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NOS RETRAITES Empty Branche vieillesse, ce qui vas changer

Message par LaDague Ven 2 Nov 2007 - 15:19

La dégradation des comptes de la branche vieillesse est naturellement un sujet de mobilisation prioritaire pour le Gouvernement, puisque son déficit devrait dépasser en 2008 celui de l'assurance maladie.

Le budget de l'Etat doit d'ailleurs relever le même défi : le poids des pensions s'accroît de 2 milliards d'euros chaque année et les subventions d'équilibre aux régimes spéciaux sont aussi des dépenses dynamiques.

On ne peut pas se réfugier uniquement derrière les explications démographiques et le papy boom. Il faut agir dès maintenant et de façon équilibrée. C'est une question de responsabilité et de respect envers nos enfants. Nous avons même à leur égard une obligation de résultat pour préserver le pacte de solidarité entre les générations.

Tout cela doit nous faire prendre conscience que l'enjeu du rendez-vous 2008 pour nos finances publiques est évidemment un enjeu de long terme, pour assurer durablement l'équilibre financier et donc la pérennité de notre système par répartition, mais également un enjeu de moyen terme, à l'horizon du quinquennat, pour contribuer au redressement de nos finances publiques et au respect de nos engagements européens.

Mais il n'est pas question d'attendre le rendez-vous 2008 sans rien faire. Le prochain PLFSS doit marquer une première rupture pour modifier réellement les comportements et agir pour l'emploi des seniors.

1. Nous présentons donc plusieurs mesures en faveur de l'emploi des seniors.
Le taux d'emploi des personnes âgées de 55 à 64 ans reste très inférieur à la moyenne européenne (37,6% en 2006 contre 45,3% pour l'Europe des 15) et à l'objectif de 50% fixé à l'horizon 2010 dans le cadre de la stratégie de Lisbonne.

C'est donc là une véritable « exception française », et celle-ci ne fait que s'aggraver avec le temps. C'est surtout le résultat d'un raisonnement fallacieux - celui du partage du travail. Car maintenir un salarié de 55 ans dans l'emploi, ce n'est pas diminuer les perspectives d'un jeune, c'est au contraire accroître la richesse produite, et donc créer de l'emploi et du pouvoir d'achat.

Conformément aux engagements du Président de la République, le Gouvernement entend supprimer les verrous fiscaux, sociaux et réglementaires qui pénalisent ceux qui voudraient continuer à travailler, et qui incitent les entreprises - comme les administrations - à négliger les seniors dans leur gestion des ressources humaines.

La dispense de recherche d'emploi, le recours aux préretraites et le régime social favorable dont bénéficient les mises à la retraite d'office sont autant d'explications à la cessation d'activité précoce des salariés, avant ou après 60 ans.

Pour mettre un terme à ces pratiques, le PLFSS renforce les dispositions prises dans le cadre de la réforme des retraites de 2003 et du Plan national d'action concerté pour l'emploi des seniors de 2006 : l'objectif, c'est de renverser la logique du régime social des préretraites et des mises à la retraite d'office, pour encourager le travail des seniors, au lieu d'inciter les employeurs et les salariés à privilégier une sortie rapide du marché du travail.

S'agissant des préretraites, nous ne pouvons plus accepter qu'elles bénéficient d'un assujettissement aux cotisations et à la contribution sociale généralisée (CSG) plus favorable que pour les salaires, car cela constitue un encouragement de fait à la mise en préretraite. Il est donc proposé de porter de 24,15% à 50% le taux de la contribution créée par la loi du 21 août 2003 sur les avantages de préretraite d'entreprise. De plus, les allocations de préretraite seront désormais assujetties à la CSG au taux de 7,5%, tout comme les revenus d'activité. Ces nouvelles dispositions s'appliqueront uniquement aux départs en préretraite intervenant à compter du 10 octobre 2007.

S'agissant des mises à la retraite d'office, je ne compte pas attendre l'extinction au 31 décembre 2009 des accords de branche qui les maintiennent à titre dérogatoire, pour dissuader très fortement cette pratique, en soumettant les indemnités versées dans ce cadre - qui sont aujourd'hui largement exonérées - à une contribution de 25% en 2008, puis de 50% en 2009, et dont le produit sera affecté à la CNAVTS.

