MARTHE ET MARIE


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FAUNE

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Fée Violine
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Message par Joss Dim 24 Juin 2007 - 16:20

port\'nawak .....après les loups et les ours......les vautours gene


Pyrénées: les vautours attaquent !...
On n´en avait jamais vu autant : il y a plus de 20.000 vautours des deux côtés des Pyrénées, et cette prolifération devient inquiétante : autrefois, ils se nourrissaient exclusivement de cadavres d´animaux ; aujourd´hui ils s´attaquent aux troupeaux de bétail bien vivant : moutons, et même vaches. Avec leurs trois mètres d´envergure, ces puissants charognards pourraient-ils demain fondre sur des enfants ou des randonneurs ? C´est ce que redoutent les paysans du coin, prêts à sortir les fusils. Mais l´espèce est protégée, et tuer un vautour est passible d´un an de prison...

https://www.dailymotion.com/video/x23o15_vautours-en-pays-basque


moua, je préfère les zaigles : ils zembêtent personne foule


Dernière édition par Joss le Jeu 15 Nov 2012 - 14:02, édité 2 fois
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Message par Fée Violine Lun 9 Juil 2007 - 18:15

ici nous avons des vautours fauves, dans les Gorges de la Jonte. Ils ont été réintroduits, et sont surveillés.
On les voit passer dans le ciel, c'est joli, ils ne posent pas de problème. Ils mangent les brebis mortes.
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Message par Joss Ven 13 Juil 2007 - 17:30

LES DENTS DE LA MER EN VENDEE

Après les loups les ours et les vautours qui se délectent de nos troupeaux vla-ty pas les requins qui hantent nos plages ! What a Face

Long de trois mètres, le squale a été repéré près des Sables-d'Olonne. Inoffensif, le gros poisson aurait pu causer une panique chez les baigneurs.

- le 12/07/2007 - 18h32

FAUNE 2343318_224


a vue de l'aileron couplée au succès des Dents de la Mer aurait pu causer une sacrée panique chez les vacanciers. La présence d'un requin pèlerin de trois mètres long a provoqué l'évacuation de la plage des Sables-d'Olonne (Vendée) jeudi.

La bête a été repérée vers 15h45 par des employés des affaires maritimes qui ont immédiatement prévenu le poste de secours. Le drapeau rouge interdisant la baignade a été hissé et les baigneurs évacués pendant une heure.

Le deuxième plus gros poisson du monde

"Il n'y a pas eu de mouvement de panique", a constaté le lieutenant Christophe Croin, chef du poste de secours. Même si le requin pèlerin n'est pas dangereux pour l'homme "il y a le risque que des baigneurs paniquent", a noté Jean-Noël Landais, directeur-général des services de la mairie des Sables d'Olonne. "Avec la vue de l'aileron, on peut risquer des crises cardiaques", a précisé le lieutenant Croin. Les CRS ont tenté de repérer l'animal dans la zone de baignade des 300 mètres mais sans succès. A 16h58, le drapeau vert a pu être à nouveau être hissé. "On a eu la garantie qu'il avait replongé", selon le lieutenant Croin.

Le requin pèlerin, dont la taille peut atteindre les 12 mètres, est le deuxième plus gros poisson du monde après le requin baleine et se nourrit de plancton. Sa présence au large des côtes atlantiques n'est pas exceptionnelle mais très rare dans une zone de baignade.

FAUNE 2238152
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Message par saturnales Jeu 19 Juil 2007 - 21:26

c'est sure, on envie pas leur régime alimentaire...Ils ont de beaux jours devant eux
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Message par Cécile Mer 25 Juil 2007 - 20:51

Un gigot de brebis morte ne me fait pas peur. C'est même toujours comme ça que j'en mange... taquin Je ne me vois pas aller tailler dans une bête vivante !affraid
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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 17:44

Enquête

Les abeilles malades de l'homme
LE MONDE | 29.08.07 | 14h27 • Mis à jour le 29.08.07 | 14h27


FAUNE H_9_ill_807219_dv56642

20 % à 25 % d'abeilles ont disparu cet hiver.


