LES REFUGIES CLIMATIQUES
2 participants
Page 1 sur 1
LES REFUGIES CLIMATIQUES
Les réfugiés climatiques, premières victimes du réchauffement
AFP | 16.11.2007 | 11:07
Alors que les experts du Giec, prix Nobel de la paix 2007 avec Al Gore, s'apprêtent à publier à Valence (Espagne), leur 4e rapport sur le climat, le réchauffement a déjà fait apparaître une nouvelle catégorie de victimes dans le monde: les réfugiés climatiques.
Ils ne figurent nulle part dans les registres des organisations internationales chargées de protéger les droits et la dignité des plus démunis car ils ne peuvent être classés parmi les réfugiés politiques.
Mais un groupe de photographes et journalistes français s'est intéressé à leur cas - le collectif Argos, qui après quatre années de baroud à travers le monde, du lac Tchad en voie d'assèchement, à l'Alaska en plein dégel et jusqu'à l'archipel paradisiaque du Tuvalu menacé par la montée du niveau de la mer, publie un livre sur "les réfugiés climatiques".
Les auteurs, qui se sont appuyés sur les rapports du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat, se sont focalisés sur neuf régions du monde, devenues quasiment invivables à cause du changement climatique.
"Notre travail est de raconter les histoires que nous avons entendues et de témoigner de ce que nous avons vu", déclare Guy-Pierre Chomette, un des membres de ce groupe de 3 journalistes et 6 photographes, tous freelance.
"Les connaissances scientifiques étaient déjà là quand nous avons commencé en 2004 mais nous voulions mettre l'accent sur la dimension humaine du problème, spécialement en ce qui concerne les plus vulnérables", ajoute-t-il.
Les témoignages sont poignants: il y a Mina, une Inupiak du petit village de Shishmaref en Alaska, qui regarde les vagues détruire inexorablement sa maison à une époque de l'année - au mois d'octobre - ou normalement l'océan devrait être complètement gelé et dur comme roche.
A l'autre bout du monde, dans le delta du Bangladesh, oncle Mannnan et sa femme vivent dans un taudis perché sur une digue et tentent de résister aux eaux saûmatres qui remontent à l'intérieur des terres et ont déjà détruit leurs champs de riz et leurs vaches.
Selon le Giec, le Bangladesh devrait perdre 10% de sa surface si le niveau de la mer s'élève de 45 centimètres, une augmentation qui pourrait même être deux fois plus importante d'ici la fin du siècle selon des études récentes.
"Les raisons susceptibles de forcer des populations à quitter les régions où elles vivent actuellement, à devenir des 'réfugiés climatiques', sont multiples", explique le climatologue français Jean Jouzel, dans une introduction au livre.
Jeffrey Sachs, directeur du "Earth Institute" de l'université de Columbia de New York, évoque le cas du Darfour, au Soudan, "une région qui a reçu un tiers de ses précipitations habituelles au cours des 50 dernières années et où la population a fortement augmenté dans le même temps, se retrouvant ainsi coincée entre le manque d'eau et la croissance démographique".
"On va en voir beaucoup d'autres comme cela à l'avenir, parce qu'il y a beaucoup de zones de conflits -potentiels ou réels- fragiles, pauvres, particulièrement dans les régions désertiques, qui vont vraisemblablement se retouver dans la ligne de feu du changement climatique", indique-t-il à l'AFP.
AFP | 16.11.2007 | 11:07
Alors que les experts du Giec, prix Nobel de la paix 2007 avec Al Gore, s'apprêtent à publier à Valence (Espagne), leur 4e rapport sur le climat, le réchauffement a déjà fait apparaître une nouvelle catégorie de victimes dans le monde: les réfugiés climatiques.
Ils ne figurent nulle part dans les registres des organisations internationales chargées de protéger les droits et la dignité des plus démunis car ils ne peuvent être classés parmi les réfugiés politiques.
Mais un groupe de photographes et journalistes français s'est intéressé à leur cas - le collectif Argos, qui après quatre années de baroud à travers le monde, du lac Tchad en voie d'assèchement, à l'Alaska en plein dégel et jusqu'à l'archipel paradisiaque du Tuvalu menacé par la montée du niveau de la mer, publie un livre sur "les réfugiés climatiques".
Les auteurs, qui se sont appuyés sur les rapports du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat, se sont focalisés sur neuf régions du monde, devenues quasiment invivables à cause du changement climatique.