Pour faire suite à la recommandation émise par le Conseil d'orientation des retraites (COR) dans son rapport de janvier 2007, il convient également de revenir sur une disposition adoptée par amendement dans la dernière loi de financement de la sécurité sociale. Cette disposition avait introduit jusqu'en 2014 dans certaines branches professionnelles un dispositif incitant à des départs en retraite plus précoces. Le Gouvernement propose d'aligner le régime fiscal et social de cette indemnité sur celui des indemnités de départ volontaire à la retraite.

J'étudie avec Christine Lagarde d'autres mesures que nous présenterons très prochainement. L'objectif, c'est d'aller plus loin et de faire mieux que les résultats du Plan senior de 2006.

2. Mais le PLFSS prépare aussi le rendez-vous de 2008.
En effet, le dernier trimestre de l'année verra se succéder les étapes préalables au rendez-vous 2008 proprement dit et permettra d'aboutir à un « diagnostic partagé » sur la situation et les perspectives de notre système de retraites :

le 3 octobre prochain, la Commission de garantie indiquera sur la base des chiffres de l'INSEE si l'augmentation de l'espérance de vie est cohérente avec l'augmentation de la durée d'assurance déjà inscrite dans la loi du 21 août 2003 [à raison d'un trimestre supplémentaire par an entre 2009 et 2012] ;
avant la fin du mois de novembre, le Conseil d'orientation des retraites (COR) aura complété ses précédents rapports en faisant le point sur les perspectives financières des différents régimes ;
sur la base de ces travaux réactualisés, je réunirai la conférence tripartite sur l'évolution du montant des pensions qui devra s'assurer que le mode d'indexation fixé par la loi du 21 août 2003 maintient le niveau de vie des retraités ;
enfin, le Gouvernement remettra au Parlement, avant la fin de l'année, un rapport faisant apparaître l'évolution de la situation de l'emploi et de la situation financière des régimes et un examen d'ensemble des paramètres de financement des régimes de retraite.
Cette phase de diagnostic permettra de débattre publiquement de tous ces sujets et de conduire une première concertation avec les partenaires sociaux. Sur la base de ces échanges, nous engagerons une nouvelle étape de la réforme des retraites pour :

-conforter financièrement nos régimes de retraite dans la durée ;
-donner davantage de liberté de choix, notamment en libérant le cumul emploi retraite ; en fonction des efforts réalisés lors de cette nouvelle étape, renforcer la solidarité, par exemple en revalorisant les petites pensions pour les salariés ayant eu une carrière complète, ainsi que les pensions de réversion pour les plus modestes.

Mesdames, Messieurs,

Les semaines et les mois qui viennent seront marqués par de profondes réformes de notre protection sociale :

dans le champ de la vieillesse, ce sont bien sûr la réforme des régimes spéciaux et celle des retraites ;
dans le champ de la famille, la mise en place d'une nouvelle instance permettant de partager une vision large et prospective de la politique de la famille
dans le champ de la dépendance, sera mise en place la réponse au cinquième risque, qui constitue une attente forte de nos concitoyens.
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Message par LaDague Ven 2 Nov 2007 - 15:24

Adoption du rapport sur le cinquième risque par le conseil de la CNSA

Xavier Bertrand et Valérie Létard se félicitent de l'adoption [à l'unanimité] par le conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) du rapport prospectif sur le cinquième risque de la protection sociale.

Xavier Bertrand a confirmé, au début de l'été, la mission confiée au conseil de la CNSA d'engager un dialogue approfondi sur la réponse à mettre en œuvre en faveur de l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, notamment à la suite du rapport remis début 2007sur ce sujet par Madame Gisserot.

Cette mission devait s'articuler autour de trois lignes directrices :
la recherche de solutions institutionnelles pragmatiques, s'appuyant sur les acquis récents, notamment la prestation de compensation du handicap (PCH) et l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA) et la CNSA ;
l'objectif de favoriser le libre choix des personnes entre le domicile et l'hébergement et d'améliorer la compensation pour l'autonomie ;
le souci de maîtriser le reste à charge des personnes et des familles en cas d'hébergement en établissement.