Francesco Panella se remémore très bien le jour où il a découvert cinquante de ses plus belles ruches désertées par leurs occupantes. "C'était le 28 avril, raconte-t-il dans un excellent français ourlé d'accent italien. Cela faisait plusieurs jours que j'étais complètement débordé, je recevais sans cesse des appels de mes collègues." M. Panella est président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens. Ses interlocuteurs lui décrivent le même étrange phénomène. Les ruches, qui débordaient d'abeilles au sortir de l'hiver, se sont brutalement vidées. Personne n'y comprend rien.


M. Panella fonce jusqu'à l'un de ses ruchers, près du fleuve Ticino, dans la région de Milan. Là aussi, les butineuses se sont volatilisées. "Elles étaient les plus populeuses de toutes ! s'exclame-t-il, encore secoué d'émotion. En trente ans de métier, je n'avais jamais vu ça." Pendant deux heures, il tourne en rond, passe en revue toutes les explications rationnelles, mais rien ne colle. "Je me suis assis, j'ai fumé une cigarette, et je me suis dit : "Quel con !" C'est la même chose que chez les autres ! Je ne pouvais pas croire que ça m'arriverait à moi."

Ce sentiment d'incrédulité, beaucoup d'apiculteurs l'ont ressenti depuis quelques années. Partout ou presque, les abeilles meurent dans des proportions trop importantes.
Certes, l'ampleur des pertes varie d'une région du monde à l'autre et d'une année sur l'autre. La saison et les circonstances ne sont pas toujours identiques. Mais c'est bien le même phénomène qui se produit, "sur une large échelle", précise Peter Neumann, du Centre agroscope Liebefeld-Posieux. Installé à Berne, la capitale de la confédération helvétique, cet institut assure la coordination du groupe de travail européen sur la prévention des mortalités. " Quelque chose est en train de dérailler" estime notre spécialiste. "Cela a lieu de plus en plus souvent et dans des proportions plus importantes."

Aux Etats-Unis, où l'on parle de "syndrome d'effondrement des colonies", quelque 25 % du cheptel auraient disparu au cours de l'hiver 2006-2007. En Europe, la France, la Belgique, l'Italie, l'Allemagne, la Suisse, l'Espagne, la Grèce, la Pologne, les Pays-Bas ont été touchés depuis le début des années 2000. Les pertes peuvent atteindre, localement, jusqu'à 90 % des colonies. "Il est possible que cela se produise dans d'autres régions du monde, mais nous manquons de données", ajoute M. Neumann.

Tout allait pourtant pour le mieux depuis des millions d'années. Rien n'était venu déranger le tête-à-tête évolutif entre les plantes à fleurs, rivalisant d'éclat auprès des insectes pollinisateurs, et les abeilles, qui puisaient le nectar entre leurs pétales. Leurs vies se passaient immuablement, dans une troublante soumission aux lois de la ruche, où il n'est d'autre destin possible que travailler à la perpétuation de l'espèce. L'homme est-il en train de tuer à petit feu l'industrieux insecte qu'il a tant bien que mal domestiqué depuis l'Antiquité ? "Nous n'avons pas la clé du mystère, il y a un élément que nous ne comprenons pas, prévient Jean-Daniel Charrière, chercheur au Centre de Berne. Nous n'aimons pas être dans l'inconnu. Pourtant, avec les abeilles, nous le sommes souvent." Dans l'incertitude, les spécialistes en sont réduits à énumérer toutes les causes de mortalité possibles.

Un temps envisagée, la piste des ondes électromagnétiques est écartée. Les OGM, en revanche, figurent toujours sur la liste des suspects. Selon une étude publiée dans la revue Science du 8 juin, les cultures transgéniques ont cependant un effet moins important sur les abeilles que les champs traités aux pesticides. Et l'hypothèse OGM ne peut expliquer les mortalités en Europe, où les surfaces plantées sont très faibles.

