MARTHE ET MARIE


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L'esprit français

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Message par Souricet Jeu 7 Juin 2007 - 10:31

Comment définiriez-vous l'esprit français ? A part le sens de la grève, la multiplication des partis, l'humeur querelleuse et revendicatrice... :mrgreen: Il y a aussi des qualités, non ?
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Souricet
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Message par Joss Jeu 7 Juin 2007 - 10:47

La meilleure définition que j'ai entendue vient de Jean d'Ormesson de l'Académie française
"Le bonheur d'etre francais"


01 mars 2004
La France s'ennuie, dit-on. Le débat sur le déclin de notre pays a provoqué une prise de conscience et la question du voile, un retour sur notre identité. Tout n'est pourtant pas écrit comme le montre Jean d'Ormesson mais aussi notre enquête. Et si le bonheur d'être français était une idée neuve ?
¤¤¤¤¤



Le bonheur d'être français


Longtemps, les Français ont passé pour le sel de la terre. Ils étaient gais, charmants, plutôt plus vifs que les autres, souvent au bord du libertinage, d'une indépendance d'esprit saluée par le monde entier, l'image même de la culture, plutôt bien vus en Prusse à cause de Voltaire, en Russie grâce aux précepteurs, aux actrices et aux dames de compagnie, en Autriche malgré Napoléon, en Chine, au Brésil dans le souvenir d'Auguste Comte, au Canada évidemment, en Louisiane, au Liban ou en Roumanie où tout le monde parlait français et en Perse. Tendres avec Fragonard, insolents avec Beaumarchais, catholiques avec Bossuet, avec Chateaubriand, avec Péguy et Claudel, audacieux avec Sade et Choderlos de Laclos, universels avec Hugo, ils étaient les fils aînés de l'Eglise, la providence des victimes, le refuge des anarchistes et des grands-ducs, les héritiers des Grecs anciens. Le Collège de France et les petites femmes de Paris essaimaient dans le monde entier. D'une façon ou d'une autre, nos académies régnaient sur les cinq continents. Quand un Français se pointait à l'étranger, une même émotion s'emparait des beaux esprits réunis pour l'entendre et des jeunes filles trop sensibles renvoyées dans leur chambre. Et les Allemands disaient : «Heureux comme Dieu en France.»

Une des choses innombrables que les Français réussissaient le mieux, avec l'amour peut-être, avec les tapisseries, les consoles, les parfums, les robes du soir et avec le foie gras, c'était le rire. De Rabelais à Feydeau, à Labiche, à Courteline, de Molière, le plus grand comique de tous les temps en même temps qu'un maître de la langue, à Alfred Capus et à Robert de Flers qui dirigèrent Le Figaro, les Français ont aimé la gaieté jusqu'à la caricature. Ils ont hissé le rire à la dignité d'un des beaux-arts.

Un Parisien, Offenbach, a fait entrer le rire dans la musique. Un de leurs plus grands philosophes, Bergson, a consacré un livre au rire. Les critiques les plus violents des régimes en place et de l'ordre établi, un Voltaire, un Diderot, un Paul-Louis Courier, un Rochefort, un Léon Daudet se servaient du rire et de la gaieté comme des armes les plus sûres dans la plus intelligente des nations. On dirait qu'une des missions de la France a longtemps été de s'enchanter elle-même et d'enchanter les autres. «Comment va le monde, Môssieur ? - Il tourne, Môssieur.»

De Gargantua à Gavroche, de Candide au titi parisien d'avant la Deuxième Guerre, la France jouait avec génie le rôle quasi métaphysique et en tout cas emblématique du clown blanc de l'histoire. Voilà que notre gaieté proverbiale prend le deuil avec une espèce d'affectation et que le clown blanc se déguise en clown noir. Que s'est-il donc passé ?

Ce qui s'est passé, c'est que le monde s'est désenchanté. Et pourquoi, je vous prie ? Comment, pourquoi ! Mais à cause de deux guerres mondiales, de la Shoah, des camps de concentration, de la grippe espagnole qui tue entre deux et trois fois plus que la guerre de 14, de l'explosion du cancer, de l'apparition du sida, de la dépression de 29 - qui n'est peut-être que le symptôme économique de la grande dépression d'un Occident trop riche soigné par le Dr Freud -, du chômage, de la bombe nucléaire, de l'ombre du clonage et des manipulations génétiques.

Entre cent et cent cinquante millions de morts par violence, la possibilité - pour la première fois dans l'histoire du monde - d'une fin de l'humanité, la menace d'un règne du virtuel et de l'artificiel aux dépens de l'image que nous nous faisons des hommes. Il n'est pas question de nier ni de déprécier les progrès foudroyants d'une science qui constitue la marque propre du siècle qui vient de s'écouler. Mais, par un retournement diabolique, la marche même du progrès scientifique suscite désormais autant de crainte que d'espoirs.

