JOHN MAC CAIN
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JOHN MAC CAIN
Le futur père Lafritte qui risque de frire d'embraser le monde
John McCain est-il gâteux ou dangereux ? BAKCHICH
Chronique américaine / mardi 25 mars par Doug Ireland
Pour changer, notre chroniqueur américain, Doug Ireland, tombe à bras raccourcis sur le candidat Républicain John McCain, un sacré va-t-en-guerre, jugé colérique, qui se dit prêt à en découdre avec l’Iran.
LIRE L'ARTICLE, EN CLIQUANT SUR SPOILER :
John McCain est-il gâteux ou dangereux ? BAKCHICH
Chronique américaine / mardi 25 mars par Doug Ireland
Pour changer, notre chroniqueur américain, Doug Ireland, tombe à bras raccourcis sur le candidat Républicain John McCain, un sacré va-t-en-guerre, jugé colérique, qui se dit prêt à en découdre avec l’Iran.
LIRE L'ARTICLE, EN CLIQUANT SUR SPOILER :
- Spoiler:
- La semaine dernière, alors que la guerre fratricide battait son plein entre les démocrates Barack Obama et Hillary Clinton, le candidat républicain à la présidence, John McCain, 72 ans au compteur, s’est offert un voyage « présidentiel » en Irak, au Moyen-Orient puis en Europe.
Pour l’occasion, il a emporté dans ses bagages son grand copain et ex-sénateur démocrate du Connecticut, Joe Lieberman. Cet ancien candidat à la vice-présidence sur le « ticket » d’Al Gore en 2000 est un farouche supporter de la guerre en Irak, qui a perdu sa place pour un quatrième mandat au Sénat, en 2006, lors d’une primaire remportée par un candidat anti-guerre. Joe Lieberman, qui n’a été réélu comme candidat indépendant que grâce au vote massif des Républicains, n’a pas encore officiellement rallié McCain, mais c’est tout comme.
Lors d’une conférence de presse en Jordanie, John McCain, qui clamait en janvier que les militaires américains pouvaient rester en Irak « pour 100 ans » a commis ce que le quotidien Le Monde en date du 20 mars qualifie un peu vite de « bévue ». « C’est un fait notoire, comme les médias l’ont rapporté, qu’Al Qaïda va en Iran pour s’entraîner puis revient en Irak depuis l’Iran » a déclaré le candidat républicain.
Une curieuse « bévue » devant les caméras
Il a aussitôt été corrigé par son copain Lieberman qui lui a chuchoté : « tu as dit que les Iraniens entraînent Al Qaida, mais tu voulais dire qu’ils entraînent des extrémistes. » Et Mc Cain de se reprendre illico : « je vous prie de m’excuser, les Iraniens entraînent des extrémistes, pas Al-Qaïda. » Hélas pour le candidat présidentiel, sa brève conversation avec Lieberman a été enregistrée par des caméras de télévision.
Selon John Mc Cain, l’Iran chiite entraînerait donc les milices sunnites d’Al Qaïda. Alors même que chiites et sunnites se font la guerre en Irak. Les bras m’en tombent. La plus grande formation politique d’obédience chiite en Irak, et le socle de son gouvernement actuel, est le Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), dont le QG, financé par les Iraniens, se trouvait à Téhéran du temps de Saddam Hussein. De plus, les salaires des soldats de la milice bien armée du CSRII, le Corps Badr, étaient payés par le régime iranien. Quant au chef spirituel des chiites d’Irak, le Grand Ayatollah Ali Al-Sistani, qui est aussi le guide suprême du CSRII, il est lui-même Iranien.
L’un des principaux objectifs d’Al Qaïda en Irak est de détruire le gouvernement actuel, dominé par les chiites et le CSRII, que l’organisation terroriste considère comme une bande de collabos de l’Amérique impérialiste. Enfin, les principaux ministères du gouvernement irakien, à commencer par celui de l’Intérieur, sont noyautés par les pro-iraniens, comme l’a rapporté à plusieurs reprises le New York Times.
Au vu de ces éléments, est-ce bien raisonnable de penser que l’Iran chiite arme et entraîne les fidèles de feu Al Zarqawi, l’ex-chef d’Al Qaïda en Irak et auteur de l’attentat meurtrier contre le Dôme d’or de Samaera, l’un des principaux lieux saints du chiisme ? Dans ce contexte, pourquoi diable Téhéran souhaiterait la chute de l’actuel gouvernement irakien et entraînerait les hommes d’Al Qaïda dans ce but ? C’est un non-sens.
Les télévisions américaines ont toutes montré le spectacle de McCain répétant comme un perroquet les rectificatifs que Lieberman lui glissait à l’oreille, puis présenter ses excuses. Mais la phrase incriminée était-t-elle réellement un lapsus, comme l’a laissé entendre Le Monde ?
Une « erreur » répétée plusieurs fois
S’agissait-il d’un trou de mémoire d’un homme âgé (Brit Hume, le chef du service politique de la chaîne conservatrice Fox News, a qualifié la scène de « senior moment », l’égarement d’un sénior) ? Est-ce l’ignorance qui a parlé ? Que nenni !
Sur la chaîne d’info MSNBC, le 22 mars, Keith Olberman (le chouchou des progressistes depuis qu’il présente une heure mordante de « news » semi-satiriques tous les soirs depuis deux ans) a pris un malin plaisir à démontrer, enregistrements a l’appui, que « le couplage Iran-Al Qaïda a été l’un des éléments clé du discours de McCain pendant son voyage au Moyen-Orient. »
Trois jours avant la prétendue « bévue », McCain déclarait à une radio de droite : « comme vous le savez, il y a des barbouzes d’Al Qaïda qui sont reprises en Iran, entraînées comme leaders, puis qui retournent en Irak. » Il a même récidivé à quatre reprises en trois jours ! Pour enfoncer le clou, le soir du 22 mars, son staff de campagne a distribué un communiqué de presse ou l’on pouvait lire : « Al Qaïda et des extrémistes chiites, avec le soutien de pouvoirs externes comme l’Iran, courrent toujours [en Irak] et ne sont pas encore vaincus. »
McCain veut frapper l’Iran
En fait, McCain est en train de préparer l’opinion publique américaine à une frappe militaire contre l’Iran. Et tous les moyens sont bons pour y parvenir. Pour un politicien comme McCain, c’est facile d’imaginer un lien entre l’Iran et Al Qaïda, puis de tout mélanger en proclamant que seule une attaque militaire pourrait empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire. « Une seule chose est pire qu’une solution militaire mes amis, c’est un Iran doté d’armes nucléaires » claironne d’ailleurs le candidat républicain.
Lors d’un meeting le 18 avril 2007, Mc Cain a même répondu à une question sur l’Iran en chantant « Bomb bomb Iran » sur l’air du célèbre tube des Beach Boys, « Barbara Ann », comme on peut l’admirer sur cette vidéo.
McCain perd la boule
Le sénateur McCain est une relique du passé. Sa vision du monde est celle d’un monde bipolaire façonnée du temps de la Guerre Froide. Avec l’effondrement des Etats communistes, il a tout simplement remplacé l’URSS par les islamistes radicaux. Pour McCain, il n’y a que des gentils et des méchants dont les noms et les idéologies se substituent les uns aux autres. Et, en plus, il perd la boule. Dans un article sur son « fameux tempérament colérique » paru dans le Boston Globe (27 janvier 2008), le sénateur Thad Cochran, un Républicain conservateur du Mississippi qui connaît bien son collègue McCain depuis trois décennies, disait de lui : « l’idée qu’il soit président me fait frissonner. Il est capricieux. Il est impétueux et exalté. Il se met en colère et explose pour un rien, et ca m’inquiète. »
Un ex pilote prisonnier de guerre au Vietnam
Caractériel au point de compter peu d’amis au Sénat, John McCain vient d’une grande famille de militaires. Son père et son grand-père étaient Amiraux. McCain lui-même est un héros du Vietnam et un grand blessé de guerre. Il fait partie des pilotes de combats capturés par le Viêt-Cong et a été torturé pendant les cinq années qu’il a passé en captivité. Une épreuve qui l’a abîmé physiquement et psychiquement et qui explique sans doute ses violentes colères.