Restent deux pistes privilégiées : les maladies, virus, parasites et autres champignons, d'un côté. La dégradation générale de l'environnement - changements climatiques, raréfaction des fleurs et surtout surdose de produit chimiques -, de l'autre. Peut-être tout cela à la fois. "On peut supporter séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive un moment où la limite de résistance est atteinte"
, explique M. Neumann. Pour les apiculteurs, l'abeille est une "sentinelle", une "sonnette d'alarme", le témoin de dérèglements invisibles à nos yeux. Une chose est certaine, au bout de toutes les pistes, c'est toujours l'homme que l'on retrouve.

Jean Brun pose sur sa table de cuisine un lourd traité apicole, daté de 1931, soigneusement protégé d'un tissu à fleurs. Son grand-père Antoine y pose fièrement. C'est lui qui a offert à Jean, pour ses 12 ans, son premier enfumoir. Cinquante ans plus tard, l'homme a le visage brûlé par le soleil et les traits tirés. Il n'a pas dormi de la nuit. Il a fallu emporter des ruches près de champs de lavande situés à des dizaines de kilomètres de Saint-Rémy-de-Provence, où la famille est installée.

Chaque année au printemps, les apiculteurs sillonnent les routes. C'est la "transhumance", la grande quête des fleurs. Les plus communes (colza, tournesol) donneront les "miels de France". Les plus nobles, les plus rares, prodigueront leur arôme à ces miels d'acacia, de romarin, de ronce, ou d'arbousier que les apiculteurs vous font déguster, l'oeil étincelant, comme des viticulteurs leur dernier cru.

Le métier a bien changé depuis que l'aïeul Etienne Brun s'est lancé, vers 1870. A l'époque, les colonies d'abeilles, élevées dans des troncs d'arbres, sont asphyxiées en fin de saison et la délicate cité de cire écrasée pour en extraire le miel. L'adoption de la ruche à cadres mobiles, qui permet de récolter sans anéantir la colonie, marque la naissance de l'apiculture moderne, dans la première moitié du XXe siècle.

Jusqu'aux années 1960, tout était très simple. "On ne bougeait pas les ruches, il y avait des fleurs à Saint-Rémy, raconte Jean Brun. On posait les hausses où les abeilles stockent le miel au printemps, et on récoltait 40 kg."

Sans efforts. Puis les cultures de légumes ont recouvert la région. Ailleurs en France ce furent le blé, le maïs, le tournesol. La transhumance commença, le grand jeu de cache-cache avec les pesticides aussi. "Ils sont arrivés dans les années 1970, on s'est pris de sacrées raclées", se souvient Jean Brun. Cela continue. L'an dernier, il a perdu quatre-vingt six colonies. "Le voisin avait traité ses pommiers, il n'y avait pas de fleurs sur les arbres, mais au sol, oui, et les abeilles ont dérouillé." L'année précédente, c'était "à cause d'un mariage". "Quelqu'un ne voulait pas de moustiques à la noce de sa fille. Après le traitement, il n'y a plus eu ni moustiques ni abeilles."

Gaëlle Dupont


FAUNE Abeilles-48

« Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus
que quelques années à vivre », prophétisait Einstein…

Disparition des abeilles : quelles conséquences pour l’écosystème ?
Les abeilles sont autant productrices de miel qu’elles sont indispensables à la pollinisation des fleurs et des plantes. En effet les abeilles constituent un élément dans la chaîne interactive des écosystèmes. Le rôle de l’abeille est très important dans les divers cycles de la vie des diverses espèces. Pas d’abeilles, pas de miel mais surtout non reproduction et disparition de certaines espèces végétales, donc disparition de certaines espèces animales.
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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 18:19

