O.G.M.
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Re: O.G.M.
JEUDI 21 Juin 2007
Etats-Unis
Riz aux gènes
Selon le « Guardian », Washington planche sur la commercialisation d'un riz génétiquement modifié aux gènes humains. Ce riz, qui contient des protéines antibactériennes présentes dans le lait maternel et la salive, serait destiné à la fabrication de médicaments contre la diarrhée chez le nourrisson. L'entreprise californienne qui le produit, Ventria Bioscience, projette aussi d'inclure ces protéines dans des yaourts et des barres de céréales antidiarrhée.
Marie Vaton
Le Nouvel Observateur
Re: O.G.M.
Les OGM sont ils dangereux pour la santé ? L’étude qui accuse...
2006
Pour 90 MINUTES, Michel Despratx raconte l’histoire d’une étude secrète sur un maïs OGM. Sous couvert du secret industriel, le ministère de l’Agriculture français n’a pas voulu rendre public les résultats, alors qu’ils sont inquiétants. Cette étude montre que le maïs OGM a provoqué des lésions sur les organes des rats de laboratoire qui en ont mangé. Comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, ainsi que les instances européennes, ont-elles pu donner leur feu vert à cet OGM en connaissant cette étude ?
90 MINUTES a mené l’enquête en France, en Allemagne, au Luxembourg et à la Commission européenne à Bruxelles.
L’enquête révèle qu’une autre étude sur un soja OGM faite par des chercheurs italiens indépendants a mis en évidence que des souris ont subi des altérations de cellules de leur pancréas.
LE REPORTAGE DE CANAL+ DE 90 MINUTES "Les OGM sont ils dangereux pour la santé ? L’étude qui accuse...", EST DESORMAIS INTROUVABLE SUR LE NET. VOUS POUVEZ LE TELECHARGER INTEGRALEMENT AU LIEN SUIVANT :
http://cvieren.ifrance.com/ECOLOGIE/
Les experts l'’affirment : manger des OGM est sans danger pour la santé. Et tous les ans de nouveaux OGM arrivent dans notre assiette. Pourtant, aujourd’'hui deux nouvelles études scientifiques révèlent un risque toxique. L’enquête de 90 MINUTES révèle aussi comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, a donné un feu vert à cet OGM en connaissant cette étude.
Voici un extrait du reportage réalisé par M. Roels :
Voix Off : "En 2003, l'entreprise américaine "Monsento" qui fabrique des OGM à réaliser une étude pour leur incidence sur l'organisme.
Des scientifiques ont nourri des rats aux OGM pendant 90 Jours.
Leur conclusion : il n'y aurait aucune séquelle pour la santé. Le dossier à été transmis au ministère Français de l'agriculture qui a enterriner le rapport.
Le professeur Seralini, biologiste, à analyser le rapport Monsento pour le compte du ministère et il conteste la version officielle.
Prof. Seralini : "Il y a des effets sur les globules blancs où les globules rouges, comme on le voit sur les infections ou les problèmes imunitaires. Des effets sur le taux de sucre comme on le voit dans les débuts de diabéte, des effets sur le foi et les reins. [...] Ce qui est grave ensuite c'est que toute la communauté scientifique et les citoyens répéte : il n'y a pa de problèmes sanitaires avec les OGM, parce que ce texte n'a pas été publié. Et c'est un vrai scandale car on arrive à une occultation criminel de la réalité"
Extrait du reportage de 90 minutes : "OGM, le rapport qui accuse" réalisé par M. Roels
Confirmation des laboratoires français, des résultats des laboratoires italiens ci-dessus censurés, du danger des OGM U.S.A. MONSANTO :
2006
Pour 90 MINUTES, Michel Despratx raconte l’histoire d’une étude secrète sur un maïs OGM. Sous couvert du secret industriel, le ministère de l’Agriculture français n’a pas voulu rendre public les résultats, alors qu’ils sont inquiétants. Cette étude montre que le maïs OGM a provoqué des lésions sur les organes des rats de laboratoire qui en ont mangé. Comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, ainsi que les instances européennes, ont-elles pu donner leur feu vert à cet OGM en connaissant cette étude ?
90 MINUTES a mené l’enquête en France, en Allemagne, au Luxembourg et à la Commission européenne à Bruxelles.
L’enquête révèle qu’une autre étude sur un soja OGM faite par des chercheurs italiens indépendants a mis en évidence que des souris ont subi des altérations de cellules de leur pancréas.
LE REPORTAGE DE CANAL+ DE 90 MINUTES "Les OGM sont ils dangereux pour la santé ? L’étude qui accuse...", EST DESORMAIS INTROUVABLE SUR LE NET. VOUS POUVEZ LE TELECHARGER INTEGRALEMENT AU LIEN SUIVANT :
http://cvieren.ifrance.com/ECOLOGIE/
Les experts l'’affirment : manger des OGM est sans danger pour la santé. Et tous les ans de nouveaux OGM arrivent dans notre assiette. Pourtant, aujourd’'hui deux nouvelles études scientifiques révèlent un risque toxique. L’enquête de 90 MINUTES révèle aussi comment une agence gouvernementale française, chargée de veiller à la santé des citoyens, a donné un feu vert à cet OGM en connaissant cette étude.
Voici un extrait du reportage réalisé par M. Roels :
Voix Off : "En 2003, l'entreprise américaine "Monsento" qui fabrique des OGM à réaliser une étude pour leur incidence sur l'organisme.
Des scientifiques ont nourri des rats aux OGM pendant 90 Jours.
Leur conclusion : il n'y aurait aucune séquelle pour la santé. Le dossier à été transmis au ministère Français de l'agriculture qui a enterriner le rapport.
Le professeur Seralini, biologiste, à analyser le rapport Monsento pour le compte du ministère et il conteste la version officielle.
