres maladies virales... (Officiellement) , 400 filles volontaires et pas informées du tout ont ainsi été recrutées par un camerounais ayant reçu une somme de 800 000$ de ce labo américain. Beaucoup de ces filles ayant déjà été contaminées, ont été purement et simplement abandonnées dans la nature (témoignage à l'appui). A mon avis la mission secrète ciblée est simplement de continuer à propager le sida.
déjà terriblement élevé chez nous. Ne pouvons-nous pas dire qu'il s'agit ici d'un crime contre l'humanité? Inoculer un virus de sida à Douala à des prostituées ne manque pas de stratégie.
Douala est la plaque tournante du Cameroun. Ce n'est qu'une histoire de temps avant que ce virus ne se répande dans tout le pays. Un responsable du ministère de la santé déclare sans aucune crainte de choquer que son poste a été crée après l'implantation de ce laboratoire. Donc il n'a pas pu empêcher cela et il ne peut interdire ce test.
VOILA.
De tels tests se passent actuellement dans plusieurs pays pauvres tels que Haiti, Jamaique, République Dominicaine, Cambodge et d'autres pays africain, nous avons vu la République centrafricaine par exemple..... On a parlé de 10 pays sans les citer tous explicitement. ..
Nous crions de douleur face au sentiment d'impuissance qui nous envahit devant notre petit écran d'ordinateur. La seule réaction que nous puissions avoir est d'envoyer ce mail à tous ceux dont nous connaissons leur adresse électronique. Si vous ressentez la même chose que nous, nous vous prions d'envoyer ce mail à tous ceux qui vous sont chers.
Peut-être arriverons-nous à informer un grand nombre de personnes....
Faites attention à vous et sensibilisez vos familles
sidaventure.asso.fr
SIDA : Les filles LABORATOIRES
Il est presque minuit, et nous venons de visualiser un reportage hallucinant sur la deuxième chaîne de télévision française. Depuis le mois de Septembre 2004 un laboratoire américain du nom de GEDEAD s'est implanté à Douala pour (officiellement) tester un médicament "préventif" du nom de VIREAD sur des jeunes camerounaises saines ! !
A raison de 4 Euro par mois + des examens médicaux gratuits et une promesse de prise en charge en cas de contamination, les filles sont encouragées à n'avoir que des rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples.. On leur ment que ce fameux VIREAD les protège, que c'est un vaccin et qu'elles ne pourront plus jamais être contaminées. En plus, elles auront contribué au progrès de la science!!!!
Le but (toujours officiel) de cet essai est justement de voir si le fameux viread protège. Donc après avoir absorbé cette pilule sans du tout savoir ce qu'elle contient, les filles sont livrées à la nature et reçoivent 4 Euros par mois lorsqu'elles viennent se faire tester mensuellement pour le SIDA et pas pour les autres MST tout aussi graves comme les hépatites et autres maladies virales... (Officiellement) , 400 filles volontaires et pas informées du tout ont ainsi été recrutées par un camerounais ayant reçu une somme de 800 000$ de ce labo américain. Beaucoup de ces filles ayant déjà été contaminées, ont été purement et simplement abandonnées dans la nature (témoignage à l'appui). A mon avis la mission secrète ciblée est simplement de continuer à propager le sida.
déjà terriblement élevé chez nous. Ne pouvons-nous pas dire qu'il s'agit ici d'un crime contre l'humanité? Inoculer un virus de sida à Douala à des prostituées ne manque pas de stratégie.
Douala est la plaque tournante du Cameroun. Ce n'est qu'une histoire de temps avant que ce virus ne se répande dans tout le pays. Un responsable du ministère de la santé déclare sans aucune crainte de choquer que son poste a été crée après l'implantation de ce laboratoire. Donc il n'a pas pu empêcher cela et il ne peut interdire ce test.
VOILA.