Les abeilles malades de l'homme

LE MONDE | 29.08.07 | 14h27 • Mis à jour le 29.08.07 | 14h27


FAUNE Abeille
A force, les apiculteurs dessinent leur propre cartographie du territoire. Il y a les zones "sûres" et les zones "à risque". Ils descendent dans le détail, à la parcelle. "La quantité de traitements peut être divisée au moins par deux selon les agriculteurs, relève Norbert Maudoigt, 49 ans, un voisin de Jean Brun. Cela dépend de leur âge, de leur caractère, s'ils sont plutôt inquiets ou pas, s'ils écoutent le commercial qui leur vend les produits, s'ils y consacrent vraiment du temps." Les confrontations "d'homme à homme" ne manquent pas. Mais rares sont ceux qui condamnent en bloc l'agriculture. "Je ne peux pas en vouloir à des gens qui sont piégés, dit Jean-Claude Canac, apiculteur à Servian, dans l'Hérault. On a dit aux agriculteurs d'être productifs pour pas cher, on les a payés pour arracher les zones dont ont besoin les abeilles."


Dans la guerre chimique menée par l'homme aux insectes ravageurs des cultures, les armes ont évolué. De plusieurs kilos de matières actives à l'hectare, on est passé à quelques dizaines de grammes. Mais les abeilles ne semblent pas s'en porter mieux. "Avant, on avait surtout des paquets d'insectes morts devant les ruches, maintenant c'est de plus en plus diffus, de plus en plus sournois, constate Norbert Maudoigt. Les produits leur bousillent le sens de l'orientation, elles meurent à l'extérieur de la ruche. Nous, on voit qu'il manque du monde, mais comme on n'a pas d'abeilles mortes, c'est difficile d'apporter la preuve."

La route qui conduit chez Martin Machado, dans le Cher, est monotone. Du blé, encore du blé, toujours du blé, c'est le royaume des grandes cultures : céréales, colza, tournesol. Le temps est mauvais, les abeilles agressives. Elles fondent sur l'intrus, crépitant contre sa combinaison de coton et son voile protecteur. "Voilà des ruches populeuses, lance Martin Machado. Il y a quelques années, quand je les portais sur le tournesol, au bout d'une semaine, je pouvais me promener torse nu dans le rucher."

Cela fait quinze ans que Martin Machado a choisi ce métier de "caractériel autodidacte", dit-il en souriant. Au début, 10 % des abeilles mouraient chaque année. Le taux est passé à 25 % ou 30 %. Les récoltes se sont effondrées. Certains apiculteurs ont lâché prise. Les autres ont pris l'habitude de compenser les pertes tous les ans en achetant des reines. Cette année, le taux de mortalité est revenu à la normale. L'apiculteur pense que la suspension des insecticides Gaucho et Régent a joué un rôle, mais il ne crie pas victoire. "C'est encore trop tôt pour dire qu'on est tirés d'affaire, prévient-il. Le problème, c'est que nous ne sommes plus maîtres de rien." Les cultures changent, les molécules changent. "Et en plus, maintenant, on a les facteurs climatiques qui viennent se greffer à tout le reste." La pluie et le soleil ne viennent plus jamais quand on les attend, déréglant la mécanique de précision de la ruche.

Les apiculteurs sont aussi aux prises, depuis le début des années 1980, avec un parasite répondant au nom évocateur de Varroa destructor. Rond, rougeâtre, l'acarien - de 1 à 2 millimètres de longueur - suce l'hémolymphe des abeilles, l'équivalent du sang. C'était, à l'origine, un parasite de l'abeille asiatique, Apis ceranae. Cette dernière s'en était accommodée, développant la pratique de l'épouillage. L'histoire dit que l'acarien a été introduit en Europe au début des années 1980, par la faute de chercheurs allemands ayant importé des reines asiatiques. Mais il était présent en Russie au début des années 1950. Il a aussi voyagé au gré des échanges commerciaux de reines entre continents.