Prof. Seralini : "Il y a des effets sur les globules blancs où les globules rouges, comme on le voit sur les infections ou les problèmes imunitaires. Des effets sur le taux de sucre comme on le voit dans les débuts de diabéte, des effets sur le foi et les reins. [...] Ce qui est grave ensuite c'est que toute la communauté scientifique et les citoyens répéte : il n'y a pa de problèmes sanitaires avec les OGM, parce que ce texte n'a pas été publié. Et c'est un vrai scandale car on arrive à une occultation criminel de la réalité"
Extrait du reportage de 90 minutes : "OGM, le rapport qui accuse" réalisé par M. Roels
Confirmation des laboratoires français, des résultats des laboratoires italiens ci-dessus censurés, du danger des OGM U.S.A. MONSANTO :
Dernière édition par Joss le Ven 13 Juin 2008 - 11:36, édité 7 fois
RADIO CANADA - BREVET POUR LE PORC
BREVET POUR LE PORC : LA MÈRE NATURE AU SERVICE DES MULTINATIONALES? UN DOCUMENTAIRE-CHOC AUX GRANDS REPORTAGES DE RDI
Montréal, le 14 février 2007 —
Géant mondial du marché des semences qu’elle a largement converti à ses produits modifiés génétiquement, la multinationale Monsanto tente maintenant d’obtenir des autorités américaines un brevet sur des séquences d’ADN de porcs désirables pour l’élevage qu’elle a décodées. Si cette demande est agréée, des animaux qui sont largement présents dans la nature seront assimilés à la propriété intellectuelle de Monsanto. Les éleveurs du monde entier pourraient donc, dans un avenir pas trop lointain, être obligés de verser des redevances à l’entreprise pour des animaux conçus tout à fait naturellement. C’est ce scénario que décrit le documentaire BREVET POUR LE PORC produit par la télévision allemande qui sera présenté aux GRANDS REPORTAGES, demain à 20 h sur RDI.
Ayant pris connaissance du projet américain, un jeune producteur allemand a testé son propre élevage et celui de quelques-uns de ses voisins pour constater que la majorité de ses bêtes, et même celles qui étaient issus de lignées très anciennes, étaient porteurs des codes génétiques séquencés par Monsanto. Il a entrepris une croisade pour tenter d’alerter les producteurs et l’opinion publique.
BREVET POUR LE PORC documente comment le géant américain s’y est pris pour gagner un contrôle pratiquement monopolistique du marché des semences en utilisant notamment les lois sur la propriété intellectuelle et les brevets pour intenter des poursuites. Percy Schmeiser, un agriculteur de la Saskatchewan résolument opposé aux semences génétiquement modifiées, a dû se rendre en Cour suprême pour avoir raison contre la multinationale qui l’accusait d’avoir profité indûment de sa technologie parce que ses champs avaient été fortuitement contaminés par ceux de ses voisins.
Ce documentaire montre aussi à quel point Monsanto est en mesure de peser sur l’administration américaine comme sur la presse tant pour faciliter l’obtention de brevet pour ses produits que pour gommer les problèmes potentiels liés à la prolifération de semences et autres produits biologiquement modifiés. Or, de l’avis de producteurs qui en ont fait la douloureuse expérience, la moulée génétiquement modifiée qu’on donne aux porcs ou aux bovins réduirait sérieusement leur fertilité. Est-ce pour cela que Monsanto a ciblé le porc pour élargir son emprise sur le marché mondial de l’agroalimentaire? Certains critiques le croient. Qui plus est, Monsanto n’est pas seule en lice, d’autres sociétés, notamment en Europe, cherchent à battre le géant américain de vitesse pour intégrer le génie génétique à l’élevage. Dans un tel contexte, la lutte contre les OGM prend des allures de combat bien inégal…
BREVET POUR LE PORC, un documentaire qui soulève bien des questions aux GRANDS REPORTAGES de RDI, demain à 20 h.
Réalisateur : Christian Jentzsch
Production : HTTV/WDR
Animatrice : Dominique Poirier
Réalisateur à l’adaptation : Robert Hynes
Réalisateur-coordonnateur : François Ayotte
Quatre videos :
Montréal, le 14 février 2007 —
Géant mondial du marché des semences qu’elle a largement converti à ses produits modifiés génétiquement, la multinationale Monsanto tente maintenant d’obtenir des autorités américaines un brevet sur des séquences d’ADN de porcs désirables pour l’élevage qu’elle a décodées. Si cette demande est agréée, des animaux qui sont largement présents dans la nature seront assimilés à la propriété intellectuelle de Monsanto. Les éleveurs du monde entier pourraient donc, dans un avenir pas trop lointain, être obligés de verser des redevances à l’entreprise pour des animaux conçus tout à fait naturellement. C’est ce scénario que décrit le documentaire BREVET POUR LE PORC produit par la télévision allemande qui sera présenté aux GRANDS REPORTAGES, demain à 20 h sur RDI.
Ayant pris connaissance du projet américain, un jeune producteur allemand a testé son propre élevage et celui de quelques-uns de ses voisins pour constater que la majorité de ses bêtes, et même celles qui étaient issus de lignées très anciennes, étaient porteurs des codes génétiques séquencés par Monsanto. Il a entrepris une croisade pour tenter d’alerter les producteurs et l’opinion publique.
BREVET POUR LE PORC documente comment le géant américain s’y est pris pour gagner un contrôle pratiquement monopolistique du marché des semences en utilisant notamment les lois sur la propriété intellectuelle et les brevets pour intenter des poursuites. Percy Schmeiser, un agriculteur de la Saskatchewan résolument opposé aux semences génétiquement modifiées, a dû se rendre en Cour suprême pour avoir raison contre la multinationale qui l’accusait d’avoir profité indûment de sa technologie parce que ses champs avaient été fortuitement contaminés par ceux de ses voisins.
Ce documentaire montre aussi à quel point Monsanto est en mesure de peser sur l’administration américaine comme sur la presse tant pour faciliter l’obtention de brevet pour ses produits que pour gommer les problèmes potentiels liés à la prolifération de semences et autres produits biologiquement modifiés. Or, de l’avis de producteurs qui en ont fait la douloureuse expérience, la moulée génétiquement modifiée qu’on donne aux porcs ou aux bovins réduirait sérieusement leur fertilité. Est-ce pour cela que Monsanto a ciblé le porc pour élargir son emprise sur le marché mondial de l’agroalimentaire? Certains critiques le croient. Qui plus est, Monsanto n’est pas seule en lice, d’autres sociétés, notamment en Europe, cherchent à battre le géant américain de vitesse pour intégrer le génie génétique à l’élevage. Dans un tel contexte, la lutte contre les OGM prend des allures de combat bien inégal…
BREVET POUR LE PORC, un documentaire qui soulève bien des questions aux GRANDS REPORTAGES de RDI, demain à 20 h.