Il appartient à ceux qui pensent que si, pendant la guerre du Vietnam, on avait donné carte blanche à l’armée, les Etats-Unis l’auraient emporté. Qu’importe si la défaite au Vietnam ne relevait pas d’un problème de puissance militaire, le premier réflexe de John McCain demeure, lui,… militaire. Il est le candidat de ces Américains dont le but principal est une guerre sans fin contre les islamistes radicaux et il insiste sur la nécessité de lutter par tous les moyens contre ce qu’il appelle « le challenge transcendant de l’islam radical et extrémiste. »
Entourés de néo-conservateurs
Le sénateur septuagénaire s’entoure de néoconservateurs qui ont toujours rêvé d’étendre la guerre en Iran et en Syrie. Son porte-parole sur les questions de « sécurité nationale », Randy Scheunemann, était le porte-parole du « Committee to Liberate Iraq » qui, composé de néo-cons, faisait la promotion d’une guerre pour éradiquer le régime de Saddam Hussein avant même l’invasion de 2003. Et qui, déjà, dissertait sur un lien supposé entre Al Qaïda et Saddam. On sait maintenant que c’était faux.
Une belle brochette de néo-cons du même calibre que Scheunemann ont noyauté l’entourage de McCain. C’est le cas de ses conseillers en politique étrangère et notamment de William Kristol, rédacteur-en-chef du magazine phare des néo-cons, le Weekly Standard, dont les pages inventent toutes sortes de liens fictifs entre Al Qaida et l’Iran. Mais aussi de James Woolsey, ancien directeur de la CIA, et des idéologues néo-cons comme Robert Kagan, Max Boot et Gary Schmitt. Tout ce beau monde sans exception préconise un bombardement de l’Iran.
Passer par-dessus l’ONU
Grace à eux, McCain avance des idées déroutantes. Il veut par exemple passer outre les Nations-Unies en créant une nouvelle Ligue des Démocraties. Sa raison d’être ? « Légitimer » les interventions militaires des Etats-Unis si le Conseil de Sécurité de l’ONU refuse d’autoriser le recours aux armes. Dans ce cas de figure, disait McCain devant le Parlement Européen, « les Etats Unis feront tout ce qui est nécessaire pour garantir la sécurité du peuple américain. » Parmi les cibles de sa Ligue des Démocraties figurent pêle-mêle le Darfour, la Serbie, l’Ukraine, la Birmanie, le Zimbabwe et, bien sûr, l’Iran.
Un McCain président des Etats-Unis voudra aussi immanquablement se doter d’un nouvel outil au service de l’interventionnisme américain : un organisme parallèle à la CIA qui aura pour mission, comme l’écrivait McCain dans la prestigieuse revue Foreign Affairs, de « lutter contre les subversions et prendre des risques » paramilitaire et secrets, il va de soi. Et un organisme qui serait calqué sur le célèbre OSS, l’Office of Strategic Services américain qui, pendant la deuxième Guerre mondiale, était réputé pour ses opérations secrètes et incontrôlées.
L’idée d’avoir comme président un interventionniste primaire et un déséquilibré colérique avec un doigt tremblant sur la gâchette nucléaire est effrayante. La philosophie de John McCain, originaire de l’Arizona, peut se résumer par la phrase de prédilection des cow-boys dans les westerns : « shoot first and ask questions later ». Tire d’abord et pose des questions après.
Doug Ireland
Re: JOHN MAC CAIN
A QUI AVONS-NOUS AFFAIRE ?....... :
JOHN MAC CAIN
et son "conseiller spirituel" ROD PARSLEY
Éradiquer l'Islam, un programme pour McCain
PressTV, le 13 mars 2008
Rod Parsley, un évangéliste prêchant à la télévision (photo de droite), conseiller spirituel de McCain et son allié clef dans l'Ohio, a appelé à l'éradication de l'islam en tant que « fausse religion. »
Le sénateur John McCain a acclamé Parsley, tandis que le pasteur de la géniale église de l'Ohio appelait les chrétiens à « guerroyer » contre l'Islam pour le détruire.
Le 26 février, McCain apparaissait à un rassemblement de sa campagne à Cincinnati en compagnie de Rod Parsley, un pasteur de la World Harvest Church (Église des moissons mondiales) de Colombus. Au cours de la manifestation, McCain a qualifié de « guide spirituel » le ministre évangélique.
Parsley, meneur d'une congrégation forte de 12.000 membres, a pondu plusieurs livres décrivant ses vues fondamentalistes religieuses.
Dans le chapitre Islam: The Deception d'Allah de son livre The 2005 Silent No More, Parsley informe d'une « guerre entre l'islam et la civilisation chrétienne. »
Il traite aussi l'Islam de « religion de l'anté-Christ, » en exhortant les États-Unis à lancer une nouvelle croisade pour l'éradiquer.
Dans le passé, l'église de Parsley a été accusé de participer à des activités partisanes pro-républicaines en violation à son statut d'exemption fiscale.
Les relations entre McCain et Persil sont sensible politiquement. En 2004, l'église de Parsley a été crédité de rabattage aux urnes pour George W. Bush des électeurs chrétiens fondamentalistes.
Original : http://www.presstv.com/detail.aspx?id=47232
Traduction libre de Pétrus Lombard
JOHN MAC CAIN
et son "conseiller spirituel" ROD PARSLEY
Éradiquer l'Islam, un programme pour McCain
PressTV, le 13 mars 2008
Rod Parsley, un évangéliste prêchant à la télévision (photo de droite), conseiller spirituel de McCain et son allié clef dans l'Ohio, a appelé à l'éradication de l'islam en tant que « fausse religion. »
Le sénateur John McCain a acclamé Parsley, tandis que le pasteur de la géniale église de l'Ohio appelait les chrétiens à « guerroyer » contre l'Islam pour le détruire.
Le 26 février, McCain apparaissait à un rassemblement de sa campagne à Cincinnati en compagnie de Rod Parsley, un pasteur de la World Harvest Church (Église des moissons mondiales) de Colombus. Au cours de la manifestation, McCain a qualifié de « guide spirituel » le ministre évangélique.
Parsley, meneur d'une congrégation forte de 12.000 membres, a pondu plusieurs livres décrivant ses vues fondamentalistes religieuses.
Dans le chapitre Islam: The Deception d'Allah de son livre The 2005 Silent No More, Parsley informe d'une « guerre entre l'islam et la civilisation chrétienne. »
Il traite aussi l'Islam de « religion de l'anté-Christ, » en exhortant les États-Unis à lancer une nouvelle croisade pour l'éradiquer.
Dans le passé, l'église de Parsley a été accusé de participer à des activités partisanes pro-républicaines en violation à son statut d'exemption fiscale.
Les relations entre McCain et Persil sont sensible politiquement. En 2004, l'église de Parsley a été crédité de rabattage aux urnes pour George W. Bush des électeurs chrétiens fondamentalistes.