Cas d'école de ce que les scientifiques appellent les espèces "envahissantes", le "vampire de l'abeille" a rapidement conquis tous les continents. En dehors d'Apis ceranae, aucune espèce ne possède de parade contre lui. Sans traitement acaricide - souvent des produits chimiques - les ruches s'étiolent. Les apiculteurs parlent tous de l'époque "d'avant le varroa" comme d'un paradis perdu.

Les ruches de Boris Bachofen ne lui ont pas échappé. Elles hivernent dans un environnement des plus accueillants : un paisible verger du canton de Neuchâtel, en Suisse, où sont conservées cent soixante-quatorze variétés anciennes de poiriers. "Ici, ce n'est pas très chargé en produits chimiques", constate le jeune apiculteur. Pourtant l'année dernière, les trois quarts des colonies ont été anéanties.
"Je n'ai rien fait de spécial, j'ai traité contre le varroa deux fois l'été et une fois l'automne. Mais peut-être que ce qui était suffisant avant ne l'est plus aujourd'hui", avance-t-il. Les scientifiques pensent que le varroa pourrait aussi transmettre des maladies aux abeilles.

L'abeille domestique est-elle une espèce en danger ? On n'en est pas là. Mais son sort a de multiples raisons d'inquiéter. "C'est une pollinisatrice particulièrement efficace, explique Bernard Vaissière, qui dirige le laboratoire de pollinisation entomophile à l'INRA d'Avignon. Et elle est en train de disparaître de régions entières." Voyant leurs ruches péricliter, les petits apiculteurs amateurs, qui contribuaient à maintenir partout la présence de l'espèce, sont de moins en moins nombreux.

FAUNE Abeille


Or la survie de 80 % des plantes à fleurs et la production de 35 % de la nourriture des hommes dépendent de la pollinisation.
Aux Etats-Unis, ce marché a été évalué à 15 milliards de dollars. Certes, ni le blé, ni le riz, ni les pommes de terre n'ont besoin d'abeilles. Mais imagine-t-on un monde sans fruits, sans légumes et sans fleurs ? Circonstance aggravante, les autres pollinisateurs ne s'en tirent pas mieux. "On a toutes les raisons de penser que quand l'abeille domestique a des soucis, c'est pire pour les espèces sauvages, car la colonie a un effet protecteur", explique Bernard Vaissière. Les spécialistes de l'abeille se sentent un peu seuls. Nous vivons dans une société "insectophobe", dit Francesco Panella. Pourtant, sans les insectes, rien ne marche. Ils sont la colonne vertébrale des écosystèmes terrestres. "Ce sont les grands oubliés du monde animal, déplore Marie-Pierre Chauzat, membre de l'équipe abeille de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Ils n'ont pas les grands yeux du panda, les belles plumes des oiseaux, la jolie fourrure des bébés phoques."
Gaëlle Dupont

FAUNE Abeille_37

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Les apiculteurs américains ont perdu 36% de leurs rûches en 2007 (VO)

mercredi 7 mai

A survey of bee health released Tuesday revealed a grim picture, with
36.1% of the nation’s commercially managed hives lost since last year.
Last year’s survey commissioned by the Apiary Inspectors of America
found losses of about 32%.

As beekeepers travel with their hives this spring to pollinate crops around the country, it’s clear the insects are buckling under the weight of new diseases, pesticide drift and old enemies like the parasitic varroa mite, said Dennis vanEngelsdorp, president of the group.