"Notre travail est de raconter les histoires que nous avons entendues et de témoigner de ce que nous avons vu", déclare Guy-Pierre Chomette, un des membres de ce groupe de 3 journalistes et 6 photographes, tous freelance.
"Les connaissances scientifiques étaient déjà là quand nous avons commencé en 2004 mais nous voulions mettre l'accent sur la dimension humaine du problème, spécialement en ce qui concerne les plus vulnérables", ajoute-t-il.
Les témoignages sont poignants: il y a Mina, une Inupiak du petit village de Shishmaref en Alaska, qui regarde les vagues détruire inexorablement sa maison à une époque de l'année - au mois d'octobre - ou normalement l'océan devrait être complètement gelé et dur comme roche.
A l'autre bout du monde, dans le delta du Bangladesh, oncle Mannnan et sa femme vivent dans un taudis perché sur une digue et tentent de résister aux eaux saûmatres qui remontent à l'intérieur des terres et ont déjà détruit leurs champs de riz et leurs vaches.
Selon le Giec, le Bangladesh devrait perdre 10% de sa surface si le niveau de la mer s'élève de 45 centimètres, une augmentation qui pourrait même être deux fois plus importante d'ici la fin du siècle selon des études récentes.
"Les raisons susceptibles de forcer des populations à quitter les régions où elles vivent actuellement, à devenir des 'réfugiés climatiques', sont multiples", explique le climatologue français Jean Jouzel, dans une introduction au livre.
Jeffrey Sachs, directeur du "Earth Institute" de l'université de Columbia de New York, évoque le cas du Darfour, au Soudan, "une région qui a reçu un tiers de ses précipitations habituelles au cours des 50 dernières années et où la population a fortement augmenté dans le même temps, se retrouvant ainsi coincée entre le manque d'eau et la croissance démographique".
"On va en voir beaucoup d'autres comme cela à l'avenir, parce qu'il y a beaucoup de zones de conflits -potentiels ou réels- fragiles, pauvres, particulièrement dans les régions désertiques, qui vont vraisemblablement se retouver dans la ligne de feu du changement climatique", indique-t-il à l'AFP.
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Tout ce que ça m'évoque, c'est que les médias ont trouvé une nouvelle appelation pour un phénomène aussi vieux que l'humanité mais qui va aller en s'amplifiant. Et va s'amplifier d'autant plus que les mêmes médias savent que l'évocation du climat fait de bonnes parts d'audimat.
Je pense qu'on sera bien plus impliqué lorsque les Pays-Bas, une partie de la Belgique et des Flandres seront sous les eaux.
Je pense qu'on sera bien plus impliqué lorsque les Pays-Bas, une partie de la Belgique et des Flandres seront sous les eaux.
Invité- Invité
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Je crains malheureusement que ce fil que j'ai ouvert ne se remplisse rapidement. Je ne suis pas sure que les gens comprennent ce vers quoi on s'avance.
Les prochaines guerres auront lieu à cause du manque d'eau, du manque de pétrole, de manque de fruits et légumes et du déplacement massif des populations qu'on repoussera pour survivre
Les prochaines guerres auront lieu à cause du manque d'eau, du manque de pétrole, de manque de fruits et légumes et du déplacement massif des populations qu'on repoussera pour survivre
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Bangladesh
Des centaines de milliers de victimes inaccessibles
Les autorités du Bangladesh ne donnent plus de bilan du cyclone qui a balayé le pays jeudi soir. Elles ne donnent plus que des estimations : au moins 1 000 morts, mais le gouvernement dit clairement redouter que l'on retrouve des milliers de cadavres quand le niveau de l'eau baissera. Ce cyclone Sidr qui était classé en catégorie 4 avec des vents de 250 km/h, a fait monter le niveau des eaux de plus de cinq mètres. Trois villes ont été totalement envahies et détruites par l'eau : Patuakhali, Barguna et Jhalakathi. Plus de 3 millions de personnes ont été évacuées ou ont fui la région.
Des centaines de milliers de victimes inaccessibles
Les autorités du Bangladesh ne donnent plus de bilan du cyclone qui a balayé le pays jeudi soir. Elles ne donnent plus que des estimations : au moins 1 000 morts, mais le gouvernement dit clairement redouter que l'on retrouve des milliers de cadavres quand le niveau de l'eau baissera. Ce cyclone Sidr qui était classé en catégorie 4 avec des vents de 250 km/h, a fait monter le niveau des eaux de plus de cinq mètres. Trois villes ont été totalement envahies et détruites par l'eau : Patuakhali, Barguna et Jhalakathi. Plus de 3 millions de personnes ont été évacuées ou ont fui la région.