Réalisateur : Christian Jentzsch
Production : HTTV/WDR
Animatrice : Dominique Poirier
Réalisateur à l’adaptation : Robert Hynes
Réalisateur-coordonnateur : François Ayotte
Quatre videos :
Re: O.G.M.
OGM: quand Monsanto sème la terreur
Par Ophélie Neiman (Rue89) 12H23 16/02/2008
Pressions sur les scientifiques, les politiques et les médias: une enquête dévoile les méthodes du géant de l'agriculture.
Interview de Marie-Monique Robin au JT de France 3 le 1er avril 2008.
interview de Marie-Monique Robin, Paris, 30 janvier 2008
Marie-Monique Robin, réalisatrice du documentaire Le monde selon Monsanto nous explique les raisons et le déroulement d’une enquête passionnante qui met gravement en cause une multinationale hautement controversée.
Dernière édition par Joss le Lun 19 Mai 2008 - 9:58, édité 8 fois
LE MONDE SELON MONSANTO ARTE
Un nouveau reportage sur ARTE hier soir :
LE MONDE SELON MONSANTO
http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/Le-monde-selon-Monsanto/1912794.html[b]Le monde selon Monsanto
Du continent américain à l'Inde en passant par l'Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde.
La société Monsanto, multinationale américaine née en 1901 à Saint Louis, dans le Missouri, et d'abord spécialisée dans l'industrie chimique, est devenue en un peu plus d'un siècle le leader mondial des biotechnologies, en particulier sur le marché des organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle détient les brevets de 90 % du maïs, du soja, du colza ou du coton transgéniques cultivés dans le monde. Par le biais de rachats successifs, elle est en train de devenir le premier semencier de la planète et, à terme, c'est la chaîne alimentaire tout entière qu'elle pourrait contrôler. Mais c'est d'abord avec le Round Up, son herbicide "total" (longtemps estampillé "biodégradable") qu'elle a commencé, à partir de 1974, à conquérir le monde. On lui doit aussi des produits aussi variés que le terrible agent Orange, massivement déversé sur le Viêt-nam par l'armée américaine, les PCB (pyralène en France, interdit au début des années 80), l'aspartame ou les hormones de croissance (interdites en Europe et au Canada). Monsanto, avertit Marie-Monique Robin, est l'une des entreprises "les plus controversées de l'ère industrielle".
"Nourriture, santé, espoir" : sur son site, la firme de Saint Louis promet une agriculture durable, aux rendements supérieurs, respectueuse de l'environnement. Journaliste d'investigation chevronnée, couronnée du Prix Albert-Londres en 1995, la réalisatrice a décidé de juger sur pièce, y compris en explorant le passé de l'entreprise...
(France, 2007, 90mn)
ARTE F
Réalisateur: Marie-Monique Robin
Visionnez le reportage avant qu'il ne disparaisse comme tous les autres !
......Ca y est.....aujourd'hui 17 mai, la video est effacée !
LE MONDE SELON MONSANTO - infos FRANCE 2 présentation du livre
BLOG AVEC VIDEOS DU REPORTAGE DE MARIE-DOMINIQUE ROBIN
EXCELLENT SITE D'INFORMATION SUR MONSANTO
ECOUTER EMISSION FRANCE CULTURE DU 17.05.2008 /TERRE A TERRE/Construire un monde écologique et solidaire
Dernière édition par Joss le Lun 19 Mai 2008 - 10:04, édité 16 fois
Re: O.G.M.
L'AFFAIRE PUSZTAI........un biochimiste britannique hautement respecté renvoyé à cause des résultats dérangeants de ses travaux
Des risques inhérents au principe des modifications génétiques ?
Avant de décrire l'expérience précisément de Arpad Pusztaï, nous voulons souligner son enjeu.
Les scientifiques, en application stricte du principe de réductionnisme, considèrent que dans un OGM, les risques ne peuvent venir que du gène inséré, ou, éventuellement, des autres gènes réactivés, ou désactivés. Ils refusent qu'il puisse exister un risque intrinsèque.
Nous ne savons pas si un tel risque existe, mais nous pensons que les scientifiques sont trop fidèles à leur vision mécaniste, alors même qu'ils l'enseignent et disent qu'elle est fausse quand il leur faut vulgariser plus précisément.
L'enjeu de l'expérience de Arpad Pusztaï est justement de voir s'il y a un risque intrinsèque ou non. Pour cela, Pusztaï a utilisé des rats et deux lots de pommes de terre (A1 et A2 pour Aliments). Bien sûr, il utilise des lots témoins, mais nous n'entrerons pas dans ces détails évidents.
Le premier lot de pommes de terres A1 était génétiquement modifié pour contenir un gène de lectine. Une lectine est une substance dont A. Pusztaï est un des spécialistes au monde et celle qu'il avait choisie était relativement toxique.
Afin de pouvoir comparer ces pommes de terre avec des pommes de terre non OGM, il a pris son lot A2 dans lequel il a introduit la même quantité de lectine que celle émise par les pommes de terre OGM en injection. Il pouvait donc comparer ces deux lots d'aliments. A part la modification génétique (ainsi que l'éventuelle réactivation de gène ??), ils étaient identiques.
D'autre part, on sait très bien que la pomme de terre est toxique à l'état cru. Donc Pusztaï a divisé ses lots A1 et A2 et lots crus, ou bouillis avant de nourrir ses rats.
Il a constaté que les rats nourris avec les pommes de terre A1 avaient un retard de développement de plusieurs organes, ainsi que du système immunitaire par rapport à ceux nourris avec le lot A2.
La conséquence de cette expérience, si elle est confirmée, serait qu'il existe un risque intrinsèque au modifications génétiques. Certains tentent d'argumenter que ce serait dû à un ordre statistique en types de bases qui aurait été localement rompu ... Nous n'entrerons pas dans ces querelles de chapelles.
Toujours est-il que Pusztaï, après avoir fait sa découverte, et avant d'avoir demandé l'avis à ses pairs (par une publication), s'est exprimé devant une télévision locale en disant qu'il pensait qu'on nous prenait pour des cobayes. Le lendemain, il a été démissionné, ses ordinateurs mis sous cellés, ses cahiers de manip ont été saisis et il devait se défendre (sans cahiers de manip !).