Original : http://www.presstv.com/detail.aspx?id=47232
Traduction libre de Pétrus Lombard
Re: JOHN MAC CAIN
John McCain.......Liaisons venimeuses
Le 29 février, John McCain recevait à San Antonio au Texas l’appui du Révérend John Hagee. Le vote des évangélistes est incontournable dans le Sud mais McCain se serait sans doute bien passé de celui-là.
Auteur d’ouvrages prophétiques, John Hagee prétend que la Nouvelle-Orléans a été frappée par l’ouragan Katrina à cause des droits des Gays, et que l’Eglise catholique est une « secte, la pire pute de Babylon »... Dans son livre « Jerusalem Countdow : a warning to the world » (compte à rebours pour Jérusalem : avertissement au monde) basé sur une interprétation délirante de la Bible, il prédit qu’une coalition arabo-russe attaquera Israël. Dieu interviendra pour sauver l’Etat Hébreux en frappant de la foudre les assaillants. En conséquence, l’Antéchrist, incarnée par le président de l’Union Européenne, provoquera une confrontation entre la Chine et l’Occident au sujet d’Israël. De cet affrontement, Armageddon, viendra le second avènement du Christ…
Critiqué par les catholiques pour avoir accepter ce soutien, John McCain a répondu qu’il n’avait pas à partager toutes les opinions de ceux qui l’appuient.
MATCH.COM
Le 29 février, John McCain recevait à San Antonio au Texas l’appui du Révérend John Hagee. Le vote des évangélistes est incontournable dans le Sud mais McCain se serait sans doute bien passé de celui-là.
Auteur d’ouvrages prophétiques, John Hagee prétend que la Nouvelle-Orléans a été frappée par l’ouragan Katrina à cause des droits des Gays, et que l’Eglise catholique est une « secte, la pire pute de Babylon »... Dans son livre « Jerusalem Countdow : a warning to the world » (compte à rebours pour Jérusalem : avertissement au monde) basé sur une interprétation délirante de la Bible, il prédit qu’une coalition arabo-russe attaquera Israël. Dieu interviendra pour sauver l’Etat Hébreux en frappant de la foudre les assaillants. En conséquence, l’Antéchrist, incarnée par le président de l’Union Européenne, provoquera une confrontation entre la Chine et l’Occident au sujet d’Israël. De cet affrontement, Armageddon, viendra le second avènement du Christ…
Critiqué par les catholiques pour avoir accepter ce soutien, John McCain a répondu qu’il n’avait pas à partager toutes les opinions de ceux qui l’appuient.
MATCH.COM
Re: JOHN MAC CAIN
Quand un catholique critique McCain
Bill Donohue, président de la Ligue catholique, critique aujourd’hui John McCain, lui reprochant d’avoir accepté le soutien du télévangéliste texan John Hagee, qui a déjà qualifié l’Église catholique de «grande putain» et d’«antéchrist».
Le sénateur Obama a rejeté le soutien de Louis Farrakhan, un autre intolérant. McCain devrait suivre son exemple et rejeter l’appui de Hagee», a déclaré Donohue dans un communiqué.
McCain est apparu aujourd’hui aux côtés du pasteur controversé. Il n’a pas encore réagi à la critique de Donohue.
THE TRAIL
Bill Donohue, président de la Ligue catholique, critique aujourd’hui John McCain, lui reprochant d’avoir accepté le soutien du télévangéliste texan John Hagee, qui a déjà qualifié l’Église catholique de «grande putain» et d’«antéchrist».
Le sénateur Obama a rejeté le soutien de Louis Farrakhan, un autre intolérant. McCain devrait suivre son exemple et rejeter l’appui de Hagee», a déclaré Donohue dans un communiqué.
McCain est apparu aujourd’hui aux côtés du pasteur controversé. Il n’a pas encore réagi à la critique de Donohue.
THE TRAIL
Re: JOHN MAC CAIN
Ces 3 articles ci-dessus donnent une idée non seulement politique mais religieuses qui vont embraser le monde
Je les illustre pas par des vidéos :
1°) TENSIONS ENTRE LE FONDAMENTALISME CHRETIEN ET ISLAMIQUE :
(pas la peine de développer, tout le monde connait)
2°) TENSIONS ENTRE LE FONDAMENTALISME CHRETIEN ET LE CATHOLICISME :
John Hagee qualifiait plus haut l’Église catholique de «grande putain» etd’«antéchrist» et que l’Eglise catholique est une « secte, la pire pute de Babylone »
3°) TENSIONS ENTRE LE FONDAMENTALISME CHRETIEN ET LE JUDAISME :
et d'un autre côté :
Je les illustre pas par des vidéos :
1°) TENSIONS ENTRE LE FONDAMENTALISME CHRETIEN ET ISLAMIQUE :
(pas la peine de développer, tout le monde connait)
2°) TENSIONS ENTRE LE FONDAMENTALISME CHRETIEN ET LE CATHOLICISME :
John Hagee qualifiait plus haut l’Église catholique de «grande putain» etd’«antéchrist» et que l’Eglise catholique est une « secte, la pire pute de Babylone »
3°) TENSIONS ENTRE LE FONDAMENTALISME CHRETIEN ET LE JUDAISME :
et d'un autre côté :
UPJF
Benjamin Netanyahu : « Les évangéliques sont nos meilleurs amis », Etgar Lefkovits
07/04/08
The Jerusalem Post
Original anglais : "Bibi: Christian Zionists our top friends".
Traduction française : Menahem Macina
Israël n’a pas de meilleurs amis au monde que les Sionistes chrétiens, a affirmé, dimanche, le chef de la formation d’opposition du Likoud, Benjamin Netanyahu.
« C’est une amitié qui vient du cœur, une amitié basée sur des racines communes, et une amitié qui a une civilisation en commun »,
a déclaré Netanyahu, lors d’une conférence d’évangéliques américains à Jérusalem.
L’événement, organisé par l’Union des Chrétiens pour Israël, de San Antonio (Texas), a attiré un millier de partisans d’Israël, menés par le Pasteur évangélique conservateur, John Hagee, qui a été un fidèle soutien d’Israël durant les dernière décennies.
Hagee a annoncé dimanche des dons d’un montant de six millions de dollars pour plusieurs causes israéliennes, et déclaré qu’Israël doit conserver le contrôle de l’intégralité de Jérusalem. Selon lui :
« Abandonner aux Palestiniens une partie de Jérusalem ou sa totalité reviendrait à l’abandonner aux Taliban »
Parmi les 16 causes auxquelles Hagee apporte le soutien des contributions annoncées, il y a le Magen David Adom [Croix-Rouge israélienne] et un centre de conférences de l’implantation d’Ariel, en Cisjordanie.
Hagee a fédéré les supporters chrétiens d’Israël sous la bannière d’une seule organisation, surnommée l’AIPAC [1] chrétienne, qui se concentre uniquement sur le soutien à Israël et ne le fait pas pour convertir des Juifs au christianisme.
Les remarques de Netanayahu interviennent quelques jours à peine après que le rabbin Eric Yoffie, responsable américain du Mouvement Juif Réformé américain, qui penche à gauche, ait déclaré qu’Israël ne devait pas traiter avec des Sionistes chrétiens comme Hagee, qualifié par lui d’ « extrémiste », lequel rejette tout compromis territorial avec les Palestiniens et tient des propos hostiles aux catholiques [2].