Jeremy Coudron, chercheur à l'IRIS spécialiste du Bangladesh
«Chaque année, la terre bouge, le lit des fleuves est extrêmement mouvant, les paysans sont donc obligés de déplacer leurs habitations voire leurs terres cultivables. »
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Je pense que tu devrais ouvrir un blog sur le thème. Exorciser ses craintes à-travers des messages ne va cependant pas permettre une amélioration. À l'heure actuelle, nous devrions plutôt commencer à chercher des moyens de nous adapter à des changements inéluctables plutôt que proposer des solutions qui ont au moins cinquante ans de retard.
Invité- Invité
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Mespheber a écrit:Je pense que tu devrais ouvrir un blog sur le thème. Exorciser ses craintes à-travers des messages ne va cependant pas permettre une amélioration. À l'heure actuelle, nous devrions plutôt commencer à chercher des moyens de nous adapter à des changements inéluctables plutôt que proposer des solutions qui ont au moins cinquante ans de retard.
Parce que tu crois que je ne fais que parler? :lancepierre:
En 2003, j'ai essayé de voir comment installer des capteurs solaires sur mon ensemble d'immeubles aidée par un ami avocat : impossible, les lois verrouillent tout initiatives dans les grandes villes.
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Joss a écrit:
En 2003, j'ai essayé de voir comment installer des capteurs solaires sur mon ensemble d'immeubles aidée par un ami avocat : impossible, les lois verrouillent tout initiatives dans les grandes villes.
Ah bon ?
Ici, j'en ai sur la maison. Mais on ne peut pas dire qu'on soit en grande ville :gnark:
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
lucie a écrit:Joss a écrit:
En 2003, j'ai essayé de voir comment installer des capteurs solaires sur mon ensemble d'immeubles aidée par un ami avocat : impossible, les lois verrouillent tout initiatives dans les grandes villes.
Ah bon ?
Ici, j'en ai sur la maison. Mais on ne peut pas dire qu'on soit en grande ville :gnark:
...J'habite la banlieue parisienne ( à toi. Si j'avais le choix....!)
C'est les danois les plus en avance. Il te font des maisons autonomes en eau et électricité.
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
moi, la maison la plus proche, elle est... loin. :gnark:
Masi c'est vrai qu'on n'utilise pas du tout les moyens qu pourraient l'être...
Masi c'est vrai qu'on n'utilise pas du tout les moyens qu pourraient l'être...
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Je ne dis pas que tu ne fais rien, Joss. Je n'en sais rien et tout compte fait, ça n'a aucune importance. je considère juste qu'il y a déjà suffisamment d'informations sur le net pour intoxiquer ton propre forum avec le flot déjà existant. Aujourd'hui, plus personne ne peut dire en Occident qu'il n'a pas eu d'information ou qu'il n'est pas aucourant tout au moins de la polémique.
Actuellement, l'installation de panneaux solaires revient à écoper le Titanic. Il vaut mieux commencer à apprendre à vivre façon âge de Pierre ou revoir la trilogie Mad Max de George Miller pour avoir une vision assez réaliste de ce que va donner un monde sans pétrole et au climat détraqué.
Pas besoin d'être prophète pour appréhender ce qui nous attend d'ici à une génération, pas plus.
Actuellement, l'installation de panneaux solaires revient à écoper le Titanic. Il vaut mieux commencer à apprendre à vivre façon âge de Pierre ou revoir la trilogie Mad Max de George Miller pour avoir une vision assez réaliste de ce que va donner un monde sans pétrole et au climat détraqué.
Pas besoin d'être prophète pour appréhender ce qui nous attend d'ici à une génération, pas plus.
Invité- Invité
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Mespheber a écrit:Je ne dis pas que tu ne fais rien, Joss. Je n'en sais rien et tout compte fait, ça n'a aucune importance. je considère juste qu'il y a déjà suffisamment d'informations sur le net pour intoxiquer ton propre forum avec le flot déjà existant. Aujourd'hui, plus personne ne peut dire en Occident qu'il n'a pas eu d'information ou qu'il n'est pas aucourant tout au moins de la polémique.