Il a fini par faire faire publier un article dans la revue The Lancet [1], mais il a été menacé par un membre de la Royal Society, ... et les rapporteurs étaient mitigés sur son article. Six rapporteurs ont été requis alors que un à deux le sont d'habitude et encore ce sont des gens proposés par l'auteur de l'article ! Notons que A. Pusztaï, qui avait commencé son expérience en voulant prouver l'innocuité des OGM (ce qui montre encore plus son honnêteté), est maintenant à la retraite. La proximité d'un hâvre l'a peut-être libéré de contraintes internes à sa discipline. Il faut d'ailleurs remarquer que les plus virulents des scientifiques sont proches de la retraite ...
Bref, cette expérience soulève, encore une fois, plus de questions qu'elle n'en résout. Mais elle montre un peu que la Science n'est pas le monde pur et parfait où seuls les arguments et la valeur compte ...
On pourra consulter le site de Arpad Pusztaï : http://www.freenetpages.co.uk/hp/a.pusztai/ ou celui d'un collègue Senior Associate Professor à l'université de Coppenhague : http://plab.ku.dk/tcbh/Pusztaitcbh.htm.Ou bien encore un article intitulé Genetically Modified Foods: Are They a Risk to Human/Animal Health? écrit par l'auteur lui-même. Cet article reprend la bibliographie scientifique qui est censée "prouver" l'innocuité des OGM. En détaillant les articles scientifiques un par un, il montre que non seulement il n'y a pas de preuve, mais il y a beaucoup de malhonnêteté (des rats otés d'une étude ...). Si vous lisez l'anglais, allez le lire !
http://www.ogmdangers.org/enjeu/alimentaire/Pusztai.htm
Des risques inhérents au principe des modifications génétiques ?
Avant de décrire l'expérience précisément de Arpad Pusztaï, nous voulons souligner son enjeu.
Les scientifiques, en application stricte du principe de réductionnisme, considèrent que dans un OGM, les risques ne peuvent venir que du gène inséré, ou, éventuellement, des autres gènes réactivés, ou désactivés. Ils refusent qu'il puisse exister un risque intrinsèque.
Nous ne savons pas si un tel risque existe, mais nous pensons que les scientifiques sont trop fidèles à leur vision mécaniste, alors même qu'ils l'enseignent et disent qu'elle est fausse quand il leur faut vulgariser plus précisément.
L'enjeu de l'expérience de Arpad Pusztaï est justement de voir s'il y a un risque intrinsèque ou non. Pour cela, Pusztaï a utilisé des rats et deux lots de pommes de terre (A1 et A2 pour Aliments). Bien sûr, il utilise des lots témoins, mais nous n'entrerons pas dans ces détails évidents.
Le premier lot de pommes de terres A1 était génétiquement modifié pour contenir un gène de lectine. Une lectine est une substance dont A. Pusztaï est un des spécialistes au monde et celle qu'il avait choisie était relativement toxique.
Afin de pouvoir comparer ces pommes de terre avec des pommes de terre non OGM, il a pris son lot A2 dans lequel il a introduit la même quantité de lectine que celle émise par les pommes de terre OGM en injection. Il pouvait donc comparer ces deux lots d'aliments. A part la modification génétique (ainsi que l'éventuelle réactivation de gène ??), ils étaient identiques.
D'autre part, on sait très bien que la pomme de terre est toxique à l'état cru. Donc Pusztaï a divisé ses lots A1 et A2 et lots crus, ou bouillis avant de nourrir ses rats.
Il a constaté que les rats nourris avec les pommes de terre A1 avaient un retard de développement de plusieurs organes, ainsi que du système immunitaire par rapport à ceux nourris avec le lot A2.
La conséquence de cette expérience, si elle est confirmée, serait qu'il existe un risque intrinsèque au modifications génétiques. Certains tentent d'argumenter que ce serait dû à un ordre statistique en types de bases qui aurait été localement rompu ... Nous n'entrerons pas dans ces querelles de chapelles.
Toujours est-il que Pusztaï, après avoir fait sa découverte, et avant d'avoir demandé l'avis à ses pairs (par une publication), s'est exprimé devant une télévision locale en disant qu'il pensait qu'on nous prenait pour des cobayes. Le lendemain, il a été démissionné, ses ordinateurs mis sous cellés, ses cahiers de manip ont été saisis et il devait se défendre (sans cahiers de manip !).
Il a fini par faire faire publier un article dans la revue The Lancet [1], mais il a été menacé par un membre de la Royal Society, ... et les rapporteurs étaient mitigés sur son article. Six rapporteurs ont été requis alors que un à deux le sont d'habitude et encore ce sont des gens proposés par l'auteur de l'article ! Notons que A. Pusztaï, qui avait commencé son expérience en voulant prouver l'innocuité des OGM (ce qui montre encore plus son honnêteté), est maintenant à la retraite. La proximité d'un hâvre l'a peut-être libéré de contraintes internes à sa discipline. Il faut d'ailleurs remarquer que les plus virulents des scientifiques sont proches de la retraite ...
Bref, cette expérience soulève, encore une fois, plus de questions qu'elle n'en résout. Mais elle montre un peu que la Science n'est pas le monde pur et parfait où seuls les arguments et la valeur compte ...
On pourra consulter le site de Arpad Pusztaï : http://www.freenetpages.co.uk/hp/a.pusztai/ ou celui d'un collègue Senior Associate Professor à l'université de Coppenhague : http://plab.ku.dk/tcbh/Pusztaitcbh.htm.Ou bien encore un article intitulé Genetically Modified Foods: Are They a Risk to Human/Animal Health? écrit par l'auteur lui-même. Cet article reprend la bibliographie scientifique qui est censée "prouver" l'innocuité des OGM. En détaillant les articles scientifiques un par un, il montre que non seulement il n'y a pas de preuve, mais il y a beaucoup de malhonnêteté (des rats otés d'une étude ...). Si vous lisez l'anglais, allez le lire !
http://www.ogmdangers.org/enjeu/alimentaire/Pusztai.htm
Re: O.G.M.
Les OGM ne conviennent pas aux rats
Plus d'informations en anglais
Une étude russe a constaté qu’une alimentation à base de soja transgénique diminue fortement la vitalité des rats. La mortalité des bébés rats est également beaucoup plus élevée.
Durant l'expérience, Doctor Ermakova avait ajouté de la farine de soja transgénique à la nourriture des rats deux semaines avant la conception, pendant la conception et l'allaitement. Dans le groupe de contrôle, on n'avait rien ajouté à la nourriture. L'expérience concernait trois groupes: un premier groupe de contrôle, un deuxième nourri au soja transgénique et un troisième nourri au soja traditionnel. Les chercheurs ont ensuite compté le nombre de femelles gravides, de naissances et de décès. Dans le groupe de contrôle, il y a eu 3 décès en 3 semaines, contre 25 dans le groupe nourri au soja transgénique.