L'origine du désenchantement peut être fixée avec précision. L'histoire est coutumière de ce genre de révolution. La suprématie de Venise en Méditerranée, par exemple, est frappée à mort en ce petit matin du vendredi 12 octobre 1492 où, du haut de son mât, après tant d'épreuves et de découragement, un marin de Christophe Colomb peut enfin crier : «Terre !» Dès cet instant, Venise décline. Oh ! il y aura encore de beaux jours, des carnavals, des régates et des fêtes somptueuses. Mais déjà l'Atlantique l'emporte sur la Méditerranée.

Le 28 juin 1914, au fin fond de la Bosnie-Herzégovine, le pistolet de Prinzip siffle la fin de la Belle Epoque à Vienne, à Londres, à Paris, à Berlin, à Saint-Pétersbourg. La guerre va tout emporter et détruire une Europe où sont déjà nés et Staline et Hitler. Ce jour-là, à Sarajevo, le rire s'étrangle dans la gorge.

Un quart de siècle plus tard, ce désenchantement du monde frappera la France de plein fouet et prendra pour elle le goût amer de la défaite. Encore une date précise : le fatidique mois de mai. Nous sommes tous des enfants de mai - non pas de mai 68, péripétie psychologique et morale, à la signification ambiguë, un peu gonflée par les médias, mais de mai 40, où s'écroulent en quelques heures une nation millénaire et son bonheur de vivre. La France naît en 843 avec le traité de Verdun. Elle règne presque sans partage, par la démographie - elle est de loin, au XVIIe, la nation la plus peuplée d'Europe -, par les armes, par la langue, par la littérature, par les arts, par le charme et l'esprit, pendant près de trois cents ans - des traités de Westphalie aux chars de Guderian. Grâce au général de Gaulle, nous avons fini par gagner la guerre en 1945. Mais nous avons gagné une guerre que nous avions d'abord perdue. C'est à ce drame que remonte - avec la trahison, le chagrin, la honte, les déchirements affreux entre Français et au sein même des familles - le désenchantement de la France. «Comment va la France, Môssieur ? - Elle broie du noir, Môssieur.» Voilà plus de soixante ans qu'elle souffre du mal de vivre. Elle ne s'amuse plus beaucoup. Elle grimace. Elle ricane. Fille du chagrin, de l'amertume, d'un malaise, la dérision règne partout : elle a remplacé la gaieté.

Il y a eu le Vietnam, l'Algérie, Mai 68, il y a eu la télévision, la pilule, le TGV, Airbus. Après tant de succès et de crises, dans la grogne et dans le progrès, voici enfin, sous nos yeux, la France qui tombe et la France qui s'en va, la France moisie, la France cassée, la France du ras-le-bol et du par-dessus le dos, la France de l'abstention et de la fuite des cerveaux. En face de deux milliards et demi de Chinois et d'Indiens, la France, avec ses soixante millions d'habitants, représente 1% de la population du globe. Le français recule dans le monde. Nos livres, nos films, nos chansons ne se vendent plus en Amérique. Le porc ou le lait rapportent moins qu'ils ne coûtent. Nos impôts sont trop lourds, nos écoles battent de l'aile, nos hôpitaux étouffent, nos dettes deviennent écrasantes, notre avenir est une menace suspendue sur nos têtes. Au moment même où les Chinois, les Indiens, tous les déshérités de la Terre se disent que leurs enfants vont enfin vivre mieux qu'eux, nous commençons à nous demander si nos enfants pourront vivre aussi bien que nous avons vécu. Mon Dieu !...

Nous sommes devenus grognons

Au milieu de tant de décombres, virtuels ou réels, annoncés ou déjà présents, un fantôme hante l'Europe. Ce n'est plus l'armée allemande. Ce n'est plus l'armée Rouge. Ce n'est plus le communisme. Ce n'est plus la dictature. Ce n'est plus l'inflation. C'est le chômage. Il mine la nation, ses valeurs, son moral. Il répand la misère. On peut rire devant le danger. On ne peut pas rire devant la misère ni devant l'absence de travail. Le chomâge est le premier motif, et le plus sérieux, de la mélancolie française.

