Evolution de la foi et Relation d'aide

Dans ce document, qui reprend en français les travaux de Fowler, la question de l'approfondissement et de l'évolution de la foi en relation avec l'évolution psychologique est posée.

La deuxième partie part des travaux d'Alan Jamieson (NZ) a propos de diverses communauté et traite des questions et difficultés spécifiques des "church leavers".




http://www.relation-aide.com/dossiers/description.php?rech=ok&id=72&cat=13

A titre d'information j'ai trouvé beaucoup de réfèrences à Fowler sur des sites de catéchèse de l'église Catholique Américaine...

L'Hébreu (aman he'min) le Grec (pistuo, Pistis) et le latin (credo, credere) ne peuvent avoir pour sens leur sens moderne. Pour le Juif ou le Chrétien de l'antiquité dire « je crois qu'il y a un Dieu » ou « je crois que Dieu existe » aurait été étrange et absurde. L'existence de Dieu était considérée comme garantie et ce n'était pas un sujet de débat. Les anciens auraient dit : « Etant donné la réalité de Dieu comme un fait de l’univers, je proclame donc que j'y consacre ma vie, en faisant serment d'amour et de loyauté ».

Faux, et pour preuve les écrits de Sénèque... Par contre, l'idée était tellement tabou qu'elle valait probablement la lapidation à ceux qui l'exprimaient.

Toutes les traditions religieuses étudiées parlent de la foi et rendent apparent le même phénomène. Dans chaque cas la foi implique un alignement de la volonté, un repos du cœur, un accord avec une vision des valeurs transcendantes, une consécration ultime.

Oui et non car toutes les religions n'ont pas la même approche, ainsi un bouddhiste cherche une libération totale de son esprit quand les religions révélées se rattachent à l'idée de réssurection des morts...

par ailleurs, je trouve la distinction entre hénothéisme et monothéisme très surfaite. Combien de croyants "monothéistes" n'ont-ils pas une conception idolâtre de leur religion? Pour beaucoup, il s'opère un transfert de l'image du père sur D*ieu, une sublimation du surmoi... Bref, les exemples sont peu pertinents et devraient prendre en compte les différentes formes d'expression religieuse au sein d'une même communauté. D'ailleurs, l'étude s'étend sur une plage très restreinte du phénomène religieux: 329 personnes!

Mespheber a écrit:

Toutes les traditions religieuses étudiées parlent de la foi et rendent apparent le même phénomène. Dans chaque cas la foi implique un alignement de la volonté, un repos du cœur, un accord avec une vision des valeurs transcendantes, une consécration ultime.

Oui et non car toutes les religions n'ont pas la même approche, ainsi un bouddhiste cherche une libération totale de son esprit quand les religions révélées se rattachent à l'idée de réssurection des morts...

Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit CHRISTIANC. L'approche est un moyen différent pour chacun d'atteindre la foi transcendante qui échappe à tous moyens, toutes cultures et toutes religions puisque la foi se trouve en Dieu

A part que les bouddhistes nie toute existence d'un dieu quelconque...

Mespheber a écrit:A part que les bouddhistes nie toute existence d'un dieu quelconque...

Je ne connais pas le bouddhisme donc je ne peux en parler ! Par contre, j'affirme que catholiques, orthodoxes, protestants, juifs et musulmans peuvent atteindre Dieu par la foi en utilisant des moyens différents (à condition bien sur, qu'ils ne se limitent pas à des us et habitudes culturels qui les limitent à des considérations seulement humaines et les font dévier)

Juste une précision Fowler parle d'une culture Hébraïque et Grecque mais de sensibilité occidentale.

Un travail de sociologue nécessite une énorme patience et 10 ans d'études en moyenne pour étudier à fond 329 cas. Il s'agit de travaux d'universitaires qui font autorité à Harvard et à Emory, reconnus par les pairs...


C'est la critique qui a été faite de ses travaux, son mode d'individuation est résolument occidentales..

Les analogies données entre Pisteo et Hemin sont issues des traductions Grecques de l'Ancien Testament aussi appelée Septante.
C'est ce matériau qui est la base de son discours, la production du Judaïsme en grec, production intellectuelle et philosophique est à proprement parler gigantesque.

C'était ce qu'on appelait l'école d'Alexandrie.

D'autre part Fowler a étudié les différents types de Monothéismes existant, et leur relation aux communautés intermédiaires.

Les sociétés Bouddhistes ont été mises de coté comme les sociétés animistes .

Pour le travail sur les sociétés orientales j'ai une autre réfèrence (Bruce Epstein

Treaty of Buddhist Psychotherapy ) qui fait une remarque intéressante..

En gros il dit ceci
"L'être humain est tiraillé entre ce qu'il aime et ce dont il a peur, la peur la plus grande en Occident semble d'être abandonné, ce qui amène une piété qui amène les gens à se regrouper se réconforter"

"tandis que en orient, liés par des séries d'obligations sociales, la peur est d'être étouffé" ce qui fait que les "sages" les héros sont ceux qui se retirent du monde...

la structure est celle de l'individuation, devenir adulte ou sujet..

Wow! Ça c'est de la synthèse!

Merci pour ces références et ces précisions. ::