USA Today


Dernière édition par Joss le Sam 17 Mai 2008 - 18:41, édité 3 fois
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Message par Loup Ecossais Mer 29 Aoû 2007 - 19:37

Merci, Jo. Voilà qui est bien. Il faut dénoncer ce genre de choses. Les "stasunis" se fichent pas mal de tout cela. Leur Dieu, c'est le dollar. Je revois encore ce comédien de Jimmy Swagart, télévangéliste, ayant un revenu annuel de 140 millions de dollars, venir pleurer sur scène, en avouant avoir trompé sa femme avec une prostituée. La sincérité, l'amour, ça ne s'achette pas. Ça n'a pas de prix. Sauf pour des gens cupides comme ce lâche. Est-ce ce monde là que nous voulons? Est-ce celui annoncé par le Christ? Je suis convaincu que non.
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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 19:47

Loup Ecossais a écrit:Merci, Jo. Voilà qui est bien. Il faut dénoncer ce genre de choses. Les "stasunis" se fichent pas mal de tout cela. Leur Dieu, c'est le dollar. Je revois encore ce comédien de Jimmy Swagart, télévangéliste, ayant un revenu annuel de 140 millions de dollars, venir pleurer sur scène, en avouant avoir trompé sa femme avec une prostituée. La sincérité, l'amour, ça ne s'achette pas. Ça n'a pas de prix. Sauf pour des gens cupides comme ce lâche. Est-ce ce monde là que nous voulons? Est-ce celui annoncé par le Christ? Je suis convaincu que non.

Pauvres petites nabeilles.....Pauvres nous ! snif
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Message par Loup Ecossais Mer 29 Aoû 2007 - 19:58

Joss a écrit:
Loup Ecossais a écrit:Merci, Jo. Voilà qui est bien. Il faut dénoncer ce genre de choses. Les "stasunis" se fichent pas mal de tout cela. Leur Dieu, c'est le dollar. Je revois encore ce comédien de Jimmy Swagart, télévangéliste, ayant un revenu annuel de 140 millions de dollars, venir pleurer sur scène, en avouant avoir trompé sa femme avec une prostituée. La sincérité, l'amour, ça ne s'achette pas. Ça n'a pas de prix. Sauf pour des gens cupides comme ce lâche. Est-ce ce monde là que nous voulons? Est-ce celui annoncé par le Christ? Je suis convaincu que non.

Pauvres petites nabeilles.....Pauvres nous ! snif

Et tu n'es pas au bout de tes surprises, ma chérie.
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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 20:04

Le verra-t-on ....?
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Message par Loup Ecossais Mer 29 Aoû 2007 - 20:09

Joss a écrit:Le verra-t-on ....?

Tu peux en être certaine. Je te l'affirme.
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Message par Lagaillette Mer 29 Aoû 2007 - 20:14

« Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus
que quelques années à vivre », prophétisait Einstein…


Code:
Je dors, mais mon cœur veille. Cantique des Cantiques, 5, 2

Mais avec la disparition des abeilles, on risque de se réveiller mort !



scratch


Dernière édition par le Mer 29 Aoû 2007 - 20:45, édité 1 fois

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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 20:16

Vilain zoizeau de mauvaise zaugure !
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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 20:17

Loup Ecossais a écrit:
Joss a écrit:Le verra-t-on ....?

Tu peux en être certaine. Je te l'affirme.

Quand ?
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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 20:25

Loup Ecossais a écrit:Merci, Jo. Voilà qui est bien. Il faut dénoncer ce genre de choses. Les "stasunis" se fichent pas mal de tout cela. Leur Dieu, c'est le dollar. Je revois encore ce comédien de Jimmy Swagart, télévangéliste, ayant un revenu annuel de 140 millions de dollars, venir pleurer sur scène, en avouant avoir trompé sa femme avec une prostituée. La sincérité, l'amour, ça ne s'achette pas. Ça n'a pas de prix. Sauf pour des gens cupides comme ce lâche. Est-ce ce monde là que nous voulons? Est-ce celui annoncé par le Christ? Je suis convaincu que non.

Sérieusemet...Ya belle lurette que je vois et suis consciente de la dégradation de la nature. J'ai été la première à ouvrir un fil "ECOLOGIE", là où tu sais :mur: , auquel d'ailleurs personne ne s'intéressait ou niait.

