La phrase du jour

Bégayeur:

O... O... O... Optimiste, moi ?
O... O... O... Oh, pas longtemps !

(Pierre Rep)

Les héros de l'Ouest

Il y a l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours et qui n'a pas eu peur, et puis il y a l'homme qui a vu l'homme qui n'a pas vu l'ours et qui a eu peur de son ombre !

Les grands talents

"Non seulement il y a des gens qui sont partis de rien et qui sont arrivés à des situations extraordinaires, mais il y a aussi des gens qui sont partis de chez eux un jour et qu'on n'a jamais revus... c'est dire jusqu'où ils sont allés !"

Le soleil responsable

"Le soleil se couchait, tout seul, à son compte et sous sa propre responsabilité, ce qui, par les temps qui courent, est l'indice d'un esprit d'entreprise digne du meilleur encouragement !"

(Les deux dernières sont de Pierre Dac)

"Ne pas mot dire, c'est parfois ne pas maudire, car le silence préserve"

"J'ai gardé le silence, mais que dis-je : c'est le silence qui nous garde !" (Extrait du "Journal d'un curé de campagne" de Bernanos

"Moi, des papiers, mais monsieur le Gendarme, moi, je suis le fils du soldant inconnu !" (Bernanos)

"Aujourd'hui: merveille ! Mais demain: au panier !" (Soljenytsine dans "Le Pavillon des cancéreux", à propos d'un sein d'une très jeune femme.

"Si vous voulez aimer, ne vous tenez pas hors de l'Amour !" (Bernanos)

"Tiens, la jambe du maître est en train de saigner" (Un esclave noir d'Amérique cité par Simone Weil)

"Si la Lumière chassait les Ténèbres, cela signifierait que les deux seraient opposables l'une à l'autre. Mais c'est faux, car : "La Lumière luit dans les Ténèbres et les Ténèbres ne l'ont pas comprise (reçue)"

"Pour faire un homme libre, il faut quarante ans de désert" (homme politique, allusion à l'Exode)

"J'ai mal ! Ce silence m'assourdit, faîtes du bruit, vous autres !"

(Le diable, dans un roman de Léon Bloy)

"Le plus beau sentiment qu'on puisse éprouver, c'est le sens du mystère. C'est la source de tout art véritable, de toute vraie science.
Celui qui n'a jamais connu cette émotion, qui ne possède pas le don d'émerveillement, ni de ravissement, autant vaudrait qu'il fût mort : ses yeux sont fermés"

Albert Einstein

à toutes les mères veilleuses porteuse de vie merci pour cette jolie pensée

Bonjour.

Souvent l'homme tombe du côté où il penche

Les siracides, nous, enseignent (Si 3-26):

Qui aime le danger y tombera.

Tout cela ressemble fort à:

Celui qui se sert de l'épée périra par l'épée à son tour

"Hélas, je n'étais jamais gai, quand je la sentais triste
J'étais sombre, au bal le plus joyeux, si j'avais, en partant,
Vu quelque ombre en ses yeux..."

Victor Hugo suite au décès de sa fille Léopoldine.

ou alors je serai plié de rire

biensa a écrit:ou alors je serai plié de rire

J'aime pourtant bien rire !

Mais quand on me dit que j'avais un air très dur en disant telle ou telle chose,
ça m'étonne d'abord, puis ça m'attriste, car ce n'était pas du tout mon état
d'esprit...et j'en suis vraiment désolée.

Mais il m'arrive quand même de dire des "vacheries" délibérément...
Le moins souvent possible, et après, je regrette...

alors je pars du principe que le regard ou les paroles appartiennent à celui qui les envoie , à moi de les accepter oupas !
j'ai déjà dit heuuuuuuuu ben nan , reprends ton paquet je ne me sens pas concernée et je laisse pour ce que c'est
et si c'est une vérité et bé je l'accepte et ça me fait grandir

Je viens de trouver ceci, chez julien Green:

Quelqu'un me redit cette phrase spécieuse et suspecte qui est en circulation depuis quelque temps, à savoir que 'beaucoup se figurent avoir la foi et ne l'ont pas', formule propre à semer le doute: c'est d'ailleurs son objet. La réponse est que la preuve de la foi, c'est le changement radical de la vie.

La phrase malfaisante sur ceux qui croient avoir la foi sans l'avoir, s'accompagne de cette autre, qui est vraie et semble continuer la première, qui est fausse : 'beaucoup pensent n'avoir pas la foi, qui l'ont malgré tout'. C'est en mélangeant le vrai au faux qu'on fait passer le faux.

Qu'en pensez-vous ?

Trouvé aussi chez Julien Green, cette petite note extraordinaire:

"Bruno, qui a cinq ans, et que nous voyons quelquefois, car ses parents habitent en face de notre maison, demandait à quelqu'un l'autre jour : "Où étais-je avant de vivre avec papa et maman ?"