De tels tests se passent actuellement dans plusieurs pays pauvres tels que Haiti, Jamaique, République Dominicaine, Cambodge et d'autres pays africain, nous avons vu la République centrafricaine par exemple..... On a parlé de 10 pays sans les citer tous explicitement. ..
Nous crions de douleur face au sentiment d'impuissance qui nous envahit devant notre petit écran d'ordinateur. La seule réaction que nous puissions avoir est d'envoyer ce mail à tous ceux dont nous connaissons leur adresse électronique. Si vous ressentez la même chose que nous, nous vous prions d'envoyer ce mail à tous ceux qui vous sont chers.
Peut-être arriverons-nous à informer un grand nombre de personnes....
Faites attention à vous et sensibilisez vos familles
sidaventure.asso.fr
Dernière édition par Joss le Mer 16 Avr 2008 - 16:41, édité 1 fois
AUSTRALIE
16 avr. 2008
AUSTRALIE •
Les "enfants volés" ont-ils servi de cobayes ?
Kathleen Mills, qui témoignait devant une commission d'enquête sénatoriale sur la compensation financière des "générations volées", a fait une révélation retentissante le 15 avril, rapporte le quotidien Sydney Morning Herald. Pendant les années 1920 et 1930, assure cette Aborigène, les petits pensionnaires métis du centre Kahlin, à Darwin, ont reçu des injections de médicaments expérimentaux contre la lèpre, avec des conséquences dramatiques pour leur santé. Une deuxième personne est venue corroborer cette information, affirmant que des expérimentations sur des "enfants volés" ont également eu lieu à la léproserie de la ville, et ce jusqu'aux années 1960. "Ce que vous avez entendu aujourd'hui n'est pas le pire", a déclaré Kathleen Mills, qui demande au gouvernement d'ouvrir ses archives, qu'elle qualifie de "boîte de Pandore".
AUSTRALIE •
Les "enfants volés" ont-ils servi de cobayes ?
Kathleen Mills, qui témoignait devant une commission d'enquête sénatoriale sur la compensation financière des "générations volées", a fait une révélation retentissante le 15 avril, rapporte le quotidien Sydney Morning Herald. Pendant les années 1920 et 1930, assure cette Aborigène, les petits pensionnaires métis du centre Kahlin, à Darwin, ont reçu des injections de médicaments expérimentaux contre la lèpre, avec des conséquences dramatiques pour leur santé. Une deuxième personne est venue corroborer cette information, affirmant que des expérimentations sur des "enfants volés" ont également eu lieu à la léproserie de la ville, et ce jusqu'aux années 1960. "Ce que vous avez entendu aujourd'hui n'est pas le pire", a déclaré Kathleen Mills, qui demande au gouvernement d'ouvrir ses archives, qu'elle qualifie de "boîte de Pandore".
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
Joss a écrit:NIGERIA
http://www.marianne-en-ligne.furlr/e-docs/00/00/F3/0E/document_une.phtml
Nigéria : Pfizer accusé d’avoir utilisé des enfants comme cobayes
par Skander Houidi
Le géant américain de l’industrie pharmaceutique, le laboratoire Pfizer, se voit réclamer 5 milliards d’euros par le gouvernement du Nigéria. En cause : les essais présumés illégaux sur des enfants nigérians d’un médicament anti-méningite, le Trovan, en 1996, dans le cadre d’une compagne humanitaire.
Le siège du géant pharmaceutique Pfizer à New York. (Photo : AFP)
Toute ressemblance avec des personnages ou des situations réelles est purement fortuite dit l’annonce qui précède généralement le film. Dans « The Constant Gardener » (2005), le long métrage de Fernando Meirelles tiré du livre de John Le Carré, si les personnages sont effectivement fictifs, en revanche, les situations, elles, sont plus que plausibles. L’auteur du célèbre roman « L’espion qui venait du froid » s’était tout bonnement inspiré de faits plus ou moins connus, ou soupçonnés, depuis les révélations du Washington Post en 2000.
