DE GRANDS RESISTANTS S'ADRESSENT A NOTRE GENERATION :

DES GRANDS RESISTANTS S'ADRESSENT A NOTRE GENERATION :

On devrait écouter plus souvent le témoignage de ces anciens que l'expérience ont rendus sages

Résister c'est créer ! Créer c'est résister! Nous vous présentons le
texte de l'appel à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du
Conseil National de la Résistance adopté dans la clandestinité le 15
mars 1944, lu par les figures historiques de Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe
Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice
Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion,
Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.
LEUR C.V. ICI



Un appel pour notre temps de STEPHANE HESSEL :

LUCIE AUBRAC NOUS MET EN GARDE ! ......hier l'étoile jaune, demain .....




Lucie AUBRAC
Lucie Aubrac, née Bernard, est née le 29 juin 1912 dans la région de Mâcon. Avant la guerre, ses études universitaires à la Sorbonne (agrégée de l'université) l'amènent à enseigner l'histoire. Pendant la guerre, elle s'engage dès 1940 dans la Résistance à Lyon avec son mari, Raymond Aubrac, où elle contribue à créer le mouvement Libération-Sud. A la tête d'un commando armé, elle mène notamment une action militaire pour faire libérer son époux. Après le succès de cette opération, les deux époux quittèrent la France en février 1944 pour rejoindre de Gaulle à Londres, puis à Alger. Après la guerre, en 1945, au moment où les femmes françaises accèdent pour la première fois au droit de vote, elle crée le journal Privilège de femmes qui n'existera que quelques mois. Elle est membre de l'Assemblée consultative issue de la Résistance et chargée de superviser les Comités départementaux de Libération. Elle reprendra ensuite l'enseignement de l'histoire. Lucie Aubrac a publié plusieurs ouvrages dont, en 1984, un récit sur l'évasion qu'elle organisa pour libérer son mari de Klaus Barbie, Ils partiront dans l'ivresse.

Tu devrais ajouter: il faudrait les écouter tant qu'il est encore temps. Combien de survivants? Et parmi eux combien de héros?

Cela dit, recueillir le témoignage des collabos est aussi une tâche intéressante, bizarrement c'est un travail bien moins populaire et médiatisé. :gnark:

Mespheber a écrit:Tu devrais ajouter: il faudrait les écouter tant qu'il est encore temps. Combien de survivants? Et parmi eux combien de héros?

Cela dit, recueillir le témoignage des collabos est aussi une tâche intéressante, bizarrement c'est un travail bien moins populaire et médiatisé. :gnark:

Ben justement, c'est pas si médiatisé que ça ! .....vas savoir pourquoi ?

La preuve : ce que dit le site sur lequel j'ai trouvé la première vidéo :

Nous avons tourné ces images en réaction au refus de la publication
de ce texte par les médias dominants.
Vous pouvez diffuser ce lien sans modération.

http://www.alternatives-images.net/actualites.php3

Oui, c'est bien ce que je dis: il semble qu'il y ait un choix à ne pas vouloir donner un visage humain à l'horreur. Les seules exceptions à ma connaisance sont quelques interviews de SS dans la série de documentaires "Shoah", ainsi qu'un film sur les Khmers Rouges où des tortionnaires rencontraient d'anciennes victimes. Edifiant!

Je m'interroge aussi sur la manière dont la mémoire va être transmise. Très souvent, lorsqu'on interroge les jeunes, ils ne se sentent pas vraiment concernés dans la mesure où ça s'est passé avant qu'ils soient nés. Ce désintérêt pour le passé a parfois quelque chose d'inquiétant. En même temps, qui a encore envie de porter le poids d'une telle responsabilité quand il est si facile de rejouer ces périodes de l'histoire sur une console de jeu?

C'était quand même pour la commémoration du 60e anniversaire du de la Résistance........alors pourqui nous a-t-on "bassiné" avec Guy Moquet ? ....je ne comprend pas. Ces gens là sont des témoins vivants précieux qui en plus ne se focalise pas sur le passé mais au contraire ont une vision d'espérance sur l'avenir. Voir également le fil ICI

Cécile a écrit:
Sauf peut-être un film bien fait ? Vas-y, Mespheber !

Ya celui de LUCIE AUBRAC !

J'ai effectivement un projet sur la guerre, mais il requiert de tels moyens qu'il faudra encore attendre quelques années. Déjà que j'ai du mal à financer un court de 10 minutes... En ce qui me concerne, je suis issu d'une famille de soldats du coup j'ai emmagasinné pas mal d'histoires plus des témoignages divers et variés. En Allemagne, j'ai même été pris en stop par un ancien de la Waffen qui avait apprécié le fait que je portais un treillis. Bref...

Actuellement, je m'intéresse aussi à la résistance allemande, qu'on évoque à peine actuellement, mais je suis de plus en plus intéressé par l'aspect martial de cette période. C'est sans doute difficile à comprendre, mais du point de vue militaire, tout devient limpide, il n'y a plus ni bons ni méchants mais juste la réalité du combat à mener. Il y a là une autre dimension à l'héroïsme. On ne se bat pas pour une cause mais simplement pour voir un autre jour. Parfois, je pense que c'est aussi la différence majeure de la Seconde Guerre Mondiale avec les autres conflits: la survie de l'humanité était en jeu. Même le gouvernement américain et ses projets de conquêtes mesquins est un nain de jardin à côté des monstres de cette époque.

comme résistant allemand il y a le frère Gereon Goldmann, dont les mémoires viennent de paraitre sous le titre "Un franciscain chez les SS".
J'ai lu des extraits, c'est fabuleux.

un compte-rendu ici :
http://esnolle.free.fr/spip.php?article570

en fait, il n'est pas resté longtemps chez les SS, car en tant que chrétien il a refusé de souscrire à l'idéologie des SS, donc il a été envoyé dans la Wehrmacht où il a eu toutes sortes d'aventures (un vrai roman !), il s'est rendu très utile. Tandis que ses camarades séminaristes qui ont accepté de signer ont tous été envoyés en Russie, où la plupart sont morts. Comme quoi, il a bien fait d'être courageux.