Hagee a démenti avec véhémence être anti-catholique et a affirmé que ses propos avaient été déformés et étaient basés sur des affirmations « entièrement fausses ». Le député Benny Elon (du parti pour l’Union Nationale Religieuse), président du groupe des "Alliés chrétiens", à la Knesset, fer de lance des relations d’Israël avec le monde chrétien évangélique et dont l’influence ne cesse de croître, a qualifié de « honteux » les propos à caractère politique de Yoffie, et a décrit Hagee comme un « visionnaire courageux » et un « éminent dirigeant spirituel ».
« Vous êtes l’homme qu’il faut, au bon endroit et au bon moment »,
a dit Elon, vendredi, à l’occasion du lancement du livre de Hagee, In defense of Israel [A la Défense d’Israël], qui vient d’être traduit en hébreu.
Le Grand Rabbin d’Efrat, Shlomo Riskin, a parlé des liens florissants entre Israël et le monde évangélique chrétien comme étant
« l’une des choses les plus importantes, après quelque 2000 ans de persécution hostile et de pogroms ».
Et d’affirmer :
« Ce qu’il nous faut comprendre, c’est que le christianisme de la persécution et de l’intolérance, et de la haine des Juifs, n’est pas le christianisme du Pasteur Hagee ni de la majorité des évangéliques d’aujourd’hui »
Il a appelé le rapprochement entre chrétiens et juifs « l’un des miracles » du XXe siècle.
Etgar Lefkovits
© The Jerusalem Post avec AP
Re: JOHN MAC CAIN
Pour vous montrer les oppositions dans le judaïsme face aux évangéliques, dont MAC CAIN est le digne représentant, je reprend le texte ci-dessus :
Benjamin Netanyahu : « Les évangéliques sont nos meilleurs amis », Etgar Lefkovits
07/04/08 The Jerusalem Post
Original anglais : "Bibi: Christian Zionists our top friends".
Traduction française : Menahem Macina
Israël n’a pas de meilleurs amis au monde que les Sionistes chrétiens, a affirmé, dimanche, le chef de la formation d’opposition du Likoud, Benjamin Netanyahu.
« C’est une amitié qui vient du cœur, une amitié basée sur des racines communes, et une amitié qui a une civilisation en commun »,
a déclaré Netanyahu, lors d’une conférence d’évangéliques américains à Jérusalem.
L’événement, organisé par l’Union des Chrétiens pour Israël, de San Antonio (Texas), a attiré un millier de partisans d’Israël, menés par le Pasteur évangélique conservateur, John Hagee, qui a été un fidèle soutien d’Israël durant les dernière décennies.
Hagee a annoncé dimanche des dons d’un montant de six millions de dollars pour plusieurs causes israéliennes, et déclaré qu’Israël doit conserver le contrôle de l’intégralité de Jérusalem. Selon lui :
« Abandonner aux Palestiniens une partie de Jérusalem ou sa totalité reviendrait à l’abandonner aux Taliban »
Parmi les 16 causes auxquelles Hagee apporte le soutien des contributions annoncées, il y a le Magen David Adom [Croix-Rouge israélienne] et un centre de conférences de l’implantation d’Ariel, en Cisjordanie.
Hagee a fédéré les supporters chrétiens d’Israël sous la bannière d’une seule organisation, surnommée l’AIPAC chrétienne, qui se concentre uniquement sur le soutien à Israël et[b] ne le fait pas pour convertir des Juifs au christianisme.
Les remarques de Netanayahu interviennent quelques jours à peine après que le rabbin Eric Yoffie, responsable américain du Mouvement Juif Réformé américain, qui penche à gauche, ait déclaré qu’Israël ne devait pas traiter avec des Sionistes chrétiens comme Hagee, qualifié par lui d’ « extrémiste », lequel rejette tout compromis territorial avec les Palestiniens et tient des propos hostiles aux catholiques [2].[/b]
Hagee a démenti avec véhémence être anti-catholique et a affirmé que ses propos avaient été déformés et étaient basés sur des affirmations « entièrement fausses ». Le député Benny Elon (du parti pour l’Union Nationale Religieuse), président du groupe des "Alliés chrétiens", à la Knesset, fer de lance des relations d’Israël avec le monde chrétien évangélique et dont l’influence ne cesse de croître, a qualifié de « honteux » les propos à caractère politique de Yoffie, et a décrit Hagee comme un « visionnaire courageux » et un « éminent dirigeant spirituel ».
« Vous êtes l’homme qu’il faut, au bon endroit et au bon moment »,
a dit Elon, vendredi, à l’occasion du lancement du livre de Hagee, In defense of Israel [A la Défense d’Israël], qui vient d’être traduit en hébreu.
Le Grand Rabbin d’Efrat, Shlomo Riskin, a parlé des liens florissants entre Israël et le monde évangélique chrétien comme étant
« l’une des choses les plus importantes, après quelque 2000 ans de persécution hostile et de pogroms ».
Et d’affirmer :
« Ce qu’il nous faut comprendre, c’est que le christianisme de la persécution et de l’intolérance, et de la haine des Juifs, n’est pas le christianisme du Pasteur Hagee ni de la majorité des évangéliques d’aujourd’hui »
Il a appelé le rapprochement entre chrétiens et juifs « l’un des miracles » du XXe siècle.
Etgar Lefkovits © The Jerusalem Post avec AP
Mis en ligne le 7 avril 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
et porte à votre connaissance, celui-ci :
Le mouvement juif réformé américain : la coopération avec les évangéliques est nuisible à Israël
03/04/08
Sur le site de Un écho d’Israël
Sources : Haaretz et Ynet
Rabbin Eric H. Yoffie
Le quotidien Haaretz rapporte que le président du mouvement juif réformé américain, le rabbin Eric H. Yoffie, a déclaré hier, lors du congrès annuel du mouvement à Cincinatti, que la coopération avec l’Eglise évangélique est nuisible non seulement à cause de leurs positions discriminatoires contre les homosexuels, ou encore parce qu’ils ne manifestent pas de respect envers les musulmans et les catholiques ([l'Eglise catholique est] surnommée par le pasteur Hagge « la grande prostituée »), mais surtout parce que leur soutien à Israël est, de fait, un soutien envers une politique de droite. Selon le rabbin Yoffie, le plus grand courant du judaïsme américain (40% des Juifs aux Etats Unis) « ne peut pas collaborer avec les évangéliques sionistes ».
Pour Yoffie, le soutien à Israël des évangéliques n’est pas inconditionnel mais justifié par une vision politique que la majorité des Israéliens ne partage pas. Les évangéliques sionistes s’opposent à la solution de deux Etats : un pour les Israéliens et un pour les Palestiniens.
Les évangéliques sont près de 10 millions aux Etats-Unis et le rabbin Yoffie désire faire une distinction entre les différents groupes. Selon lui, il y a « des modérés » avec qui la coopération serait possible, et il y a les « évangéliques sionistes ».
C’est la première fois que le président du mouvement juif réformé attaque cette Eglise pour son soutien à Israël. Il y a deux ans et demi, il s’était déjà insurgé contre les positions anti-homosexuelles des évangéliques. De plus, Yoffie estime qu’il ne faut pas seulement « s’éloigner de ceux qui tiennent des propos antisémites et anti-israéliens », mais aussi de « ceux qui ont des propos anti-islam et anti-catholiques ».
Franck Olivier © Un écho d’Israël
Mis en ligne le 4 avril 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
Benjamin Netanyahu : « Les évangéliques sont nos meilleurs amis », Etgar Lefkovits
07/04/08 The Jerusalem Post
Original anglais : "Bibi: Christian Zionists our top friends".