Ceux-ci prennent aujourd’hui un relief inédit avec la lourde accusation du gouvernement fédéral nigérian contre le plus grand laboratoire pharmaceutique du monde, la compagnie Pfizer. Abuja reproche à la firme américaine d’avoir procédé à des essais de son médicament Trovan Floxacin sur des enfants, sans l’accord du gouvernement et sans que les parents puissent décider en connaissance de cause, lors d’une épidémie de méningite dans l’Etat septentrional de Kano en 1996. D’après la plainte déposée auprès de la Cour suprême fédérale du Nigéria, 200 enfants auraient eu à souffrir d’effets secondaires gravement handicapants tels que la surdité, la paralysie, des troubles de la parole, des lésions cérébrales ou la cécité ; et 11 seraient morts. D’où la somme record réclamée pour indemniser les familles des victimes : 5 milliards d’euros.
Dans une autre procédure, l’Etat de Kano réclame à Pfizer 2 milliards d’euros. Son procureur a demandé au tribunal de retenir 29 chefs d’accusation dont « comportement antiéthique, comportement délictueux, complot, dissimulation et mort de victimes innocentes ». Des faits contraires à toutes les conventions internationales sur le droit des enfants ou la recherche médicale. Un comble pour une firme dont le slogan est : « œuvrons pour un monde en meilleure santé ».
Pour sa défense, Pfizer rétorque sur son site que « l’étude conduite en 1996 au Nigeria avec la trovafloxacine l’a été d’une manière éthique et responsable, dans le respect du souci de l’entreprise pour la sécurité des patients et cela avec la pleine connaissance du gouvernement du Nigeria ». Et de se justifier en ajoutant que « depuis plus de 50 ans, Pfizer s’engage aux côtés de la population et des autorités du Nigeria dans des programmes permettant de favoriser le développement du système de santé et l’accessibilité aux médicaments dans ce pays ». Qui croire ? On a déjà vu par le passé que le volet humanitaire ou désintéressé du travail des compagnies pharmaceutiques servait à légitimer une logique du profit des plus immorales : la firme suisse Novartis n’a-t-elle pas intenté récemment une action en justice contre l’Inde pour limiter sa production de médicaments génériques anticancéreux… Un procès qui, s’il faisait jurisprudence, menacerait, selon plusieurs ONG, la viabilité même de la « pharmacie du tiers monde ».
En tout cas, cette affaire a déjà provoqué des dommages collatéraux : la méfiance des populations du nord du Nigéria face à toute nouvelle campagne de vaccination, dont celle concernant la poliomyélite ; une maladie qui reste pourtant endémique dans le pays.
MARS 2008
VIDEO-REPORTAGE RADIO-CANADA
L'affaire Pfizer
(31 mars 2008) - Une bataille juridique fait actuellement grand bruit sur le continent africain. Elle oppose le gouvernement du Nigeria à la plus grande compagnie pharmaceutique au monde: Pfizer.
L'affaire concerne des essais cliniques réalisés sur des enfants nigérians lors d'une grande épidémie de méningite, en 1996. Les autorités du pays réclament 9,5 milliards de dollars à la multinationale américaine.
Elles affirment que Pfizer a agi de façon contraire à l'éthique médicale. Elles soutiennent également que les tests ont entraîné la mort de certains enfants et des problèmes de santé pour d'autres. La pharmaceutique, elle, rejette toutes ces accusations.
Chantal Lavigne et André Gariépy présentent cette affaire.
ENFANTS PAUVRES DE N.Y. COBAYES DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
ENFANTS COBAYE A NEW YORK
New York: Des enfants pauvres et orphelins enrôlés de force pour tester des médicaments anti-HIV (vidéo BBC)
Voici des extraits vidéo, traduits en français, d’un reportage de 2004 de la
BBC (chaîne publique britannique), qui a été repris le 20 mars 2008 dans l’émission de Canal+ « Lundi investigation » . Il n’est que très peu médiatisé, et pour cause… Avant de regarder les deux vidéos, traduites en français, il serait intéressant de lire cette introduction et de vous assurer que votre estomac est bien accroché...
