Miettes...

A la radio, j'entends parfois une phrase que je note. Je découpe des bouts de journaux avec des trucs intéressants. Finalement, j'ai plein de petits bouts de papier qui se baladent un peu partout. Il faut faire de l'ordre !
Voici quelques-unes des miettes que j'ai picorées :

- le pianiste Alfred Cortot disant à un élève : "...César Franck n'est pas votre poubelle autobiographique".

- une formule de bénédiction :
"Qu'il rende ferme votre foi, joyeuse votre espérance, et constante votre charité".

- "Hier soir, elle portait trop de rouge et pas assez de vêtements. C'est toujours un signe de désespoir chez une femme" (Oscar Wilde).

- le poète athénien Phrynikhos, un des inventeurs de la tragédie, fut condamné à une amende parce qu'il avait fait pleurer les citoyens au lieu de les faire réfléchir.

- la Bonne Nouvelle c'est que nous sommes libérés de 5 maux :
la peur, l'ignorance, le fatalisme, la mort, l'égoïsme.
(un missionnaire en Afrique)

- "Il est difficile de mentir si on ne connaît pas la vérité".
(Peter Esterhazy, écrivain hongrois)

Voilà pour aujourd'hui !

Ici-bas,tout n'est que chimère
Dans l'au-delà,tout est lumière

Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire.

Si ma mémoire ne défaille pas encore,c'est du Jean Racine

la vie n'est rien,

mais rien ne vaut la vie

la vie ne se compte pas en respirations,

mais par des instants qui coupent le souffle...

ce sont les idiots qui font des citations
et donc j'en fais partie..
une idiote qui cache bien son jeu..

et faire des citations est beaucoup moins dangereux
qu'une "confession virtuelle"... ...
pour tout le monde.. ... ... ! ! !

Adèle a écrit:Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire.

Si ma mémoire ne défaille pas encore,c'est du Jean Racine

Oui, c'est dans "Phèdre" (j'aime beaucoup Racine).

"L'oisiveté est la mère de la philosophie"

Thomas HOBBES

donc..l'oisiveté est utile,même indispensable

Adèle a écrit:"L'oisiveté est la mère de la philosophie"

Thomas HOBBES

donc..l'oisiveté est utile,même indispensable

:MDR:

Pour les Anciens, l'oisiveté (otium, en latin; skholè, en grec, qui a donné "école") était en effet une chose positive, c'était le temps libre dont jouissaient les classes riches, et qui leur permettait de réfléchir, de se cultiver, de se consacrer à étudier ce qui les intéressait.

Claude Nougaro a laissé des petites rimes extraordinaires:

"Et moi, l'oiseau-forçat, casseur d'amères croutes
Vers mon ciel du dedans, j'ai replongé ma route..."

ou ailleurs

"Ma belle amie et moi, quand nous dansons ensemble,
Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble ?

Ces deux dernières sont extraites de "Mai Paris Mai". Dans la même chanson, le narrateur s'identifie à un oiseau en vol. Il n'y a qu'une seule ligne, mais quel art des mots !

"Je plonge vers un pont où penche un étudiant" Ici, ce sont les sons qui font chanter les mots: "plon-pon-pen-diant"... çà semble simple !

Vérité vérifiée : "Souvent l'homme tombe du côté où il penche"...

La dent dure : "Certains hommes sont grands, et d'autres non...

L'homme politique : "Nous étions au bord du gouffre, mais nous avons fait un grand pas en avant !"

Accueil du président africain:
"Monsieur le Président, si vous voulez bien dire un mot au micro ?
Le président s'avance devant la rangée de micros et dit, sur un ton très inspiré:

"BONJOU' MIC'O !" (Pierre Péchin)

La fin de La Palisse:
Le pauvre La Palisse mourut devant Pavie
Un quart d'heure avant sa mort, il était encore en vie
Et le jour de son trépas fut le dernier jour de sa vie.

Belgicisme de Boileau
Tout ce qui se conçoit mal s'écrit mal aisément
Et les mots pour le dire ne viennent qu'en flamand !


Mo parfait de Balavoine

Aimer est plus fort que d'être aimé !

« Maintenant je n’ai plus à parler de moi. Je voulais raconter une rencontre. La foi est un commencement. Il ne faut pas jouer avec elle : l’avoir, ne pas l’avoir ; il faut entrer dans cette crypte –ecclésiale et personnelle- où jaillit l’eau vive, et ressortir pour tout partager. « Il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages ». Ma vie ne m’appartient plus, c’est celle d’un serviteur inutile. Ce qui m’advient, ce que j’essaie de faire, de dire, comment y discerner ma part et celle des autres ; tout grandit de cette amitié qui déchiffre, si peu pourtant, cette unité inépuisable où Dieu se donne aux pêcheurs et aux publicains ». (OLIVIER CLEMENT(théologien orthodoxe) , l'Autre Soleil, Stock)

J'aime bien Olivier Clément mais je le connaîs si peu

Il a écrit que "l'Eglise,c'est la mer qui se met à chanter dans le

coquillage du monde"..