Traduction française : Menahem Macina
Israël n’a pas de meilleurs amis au monde que les Sionistes chrétiens, a affirmé, dimanche, le chef de la formation d’opposition du Likoud, Benjamin Netanyahu.
« C’est une amitié qui vient du cœur, une amitié basée sur des racines communes, et une amitié qui a une civilisation en commun »,
a déclaré Netanyahu, lors d’une conférence d’évangéliques américains à Jérusalem.
L’événement, organisé par l’Union des Chrétiens pour Israël, de San Antonio (Texas), a attiré un millier de partisans d’Israël, menés par le Pasteur évangélique conservateur, John Hagee, qui a été un fidèle soutien d’Israël durant les dernière décennies.
Hagee a annoncé dimanche des dons d’un montant de six millions de dollars pour plusieurs causes israéliennes, et déclaré qu’Israël doit conserver le contrôle de l’intégralité de Jérusalem. Selon lui :
« Abandonner aux Palestiniens une partie de Jérusalem ou sa totalité reviendrait à l’abandonner aux Taliban »
Parmi les 16 causes auxquelles Hagee apporte le soutien des contributions annoncées, il y a le Magen David Adom [Croix-Rouge israélienne] et un centre de conférences de l’implantation d’Ariel, en Cisjordanie.
Hagee a fédéré les supporters chrétiens d’Israël sous la bannière d’une seule organisation, surnommée l’AIPAC chrétienne, qui se concentre uniquement sur le soutien à Israël et[b] ne le fait pas pour convertir des Juifs au christianisme.
Les remarques de Netanayahu interviennent quelques jours à peine après que le rabbin Eric Yoffie, responsable américain du Mouvement Juif Réformé américain, qui penche à gauche, ait déclaré qu’Israël ne devait pas traiter avec des Sionistes chrétiens comme Hagee, qualifié par lui d’ « extrémiste », lequel rejette tout compromis territorial avec les Palestiniens et tient des propos hostiles aux catholiques [2].[/b]
Hagee a démenti avec véhémence être anti-catholique et a affirmé que ses propos avaient été déformés et étaient basés sur des affirmations « entièrement fausses ». Le député Benny Elon (du parti pour l’Union Nationale Religieuse), président du groupe des "Alliés chrétiens", à la Knesset, fer de lance des relations d’Israël avec le monde chrétien évangélique et dont l’influence ne cesse de croître, a qualifié de « honteux » les propos à caractère politique de Yoffie, et a décrit Hagee comme un « visionnaire courageux » et un « éminent dirigeant spirituel ».
« Vous êtes l’homme qu’il faut, au bon endroit et au bon moment »,
a dit Elon, vendredi, à l’occasion du lancement du livre de Hagee, In defense of Israel [A la Défense d’Israël], qui vient d’être traduit en hébreu.
Le Grand Rabbin d’Efrat, Shlomo Riskin, a parlé des liens florissants entre Israël et le monde évangélique chrétien comme étant
« l’une des choses les plus importantes, après quelque 2000 ans de persécution hostile et de pogroms ».
Et d’affirmer :
« Ce qu’il nous faut comprendre, c’est que le christianisme de la persécution et de l’intolérance, et de la haine des Juifs, n’est pas le christianisme du Pasteur Hagee ni de la majorité des évangéliques d’aujourd’hui »
Il a appelé le rapprochement entre chrétiens et juifs « l’un des miracles » du XXe siècle.
Etgar Lefkovits © The Jerusalem Post avec AP
Mis en ligne le 7 avril 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
et porte à votre connaissance, celui-ci :
Le mouvement juif réformé américain : la coopération avec les évangéliques est nuisible à Israël
03/04/08
Sur le site de Un écho d’Israël
Sources : Haaretz et Ynet
Rabbin Eric H. Yoffie
Le quotidien Haaretz rapporte que le président du mouvement juif réformé américain, le rabbin Eric H. Yoffie, a déclaré hier, lors du congrès annuel du mouvement à Cincinatti, que la coopération avec l’Eglise évangélique est nuisible non seulement à cause de leurs positions discriminatoires contre les homosexuels, ou encore parce qu’ils ne manifestent pas de respect envers les musulmans et les catholiques ([l'Eglise catholique est] surnommée par le pasteur Hagge « la grande prostituée »), mais surtout parce que leur soutien à Israël est, de fait, un soutien envers une politique de droite. Selon le rabbin Yoffie, le plus grand courant du judaïsme américain (40% des Juifs aux Etats Unis) « ne peut pas collaborer avec les évangéliques sionistes ».
Pour Yoffie, le soutien à Israël des évangéliques n’est pas inconditionnel mais justifié par une vision politique que la majorité des Israéliens ne partage pas. Les évangéliques sionistes s’opposent à la solution de deux Etats : un pour les Israéliens et un pour les Palestiniens.
Les évangéliques sont près de 10 millions aux Etats-Unis et le rabbin Yoffie désire faire une distinction entre les différents groupes. Selon lui, il y a « des modérés » avec qui la coopération serait possible, et il y a les « évangéliques sionistes ».
C’est la première fois que le président du mouvement juif réformé attaque cette Eglise pour son soutien à Israël. Il y a deux ans et demi, il s’était déjà insurgé contre les positions anti-homosexuelles des évangéliques. De plus, Yoffie estime qu’il ne faut pas seulement « s’éloigner de ceux qui tiennent des propos antisémites et anti-israéliens », mais aussi de « ceux qui ont des propos anti-islam et anti-catholiques ».
Franck Olivier © Un écho d’Israël
Mis en ligne le 4 avril 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
Dernière édition par Joss le Mer 16 Avr 2008 - 14:08, édité 1 fois
Re: JOHN MAC CAIN
J'ai trouvé un document "déclassifié". Un scanner du cerveau du Bush. Je l'ai transposé sur celui de Sarko. Aucune différence.
Loup Ecossais- Installé
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Re: JOHN MAC CAIN
.....elle est bien bonne !
Des spécialistes disent quand même que Mc Cain est plus dangereux
Des spécialistes disent quand même que Mc Cain est plus dangereux
Re: JOHN MAC CAIN
Alan Wolfe, sociologue des religions, directeur du centre Boisi au Boston College
"L'Amérique est croyante, pas religieuse"
LE MONDE | 15.04.08 | 14h27
a religion a joué un rôle essentiel lors des deux précédentes élections présidentielles aux Etats-Unis. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ?
Elle sera beaucoup moins importante. Son rôle a déjà diminué lors des scrutins législatifs de 2006 et cela va s'accentuer. A l'inverse de divers pays européens, la religion n'a jamais été un enjeu politique historique aux Etats-Unis. Politiquement, les "valeurs" chrétiennes ne surgissent que dans des phases de vacuum, lorsque le symbolique remplace les enjeux du quotidien. Aujourd'hui, avec la crise économique et la guerre en Irak, la religion est ramenée à sa faible influence politique traditionnelle. La foi n'a rien à dire sur la fiscalité.
Sur fond de terrorisme et de guerre en Irak, certaines mouvances n'ont-elles pas joint politique et religion ?
Oui, l'un de leurs dirigeants a même dit que Jésus soutenait les baisses d'impôts ! Mais ces attitudes ont entamé leur crédibilité. Le fondamentalisme politique est en perte de vitesse. Electoralement, George Bush l'a beaucoup utilisé : la situation s'y prêtait. Or il est beaucoup moins pieux que l'ex-président Jimmy Carter, qui ne se référait jamais à sa foi.