Le site de la BBC publie un compte-rendu très instructif de l’émission:Des
enfants cobayes. Des enfants vulnérables de certains quartiers les plus
pauvres de New York sont enrôlés de force dans des essais cliniques
testant des médicaments anti-HIV (Guinea Pig Kids. Vulnerable children in some of New York 's poorest districts are being forced to take part in HIV drug trials).
A première vue, on refuse d’y croire et on se dit que cela ne peut pas être vrai…
Les personnages du documentaires, sont, bien malgré eux, des enfants
nés de parents toxicomanes ou séropositifs – ce qui ne veut pas dire
qu’ils étaient eux-mêmes séropositifs -, orphelins et/ou abandonnés, la
plupart issus des minorités, qui ont été placés dans des foyers
new-yorkais « d’aide à l’enfance »… Je vous assure qu’en voyant ces
images, vous allez avoir une autre opinion de cette « aide »… C’est
plutôt une aide à l’industrie pharmaceutique, à laquelle les foyers ont
fourni des cobayes jusqu’en 2002, pour tester des médicaments anti-HIV
conçus pour des adultes et non pour des enfants. Et ce sans autorisation de parents ou membres de la famille, souvent contre leur volonté. Des parents qui ont refusé ces « traitements » se sont vus retirer la garde de leur enfant. Comme le dit l’article paru sur le site de la BBC, souvent, il n’y a même pas besoin d’une décision de justice pour placer les enfants dans un foyer. Et les limites entre le droit des parents et le droit des services sociaux d’aide à l’enfance ne sont pas claires, surtout dans le district de New York. Une grand-mère raconte qu’un médecin a proposé 25 dollars par mois pour que son petit-fils participe à l’expérimentation, puis a dit à la mère de l’enfant qu’elle allait regretter d’avoir refusé. Quant à ce qui se passait à l’intérieur, avec les enfants ayant des effets secondaires,
allant de plus en plus mal… Rien à faire, il n’y avait pas moyen de sortir de l’essais. Des enfants en sont morts, sans que l’on sache combien et à cause de quoi exactement. Des enfants et des soignants racontent que ces derniers plaçaient une sonde aux enfants qui refusaient les traitements, pour les administrer de force.
Ces essais ont eu lieu dans le plus grand secret. Aucune firme pharmaceutique impliquée (Pfizer, Merck, GSK) n’a accepté de répondre aux questions du journaliste. C’était toujours la même rengaine : les essais ont été menés en respectant les lois et les standards éthiques locaux… Comme l’a redit GSK, cité dans cette dépêche de Reuters.
L’investigation de la BBC a duré neuf mois, et elle n’a pourtant pas pu
faire le lumière sur des aspects essentiels: que sont devenus tous ces
enfants, combien en sont morts, etc. Même la municipalité new-yorkaise
n'a pas pu obtenir des informations précises. L'église catholique,
dirigeant la plupart des foyers en question, se tait elle aussi.
L'amour du prochain, tu parles! Les essais se sont brusquement arrêtés
en 2002, sans aucune explication.
Pour ceux qui lisent l’anglais, il y a une transcription complète du reportage. Quant au journaliste Jamie Doran, qui a mené l’enquête, en parle sur cette page.
PHARMACRITIQUE
PFIZER EGALEMENT IMPLIQUE EN AFRIQUEPOUR DES ENFANT COBAYES
New York: Des enfants pauvres et orphelins enrôlés de force pour tester des médicaments anti-HIV (vidéo BBC)
Voici des extraits vidéo, traduits en français, d’un reportage de 2004 de la
BBC (chaîne publique britannique), qui a été repris le 20 mars 2008 dans l’émission de Canal+ « Lundi investigation » . Il n’est que très peu médiatisé, et pour cause… Avant de regarder les deux vidéos, traduites en français, il serait intéressant de lire cette introduction et de vous assurer que votre estomac est bien accroché...
