La Shoah par balles
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La Shoah par balles
Depuis 2002, le père Patrick Desbois réhabilite la mémoire des juifs de l'Est tués par balles, depuis qu'il a découvert presque par hasard l'existence de ce qu'il nomme la "Shoah par balles", plus d'un million de juifs fusillés par les nazis, notamment en Ukraine.
Au départ, il étudiait les souvenirs de son grand-père, prisonnier au camp de Rawa-Ruska, à la frontière polonaise, quand il entendit parler de fusillades massives de juifs entre 1941 et 1944 dans les forêts d'Ukraine.
Du coup il s'est lancé dans de grandes recherches, a interrogé 700 témoins et localisé 600 sites d'extermination, ce qui aboutit à une exposition en 2006 au Mémorial de la Shoah à Paris, et à un récit autobiographique paru en 2007 :
"Porteur de mémoires", éditions Michel Lafon.
"Ce qui m'a surpris, dit-il, c'est que les chercheurs les plus pointus sur la Shoah en Ukraine ont reconnu d'emblée l'apport de mes recherches dans le milieu universitaire".
Soutenu par les institutions juives, Patrick Desbois s'improvise historien, sillonne le pays avec un détecteur de métaux pour repérer les douilles allemandes qui révèlent des charniers de plus en plus terrifiants (le pays en compterait plus de 2000).
Les paysans de ces villages "n'ont jamais parlé, parce qu'on ne leur a jamais posé de questions". Mais cachés dans les buissons, ces enfants de la guerre ont tout vu
Patrick Desbois voudrait poursuivre ses recherches en Pologne, en Russie ou en Roumanie pour tenter de recenser toutes les exactions nazies, et rendre enfin hommage à ces morts de l'ombre...
Au départ, il étudiait les souvenirs de son grand-père, prisonnier au camp de Rawa-Ruska, à la frontière polonaise, quand il entendit parler de fusillades massives de juifs entre 1941 et 1944 dans les forêts d'Ukraine.
Du coup il s'est lancé dans de grandes recherches, a interrogé 700 témoins et localisé 600 sites d'extermination, ce qui aboutit à une exposition en 2006 au Mémorial de la Shoah à Paris, et à un récit autobiographique paru en 2007 :
"Porteur de mémoires", éditions Michel Lafon.
"Ce qui m'a surpris, dit-il, c'est que les chercheurs les plus pointus sur la Shoah en Ukraine ont reconnu d'emblée l'apport de mes recherches dans le milieu universitaire".
Soutenu par les institutions juives, Patrick Desbois s'improvise historien, sillonne le pays avec un détecteur de métaux pour repérer les douilles allemandes qui révèlent des charniers de plus en plus terrifiants (le pays en compterait plus de 2000).
Les paysans de ces villages "n'ont jamais parlé, parce qu'on ne leur a jamais posé de questions". Mais cachés dans les buissons, ces enfants de la guerre ont tout vu
Patrick Desbois voudrait poursuivre ses recherches en Pologne, en Russie ou en Roumanie pour tenter de recenser toutes les exactions nazies, et rendre enfin hommage à ces morts de l'ombre...
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