C'est rare,des théologiens poètes..

Dommage, on trouve très peu de chose de lui sur le net

J'aime beaucoup ce mot que m'a confié un amoureux qui était, selon son propre aveux "fou d'amour":

- "çà se terminera mal. Avec elle, j'ai l'impression de marcher comme sur le fil d'un funambule. C'est toujours comme çà quand on est amoureux, d'accord. Mais avec celle-ci, je sens très bien que le fil monte..."

(Dans l'histoire, le copain a risqué de perdre tout de qu'il possédait, mais il a rompu après qu'il ait attrapé un de ces "petits problèmes" dont le docteur a dit "C'est pas grave, mais çà veut dire que vous ou votrre partenaire "va voir ailleurs si le soleil est meilleur" !)

Faut reconnaître que çà ne s'invente pas !

Souvenir personnel après la rupture avec ma dernière fiancée (c'était en 1990, après je m'en suis remis à Dieu totalement et j'ai trouvé mon bonheur dans le célibat au service d'autrui et de l'Eglise). Bref, je suis décidé d'avoir une explication avec mon "ex". Je vais la trouver et je lui dis:

- Peux-tu m'expliquer pourquoi tout a si bien marché pendant huit mois, et à présent tu me quittes pour un autre ?
- Mais c'est tout simple ! C'est vrai, quoi, aussi longtemps que j'étais avec toi, j'étais sincère avec toi !
- Ah d'accord, ne m'en veux pas, je ne connaissais pas cette règle de mobilité de la sincérité en amour...

"Si les passions font vivre l'homme,
sa sagesse le fait seulement durer"..
CHAMFORT(Maximes et anecdotes)

"On ne marchande pas avec le bon Dieu, il faut se rendre à lui, sans condition. Donnez-lui tout, il vous rendra plus encore. »

"Il n’y a pas un royaume des vivants et un royaume des morts, il n’y a que le royaume de Dieu, vivants ou morts, et nous sommes dedans."

"Si notre Dieu était celui des païens ou des philosophes (pour moi, c’est la même chose) il pourrait bien se réfugier au plus haut des cieux, notre misère l’en précipiterait. Mais vous savez que le nôtre est venu au-devant. Vous pourriez lui montrer le poing, lui cracher au visage, le fouetter des verges et finalement le clouer sur une croix, qu’importe? Cela est déjà fait..."

Du chef-d'oeuvre de Bernanos: "Le journal d'un curé de campagne"

"Dieu peut pardonner,effacer,compenser.
Mais si Dieu n'existe pas,
les fautes des hommes sont inexpiables".

Simone de BEAUVOIR(Une morale de l'ambigüité)

"Il ne suffit pas du tout à l'homme de savoir si Dieu est.
Il veut savoir s'Il est Quelqu'un et s'Il répond".

LANZA DEL VASTO (Principes et Préceptes)

"Faites de l’ordre en pensant que le désordre va l’emporter encore le lendemain parce qu’il est justement dans l’ordre, hélas! que la nuit fiche en l’air votre travail de la veille – la nuit appartient au diable. »

"La moindre poupée de quatre sous fait les délices d’un gosse toute une saison, tandis qu’un vieux bonhomme bâillera devant un jouet de cinq cent francs. Pourquoi? Parce qu’il a perdu l’esprit d’enfance."

"Ça ira encore tant que votre industrie et vos capitaux vous permettront de faire du monde une foire, avec des mécaniques qui tournent à des vitesses vertigineuses, dans le fracas des cuivres et l’explosion des feux d’artifices. Mais attendez, attendez le premier quart d’heure de silence. Alors, ils l’entendront, la parole – non pas celle qu’ils ont refusée, qui disait tranquillement: « Je suis la Voie, la Vérité, la Vie » - mais celle qui monte de l’abîme: « Je suis la porte à jamais close, la route sans issue, le mensonge et la perdition."

Vraiment, je vous assure: il faut lire le "Journal d'un curé de campagne" !

"Si je ne suis pas d'accord avec toi,je me battai cependant jusqu'au bout pour que tu exprimes ton opinion,complètement et totalement".

VOLTAIRE

"Celui qui sait se tait.
Celui qui ne sait pas parle".

Proverbe chinois