Être chrétien

"Je pense que le privilège d'être chrétien ce n'est pas tellement de détenir une vérité révélée que d'être habité par une force, une vie; cela donne la redoutable responsabilité d'en être d'autant plus ouvert à ce que les hommes qui ne connaissent pas le Christ ont trouvé, de le comprendre, de l'apprécier. Cette force bien sûr, elle vient de l'Écriture et de la vie en Église, et il serait imprudent de vouloir s'ouvrir au reste sans être solidement accroché par là. Seulement pour ma part (et là encore je peux me tromper) je crois qu'il faut considérer cette force comme un point de départ vers le reste et non comme l'unique vérité qu'on détient".

(extrait d'une lettre écrite par une Meudonnaise à une amie, lu à son enterrement et publié dans la feuille paroissiale. Il y a une vingtaine d'années)

Ce que disait cette personne, c'est un peu la même chose que j'ai essayé de dire là :
http://www.thomas-aquin.net/PHPhorum/read.php?f=6&i=33534&t=33421#reply_33534

Fée Violine a écrit:"Je pense que le privilège d'être chrétien ce n'est pas tellement de détenir une vérité révélée que d'être habité par une force, une vie; cela donne la redoutable responsabilité d'en être d'autant plus ouvert à ce que les hommes qui ne connaissent pas le Christ ont trouvé, de le comprendre, de l'apprécier. Cette force bien sûr, elle vient de l'Écriture et de la vie en Église, et il serait imprudent de vouloir s'ouvrir au reste sans être solidement accroché par là. Seulement pour ma part (et là encore je peux me tromper) je crois qu'il faut considérer cette force comme un point de départ vers le reste et non comme l'unique vérité qu'on détient".

(extrait d'une lettre écrite par une Meudonnaise à une amie, lu à son enterrement et publié dans la feuille paroissiale. Il y a une vingtaine d'années)

C'est un grand bonheur d'être chrétien : un bonheur qui ne fait pas de bruit ! Et aussi une fierté !

Fée Violine a écrit:"Je pense que le privilège d'être chrétien ce n'est pas tellement de détenir une vérité révélée que d'être habité par une force, une vie; cela donne la redoutable responsabilité d'en être d'autant plus ouvert à ce que les hommes qui ne connaissent pas le Christ ont trouvé, de le comprendre, de l'apprécier. Cette force bien sûr, elle vient de l'Écriture et de la vie en Église, et il serait imprudent de vouloir s'ouvrir au reste sans être solidement accroché par là. Seulement pour ma part (et là encore je peux me tromper) je crois qu'il faut considérer cette force comme un point de départ vers le reste et non comme l'unique vérité qu'on détient".

(extrait d'une lettre écrite par une Meudonnaise à une amie, lu à son enterrement et publié dans la feuille paroissiale. Il y a une vingtaine d'années)

Ce que disait cette personne, c'est un peu la même chose que j'ai essayé de dire là :
http://www.thomas-aquin.net/PHPhorum/read.php?f=6&i=33534&t=33421#reply_33534

très beau et très vrai, je trouve.

La Didachè (entre 60 et120), catéchèse judéo-chretienne §3 (trad. Quéré, Pères apostoliques, Seuil 1980, p. 94)

« Apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29)

"Mon enfant, fuis tout ce qui est mal ou ressemble au mal. Ne sois pas
emporté : la colère pousse au crime. Ni jaloux, ni querelleur, ni brutal :
ces passions sont la cause des meurtres. Mon enfant, ne sois pas sensuel :
la sensualité est le chemin de l'adultère. Que ton langage ne soit pas
grivois, ni hardi ton regard : cela aussi engendre l'adultère... Garde-toi
des incantations, de l'astrologie, des purifications magiques ; refuse et
de les voir et de les entendre : ce serait...sombrer dans l'idolâtrie. Mon
enfant, ne sois pas menteur, car le mensonge entraîne au vol. Ne te laisse
séduire ni par l'argent ni par la vanité, qui eux aussi incitent à voler.
Mon enfant, ne grommelle pas : tu en viendrais au blasphème. Ne sois ni
insolent ni malveillant, cela aussi porte au blasphème.

Aie de la douceur : « les doux hériteront la terre » (Mt 5,5). Sois
patient, miséricordieux, sans malice, empli de paix et de bonté. Tremble
sans cesse devant les paroles que tu as entendues (Is 66,2). Tu ne
t'élèveras pas toi-même, tu ne livreras pas ton cœur à l'orgueil. Tu ne
t'allieras pas avec les superbes, mais tu fréquenteras les justes et les
humbles. Tu recevras les événements de la vie comme des bienfaits, sachant
que rien ne survient en dehors de Dieu. "

'Le doux et provocant Jésus', titrait une fip de mon cher curé !