Il faut comprendre que ce pays n'est pas religieux, il est croyant : c'est autre chose. Athéisme et agnosticisme sont très peu répandus, mais les gens ont une connaissance théologique très faible. Voilà pourquoi on passe si facilement d'une foi à une autre, lorsqu'on se marie ou lorsqu'on déménage. Vous êtes méthodiste, le pasteur de votre nouveau quartier vous plaît, il est baptiste, vous passez chez les baptistes... On va au culte pour écouter le maître à penser d'une communauté, pas par adhésion à une pratique spécifique.
De même, peu de gens votent...
Le rapprochement est pertinent. Aux Etats-Unis, il y a énormément de low information voters - électeurs peu informés - comme il y a des croyants peu informés. Il faut revenir aux racines des Etats-Unis : la religion y a joué un rôle sociétal prédominant mais, politiquement, il n'y a eu ni cléricalisme ni anticléricalisme. Il a fallu attendre le XXIe siècle pour que la poussée politique du fondamentalisme y génère les premiers écrits "voltairiens", comme ceux d'un Sam Harris, The End of Faith (La Fin de la foi, 2004).
Si un "cléricalisme américain" est apparu sous George Bush, je ne lui vois pas beaucoup d'avenir. Le républicain John McCain n'évoque quasiment jamais de motifs religieux, et nombre de chrétiens sont portés à voter Barack Obama parce qu'ils ont le sentiment qu'il est le seul à faire passer un "souffle" dans lequel ils reconnaissent une part de religiosité.
"L'Amérique est croyante, pas religieuse"
LE MONDE | 15.04.08 | 14h27
a religion a joué un rôle essentiel lors des deux précédentes élections présidentielles aux Etats-Unis. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ?
Elle sera beaucoup moins importante. Son rôle a déjà diminué lors des scrutins législatifs de 2006 et cela va s'accentuer. A l'inverse de divers pays européens, la religion n'a jamais été un enjeu politique historique aux Etats-Unis. Politiquement, les "valeurs" chrétiennes ne surgissent que dans des phases de vacuum, lorsque le symbolique remplace les enjeux du quotidien. Aujourd'hui, avec la crise économique et la guerre en Irak, la religion est ramenée à sa faible influence politique traditionnelle. La foi n'a rien à dire sur la fiscalité.
Oui, l'un de leurs dirigeants a même dit que Jésus soutenait les baisses d'impôts ! Mais ces attitudes ont entamé leur crédibilité. Le fondamentalisme politique est en perte de vitesse. Electoralement, George Bush l'a beaucoup utilisé : la situation s'y prêtait. Or il est beaucoup moins pieux que l'ex-président Jimmy Carter, qui ne se référait jamais à sa foi.
Il faut comprendre que ce pays n'est pas religieux, il est croyant : c'est autre chose. Athéisme et agnosticisme sont très peu répandus, mais les gens ont une connaissance théologique très faible. Voilà pourquoi on passe si facilement d'une foi à une autre, lorsqu'on se marie ou lorsqu'on déménage. Vous êtes méthodiste, le pasteur de votre nouveau quartier vous plaît, il est baptiste, vous passez chez les baptistes... On va au culte pour écouter le maître à penser d'une communauté, pas par adhésion à une pratique spécifique.
De même, peu de gens votent...
Le rapprochement est pertinent. Aux Etats-Unis, il y a énormément de low information voters - électeurs peu informés - comme il y a des croyants peu informés. Il faut revenir aux racines des Etats-Unis : la religion y a joué un rôle sociétal prédominant mais, politiquement, il n'y a eu ni cléricalisme ni anticléricalisme. Il a fallu attendre le XXIe siècle pour que la poussée politique du fondamentalisme y génère les premiers écrits "voltairiens", comme ceux d'un Sam Harris, The End of Faith (La Fin de la foi, 2004).
Si un "cléricalisme américain" est apparu sous George Bush, je ne lui vois pas beaucoup d'avenir. Le républicain John McCain n'évoque quasiment jamais de motifs religieux, et nombre de chrétiens sont portés à voter Barack Obama parce qu'ils ont le sentiment qu'il est le seul à faire passer un "souffle" dans lequel ils reconnaissent une part de religiosité.
Cécile- moderateur
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Re: JOHN MAC CAIN
Le fondamentalisme politique est en perte de vitesse.
C'est vrai !
Ceci dit, si mac cain est élu, il apportera avec lui la politique néo-conservatrice malgré le ras le bol de la guerre des américain tout comme SARKOZY a apporter avec lui son atlantisme en dépit des choix des français
Re: JOHN MAC CAIN
N'oublions pas, que l'élection de Bush fut un coup d'Etat. Et ce n'est pas compliqué à réaliser, puisque le peuple ne vote pas. Mais passons...
J'espère que Dieu veillera personnellement à ce que Obama soit élu. C'est le seul démocrate sincère. Du moins pour moi. Hillary est jolie certes. Mais derrière cette beauté apparente, se cache une âme redoutablement guerrière.
J'espère que Dieu veillera personnellement à ce que Obama soit élu. C'est le seul démocrate sincère. Du moins pour moi. Hillary est jolie certes. Mais derrière cette beauté apparente, se cache une âme redoutablement guerrière.
Loup Ecossais- Installé
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Re: JOHN MAC CAIN
J'espère que Dieu veillera personnellement à ce que Obama soit élu. C'est le seul démocrate sincère. Du moins pour moi. Hillary est jolie certes. Mais derrière cette beauté apparente, se cache une âme redoutablement guerrière.
_________________
J'hésite entre les 2... Si Hilary était un homme, je n'hésiterais pas, je choisirais Obama !
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Cécile- moderateur
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Re: JOHN MAC CAIN
J'ai peur que les Américains ne soient trop arriérés pour choisir une femme ou un noir... :mur:
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Re: JOHN MAC CAIN
D'ailleurs je suis préoccupé par la guerre civile au sein du parti démocrate, qui risque d'affaiblir le parti en entier face à Mac Cain.
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Re: JOHN MAC CAIN
25 mai 2008
Les pasteurs de McCain, Hitler et l’Islam
Différents pasteurs, mêmes emmerdes. Après Obama et Jeremiah Wright, c’est John McCain qui se trouve sous le feu des médias. Jeudi, il a fini par rejeter le soutien de John Hagee et Rod Parsley, deux évangélistes aux prêches enflammés devenus trop embarrassants. «Il y a de bonnes raisons à la séparation de l’Eglise et de l’Etat (1), mais les candidats semblent les oublier», ironise le quotidien britannique The Independent.
Les nazis et le plan de dieu
Il y a d’abord le problème John Hagee, un télévangéliste dont McCain a activement recherché le soutien pour séduire les républicains ne le trouvant pas assez conservateur. Un peu à l’image de Pat Robertson, Hagee n’a pas son pareil pour se lancer dans des sermons expliquant que «Dieu a envoyé Katerina pour punir les homosexuels», ou encore appeler l’église catholique «la grande putain» («the great whore»).
Pendant un temps, McCain l’a joué façon Ronald Reagan, avec l’argument «c’est eux qui m’endorsent, pas l’inverse». Il a bien dit «désapprouver» de telles déclarations sur l’église catholique, mais aussi «admirer l’engagement» de Hagee pour la cause israélienne. Ironie de l’histoire, c’est précisément sur ce point que Hagee a dérapé.
Mercredi, le Huffington Post a publié l’enregistrement audio d’un sermon du pasteur datant des années 90. On l’entend notamment expliquer qu’Hilter et les nazis faisaient parti du plan de dieu pour ramener les juifs dans le royaume d’Israël.