La nature se dégrade à toutes vitesse depuis 2003
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Message par Joss Mer 29 Aoû 2007 - 21:26

J'ai divisé le sujet. Voir "LES TEMPS SONT MAUVAIS" Wink
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Message par Joss Sam 17 Mai 2008 - 17:17

La Biodiversité est menacée par un « déclin sans précédent », avertit WWF
17 mai 2008
Le nombre d’espèces animales connaît un déclin à un taux sans « précédent
depuis l’extinction des dinosaures », indique une nouvelle étude sur le règne animal. The Living Planet Index, publié aujourd’hui, montre les effets dévastateurs de l’activité humaine sur la biodiversité, qui a chuté de près d’un tiers durant les 35 années précédent 2005.
FAUNE Arton1989


Par Emily Dugan, The Independent, 16 mai 2008


Ce rapport, établi par WWF, la Zoological Society of London (ZSL) et le Global Footprint Network, indique que sur l’échantillon observé le nombre d’espèces terrestres a diminué de 25%, la faune marine de 28%, et les espèces vivant en eau douce de 29%. (ndt : l’analyse a porté sur la situation de 3600 populations animales, appartenant à 1300 espèce différentes. [1])


Jonathan Loh, le rédacteur en chef de cette publication, déclare que cette forte baisse est « tout à fait sans précédent durant l’histoire de l’humanité ». « Il faudrait remonter à l’extinction des dinosaures pour observer un déclin plus rapide que celui là », ajoute-t-il. « A l’échelle de notre vie nous voyons peut-être les choses changer relativement lentement, mais à l’échelle de l’histoire du monde c’est très rapide. »


Le mot « rapide » est un euphémisme. Les scientifiques indiquent que le taux d’extinction actuel est aujourd’hui 10 000 fois plus élevé que ce qui a été considéré comme la moyenne historique habituelle.



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WWF : Living Planet ReportPublication originale The Independent, traduction Contre Info
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Message par Joss Mar 20 Mai 2008 - 18:10

Joss a écrit:port\'nawak .....après les loups et les ours......les vautours gene


Pyrénées: les vautours attaquent !...
On n´en avait jamais vu autant : il y a plus de 20.000 vautours des deux côtés des Pyrénées, et cette prolifération devient inquiétante : autrefois, ils se nourrissaient exclusivement de cadavres d´animaux ; aujourd´hui ils s´attaquent aux troupeaux de bétail bien vivant : moutons, et même vaches. Avec leurs trois mètres d´envergure, ces puissants charognards pourraient-ils demain fondre sur des enfants ou des randonneurs ? C´est ce que redoutent les paysans du coin, prêts à sortir les fusils. Mais l´espèce est protégée, et tuer un vautour est passible d´un an de prison...

https://www.dailymotion.com/video/x23o15_vautours-en-pays-basque


moua, je préfère les zaigles : ils zembêtent personne foule



VAUTOURSFAUNE Vautour.....Le retour

On n'avait jamais vu ça dans les Pyrénées-Atlantiques. Des vautours descendus de la montagne qui planent jusqu'au-dessus des prairies bordant l'Adour et se posent sur les toits des maisons des villages pour repérer d'hypothétiques déchets animaliers réservés d'ordinaire aux pies et aux corbeaux.
En quelques années, les vautours fauves, ces grands rapaces au cou pelé et à l'envergure proche de 3 mètres que nous avons tous vus tourner autour des sommets pyrénéens dans les courants chauds de l'été, sont devenus des clochards affamés. Privés de nourriture en Espagne par la suppression des décharges de cadavres de l'élevage industriel, maladie de la vache folle et réglementation européenne obligent (lire par ailleurs), ces oiseaux qui avaient toute leur place dans le système pastoral montagnard, où ils tenaient le rôle d'éboueurs, commencent à être considérés comme des nuisibles inquiétants.