Actuellement, l'installation de panneaux solaires revient à écoper le Titanic. Il vaut mieux commencer à apprendre à vivre façon âge de Pierre ou revoir la trilogie Mad Max de George Miller pour avoir une vision assez réaliste de ce que va donner un monde sans pétrole et au climat détraqué.
Pas besoin d'être prophète pour appréhender ce qui nous attend d'ici à une génération, pas plus.
Détrompe-toi, beaucoup le nie d'une certaine façon, scientifiques en tête (Claude Allègre, en tête de file en France, pour crier à la conspiration, pour dire que ce changement est tout ce qu'il y a de naturel et c'est déjà produit en l'an mille.
Les usa, eux ont, sont à l'origine de ce mouvement et paient des scientifiques pour l'entretenir. Voir leur vidéo de propagande ICI
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Allègre? Il a combien de parts chez Total? J'ignorais aussi qu'il était chercheur.
Invité- Invité
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Mespheber a écrit:Allègre? Il a combien de parts chez Total? J'ignorais aussi qu'il était chercheur.
Biographie de Claude Allègre
Camarade d'adolescence de Lionel Jospin, puis brillant universitaire, Claude Allègre se spécialise ensuite dans la tectonique des plaques. Conseiller spécial de Lionel Jospin au ministère de l'éducation de 1988 à 1992, il exerce les fonctions exécutives de son patron. Il succède en 1992 à Maurice Allègre à la présidence du BRGM, un institut qui exploite le sous-sol africain et joue un rôle clé dans le dispositif militaro-industriel français en Afrique. Partisan d'une renégociation de la laïcité, il conseille Lionel Jospin dans le but d'autoriser le port du voile islamique à l'école. Professeur à l'Institut universitaire de France, à l'université Paris VII Denis-Diderot et à l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), les travaux en géologie isotopique réalisés par Claude Allègre ont été distingués par le prestigieux prix Crafoord et la médaille d'or du CNRS.
Alors ! :wench:
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Joss a écrit:Mespheber a écrit:Allègre? Il a combien de parts chez Total? J'ignorais aussi qu'il était chercheur.Biographie de Claude Allègre
Camarade d'adolescence de Lionel Jospin, puis brillant universitaire, Claude Allègre se spécialise ensuite dans la tectonique des plaques. Conseiller spécial de Lionel Jospin au ministère de l'éducation de 1988 à 1992, il exerce les fonctions exécutives de son patron. Il succède en 1992 à Maurice Allègre à la présidence du BRGM, un institut qui exploite le sous-sol africain et joue un rôle clé dans le dispositif militaro-industriel français en Afrique. Partisan d'une renégociation de la laïcité, il conseille Lionel Jospin dans le but d'autoriser le port du voile islamique à l'école. Professeur à l'Institut universitaire de France, à l'université Paris VII Denis-Diderot et à l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), les travaux en géologie isotopique réalisés par Claude Allègre ont été distingués par le prestigieux prix Crafoord et la médaille d'or du CNRS.
Alors ! :wench:
Carrière scientifique [modifier]
Universitaire brillant, Claude Allègre se tourne ves la géochimie. Ses travaux ont essentiellement porté sur des problèmes de géochimie terrestre, se basant sur l'étude des éléments trace et des isotopes. Ses contributions ont facilité par la suite la compréhension de la constitution de la croûte et du manteau terrestre et aussi de l'interaction entre ces deux couches de la Terre. Allègre a également conçu des modèles sophistiqués d'un certain nombre de processus géologiques comme le volcanisme, l'évolution de l'atmosphère terrestre et la formation des Nébuleuses planétaires. Avec l'américain G.J.Wasserburg, il a aussi développé un certain nombre de techniques de datations isotopiques, et notamment la méthode de datation par le système Samarium-Neodyme. C'est ce qui lui a valu d'obtenir en 1986 le prix Crafoord en compagnie de Waserburg.[2]
En 1968 son équipe de géochimie, installée depuis un an dans les locaux d’une usine de Saint-Maur-des-Fossés est rattachée à l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP) et déménage dans le nouveau Campus de Jussieu. En 1976, après être devenu directeur de l'IPGP, il est amené à préconiser, lors du réveil du volcan La Soufrière en Guadeloupe, l'évacuation d'urgence de la population par crainte d'une éruption avec nuées ardentes, s'opposant au volcanologue Haroun Tazieff qui diagnostique une simple éruption phréatique, ce qui s'avèrera exact.