Liste des marques contenant de l'OGM, actualisée par GREENPEACE:
http://www.greenpeace.org/raw/content/france/press/reports/guide-ogm-greenpeace-2006-2.pdf
Re: O.G.M.
Un petit bonjour en passant.
A suivre : le vote de la loi sur les OGM qui poursuit sa navette entre Sénat et Assemblée Nationale ; et l'attitude courageuse de Nathalie Kosciusko-Morizet.
A suivre : le vote de la loi sur les OGM qui poursuit sa navette entre Sénat et Assemblée Nationale ; et l'attitude courageuse de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Lagaillette- Installé
- Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 28/05/2007
Re: O.G.M.
Extrait de « Faits et Documents » n° 123 (15 dec.2001 à 15 janv. 2002)
Suicide programmé
Epicyte, une société de biotechnologie de San Diego (Californie) a trouvé l’arme absolue contre la surpopulation : à partir d’études sur les femmes non-fertiles, ils ont créé un maïs artificiel qui contient des germes contraceptifs, c’est-à-dire comprenant des anticorps d’origine humaine attaquant le sperme.
Le maïs a été utilisé car, plus que tout autre plante, il dispose de cellules dont la structure est proche de celles du corps humain, ce qui facilite les manipulations génétiques. Les premiers essais cliniques sur des cobayes seront conduits dans les mois à venir.
Suicide programmé
Epicyte, une société de biotechnologie de San Diego (Californie) a trouvé l’arme absolue contre la surpopulation : à partir d’études sur les femmes non-fertiles, ils ont créé un maïs artificiel qui contient des germes contraceptifs, c’est-à-dire comprenant des anticorps d’origine humaine attaquant le sperme.
Le maïs a été utilisé car, plus que tout autre plante, il dispose de cellules dont la structure est proche de celles du corps humain, ce qui facilite les manipulations génétiques. Les premiers essais cliniques sur des cobayes seront conduits dans les mois à venir.
Loup Ecossais- Installé
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Re: O.G.M.
Loup Ecossais a écrit:Extrait de « Faits et Documents » n° 123 (15 dec.2001 à 15 janv. 2002)
Suicide programmé
Epicyte, une société de biotechnologie de San Diego (Californie) a trouvé l’arme absolue contre la surpopulation : à partir d’études sur les femmes non-fertiles, ils ont créé un maïs artificiel qui contient des germes contraceptifs, c’est-à-dire comprenant des anticorps d’origine humaine attaquant le sperme.
Le maïs a été utilisé car, plus que tout autre plante, il dispose de cellules dont la structure est proche de celles du corps humain, ce qui facilite les manipulations génétiques. Les premiers essais cliniques sur des cobayes seront conduits dans les mois à venir.
Un lien ! ....un lien ! Il devient de plus en plus important avec le flot d'informations que l'on reçoit, d'avoir des références
, LE MONDE SANS MONSANTO une fois de plus a été rejeté. Sais-tu où on peut trouver la vidéo ?
Re: O.G.M.
Marie-Monique Robin, seule contre Monsanto
[21 mai 2008]
La journaliste Marie-Monique Robin est en campagne pour nous sensibiliser aux agissements de la multinationale Monsanto, pionnière des OGM. Elle a réalisé un film et a écrit un livre sur le sujet, Le monde selon Monsanto - De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien.
« On ne peut pas laisser le contrôle de la chaîne alimentaire planétaire entre les mains de compagnies comme Monsanto. »
Et pourtant, selon les résultats de sa recherche qui a duré trois ans,
c’est un peu ce qui se dessine. Il semblerait que l’entreprise Monsanto, implantée dans 46 pays, veut mettre l’industrie alimentaire à sa main.
Marie-Monique Robin, seule contre Monsanto
[21 mai 2008]
La journaliste Marie-Monique Robin
est en campagne pour nous sensibiliser aux agissements de la
multinationale Monsanto, pionnière des OGM. Elle a réalisé un film et a
écrit un livre sur le sujet, Le monde selon Monsanto - De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien.
« On ne peut pas laisser le contrôle de la chaîne alimentaire planétaire entre les mains de compagnies comme Monsanto. »
Et
pourtant, selon les résultats de sa recherche qui a duré trois ans,
c’est un peu ce qui se dessine. Il semblerait que l’entreprise
Monsanto, implantée dans 46 pays, veut mettre l’industrie alimentaire à
sa main.
Déjà, elle possède 90 % des brevets sur le soja, le colza, le maïs et le coton génétiquement modifiés.
Monsanto
est la compagnie qui a mis sur pieds des produits chimiques comme
l’agent orange, un agent défoliant hautement toxique utilisé durant la
guerre du Vietnam.
Elle est aussi à l’origine des BPC, de
l’aspartame et des hormones de croissance. Elle a été longtemps la plus
importante productrice d’aspirine.
La firme de Saint-Louis,
fondée en 1901, promet une agriculture durable, aux rendements
supérieurs et respectueuse de l’environnement.
L’entretien avec Marie-Monique Robin (16:16)
Le monde selon Monsanto sur le web »
Marie-Monique Robin à Maisonneuve en direct »
Radio-Canada
Re: O.G.M.
Loi OGM: que prévoit-elle exactement?
Par Paul Meyer | Journaliste | 23/05/2008 | 15H51
Adoptée, mais dans la douleur, par le parlement, la loi relative aux organismes génétiquement modifiés (OGM) a pour ambition d'organiser la coexistence entre les cultures de plantes transgéniques et les autres. Elle a bénéficié de l'énergie du Grenelle de l'environnement pour naître, ce qui n'a pas été un luxe car cinq textes sur le sujet ont déjà avorté depuis 2002.
La possibilité de produire des OGM.
Dès son premier article, la loi affirme la liberté de consommer et de produire "avec ou sans" OGM. La phrase a l'air consensuelle mais c'est par elle que la division débute car pour les écologistes, les conclusions du Grenelle de l'environnement prévoyaient une liberté de consommer et de produire "sans" OGM, formulation bien meilleure selon eux pour garantir les droits des agriculteurs traditionnels et les protéger des disséminations.