Polémique. Les témoignages et les preuves s'accumulent contre eux. Dans certains cas, les vautours, arrivés par milliers d'Aragon ou de Navarre, n'attendent plus que les brebis, les vaches, les veaux ou les chevaux soient morts, victimes de la foudre ou d'une maladie, pour les attaquer à grands coups de bec. Ils ont tellement faim qu'ils sont, par exemple, capables de tuer une vache connaissant des problèmes pour vêler ou un agneau juste né.
Même si selon les spécialistes, tel François Sarrazin, chercheur au CNRS, « le vautour ne peut être tenu soit pour responsable, soit comme facteur aggravant de la perte d'une pièce de bétail que dans moins de 30 % des cas », la polémique enfle déjà.
Jean-Marc Prim, éleveur de vaches laitières à Lestelle-Bétharram (64), qui fait partie du groupe de réflexion prédateurs à la FDSEA, résume ainsi la position de la profession : « C'est énervant. On nous explique que les vautours ne s'attaquent qu'à des bêtes malades ou très affaiblies, mais en reconnaissant que le comportement de ces rapaces s'est modifié. Les populations de vautours étaient proportionnelles aux troupeaux sur les estives, mais à force de les nourrir on a dérégulé le système naturel. »


« Cela va mal tourner ». « Voir aujourd'hui ces oiseaux protégés, qui n'ont plus aucune peur de l'homme, s'attaquer à des bêtes vivantes est inacceptable, affirme encore l'éleveur. Nous pensions que lorsqu'un animal protégé causait des dégâts, ceux-ci devaient être remboursés, mais on nous dit que l'État n'est pas obligé de le faire et qu'il faut encore étudier la situation pour avoir des preuves scientifiques. Il faut arrêter : si on laisse proliférer cette espèce, cela va mal tourner. Les ours, les vautours, bientôt les loups, cela commence à bien faire. »
Les vautours fauves sont-ils à nouveau indésirables dans les Pyrénées et doivent-ils être exterminés comme au siècle dernier ? Sur de vieilles cartes postales couleur sépia datant des années 1900, on découvre des chasseurs en habits du dimanche posant devant des oiseaux morts alignés sur des barres portées par des bergers de La Rhune, comme des tigres tués dans un safari. Heureusement, les temps ont changé, mais la gestion de cette surpopulation pose réellement problème. Bien sûr, en raison du manque de nourriture, les effectifs vont se réguler naturellement. Déjà on parle d'une diminution de 10 % de ces oiseaux sur le versant nord pyrénéen, mais le problème est loin d'être réglé pour autant.
Michel Terrasse, le grand spécialiste des vautours à la LPO, ne le conteste pas mais il propose des solutions. « Sans la fermeture brutale des charniers en Espagne, nous n'en serions pas là. En 2006, il y avait seulement 580 couples de ce côté de la montagne et c'était supportable. Aujourd'hui, il y en a plus de 20 000 qui crèvent de faim et sont capables dans la panique de commettre quelques bêtises en cherchant de quoi survivre. Il est urgent d'agir. »


Placettes. « Comment ? En obtenant de Bruxelles l'autorisation d'abandonner des cadavres d'animaux dans des zones reculées. Il ne s'agit pas de rouvrir les charniers espagnols mais de réorganiser un nourrissage raisonnable en Aragon et en Navarre pour fixer le gros des populations, précise Michel Terrasse. Chez nous, c'est la formule des ''placettes'' fonctionnant parfaitement dans les zones de réintroduction comme celle des grands causses, qui doit être adoptée. Les éleveurs alimentent eux-mêmes ces ''placettes'' avec leurs bêtes crevées, dans un cadre contrôlé. Cette méthode favorise les relations entre vautours et bergers qui utilisent depuis toujours ces oiseaux comme équarrisseurs naturels. Il faut vite revenir à cet équilibre. Le mécontentement des éleveurs doit être pris en considération. »

Pyrénées. Les vautours fauves, dont les populations avaient explosé en Espagne en raison de l'abondante nourriture offerte par les élevages porcins industriels, ont envahi le versant français pour survivre après la fermeture des décharges



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