«Inacceptable et inexcusable», a réagi McCain, avant de couper officiellement ses liens avec le pasteur, jurant qu’il n’avait pas connaissance de cette tirade lorsqu’il a accepté son soutien. Un conseiller aurait aussi pu faire ses devoirs et lui dire qu’en 2006, Hagee écrivait dans un livre que l’antisémitisme et l’holocauste était le résultat «des hébreux ayant pêché en vénérant des idoles».
«L’objectif de l’islam est de conquérir le monde par la violence»
McCain a donc fait d’une pierre deux coups, et s’est aussi séparé d’une autre brebis galeuse: Rod Parsley. Ce pasteur, McCain a invité sur scène, le présentant comme «un des grands leaders de l’Amérique, un guide spirituel, un compas moral».
En mars, le site Mother Jones Mother Jones avait pourtant publié une vidéo compilant les plus grands moments de Parsley, le poing levé. Extraits: «L’Islam est une religion antichrétienne dont l’objectif est de conquérir le monde par la violence» ou encore «Mahomet a reçu ses révélations d’esprits démoniaques».
L’atlantiste Andrew Sullivan ou encore le Huffington Post s’étonnaient début mai du «silence ilence assourdissant» des médias sur Parsley, alors qu’ils se déchaînaient sur Obama et Wright. Mais jeudi, ABC lui a consacré un sujet,, et effet boule de neige aidant, McCain a préféré se désengager. Après tout, ces deux soutiens lui étaient surtout utiles lors de la primaire.
Il est difficile d’évaluer à chaud l’impact de ces deux affaires. Mais si McCain était élu, un ancien de la CIA estime qu’il commencerait «avec un sérieux handicap auprès du monde arabe». Sans blague…
Philippe Berry, à San Diego
LA PRESIDENTIELLE USA EN 2008
Les pasteurs de McCain, Hitler et l’Islam
Différents pasteurs, mêmes emmerdes. Après Obama et Jeremiah Wright, c’est John McCain qui se trouve sous le feu des médias. Jeudi, il a fini par rejeter le soutien de John Hagee et Rod Parsley, deux évangélistes aux prêches enflammés devenus trop embarrassants. «Il y a de bonnes raisons à la séparation de l’Eglise et de l’Etat (1), mais les candidats semblent les oublier», ironise le quotidien britannique The Independent.
Les nazis et le plan de dieu
Il y a d’abord le problème John Hagee, un télévangéliste dont McCain a activement recherché le soutien pour séduire les républicains ne le trouvant pas assez conservateur. Un peu à l’image de Pat Robertson, Hagee n’a pas son pareil pour se lancer dans des sermons expliquant que «Dieu a envoyé Katerina pour punir les homosexuels», ou encore appeler l’église catholique «la grande putain» («the great whore»).
Pendant un temps, McCain l’a joué façon Ronald Reagan, avec l’argument «c’est eux qui m’endorsent, pas l’inverse». Il a bien dit «désapprouver» de telles déclarations sur l’église catholique, mais aussi «admirer l’engagement» de Hagee pour la cause israélienne. Ironie de l’histoire, c’est précisément sur ce point que Hagee a dérapé.
Mercredi, le Huffington Post a publié l’enregistrement audio d’un sermon du pasteur datant des années 90. On l’entend notamment expliquer qu’Hilter et les nazis faisaient parti du plan de dieu pour ramener les juifs dans le royaume d’Israël.
«Inacceptable et inexcusable», a réagi McCain, avant de couper officiellement ses liens avec le pasteur, jurant qu’il n’avait pas connaissance de cette tirade lorsqu’il a accepté son soutien. Un conseiller aurait aussi pu faire ses devoirs et lui dire qu’en 2006, Hagee écrivait dans un livre que l’antisémitisme et l’holocauste était le résultat «des hébreux ayant pêché en vénérant des idoles».
«L’objectif de l’islam est de conquérir le monde par la violence»
McCain a donc fait d’une pierre deux coups, et s’est aussi séparé d’une autre brebis galeuse: Rod Parsley. Ce pasteur, McCain a invité sur scène, le présentant comme «un des grands leaders de l’Amérique, un guide spirituel, un compas moral».
En mars, le site Mother Jones Mother Jones avait pourtant publié une vidéo compilant les plus grands moments de Parsley, le poing levé. Extraits: «L’Islam est une religion antichrétienne dont l’objectif est de conquérir le monde par la violence» ou encore «Mahomet a reçu ses révélations d’esprits démoniaques».
L’atlantiste Andrew Sullivan ou encore le Huffington Post s’étonnaient début mai du «silence ilence assourdissant» des médias sur Parsley, alors qu’ils se déchaînaient sur Obama et Wright. Mais jeudi, ABC lui a consacré un sujet,, et effet boule de neige aidant, McCain a préféré se désengager. Après tout, ces deux soutiens lui étaient surtout utiles lors de la primaire.
Il est difficile d’évaluer à chaud l’impact de ces deux affaires. Mais si McCain était élu, un ancien de la CIA estime qu’il commencerait «avec un sérieux handicap auprès du monde arabe». Sans blague…
Philippe Berry, à San Diego
LA PRESIDENTIELLE USA EN 2008
Re: JOHN MAC CAIN
Un pasteur évangélique dénonce le soutien d'autres religions à Obama
AFP 11.10.08 | 22h02
AFP 11.10.08 | 22h02
n pasteur évangélique qui a accueilli samedi le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain à Davenport (Iowa, centre), a dénoncé le soutien apporté dans le monde entier, selon lui, au candidat démocrate Barack Obama par des adeptes de religions autres que le christianisme. "Des millions de gens dans ce monde prient leur Dieu, que ce soit Hindou (sic), Bouddha ou Allah, pour que son opposant (le démocrate Barack Obama) gagne", a déclaré Arnold Conrad, pasteur de la Grace Evangelical Church, à la tribune où John McCain s'apprêtait à prononcer un discours. Si Obama devait remporter l'élection présidentielle du 4 novembre, "ils vont penser que leur Dieu est plus grand que le vôtre", a estimé le pasteur, ajoutant à l'adresse de John McCain: "je prie pour que vous alliez de l'avant et fassiez honneur à votre nom entre aujourd'hui et le jour de l'élection". Toute la semaine, les invectives ont plu dans les meetings électoraux du camp républicain à l'adresse de M. Obama, présenté comme "Barack Hussein Obama" par des orateurs qui insistaient à plusieurs reprises sur son deuxième prénom. A chaque meeting des républicains en difficulté dans les sondages, plusieurs personnes du public hurlaient à l'adresse de M. Obama, "terroriste", "socialiste", "menteur", allant même, en Floride jusqu'à crier "Tuez-le". Vendredi, John McCain a toutefois opéré un virage à 180 degrés, appelant ses partisans à "respecter" M. Obama qui est "quelqu'un de bien", dans un changement de tactique destiné à recentrer sa campagne. |
Cécile- moderateur
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SARAH PALIN
A ne pas manquer, mardi prochain sur Arte à 21h: Que Dieu bénisse l'Amérique!
Avec un documentaire passionnant, tourné par un enfant adoptif du pays, ARTE analyse les thèmes déterminants pour le peuple américain dans son choix d'un nouveau président. En première ligne : l'économie et la religion.