Sur ces bases, le conseil et ses commissions ont effectué un travail significatif. Une véritable dynamique de groupe s'est dégagée, dans le but de définir la meilleure réponse possible à la perte d'autonomie.

Grâce à la qualité des échanges - associations, conseils généraux, partenaires sociaux, etc. -, de nombreux points de consensus ont pu être identifiés : notamment, la perspective d'un droit universel à la compensation et d'une prestation personnalisée de compensation pour l'autonomie, la nécessité d'une gestion de proximité, ou l'exigence d'équité de traitement sur le territoire.

De nombreuses pistes sont ouvertes à la réflexion : l'amélioration des actuelles prestations de compensation par une meilleure prise en compte des capacités contributives des personnes, la place des organismes de prévoyance individuelle et collective pour la dépendance liée à l'âge, le renforcement de la gouvernance de la CNSA.

Le Président et le Directeur de la CNSA remettront officiellement le rapport du conseil Xavier Bertrand et Valérie Létard dans les jours qui viennent. Ce travail guidera utilement Xavier Bertrand dans les consultations qu'il lancera à la fin de l'année pour définir les contours de la réforme du cinquième risque, voulue par le Président de la République.
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Message par Souricet Lun 5 Nov 2007 - 20:15

Au fait, je connaissais une vieille dame qui, au nom de la canicule de 2003, s'est vu retirer son aide ménagère ? Pourquoi ? Parce que, lui a-t-on répondu, elle aurait déjà dû être morte : elle avait plus de 90 ans. Elle ne se l'ai pas fait dire deux fois, elle a accompli son devoir civique : elle est morte.
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Message par lucie Lun 5 Nov 2007 - 20:20

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Je crains que ce ne soit pas totalement une blague... en aprticulier quo'n lui retire son aide ménagère.
pascontent :mur::mur:

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Message par Souricet Lun 5 Nov 2007 - 20:22

Non, ce n'est pas une blaque, et c'est exactement ce qu'on lui a répondu. Bien sûr, ce n'est pas à cause de ça qu'elle est morte. Mais son décès a sans doute été bien accueilli par les services sociaux. Ces vieux qui ne veulent pas mourir, aussi, te répondra-t-on...
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Message par lucie Lun 5 Nov 2007 - 20:32

Ben si tu crois me rassurer sur la nature de notre système What a Face

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Message par Souricet Jeu 8 Nov 2007 - 9:59

Nos retraites vont baisser pendant que nos élus assurent leurs arrières !!!

PREPAREZ VOUS A TRAVAILLER POUR EUX

Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 € = 60 mois x 6952 €.

C'est la nouvelle indemnité chômage des députés! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord!

La plupart des médias n'en parlent pas!

A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront "à vie" 20 % de ce traitement: soit 1390 € / mois.
Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à
payer les "golden parachutes" de nos députés.

Mais pourquoi 5 ans? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat !

L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a été révélée par "Le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007.

Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).
Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.

Avant de quiter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et
dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 €,
soit 6 952 €. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 € sur 5 ans !

Sans parler ce ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été
attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée.

"L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction".
Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité
parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence).

Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes:
- Indemnité de base: 5 400, 32 €.
- Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 €.
- Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 €.
Soit brut mensuel 6952, 91 €.

Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel diverses retenues:
- Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années
de mandat : 1 153, 08 €.
- Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 €.
- Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement
de la dette sociale : 539,55 €.
- Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 E.
Soit net mensuel 5 177, 66 €.

Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré,
nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis!
Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement
inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple
justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale"... bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.

Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car
évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.


Si vous êtes scandalisé et refusez d'être pris pour un payeur aveugle, diffusez au moins ce message!
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Message par Lagaillette Jeu 8 Nov 2007 - 21:41

Je me demande si la polémique sur les revenus et les retraites de nos dirigeants politiques ne sont pas une façon de détourner l'attention du problème plus général des retraites.

Quand on dit : "nos retraites vont baisser", de quoi s'agit-il, au juste ?