Le site de la BBC publie un compte-rendu très instructif de l’émission:Des
enfants cobayes. Des enfants vulnérables de certains quartiers les plus
pauvres de New York sont enrôlés de force dans des essais cliniques
testant des médicaments anti-HIV (Guinea Pig Kids. Vulnerable children in some of New York 's poorest districts are being forced to take part in HIV drug trials).
A première vue, on refuse d’y croire et on se dit que cela ne peut pas être vrai…
Les personnages du documentaires, sont, bien malgré eux, des enfants
nés de parents toxicomanes ou séropositifs – ce qui ne veut pas dire
qu’ils étaient eux-mêmes séropositifs -, orphelins et/ou abandonnés, la
plupart issus des minorités, qui ont été placés dans des foyers
new-yorkais « d’aide à l’enfance »… Je vous assure qu’en voyant ces
images, vous allez avoir une autre opinion de cette « aide »… C’est
plutôt une aide à l’industrie pharmaceutique, à laquelle les foyers ont
fourni des cobayes jusqu’en 2002, pour tester des médicaments anti-HIV
conçus pour des adultes et non pour des enfants. Et ce sans autorisation de parents ou membres de la famille, souvent contre leur volonté. Des parents qui ont refusé ces « traitements » se sont vus retirer la garde de leur enfant. Comme le dit l’article paru sur le site de la BBC, souvent, il n’y a même pas besoin d’une décision de justice pour placer les enfants dans un foyer. Et les limites entre le droit des parents et le droit des services sociaux d’aide à l’enfance ne sont pas claires, surtout dans le district de New York. Une grand-mère raconte qu’un médecin a proposé 25 dollars par mois pour que son petit-fils participe à l’expérimentation, puis a dit à la mère de l’enfant qu’elle allait regretter d’avoir refusé. Quant à ce qui se passait à l’intérieur, avec les enfants ayant des effets secondaires,
allant de plus en plus mal… Rien à faire, il n’y avait pas moyen de sortir de l’essais. Des enfants en sont morts, sans que l’on sache combien et à cause de quoi exactement. Des enfants et des soignants racontent que ces derniers plaçaient une sonde aux enfants qui refusaient les traitements, pour les administrer de force.
Ces essais ont eu lieu dans le plus grand secret. Aucune firme pharmaceutique impliquée (Pfizer, Merck, GSK) n’a accepté de répondre aux questions du journaliste. C’était toujours la même rengaine : les essais ont été menés en respectant les lois et les standards éthiques locaux… Comme l’a redit GSK, cité dans cette dépêche de Reuters.
L’investigation de la BBC a duré neuf mois, et elle n’a pourtant pas pu
faire le lumière sur des aspects essentiels: que sont devenus tous ces
enfants, combien en sont morts, etc. Même la municipalité new-yorkaise
n'a pas pu obtenir des informations précises. L'église catholique,
dirigeant la plupart des foyers en question, se tait elle aussi.
L'amour du prochain, tu parles! Les essais se sont brusquement arrêtés
en 2002, sans aucune explication.
Pour ceux qui lisent l’anglais, il y a une transcription complète du reportage. Quant au journaliste Jamie Doran, qui a mené l’enquête, en parle sur cette page.
PHARMACRITIQUE
PFIZER EGALEMENT IMPLIQUE EN AFRIQUEPOUR DES ENFANT COBAYES
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
Depuis l'été dernier, il s'est passé bien des choses.
En effet, un groupe de pression américano-sudafricain a réussi à faire que la BBC publie un démenti concernant cette histoire.