En 1992, il succède à Maurice Allègre à la présidence du Bureau de recherches géologiques et minières. Chroniqueur au magazine Le Point, il dénonce violemment, le 19 octobre 1996, la décision de désamiantage de l'université de Jussieu et qualifie l’affaire de « phénomène de psychose collective ». En 2004, dans le livre Quand on sait tout, on ne prévoit rien, il estime que les coûts relatifs au désamiantage de certains bâtiments du campus de Jussieu n'étaient pas justifiés, les risques réellement encourus étant « pour ainsi dire nuls » selon lui.
re alors ! :wench:
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Géologue ne signifie pas climatologue (par contre c'est pratique pour trouver des gisements miniers). Pour soigner une dent malade, vas-tu chez un spécialiste ou lui préfères-tu un psychiatre? Merci pour l'info, mais cependant, avant d'avoir une formation scientifique, il est avant tout un homme politique et est donc par définition conditionné par ses fins et ses ambitions.
Le changement climatique, nos paysans l'observent depuis près de cinquante ans, mais qui les écoute?
Le changement climatique, nos paysans l'observent depuis près de cinquante ans, mais qui les écoute?
Invité- Invité
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
Mespheber a écrit:
Le changement climatique, nos paysans l'observent depuis près de cinquante ans, mais qui les écoute?
t'es pas fou non ? Ecouter les paysans ? Mais ils n'ont aucun titre .
Ce qui importe n'est pas d'avoir des raisons de dire ce que l'on dit, mais d'avoir un titre qui permet de s'affirmer spécialiste, et d'être reconnu comme tel.
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
:gnark:
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: LES REFUGIES CLIMATIQUES
L’ONU prévoit un «boom» de la pauvreté dû au climat
Lamia Oualalou 27/11/2007
Le réchauffement climatique a déjà commencé à frapper les 2,6 milliards de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Dans son rapport annuel, l’organisation explique que le réchauffement climatique peut entraîner les populations des pays en voie de développement dans «une marche arrière irrattrapable».
Rio de Janeiro
À quelques semaines de la réunion de Bali, où le monde s’est donné rendez-vous pour donner une suite aux accords de Kyoto contre le réchauffement climatique, l’ONU lance un cri d’alarme dans son rapport annuel sur le développement humain. «Pour la première fois de l’histoire, nous devrions assister à un boom de la pauvreté dans le monde, une évolution d’autant plus désolante que la situation des plus démunis allait en s’améliorant ces quinze dernières années», a expliqué hier Kevin Watkins lors du lancement du rapport, au Brésil.
Si le réchauffement climatique concerne toute la planète, il a déjà commencé à frapper les 2,6 milliards de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 2 dollars par jour.
Le rapport estime ainsi qu’entre 2000 et 2004, sur les 262 millions de personnes par an qui ont été affectées par des désastres climatiques, 98 % habitent dans des pays en voie de développement. Et sur elles l’impact de telles catastrophes est beaucoup plus durable. Sans accès à un système d’assurance formel, les plus pauvres mettent en place des stratégies de résistance dommageables au développement. «Face à la catastrophe, ils éliminent des repas, réduisent les dépenses de santé et retirent les enfants de l’école. C’est une marche en arrière irrattrapable», souligne Kevin Watkins.
Le rapport identifie cinq mécanismes à travers lesquels le changement climatique peut stopper, voire faire reculer le développement humain.
La production agricole, d’abord : les zones touchées par la sécheresse en Afrique subsaharienne devraient, par exemple, augmenter de 60 à 90 millions d’hectares et les zones arides subir des pertes de 26 milliards de dollars américains d’ici à 2060, plus que l’aide bilatérale versée en 2005.
La raréfaction d’eau devrait, elle, concerner 1,8 milliard de personnes supplémentaires d’ici à 2080, en particulier en Asie centrale, en Chine du Nord ou dans les Andes latino-américaines. Quant à la hausse du niveau des mers, elle met en péril plus de 70 millions de personnes vivant au Bangladesh, 6 millions en Basse-Égypte et 22 millions au Vietnam, sans parler de la multiplication des tempêtes tropicales conséquentes.
Grandes pandémies
Vient ensuite le bouleversement de la biodiversité : un réchauffement de 3 °C menacerait d’extinction 20 à 30 % des espèces terrestres, privant de nourriture des populations rurales.