Il y a deux systèmes de retraites :

- le système par répartition, basé sur les cotisations de l'ensemble des actifs et dont le produit est réparti entre l'ensemble des retraités

- et le système par capitalisation où chacun souscrit, individuellement, à une compagnie d'assurances ou un "fonds de pension".

La politique menée actuellement consiste à faire basculer le système vers la capitalisation, en laissant se dégrader les système par répartition.

Ceux qui resterons dans le système par répartition verront donc leurs retraites baisser ; ceux qui auront les moyens de se payer de bonnes assurances vieillesse ne verront pas leur retraite baisser.

Ceci pour la question des retraites.

La question des indemnités de chômage, des députés ou de l'ensemble des travailleurs est une autre question.

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Message par Loup Ecossais Jeu 8 Nov 2007 - 22:25

Lagaillette a écrit:

La question des indemnités de chômage, des députés ou de l'ensemble des travailleurs est une autre question.

La question des indemnités de chômage, des députés

Certes, c'est une autre question, surtout pour les travailleurs, les vrais, qui eux, produisent. Quant aux députés, j'aurais vite fait de leur régler le problème. Interdiction formelle de toucher des indemnités de chômage. Des gens qui émargent à 20.000 € net, n'ont pas besoin de toucher le chômage, car ils sont très rarement, voire pas du tout, uniquement député. Ils ont tous un autre mandat, non moins lucratif, surtout comme Conseiller Général ou Régional.
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Message par Souricet Ven 9 Nov 2007 - 8:10

Lagaillette a écrit:
La politique menée actuellement consiste à faire basculer le système vers la capitalisation, en laissant se dégrader les système par répartition.

Ceux qui resterons dans le système par répartition verront donc leurs retraites baisser ; ceux qui auront les moyens de se payer de bonnes assurances vieillesse ne verront pas leur retraite baisser.

Ceci pour la question des retraites.

Idem pour la santé. Car il ne faut pas s'y tromper : derrière ce "trou de la sécu" que l'Etat n'a aucune intention de combler, c'est le système de santé en France qui est attaqué.

Coucou, Louloup !
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Message par Joss Lun 31 Mar 2008 - 8:51

NOS RETRAITES Photo_1206805023751-1-1NOS RETRAITES Photo_1206804863093-1-1

8 000 retraités dans les rues

A l'appel des organisations syndicales, environ 8 000 retraités ont manifesté partout en France ce jeudi 6 mars. Ils réclament une hausse immédiate et significative de leurs retraites pour vivre dignement.


Pouvoir d'achat: les retraités à leur tour dans la rue
AP | 06.03.2008 | 16:52

A trois jours d'élections municipales qui s'annoncent difficiles pour la majorité, des milliers de retraités ont défilé jeudi dans plusieurs villes -avec une manifestation nationale à Paris- pour adresser un message de mécontentement au gouvernement et exiger une hausse "immédiate" de leurs pensions.

A Paris, le défilé a rassemblé 3.000 personnes selon la police, 10.000 à 15.000 selon les syndicats. Une délégation, reçue en début d'après-midi par le cabinet du Premier ministre François Fillon, est ressortie déçue. "C'est presque une fin de non-recevoir. On a été reçu par un membre du cabinet qui nous a écoutés, sans plus", a déclaré à l'Associated Press le porte-parole de l'Union des retraités CGT Maurice Lecomte.

Les Unions confédérales de retraités CGT, CFDT, FO, CGC et CFTC, la Fédération des retraités de la Fonction publique, la Fédération syndicale unitaire (FSU) et l'UNSA étaient à l'origine de cette journée de mobilisation, alors que les revendications sur le pouvoir d'achat et les salaires se multiplient également parmi les actifs.

Des rassemblements et des défilés de moindre ampleur qu'à Paris, avec distribution de tracts et demandes d'audience en préfecture, avaient également lieu dans 85 départements, de source syndicale. La CGT recensait 120 manifestations diverses.