Cette histoire a été dénichée par un journaliste freelance, Liam Scheff, qui a des idées très révolutionnaires en ce qui concerne le sida.
Vous pouvez lire ce qui comment la BBC a cédé à ce groupe de pression : .
En réalité ces idées très révolutionnaires sont partagées par un assez grand nombre de personnes ( voir ).
Cependant, les idées avancées sont souvent contradictoires, et parfois facilement réfutables, en particulier celles condamnant ex cathedra la trithérapie et niant ses effets positifs à partir de 1996.
Mais le mécanisme d'action de cette trithérapie n'intéresse personne, alors qu'il y aurait beaucoup à en dire. En effet, les données expérimentales récentes permettent de lier logiquement la réplication du VIH et l'utilisation de composés chimiques appelés oxydants azotés, que l'on retrouve consommés par la plupart des personnes des groupes dits "à risque" (et même en Afrique), alors certains composés appelés "réducteurs soufrés" permettent de contrer efficacement ces "oxydants azotés". Et la trithérapie contient depuis 1995 un tel "réducteur soufré", le 3TC.
Le viread dont vous parlez plus haut contient lui aussi un "réducteur soufré", l'emtricitabine ou FTC, et le fameux ténofovir.
Or, la structure du ténofovir n'est pas sans rappeler celle du Roundup, ou du moins de son constituant principal, le glyphosate...
Mais c'est un réducteur, non pas soufré, mais phosphoré, qui joue certainement le même rôle que le FTC en contrant ces oxydants azotés.
Le sida pourrait donc être d'abord une maladie biochimique, avant d'être une maladie virale.
En ce qui concerne la névirapine, qui est en cause dans ce document de la BBC, elle est aussi capable de bloquer ces réducteurs soufrés. mais, lors de cette réaction, elle se transforme en phénols dont on connaît les effets cutanés.
Enfin, l'AZT a certainement une place à part, car on a constaté qu'il permettait de mieux contrer les oxydants azotés en présence de réducteurs soufrés, mais que, lorsque ceux-ci ont disparu, il accroît la toxicité des premiers.
En effet, un groupe de pression américano-sudafricain a réussi à faire que la BBC publie un démenti concernant cette histoire.
Cette histoire a été dénichée par un journaliste freelance, Liam Scheff, qui a des idées très révolutionnaires en ce qui concerne le sida.
Vous pouvez lire ce qui comment la BBC a cédé à ce groupe de pression : .
En réalité ces idées très révolutionnaires sont partagées par un assez grand nombre de personnes ( voir ).
Cependant, les idées avancées sont souvent contradictoires, et parfois facilement réfutables, en particulier celles condamnant ex cathedra la trithérapie et niant ses effets positifs à partir de 1996.
Mais le mécanisme d'action de cette trithérapie n'intéresse personne, alors qu'il y aurait beaucoup à en dire. En effet, les données expérimentales récentes permettent de lier logiquement la réplication du VIH et l'utilisation de composés chimiques appelés oxydants azotés, que l'on retrouve consommés par la plupart des personnes des groupes dits "à risque" (et même en Afrique), alors certains composés appelés "réducteurs soufrés" permettent de contrer efficacement ces "oxydants azotés". Et la trithérapie contient depuis 1995 un tel "réducteur soufré", le 3TC.
Le viread dont vous parlez plus haut contient lui aussi un "réducteur soufré", l'emtricitabine ou FTC, et le fameux ténofovir.
Or, la structure du ténofovir n'est pas sans rappeler celle du Roundup, ou du moins de son constituant principal, le glyphosate...
Mais c'est un réducteur, non pas soufré, mais phosphoré, qui joue certainement le même rôle que le FTC en contrant ces oxydants azotés.
Le sida pourrait donc être d'abord une maladie biochimique, avant d'être une maladie virale.