Il y en a d'autres. On dirait que, comme tous ceux qui ont été trop gâtés par la nature et par la chance, nous nous détournons peu à peu de nous-mêmes. Fatigués d'avoir tant plu et d'avoir fait régner à travers le monde la littérature et l'art français, nous chantons en anglais, nous nous nourrissons à la chinoise, nous philosophons en bouddhistes. Beaucoup ont longtemps bêlé le bonheur d'être russes, les autres nous cassent les oreilles avec le rêve américain. On finit par raser les murs à l'idée d'être français. De furtifs sondages, des rumeurs convergentes semblent indiquer que d'autres, qui le croirait ? font mieux l'amour que nous. Qu'est-ce que vous dites de ça ? Du coup - on le serait à moins -, nous sommes devenus grognons. Nous nous acharnons à donner raison au mot cruel de Cocteau : «Un Français, c'est un Italien de mauvaise humeur.» Notre belle confiance et notre gaieté proverbiale se sont évaporées. Nous avons renoncé au bonheur d'être français.


Ce qui manque, chacun le sait, c'est l'espérance. Ce qui règne, c'est la peur. La peur de ne plus être les meilleurs, de ne plus être les premiers, de descendre la pente et de tomber dans le déclin. La peur de manquer de travail et d'appartenir a une nation qui a sa gloire derrière elle, et peut-être son avenir. La peur de voir demain être infidèle à hier. Du coup, nous nous réfugions derrière l'équivalent moral (en miniature bien sûr) d'une ligne Maginot, d'un mur de Berlin, de cette barrière de sécurité tant reprochée à Sharon : l'exception française. L'exception française, qui a tant agité, il y a quelques années, les intellectuels et les médias, n'est que l'expression de notre peur et de notre désespoir.

Cette peur est-elle justifiée ? Disons les choses en gros : après les Trente Glorieuses, chantées par Jean Fourastié, où le théâtre, le cinéma, l'art en général, la littérature plantaient déjà, au sein d'une prospérité exceptionnelle, un décor de misère, les années de la crise, du premier choc pétrolier à l'après-11 Septembre, nous ont plongés plus bas encore dans la morosité. Toutes les études récentes, dont celle de Jacques Marseille *, montrent pourtant que, même au cours de ces trente dernières années si difficiles, le PIB par habitant a presque doublé, le patrimoine moyen a triplé, le taux de mortalité infantile a été divisé par quatre, la durée hebdomadaire du travail a baissé et le nombre de bacheliers par âge a triplé. Nous sommes, qui en doute ? parmi les privilégiés de la planète.

Ces constatations ne s'opposent pas aux sombres diagnostics d'un Alain Peyrefitte, d'un Jacques Lesourne, d'un Nicolas Baverez, de tant d'autres. Des chemins désastreux et qui mènent à l'abîme ont été longtemps suivis et tentent encore de nous séduire - mais les ressources des Français sont presque inépuisables et l'espérance n'est pas morte. Touchons du bois. Peut-être l'année 2004 marquera-t-elle la sortie d'une période presque aussi dure que la crise de 29 ? Peut-être le chômage a-t-il atteint son point culminant ? Il n'y a pas de tâche plus importante que d'accompagner cette sortie de crise, de redonner aux Français une confiance en l'avenir si longtemps bafouée et de leur rendre l'espérance.

Les choses changent, le monde change, l'Europe change, la France change. Changer est toujours difficile. Surtout pour nous. Au point que la double tentation contradictoire du renoncement et de la révolution n'en finit jamais de menacer nos réformes. Conservateurs dans l'âme et rebelles par vocation, les Français, qui passaient jadis pour si insouciants et si légers, et qui sont maintenant si sombres, ont beaucoup de mal à entrer dans un monde nouveau qu'ils ne cessent de réclamer. Des sentiments opposés se combattent en eux et en chacun de nous. «Quand on vit, comme je le fais, une partie de l'année à l'étranger, écrit Marc Fumaroli, revenir chaque fois en France est à la fois une promesse de bonheur qui me remplit d'impatience et, une fois rapatrié, un recommencement d'angoisse (...). On a bientôt la respiration oppressée par la nuée d'irritation, de frustration ou de découragement qui émane des cafouillages de la vie publique, de la vie morale et de la vie économique françaises. On me dira qu'un mécontentement aussi âcre est répandu ailleurs, en Europe et en Amérique. Mon expérience me fait répondre : non, pas à ce degré. Les Français me semblent les seuls à avoir mal à leur société tout entière, ils souffrent d'un rhumatisme du lien social d'autant plus pénible qu'il affecte l'ensemble d'un organisme sain et qui ne demande qu'à se lever et marcher.»

C'est vrai : nous avons commis beaucoup d'erreurs et notre situation n'est pas brillante. Il suffit d'allumer sa télévision, sa radio, son journal, d'écouter son voisin, de regarder autour de soi pour souffrir et pour enrager. Mais il suffit aussi de mettre le nez hors de chez nous pour nous convaincre que la France, ce n'est pas plus mal qu'ailleurs et que nous avons bien de la chance de vivre quelque part entre la Bretagne et l'Alsace, entre les Flandres et la Provence, avec la Corse pour appendice. Et de pouvoir lire dans le texte la mélancolie bourgeoise de Mme Bovary, les fureurs populaires de Rousseau, de Hugo, de Zola, de Céline et les chagrins d'Andromaque, de Bérénice ou de Phèdre.