Cette différence sémantique n'a rien d'accessoire. Voulant résumer l'équilibre du texte, elle cristallise en fait tout le fossé entre ses opposants et ses partisans. A la bataille des amendements, les premiers ont réussi à permettre que certaines zones (AOC, Parcs naturels…) excluent d'elles mêmes la culture d'OGM sur leurs sols, les seconds se sont attachés à fortement limiter ces exceptions.
Au final, la possibilité de produire des OGM a bien été inscrite dans la loi mais les champs de France ne sont pas prêts de recevoir du maïs ou du soja transgénique. D'abord, parce que le seul plant transgénique autorisé à la culture en Europe est le maïs Bt Mon810 de Monsanto, pour lequel la clause de sauvegarde a été activée en France. Ensuite, parce que l'article 3 impose plusieurs conditions techniques à respecter pour la mise en culture, la récolte, le stockage et le transport des OGM. Des conditions de séparation des filières que l'industrie agricole est loin de pouvoir proposer aujourd'hui.
Par ailleurs, la loi oblige les futurs producteurs d’OGM à souscrire une garantie en cas de dissémination fortuite d’OGM (art. 5) pour indemniser les exploitants de parcelles contaminées, garantie qu’aucune compagnie d’assurance ne propose aujourd’hui. Malgré plusieurs tentatives de l’opposition, les semenciers ont été laissés en dehors du dispositif d’indemnisation, faisant reposer la responsabilité de la dissémination sur le seul agriculteur.
Un haut-conseil aux épaules larges.
La loi, dans son article 2, a créé un haut conseil des biotechnologies (HCB) qui devra avoir des épaules bien larges, tant députés et sénateurs ont renvoyé vers ses avis futurs une bonne partie des sujets esquivés lors de leurs débats.
Les travaux de ce haut conseil serviront de base à de futurs arrêtés qui fixeront, OGM par OGM, les seuils de détectabilité, les distances à respecter entre les cultures, les conditions techniques de séparation et de culture… Autant de décisions qui auront pour effet de permettre ou non, dans les faits, les cultures transgéniques en France.
Car définir une distance de sécurité autour d'un champ d'OGM supérieure à 300 mètres revient à empêcher sa culture dans la mosaïque des parcelles de France. Or ces distances dépendent directement du seuil de dissémination choisi: à 0,1% de maïs transgénique dans du maïs traditionnel, la distance de sécurité dépasse les 500 mètres, à 0,9% (seuil d’étiquetage qui sert de base à celui de la loi), la distance est de 50 à 100 mètres…
C'est pourquoi les industries agro-alimentaires, les semenciers et la FNSEA ont demandé, et obtenu, que la présidence du HCB soit tenue par un scientifique. Ils ont en mémoire l'éphémère précédent de la Haute Autorité sur les OGM qui, présidée par le sénateur Jean-François Le Grand, avait fait état de "doutes sérieux" sur le maïs Bt Mon810, doutes qui avaient abouti à son interdiction en France.
La création de ce haut conseil devrait être prononcée rapidement, peut-être avant l'été, et son premier sujet est déjà connu: définir ce qu'est un produit "sans OGM". Le rapporteur de la loi, le député du Bas-Rhin Antoine Herth, estime que les premiers avis du haut conseil sur les plants transgéniques seront publiés en janvier 2009.
Un délit visant les faucheurs.
L'une des victoires des écologistes a été de faire transcrire dans la loi (art. 6, 6 bis et 7) la publication des parcelles d'OGM en France: un registre national disponible sur Internet permettra à chacun de savoir où sont très exactement cultivés des plantes transgéniques. Cette "exigence de transparence" est inscrite dans la législation européenne (mais pas avec un niveau de détail aussi précis que la parcelle) et issue du Grenelle de l'environnement.
Mais cette mesure a effrayé les semenciers et les agriculteurs industriels, qui y ont vu un moyen pour les faucheurs volontaires de cibler leurs champs. Très opposés à une telle précision mais impuissants face à la détermination du gouvernement sur ce point, ils ont demandé aux sénateurs, et obtenu, que soit institué un nouveau délit spécifique visant les faucheurs d'OGM (deux ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende en cas d'atteinte à une parcelle autorisée).
► Lire aussi tous les articles de Rue89 sur les OGM.
Re: O.G.M.
Je viens d'aller voir «Le monde selon Monsanto».
C'est insupportable toute cette corruption, cette négligence et cette insensibilité.
Les scientifiques qui osent s'élever contre les OGM, ne serait-ce que pour réclamer plus d'études, se font museler et voient leur carrière brisée. :angrywom:
Plusieurs études ont été falsifiées ou faites avec négligence, et pourtant elles servent à endosser la réglementation en faveur des OGM...
C'est insupportable toute cette corruption, cette négligence et cette insensibilité.
Les scientifiques qui osent s'élever contre les OGM, ne serait-ce que pour réclamer plus d'études, se font museler et voient leur carrière brisée. :angrywom:
Plusieurs études ont été falsifiées ou faites avec négligence, et pourtant elles servent à endosser la réglementation en faveur des OGM...
Ubu- Membre actif
- Nombre de messages : 945
Date d'inscription : 28/05/2007
Re: O.G.M.
La Commission Européenne travaille en secret pour accélérer l’introduction des OGM
31 octobre 2008
Les Amis de la Terre ont appris que Jose Manuel Barroso a mis sur pied une commission de travail, dite Groupe des Sherpas, dont ni les missions ni le nom des participants n’ont été rendus publics, mais dont l’objectif est d’accélérer l’introduction des OGM en Europe, malgré les réticences des opinions publiques. The Independent et les Amis de la Terre ont pu se procurer les documents de travail de ces « Sherpas ».
Grâce à des documents obtenus confidentiellement, The Independent on Sunday peut révéler que Gordon Brown et d’autres dirigeants européens sont en train de préparer secrètement une campagne sans précédent pour répandre les plantes et les aliments OGM en Grande-Bretagne et sur tout le continent.
Les documents – il s’agit des minutes d’une série de réunions secrètes de représentants des 27 gouvernements – dévoilent les plans pour « accélérer » l’introduction des plantes et aliments OGM et pour « s’occuper » de la résistance que leur oppose l’opinion publique.
Ils montrent aussi que nos dirigeants souhaitent que les « représentants de l’agriculture » et ceux de « l’industrie » – y compris certainement des géants des biotechnologies comme Monsanto – se fassent plus entendre pour contrer les « intérêts matériels » des écologistes.