En ce qui concerne la névirapine, qui est en cause dans ce document de la BBC, elle est aussi capable de bloquer ces réducteurs soufrés. mais, lors de cette réaction, elle se transforme en phénols dont on connaît les effets cutanés.
Enfin, l'AZT a certainement une place à part, car on a constaté qu'il permettait de mieux contrer les oxydants azotés en présence de réducteurs soufrés, mais que, lorsque ceux-ci ont disparu, il accroît la toxicité des premiers.
jengi- Invité
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
Je ne parviens pas à faire s'afficher les liens :
le renoncement de la BBC :
liamscheff.com/content/view/76/31/
Les personnes ayant des idées révolutionnaires :
le renoncement de la BBC :
liamscheff.com/content/view/76/31/
Les personnes ayant des idées révolutionnaires :
jengi- Invité
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
Le dernier lien ne s'affichant pas, je supprime "www":
rethinkingaids.com/quotes/rethinkers.htm
rethinkingaids.com/quotes/rethinkers.htm
jengi- Invité
SYPHILIS -EXPERIMENTATION "TUSKEGEE"
SYPHILIS -EXPERIMENTATION SUR NOIRS AMERICAINS (1932/1972)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Étude_de_Tuskegee_sur_la_syphilisL'étude de Tuskegee sur la syphilis (1932 – 1972) fut une étude clinique menée à Tuskegee, Alabama par des médecins américains pour étudier l'évolution de la syphilis lorsqu'elle n'est pas traitée. Les participants à cette étude étaient des métayers afro-américains pauvres qui se sont vu refuser le traitement de cette maladie, pourtant disponible dès 1943 avec l'usage de la pénicilline. Après une trentaine d'années pendant lesquelles les institutions sanitaires ont laissé se poursuivre cette étude, le scandale éclata dans les années 1970 lorsque Peter Buxtun, un médecin en santé publique, révéla à la presse l'existence de cette étude après avoir vainement tenté d'alerter ses autorités de tutelle. Ce scandale a été l'une des causes motrices menant à la rédaction du rapport Belmont de 1979, rédigé par le Département de la Santé, qui posa les principes fondamentaux de bioéthique en matière d'expérimentation humaine. On créa aussi à cette occasion l'Office for Human Research Protections (en) chargé de l'examen des protocoles d'expérimentation et de s'assurer de leur respect des principes éthiques [...]
SYPHILIS -EXPERIMENTATION GUATEMALA (1932/1972)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Étude_de_Tuskegee_sur_la_syphilisEn 2010, l'historienne Susan Reverby, spécialiste de l'Etude de Tuskegee, a annoncé avoir découvert des documents attestant qu'au cours des années 1946-1948, deux institutions sanitaires des États-Unis (le département de santé publique, US-PHS, et l'institut national de la santé, NIH), l'organisation panaméricaine de la santé et le gouvernement guatémaltèque ont mené un projet de recherche secret sous l'égide de John Charles Cutler (qui participa par la suite à l'Étude de Tuskegee). Ce projet visait aussi à savoir si la pénicilline pourrait empêcher, et pas seulement guérir, l'infection par la syphilis. Les chercheurs ont exposé sciemment et à leur insu 696 prisonniers, soldats et malades mentaux Guatémaltèques au germe de la maladie. Lorsque ce projet fut interrompu, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis évaluèrent que sur le total des personnes ayant été enrôlées dans cette étude, 427 ont effectivement contracté la maladie et parmi celles-ci, 369 reçurent par la suite «un traitement correct» avec de la pénicilline.
En octobre de la même année, le gouvernement des États-Unis par les voix de la secrétaire d'État Hillary Clinton, et secrétaire à la Santé Kathleen Sebelius, présenta ses excuses officielles aux Guatémaltèques pour cette expérience qu'elles qualifièrent de «crime contre l'humanité»
Re: L'AFRIQUE, COBAYE DES GEANTS PHARMACEUTIQUES
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