"Le pouvoir d'achat est un sujet tellement sensible que les motivations sont immenses pour venir dire son mécontentement et revendiquer de quoi vivre dignement sa retraite", selon un communiqué de la CGT.
NOS RETRAITES 2008-03-06_Manif_Paris_CW_106_
A Paris, les manifestants venus de la capitale et d'Ile-de-France mais également de province ont défilé sous une pluie fine du métro Sèvres-Babylone à l'hôtel Matignon.

"Augmentation immédiate des retraites", pouvait-on lire sur la banderole en tête du cortège, tandis que les manifestants scandaient "Aucune, aucune hésitation, augmentez nos pensions!" ou encore "Sarko foutu, retraités dans la rue!".

"Ni godillots, ni veilles chaussettes. Nous revendiquons juste nos droits", "Une retraite pour vivre, pas pour survivre", "Halte à la hausse des prix", pouvait-on également lire sur les pancartes portées par des retraités venus de Moselle, de Manche, du Morbihan, de Vendée ou encore de la Drôme.

"Je connais dans mon entourage trois personnes touchant 674 euros de pension par mois. En cas de maladie, d'hospitalisation en long-séjour, bref à la moindre anicroche, ce sont les enfants qui paient. Sinon c'est l'aide sociale ou la Couverture maladie universelle (CMU)", a déclaré à l'Associated Press Françoise Maréchal, 75 ans, retraitée de la Caisse d'allocations familiales.

"Au début, ce que j'avais correspondait à 75% de mon ancien salaire mais aujourd'hui c'est 50% par rapport aux hausses décidées par le gouvernement, sans tenir compte de l'ancien emploi et de la hausse des prix qui est beaucoup plus élevée", expliquait de son côté une autre retraitée, sans donner son nom mais s'estimant parmi "les moins mal-loties".


Le 6 février, lors d'une conférence sociale à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait promis une avance de 200 euros aux 610.000 bénéficiaires du minimum vieillesse, un "à-valoir" sur la hausse de 5% de ce minimum vieillesse, annoncée par François Fillon pour 2008 et les années suivantes, en vue d'atteindre 25% en 2012.

"On ne peut pas critiquer qu'on donne 200 euros, mais ça n'augmente pas les retraites ni le minimum contributif. Il y a des milliers de personnes qui ont travaillé toute leur vie et ont moins que le SMIC à la fin de leur carrière", expliquait lors de la manifestation le secrétaire général adjoint de l'Union des retraités FO, Benoît Jayez. "Nous demandons qu'il n'y ait aucune pension en dessous du SMIC pour les personnes ayant leur carrière complète".

"Au moment où l'inflation (...) était de 2,6%, le gouvernement n'a augmenté les retraites que de 1,1%: les retraités perdent du pouvoir d'achat", a déploré le secrétaire général de la CFDT François Chérèque sur France-2.

De son côté, la présidente de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), Danièle Karniewicz, a estimé qu'il fallait augmenter les pensions de 0,3 à 0,4 point, en plus du 1,1% décidé.

"Il y a un vrai enjeu pour éviter de retrouver des personnes âgées dans la pauvreté", a-t-elle prévenu sur France Info. "Il y a un effort à faire" et globalement, "il faut tout remettre à plat". Et d'appeler à "ne pas se laisser bercer par des sirènes" que représentent selon elle "des fonds de pension, la capitalisation". AP
NOUVEL OBS


TEMOIGNAGE DE RETRAITES



Obliger nos papy et nos mamy à sortir dans la rue pour attirer l'attention sur leur précarité, c'est proprement scandaleux

Que font les défenseurs de la vie..... Car là encore, ce sont de vraies vies qu'au lieu de protéger, on pousse à la toute extrémité

Notre société nous prépare à accepter qu'on se débarasse, par manque de soins, des pauvres, malades et handicapés dans l'indifférencce générale


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Message par Joss Lun 5 Mai 2008 - 21:11

Pauvreté : Ils vendent leurs affaires pour arrondir leur retraite

Pour palier à leurs petits revenus, certains retraités du 20e arr de Paris vendent leurs affaires à la sauvette, sur le trottoir, pour gagner un peu d'argent.

ENQUETE VIDEO

Quelle tristesse ! :oops:
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