La France est atteinte d'une maladie de langueur, et, quand nous l'avons quittée, nous ne rêvons que d'y revenir.

S'il y a un endroit sur cette planète où il est encore possible de vivre, non pas sans doute comme coqs en pâte ni comme anges au paradis, mais enfin sans trop de honte ni de ridicule, c'est peut-être bien chez nous. Nous ne nous aimons plus beaucoup, mais le monde nous envie toujours. Nous ne sommes plus fiers d'être français, mais beaucoup d'autres seraient heureux d'être à notre place.

Depuis un peu plus de mille ans, à travers guerres civiles et guerres de religion, parmi les guillotines et les tribunaux d'exception, malgré les querelles de famille sur les avantages acquis ou les accents circonflexes - vous souvenez-vous encore de l'inénarrable bataille de l'orthographe ? -, dans les délires et les mystifications, nous avons fini par mettre au point quelque chose d'assez rare dans le monde d'aujourd'hui : une sorte d'art de vivre fondé sur la tolérance et où les legs d'un passé qui en remontre à tout le monde ne se mêlent pas trop mal aux espérances de l'avenir.

«Comment va la France, Môssieur ? - Pas très fort, Môssieur. Mais, vous savez..., c'est la France.» C'est-à-dire qu'elle a de l'imagination, du talent, du courage à revendre et qu'il lui reste encore, malgré tout, en dépit de tant d'épreuves, un peu de son ancienne gaieté et de son goût du bonheur.

Jean d'Ormesson
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Message par Souricet Jeu 7 Juin 2007 - 11:43

Un Français est élégant, plein d'esprit et d'humour, fanfaron et il boit du vin. Na !
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Message par saint Zibou Mar 3 Juil 2007 - 4:47

Qu'est-ce qu'un français moyen?
*
*
*
*
*
Un pléonasme!...

:rire:

D'un français largué en 1763...

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Message par Joss Mar 3 Juil 2007 - 6:55

Souricette a écrit:Un Français est élégant, plein d'esprit et d'humour, fanfaron et il boit du vin. Na !

Comme damien ? Wink Dis-donc, au fait, on le voit plus beaucoup trainer par ici, le hamster....
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Message par Souricet Mar 3 Juil 2007 - 9:03

Je crois que les forums, c'est pas son truc... Mais il me dit qu'il passera peut-être un jour.
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Message par saturnales Mar 3 Juil 2007 - 23:23

Le Francais la soif d'absolu, la capacité a s'indigner, l'humanisme de ceux qui ne vivent plus. La frustration et l'oisiveté genere des légions d'idéalistes.

Pour faire référence a Nietzche ( Zibou t'emballes pas laughing ) , Il faut "retrouver le sérieux que nous mettions au jeu, étant enfants"....Ca s'adresse particulierement aux francais
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Message par saint Zibou Mer 4 Juil 2007 - 0:10

En un mot:le plaisir de la conversation:l'efflorescence exclusive de sa littérature en est la preuve incontestable!

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Message par Souricet Lun 3 Sep 2007 - 10:23

Il est dans le caractère français d'exagérer, de se plaindre et de tout défigurer dès qu'on est mécontent.
(Napoléon Bonaparte)
:beret:
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Message par Lagaillette Lun 3 Sep 2007 - 18:57

Souricette a écrit:Un Français est élégant, plein d'esprit et d'humour, fanfaron et il boit du vin. Na !

Avec du camembert.

Mais il y a aussi Gavroche.

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Message par Souricet Lun 3 Sep 2007 - 19:29

Lagaillette a écrit:
Souricette a écrit: et il boit du vin. Na !

Mais Cointreau n'en faut ! drunken
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Message par Fée Violine Lun 22 Sep 2008 - 10:53

Dans un livre récent, "Chers imposteurs" (Fayard, 170 p., 15 euros), le journaliste Jean Bothorel "ironise avec cruauté sur les lois du succès dans un certain milieu intellectuel parisien. Il s'en prend en particulier à Michel Onfray, BH Lévy, Philippe Sollers (...). Il met en relief un certain "effondrement culturel français", dont les épiphénomènes les plus courants sont la régression de la langue ou le faible niveau intellectuel de moult hommes politiques :
De Gaulle et Mitterrand utilisaient près de 4000 mots dans leurs discours publics,
Giscard 2000
Chirac 1500
Sarkozy et S. Royal en seraient à 500 mots..."

(extrait de l'hebdo "Famille chrétienne")
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