L'apocalypse

par père JEAN Sam 17 Juil 2010 - 8:22

L’apocalypse de Saint Jean, un livre de catastrophes ?

Beaucoup, surtout parmi les sectes, ont une interprétation très menaçante du livre de l’apocalypse de saint Jean. Ils utilisent ce livre pour annoncer des catastrophes terribles, très loin du « Ne craignez pas » de Jésus.

Il faut le dire très fort : Non, l’apocalypse n’est pas un livre de catastrophe mais un livre écrit en période de catastrophe, ce qui n’est pas la même chose. C’est même une bonne nouvelle qui est annoncée à des chrétiens persécutés. Il leur dit : « D’accord, tout va mal actuellement, mais tenez bon, le mal n’aura pas le dernier mot. Le Christ en est le grand vainqueur ». Le but de ce livre est de raffermir la foi et l’espérance des chrétiens qui ont tendance à se décourager.

Dans ce livre, il est fait état de bêtes monstrueuses et menaçantes. C’est un langage codé pour désigner le démon mais aussi les persécuteurs et même l’empereur romain. Dans tous les pays en guerre, on utilise un langage codé que seuls les initiés comprennent. Il en est de même pour les chrétiens en temps de persécution.

Il est dit aussi qu’il n’y aura plus de mer. Il ne faut pas lire cela dans notre contexte actuel. A l’époque la mer était le repaire des puissances du mal. Sa disparition était donc considérée comme une bonne nouvelle.

Je vous invite donc à relire l’apocalypse en tenant compte de ces clés. Vous verrez que cela change tout.

par Joss Sam 17 Juil 2010 - 12:42

jonathan a écrit:L’apocalypse de Saint Jean, un livre de catastrophes ?

Le père Marie-Dominique PHILIPPE, lui, disait que L’apocalypse de Saint Jean le jetait dans l'espérance.

De fait, il m'a semblé comprendre un jour que L’apocalypse de Saint Jean avait sa source "au jardin des amants" (à Gethsémani).

Si Jacques, Pierre et Jean n'ont pas veillé avec le Seigneur ce soir là, le sommeil de Jean était particulier : c'était celui d'un enfant. Quand le Seigneur s'est penché sur lui c'était comme une mère se penche sur son enfant endormi, porteur de son espérance. Dans son sommeil, Jean l'adolescent a porté l'extrême angoisse de Jésus, qui survolant l'Eglise au travers des siècles, entendait le tentateur lui dire "l'Amour n'est pas aimé, ce que tu fais ne servira à rien".

C'est l'impression de l'angoisse de Jésus sur l'âme juvénile de saint Jean qui a donné cette grâce de l'Apocalypse de saint Jean, survol de l'Eglise qui se termine dans l'espérance de la Jérusalem céleste.

L'apocalypse

L'apocalypse

Re: L'apocalypse