Invité- Invité
SARAH PALIN
Merci de le signaler..... Moua je dirai "Dieu nous sauve de l'Amérique ! "
Quand je vois la m---- qu'ils ont fichus dan le monde entier, que ce soit les guerres ou la crise économique, je préconise les "mettre au piquet", faire une sorte d'embargo économique, culturel et politique pour qu'ils arrêtentent de propager leurs erreurs :realmad:
Quand je vois la m---- qu'ils ont fichus dan le monde entier, que ce soit les guerres ou la crise économique, je préconise les "mettre au piquet", faire une sorte d'embargo économique, culturel et politique pour qu'ils arrêtentent de propager leurs erreurs :realmad:
Dernière édition par Joss le Dim 2 Nov 2008 - 18:53, édité 1 fois
Re: JOHN MAC CAIN
Moi j'ai envie de demander la naturalisation américaine. Comme dirait l'autre je ne vois pas pourquoi on aurait les inconvénients sans les avantages et au moins comme ça les choses seront claires.
Invité- Invité
Re: JOHN MAC CAIN
Etre naturalisé amércain ....Quelle honte !
Qund je pense à l'Amérique d'autrefois qu'on admirait tant ! Quel changement depuis ! Elle a commencé à dégénérer à partir de CARTER
Qund je pense à l'Amérique d'autrefois qu'on admirait tant ! Quel changement depuis ! Elle a commencé à dégénérer à partir de CARTER
SARAH PALIN
ARTE se penche sur l’influence desMespheber a écrit:A ne pas manquer, mardi prochain sur Arte à 21h: Que Dieu bénisse l'Amérique!Avec un documentaire passionnant, tourné par un enfant adoptif du pays, ARTE analyse les thèmes déterminants pour le peuple américain dans son choix d'un nouveau président. En première ligne : l'économie et la religion.
religions sur le vote aux Etats-Unis
Alors qu’en France le débat sur la séparation entre l’Eglise et l’Etat revient au coeur de l’actualité, ARTE diffuse mardi 14 octobre une « Thema » sur l’influence cruciale de la religion sur la vie politique américaine. Aujourd’hui, aucun candidat à la présidence ne peut négliger les convictions religieuses de son électorat. Pour ARTE, Ilan Ziv a entrepris un voyage à travers les Etats-Unis à la rencontre de ces militants qui soutiennent leur candidat au nom de leur religion.
Thema : Que Dieu bénisse l’Amérique
Soirée présentée par Thomas Kausch
> Mardi 14 octobre 2008 à 21.00
> 21.00 : Jésus en politique
Un documentaire d’Ilan Ziv (2008 – 1h20mn)
Américain d’origine israélienne, le réalisateur Ilan Ziv (La guerre des six jours) offre une plongée dans la campagne électorale américaine par le prisme de la foi religieuse, et un panorama saisissant de son pays d’adoption.
Il paraît lointain le temps où John Fitzgerald Kennedy affirmait l’absolue séparation de l’Eglise et de l’Etat aux Etats-Unis. Aujourd’hui, la religion exerce une influence cruciale sur la vie politique américaine. Le
candidat républicain John McCain subit la pression des évangélistes et fondamentalistes, tandis que le démocrate Barack Obama trouve les accents de la religion pour galvaniser ses électeurs. C’est un passionnant voyage de plus de 6000 kilomètres, tout au long des élections primaires, que le réalisateur Ilan Ziv a entrepris. Des neiges de l’Iowa aux immenses églises de la Floride ou dans une mosquée de l’Oklahoma, il rencontre des citoyens qui trouvent dans leur foi, les raisons de leur engagement politique.
Le périple conduit à des retours éclairants sur la société américaine : et si les Etats-Unis connaissaient aujourd’hui, comme en d’autres moments de l’histoire, un grand éveil religieux qui anticipe de profondes mutations sociales et politiques ?
> 22.20 : Débat animé par Thomas Kausch (40mn)
Les noms des intervenants seront communiqués ultérieurement
Plus d’informations sur www.arte.tv/electionsus
Américain d'origine israélienne, le réalisateur Ilan Ziv (La guerre des Six Jours) offre une plongée dans la campagne électorale américaine par le prisme de la foi religieuse, et un panorama saisissant de son pays d'adoption.
Il paraît lointain le temps où J. F. Kennedy affirmait l'absolue séparation de l'Église et de l'État aux États-Unis. Aujourd'hui, la religion exerce une influence cruciale sur la vie politique américaine. Le candidat républicain John McCain subit la pression des évangélistes et fondamentalistes, tandis que le démocrate Barack Obama trouve les accents de la religion pour galvaniser ses électeurs. Le réalisateur Ilan Ziv cherche à comprendre pourquoi et comment les groupes religieux revêtent une telle importance dans la politique américaine, et tente d'élucider leur rôle et leur influence tout au long de la campagne des élections primaires. "Cela fait maintenant plus de trente ans que je vis aux États-Unis et le rôle que joue la religion dans la politique américaine, dans un pays où la séparation de l'Église et de l'État est garantie par la Constitution, me laisse toujours perplexe", précise-t-il. Son périple de plus de 6 000 kilomètres commence en Iowa, où il assiste aux primaires démocrates et à la victoire du candidat perçu d'abord comme l'outsider, Barack Obama. Puis, des neiges de l'Iowa aux méga-églises de la Floride en passant par une mosquée de l'Oklahoma, il rencontre des citoyens qui trouvent dans leur foi les raisons de leur engagement politique.
Dernière édition par Joss le Dim 2 Nov 2008 - 18:54, édité 4 fois
SARAH PALIN
Jeremiah Wright, pasteur américain, (pasteur d'Obama) fustige dans un discours, la politique des Etats-unis en faisant référence aux civilisations imperialiste qui se sont vu toute échouer. Il finira par dire cette fameuse phrase : "que Dieu maudisse l'Amerique" pour ses méfaits dans l'histoire et en réponse aux politiciens neo-concervateurs qui font en sorte d'avoir une réthorique patriotique exacerbée en faisant scander au peuple de bénir l'amérique quoi quelle puisse faire a travers le monde.
Dernière édition par Joss le Dim 2 Nov 2008 - 18:54, édité 1 fois
SARAH PALIN
Si vous avez raté le reportage, voici la VIDEO qui sera en ligne pendant 7 jours :
VIDEO JESUS EN POLITIQUE
VIDEO JESUS EN POLITIQUE
Dernière édition par Joss le Dim 2 Nov 2008 - 18:55, édité 1 fois
Re: JOHN MAC CAIN
Pour ma part, j'ai zappé au bout d'une demi-heure. J'ai senti que ça tournait trop autour du pot sans vraiment m'apprendre quelque chose de neuf. Enfin bon, c'est quand même une bonne introduction pour celles et ceux qui connaissent peu de choses au problème et à la culture américaine. À ce sujet, Arte diffuse une série de reportages chaque soir de cette semaine vers 20h15...
Invité- Invité
SARAH PALIN
Mespheber a écrit:Pour ma part, j'ai zappé au bout d'une demi-heure. J'ai senti que ça tournait trop autour du pot sans vraiment m'apprendre quelque chose de neuf. Enfin bon, c'est quand même une bonne introduction pour celles et ceux qui connaissent peu de choses au problème et à la culture américaine. À ce sujet, Arte diffuse une série de reportages chaque soir de cette semaine vers 20h15...
Oui tu as raison : ça tourne en rond pour ceux qui connaissent mais cela n'avait qu'une intention : un état des lieux et non une investigation.
Il y a toutefois quelque chose qui m'a intéressée car je m'interrogeais depuis longtemps.
Une valeur semble unir catholiques et évangéliques : l'avortement. Or il a été clairement dit que même si c'est un sujet important pour un petit nombre d'entre eux, c'est surtout un instrument politique qui leur a donné une reconnaissance dans e paysage politique et un poids (faudrait retrouver les termes exacts).
On n'a donc plus là affaire à des valeurs morales mais des instruments politiques
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