Alors que les inquiétudes des citoyens vis-à-vis des OGM augmentent, la nouvelle de ces projets secrets, lorsqu’elle sera connue, va provoquer une tempête de protestations, même dans des pays qui les avaient acceptés jusqu’à maintenant.
Les citoyens ont empêché que le moindre OGM ne soit cultivé en Grande-Bretagne. En France, un des 3 seuls pays à les avoir cultivés dans une certaine quantité, a suspendu leur culture et l’opposition se renforce dans les deux autres pays, l’Espagne et le Portugal.
Totalement sur la défensive, l’industrie des biotechnologies, a répondu par une campagne de « public relation », nous expliquant qu’il fallait des OGM pour nourrir le monde, une affirmation plus que contestée. Par contre, elle a eu un certain succès auprès des gouvernements dont les ministres se sont de plus en plus prononcés en faveur de cette technologie, ainsi qu’au sein de la Commission Européenne où les lobbyistes se vantent d’avoir « d’excellentes relations de travail ».
Les réunions secrètes étaient convoquées par Jose Manuel Barroso, le président pro-OGM de la Commission et présidées par son chef de cabinet, Joao Vale de Almeida. Il était demandé à chaque Premier Ministre des 27 de nommer un représentant spécial.
Ni la liste des membres du groupe, ni ses objectifs, ni les résultats de ces réunions n’ont été rendus public. Par contre l’Independant on Sunday a obtenu des documents confidentiels, comprenant une liste des présents et les conclusions - rédigées par le président - des deux réunions tenues jusqu’à présent, celle du 17 juillet et celle du 10 octobre, il y a juste 2 semaines.
De cette liste, on peut apprendre que le Président Sarkozy et la Chancelière Merkel ont envoyé des collaborateurs proches. La Grande-Bretagne était représentée par Sonia Phippard, directrice du Département de l’Environnement, Alimentation et Affaires Rurales.
POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
31 octobre 2008
Les Amis de la Terre ont appris que Jose Manuel Barroso a mis sur pied une commission de travail, dite Groupe des Sherpas, dont ni les missions ni le nom des participants n’ont été rendus publics, mais dont l’objectif est d’accélérer l’introduction des OGM en Europe, malgré les réticences des opinions publiques. The Independent et les Amis de la Terre ont pu se procurer les documents de travail de ces « Sherpas ».
Grâce à des documents obtenus confidentiellement, The Independent on Sunday peut révéler que Gordon Brown et d’autres dirigeants européens sont en train de préparer secrètement une campagne sans précédent pour répandre les plantes et les aliments OGM en Grande-Bretagne et sur tout le continent.
Les documents – il s’agit des minutes d’une série de réunions secrètes de représentants des 27 gouvernements – dévoilent les plans pour « accélérer » l’introduction des plantes et aliments OGM et pour « s’occuper » de la résistance que leur oppose l’opinion publique.
Ils montrent aussi que nos dirigeants souhaitent que les « représentants de l’agriculture » et ceux de « l’industrie » – y compris certainement des géants des biotechnologies comme Monsanto – se fassent plus entendre pour contrer les « intérêts matériels » des écologistes.
Alors que les inquiétudes des citoyens vis-à-vis des OGM augmentent, la nouvelle de ces projets secrets, lorsqu’elle sera connue, va provoquer une tempête de protestations, même dans des pays qui les avaient acceptés jusqu’à maintenant.
Les citoyens ont empêché que le moindre OGM ne soit cultivé en Grande-Bretagne. En France, un des 3 seuls pays à les avoir cultivés dans une certaine quantité, a suspendu leur culture et l’opposition se renforce dans les deux autres pays, l’Espagne et le Portugal.
Totalement sur la défensive, l’industrie des biotechnologies, a répondu par une campagne de « public relation », nous expliquant qu’il fallait des OGM pour nourrir le monde, une affirmation plus que contestée. Par contre, elle a eu un certain succès auprès des gouvernements dont les ministres se sont de plus en plus prononcés en faveur de cette technologie, ainsi qu’au sein de la Commission Européenne où les lobbyistes se vantent d’avoir « d’excellentes relations de travail ».
Les réunions secrètes étaient convoquées par Jose Manuel Barroso, le président pro-OGM de la Commission et présidées par son chef de cabinet, Joao Vale de Almeida. Il était demandé à chaque Premier Ministre des 27 de nommer un représentant spécial.
Ni la liste des membres du groupe, ni ses objectifs, ni les résultats de ces réunions n’ont été rendus public. Par contre l’Independant on Sunday a obtenu des documents confidentiels, comprenant une liste des présents et les conclusions - rédigées par le président - des deux réunions tenues jusqu’à présent, celle du 17 juillet et celle du 10 octobre, il y a juste 2 semaines.
De cette liste, on peut apprendre que le Président Sarkozy et la Chancelière Merkel ont envoyé des collaborateurs proches. La Grande-Bretagne était représentée par Sonia Phippard, directrice du Département de l’Environnement, Alimentation et Affaires Rurales.
POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
- Spoiler:
Les conclusions révèlent que les discussions ont essentiellement tourné autour de comment accélérer l’introduction des plantes GM et comment persuader les citoyens de les accepter
Les produits modifiés génétiquement doivent d’abord être autorisés par l’Union Européenne avant de pouvoir être semés ou commercialisés où que ce soit sur son territoire. Mais, bien que les responsables de la Commission leur soient fortement favorables, les gouvernements sont divisés, ce qui provoque un blocage du Conseil des Ministres qui les représentent.
Dans ce cas, les technocrates de la Commission les font passer quand même. Ils sont légalement autorisés de le faire, mais cette façon de passer outre leur avis, ne plaît ni aux gouvernements, ni aux groupes écologistes.
Dans les conclusions de la première réunion, il était demandé « d’accélérer le processus d’autorisation en se basant sur des évaluations solides, afin de rassurer l’opinion publique », alors que dans la seconde, il était demandé que « les décisions soient plus rapides, sans toutefois compromettre la sécurité ».
Mais de ces documents, il est clair aussi que Mr Barroso va bien au-delà de simples exhortations et qu’il essaye de faire en sorte que les Premiers Ministres passent par-dessus leurs propres ministres de l’Agriculture et de l’Environnement pour favoriser les OGM. On peut y lire que le président a « rappelé l’importance pour les Premiers Ministres de garder une vision plus large », « invité les participants à rapporter le contenu des discussions à leur chef d’Etat » et « souligné l’importance d’attirer leur attention sur les discussions en cours, au niveau du Conseil (des Ministres) »
Pour Helen Holder des Amis de la Terre / Friends of the Earth Europe : « L’objectif de Barroso est de faire rentrer les OGM dans l’Union européenne aussi rapidement que possible. Pour ce faire, il s’adresse directement aux Premiers Ministres et aux Présidents pour les inviter à passer par-dessus leurs ministres et remettre ceux-ci dans le droit chemin ».
En ce qui concerne l’opposition de l’opinion publique, les conclusions des réunions sont encore plus incendiaires. Le document réfléchit à « comment s’occuper le mieux de l’opinion publique » et en appelle à « un dialogue non passionnel, basé sur les faits, portant sur les normes très élevées de la politique OGM de l’Union européenne ». Les propos du président y sont rapportés, soulignant « le rôle de l’industrie, des partenaires économiques, de la science pour participer activement à un tel dialogue ». Il ajoute que « les citoyens se sentent mal informés » et pour lui, « les représentant de l’agriculture devraient se faire plus entendre ». Et dans une allusion à peine voilée aux écologistes, il rajoute que le débat « ne devrait pas être laissé à certains groupes qui y trouvent un intérêt légitime mais matériel ».
LES AMIS DE LA TERRE
Re: O.G.M.
Le prince Charles a fait un voyage en Inde où il a pu constater les ravages de la multinationale Monsanto :
Des milliers de paysans indiens se suicident après avoir utilisé des OGM
Article de Andrew Malone, paru dans le Daily Mail, le 3 novembre 2008
extraits :
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais
il s’est suicidé.
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et
les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la
mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus
moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme
lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait
de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences
GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté
l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes
ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de
l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers – on estime leur nombre à 125
000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise
l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture
confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus
de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie.
La plupart ingurgite de l’insecticide – une substance bon marché dont
on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver
des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement
auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour
acheter les semences OGM.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites,
se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont
été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés
nécessitaient deux fois plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence
entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières
années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes,
laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les
rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux
d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus
perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se
sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation
Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir
des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont
pris en otage des distributeurs de semences et organisé des
protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à
cause du prix exorbitant de ses semences.
Monsanto assure le service après-vente de ses produits : la firme fournit les semences OGM qui conduisent les petits paysans à la ruine ; elle fournit aussi les pesticides avec lesquels ces paysans surendettés acculés à la ruine pourront se suicider, d’une façon tragiquement symbolique.
Des milliers de paysans indiens se suicident après avoir utilisé des OGM
Article de Andrew Malone, paru dans le Daily Mail, le 3 novembre 2008
extraits :
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais
il s’est suicidé.
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et
les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la
mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus
moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme
lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait
de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences
GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté
l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes
ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de
l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers – on estime leur nombre à 125
000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise
l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture
confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus
de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie.
La plupart ingurgite de l’insecticide – une substance bon marché dont
on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver
des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement
auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour
acheter les semences OGM.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites,
se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont
été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés
nécessitaient deux fois plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence
entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières
années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes,
laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les
rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux
d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus
perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se
sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation
Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir
des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont
pris en otage des distributeurs de semences et organisé des
protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à
cause du prix exorbitant de ses semences.
Monsanto assure le service après-vente de ses produits : la firme fournit les semences OGM qui conduisent les petits paysans à la ruine ; elle fournit aussi les pesticides avec lesquels ces paysans surendettés acculés à la ruine pourront se suicider, d’une façon tragiquement symbolique.
Lagaillette- Installé
- Nombre de messages : 218
Date d'inscription : 28/05/2007
Re: O.G.M.
QUESTION : pourquoi n'entendons plus José Bové ?
REPONSE : parce que c'est foutu.
Tout le monde s'en fout. Le monde est en train de s'auto-détruire.
REPONSE : parce que c'est foutu.
Tout le monde s'en fout. Le monde est en train de s'auto-détruire.
Re: O.G.M.
J'espère que le prince Charles pourra faire de la contre-publicité à Monsanto. Il sera peut-être plus écouté que la masse des anonymes...
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: O.G.M.
c'est assez terrifiant ce qu'il se passe avec la complicité de nos dirigeants....
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: O.G.M.
On se demande s'ils réfléchissent quelquefois, s'ils ont conscience qu'ils ne jouent pas au monopoly.
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: O.G.M.
Je pense qu'ils s'en moquent...
Qiu ne tuerait le mandarin ?
Je pense qu'ils répondent à la question...
Qiu ne tuerait le mandarin ?
Je pense qu'ils répondent à la question...
lucie- Membre superactif
- Nombre de messages : 1996
Date d'inscription : 29/05/2007
Re: O.G.M.
OBAMA et les OGM
par Nicolas Gasparoni
"Les avancées dans les modifications génétiques des plantes ont apporté d’énormes bénéfices aux agriculteurs états-uniens. Je crois que nous pouvons continuer à modifier les plantes de manière sûre, avec de nouvelles méthodes..."
Barack Hussein Obama (Science Debate, 30.08.08)
Le "president elect" Obama, celui que tous les médias de masse nous décrivent comme l'homme providentiel qui va amener paix, harmonie, stabilité, justice et équité à notre monde, a soigneusement évité, durant sa campagne - et ce avec la complicité des médias de masse et de son "adversaire" républicain - d'aborder quelques sujets épineux, notamment celui des OGM
suite à http://bridge.over-blog.org/article-24711543.html
par Nicolas Gasparoni
"Les avancées dans les modifications génétiques des plantes ont apporté d’énormes bénéfices aux agriculteurs états-uniens. Je crois que nous pouvons continuer à modifier les plantes de manière sûre, avec de nouvelles méthodes..."
Barack Hussein Obama (Science Debate, 30.08.08)
Le "president elect" Obama, celui que tous les médias de masse nous décrivent comme l'homme providentiel qui va amener paix, harmonie, stabilité, justice et équité à notre monde, a soigneusement évité, durant sa campagne - et ce avec la complicité des médias de masse et de son "adversaire" républicain - d'aborder quelques sujets épineux, notamment celui des OGM
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