Enfin, le rapport souligne la dégradation de la santé publique, avec le surgissement de grandes pandémies. Le paludisme, qui tue déjà un million de personnes par an, pourrait en frapper quelque 400 millions d’autres, alors que la dengue, stimulée par le changement climatique, revient en force en Amérique latine et en Asie de l’Est.
Le prix payé par les plus pauvres est d’autant plus injuste que leur responsabilité face au réchauffement climatique est faible. Au Canada, un habitant émet en moyenne 20 tonnes de carbone par an, contre 0,1 tonne pour un Éthiopien.
Lamia Oualalou 27/11/2007
Le réchauffement climatique a déjà commencé à frapper les 2,6 milliards de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Dans son rapport annuel, l’organisation explique que le réchauffement climatique peut entraîner les populations des pays en voie de développement dans «une marche arrière irrattrapable».
Rio de Janeiro
À quelques semaines de la réunion de Bali, où le monde s’est donné rendez-vous pour donner une suite aux accords de Kyoto contre le réchauffement climatique, l’ONU lance un cri d’alarme dans son rapport annuel sur le développement humain. «Pour la première fois de l’histoire, nous devrions assister à un boom de la pauvreté dans le monde, une évolution d’autant plus désolante que la situation des plus démunis allait en s’améliorant ces quinze dernières années», a expliqué hier Kevin Watkins lors du lancement du rapport, au Brésil.
Si le réchauffement climatique concerne toute la planète, il a déjà commencé à frapper les 2,6 milliards de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 2 dollars par jour.
Le rapport estime ainsi qu’entre 2000 et 2004, sur les 262 millions de personnes par an qui ont été affectées par des désastres climatiques, 98 % habitent dans des pays en voie de développement. Et sur elles l’impact de telles catastrophes est beaucoup plus durable. Sans accès à un système d’assurance formel, les plus pauvres mettent en place des stratégies de résistance dommageables au développement. «Face à la catastrophe, ils éliminent des repas, réduisent les dépenses de santé et retirent les enfants de l’école. C’est une marche en arrière irrattrapable», souligne Kevin Watkins.
Le rapport identifie cinq mécanismes à travers lesquels le changement climatique peut stopper, voire faire reculer le développement humain.
La production agricole, d’abord : les zones touchées par la sécheresse en Afrique subsaharienne devraient, par exemple, augmenter de 60 à 90 millions d’hectares et les zones arides subir des pertes de 26 milliards de dollars américains d’ici à 2060, plus que l’aide bilatérale versée en 2005.
La raréfaction d’eau devrait, elle, concerner 1,8 milliard de personnes supplémentaires d’ici à 2080, en particulier en Asie centrale, en Chine du Nord ou dans les Andes latino-américaines. Quant à la hausse du niveau des mers, elle met en péril plus de 70 millions de personnes vivant au Bangladesh, 6 millions en Basse-Égypte et 22 millions au Vietnam, sans parler de la multiplication des tempêtes tropicales conséquentes.
Grandes pandémies
Vient ensuite le bouleversement de la biodiversité : un réchauffement de 3 °C menacerait d’extinction 20 à 30 % des espèces terrestres, privant de nourriture des populations rurales.
Enfin, le rapport souligne la dégradation de la santé publique, avec le surgissement de grandes pandémies. Le paludisme, qui tue déjà un million de personnes par an, pourrait en frapper quelque 400 millions d’autres, alors que la dengue, stimulée par le changement climatique, revient en force en Amérique latine et en Asie de l’Est.
Le prix payé par les plus pauvres est d’autant plus injuste que leur responsabilité face au réchauffement climatique est faible. Au Canada, un habitant émet en moyenne 20 tonnes de carbone par an, contre 0,1 tonne pour un Éthiopien.
Sujets similaires
» ARMES CLIMATIQUES - CHEMTRAILS - HAARP
» MIGRANTS ET VIE DE CHATEAU
» ALLOCATIONS FAMILIALES,SECURITE SOCIALE,SMIC,APL
» IRAQ : PERSECUTION DES CHRETIENS
» RUSSIE UKRAINE ET LA CRIMEE
» MIGRANTS ET VIE DE CHATEAU
» ALLOCATIONS FAMILIALES,SECURITE SOCIALE,SMIC,APL
» IRAQ : PERSECUTION DES CHRETIENS
» RUSSIE UKRAINE ET LA CRIMEE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum