LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
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LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Les deux maîtresses de Rodrigo Borgia, devenu le pape Alexandre VI, ont su faire largement profiter leurs familles de leur relation privilégiée avec le pontife. Histoire d'un temps où l'Église catholique défrayait la chronique.
Avec sa maîtresse Rosa Vanozza Cattanei, le pape Alexandre VI s'autorise non seulement une liberté de moeurs théoriquement incompatible avec sa charge, mais il accède en outre à un mode de vie qui lui est tout aussi interdit : la vie de famille. Car Rosa Vanozza est la mère de ses enfants, notamment des célèbres César et Lucrèce. Leurs jeux érotiques ayant perdu de leur charme aux yeux du pape, il se choisit une nouvelle maîtresse, qui n'est autre que la meilleure amie de sa fille, la jeune Julia Farnese. Les intrigues de celle que tout Rome appelle "Julia bella" profitent à l'ensemble de la lignée Farnese, qui devient la plus riche et la plus puissante famille de Rome. Pour plaire à sa belle, Alexandre VI soutient son frère, Alessandro, dans sa carrière au sein de la hiérarchie catholique. Cardinal à 26 ans, Alessandro devient pape en 1534 sous le nom de Paul III. Après avoir mené lui aussi une vie pleine d'extravagances, il tentera d'amender les moeurs dissolues de l'Église, devenant le pape de l'Inquisition romaine et réformant la cour papale.
Avec sa maîtresse Rosa Vanozza Cattanei, le pape Alexandre VI s'autorise non seulement une liberté de moeurs théoriquement incompatible avec sa charge, mais il accède en outre à un mode de vie qui lui est tout aussi interdit : la vie de famille. Car Rosa Vanozza est la mère de ses enfants, notamment des célèbres César et Lucrèce. Leurs jeux érotiques ayant perdu de leur charme aux yeux du pape, il se choisit une nouvelle maîtresse, qui n'est autre que la meilleure amie de sa fille, la jeune Julia Farnese. Les intrigues de celle que tout Rome appelle "Julia bella" profitent à l'ensemble de la lignée Farnese, qui devient la plus riche et la plus puissante famille de Rome. Pour plaire à sa belle, Alexandre VI soutient son frère, Alessandro, dans sa carrière au sein de la hiérarchie catholique. Cardinal à 26 ans, Alessandro devient pape en 1534 sous le nom de Paul III. Après avoir mené lui aussi une vie pleine d'extravagances, il tentera d'amender les moeurs dissolues de l'Église, devenant le pape de l'Inquisition romaine et réformant la cour papale.
Dernière édition par Joss le Lun 7 Fév 2011 - 19:59, édité 1 fois
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
J'adore les Borgia.... Y'a tout de même un saint dans la famille !
doris- Membre actif
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Date d'inscription : 01/10/2008
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Joss a écrit:doris a écrit:J'adore les Borgia....
Hein
bin oui, cela fait partie de l'histoire humaine. Et il n'y a pas eu discontinuité dans le gouvernement de l'Eglise catholique.
Les maîtresses dans l'histoire politique renversent les gouvernements, là, celui de l'Eglise s'est maintenu.
doris- Membre actif
- Nombre de messages : 761
Date d'inscription : 01/10/2008
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
et pourquoi les zadores-tu ?
.... Oui, SAINT FRANCOIS BORGIA....Mais sa famille, ou plutôt le nettoyage de l'arbre généaologique de sa famille, lui a coûté cher : d'énormes problèmes diaboliques toute sa vie
Y'a tout de même un saint dans la famille !
.... Oui, SAINT FRANCOIS BORGIA....Mais sa famille, ou plutôt le nettoyage de l'arbre généaologique de sa famille, lui a coûté cher : d'énormes problèmes diaboliques toute sa vie
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Joss a écrit:et pourquoi les zadores-tu ?Y'a tout de même un saint dans la famille !
.... Oui, SAINT FRANCOIS BORGIA....Mais sa famille, ou plutôt le nettoyage de l'arbre généaologique de sa famille, lui a coûté cher : d'énormes problèmes diaboliques toute sa vie
coucou ma jossinette,
j'aime toujours les Borgia, pour la même raison : l'Eglise n'a pas flanché.
doris- Membre actif
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Date d'inscription : 01/10/2008
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Joss dit :
Nul n'est responsable de ses ancêtres. Nul ne peut avoir sa vie determinée par les pères de ses pères de ses....
Et quand la bible nous parle des descendant :
Matthieu et Luc ont-il caché les quelques ancêtres abominables de la généalogie de Jésus ? Non !.... Oui, SAINT FRANCOIS BORGIA....Mais sa famille, ou plutôt le nettoyage de l'arbre généaologique de sa famille, lui a coûté cher : d'énormes problèmes diaboliques toute sa vie
Nul n'est responsable de ses ancêtres. Nul ne peut avoir sa vie determinée par les pères de ses pères de ses....
Et quand la bible nous parle des descendant :
punis sur plusieurs générations, tous le commentateurs s'accorde à ajouter "si eux mêmes fautent"
bénis sur 1000 générations, c'est sous réverve de ne pas introduire le grain de sable de leurs propres fautes.
Nazir- Installé
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Date d'inscription : 30/08/2010
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Nazir a écrit:Joss dit :Matthieu et Luc ont-il caché les quelques ancêtres abominables de la généalogie de Jésus ? Non !.... Oui, SAINT FRANCOIS BORGIA....Mais sa famille, ou plutôt le nettoyage de l'arbre généaologique de sa famille, lui a coûté cher : d'énormes problèmes diaboliques toute sa vie
Nul n'est responsable de ses ancêtres. Nul ne peut avoir sa vie determinée par les pères de ses pères de ses....
Et quand la bible nous parle des descendant :punis sur plusieurs générations, tous le commentateurs s'accorde à ajouter "si eux mêmes fautent"bénis sur 1000 générations, c'est sous réverve de ne pas introduire le grain de sable de leurs propres fautes.
qui.... "eux-mêmes" ??? Dans ce genre de généalogie, ya toujours un "eux-mêmes" qui faute....
Mon expérience de terrain, plus que biblique ou livresque, me permet de témoigner que..... oui : il y a bien des familles, dans lesquelles on retrouve morts violentes, franc-maçonnerie, ésotérisme, magie, etc... qui paraissent maudites car connaissant des successions de grands malheurs et attaques diaboliques (j'ai vu ça notamment dans des familles chrétiennes où il y a eu des chamanes. C'est un exemple mais il y en a d'autres)
Ce n'est pas pour rien que certaines communautés comme "L'EMMANUEL" pratiquent les messes de guérison de l'arbre généalogique. On y croit ou pas mais c'est un fait.
A contrario, on trouve des familles bénies avec des épreuves, certes, mais qui contribuent à une unité plus forte de la famille dans la paix.
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
La descendance, c'est l'espérance disait le grand théologien Paul Bauchamp !
Et c'est vrai !
A croire que tout ce qui est vrai est impraticable !
Et c'est vrai !
A croire que tout ce qui est vrai est impraticable !
doris- Membre actif
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Date d'inscription : 01/10/2008
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Bonjour Joss.
Vous avez raison au plan humain, et psy, on peu porter le poid du passé familliale. Mais au plan spirituel, nous sommes tous libre de nos choix et donc de l'orientation de notre vie dont nous sommes les seuls responsable.
Vous avez raison au plan humain, et psy, on peu porter le poid du passé familliale. Mais au plan spirituel, nous sommes tous libre de nos choix et donc de l'orientation de notre vie dont nous sommes les seuls responsable.
Je placerai devant vous le bien et le mal et vous choisirez...
Nazir- Installé
- Nombre de messages : 244
Localisation : PACA
Date d'inscription : 30/08/2010
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Nazir a écrit:Bonjour Joss.
Vous avez raison au plan humain, et psy, on peu porter le poid du passé familliale. Mais au plan spirituel, nous sommes tous libre de nos choix et donc de l'orientation de notre vie dont nous sommes les seuls responsable.Je placerai devant vous le bien et le mal et vous choisirez...
Il n'empêche que (voir plus haut cas de familles chrétiennes ayant des abcêtres chamane) on trouve des attaques diaboliques sensibles (vue, toucher, ouïe, ...) donc de l'ordre du spirituel
Et comme je le disais plus haut, on retrouve ces mêmes attaques dans les familles dont les ancêtres ont touché à la magie, etc....)
on est donc plus dans le psychologique mais le spirituel
C'est d'ailleurs ce que m'avait confirmé le père d'ARBAUMONT, exorciste à PARIS.
SAVONAROLE ou L'INTEGRISME AVANT L'HEURE SUR LE TERREAU D'UN
Jérôme Savonarole (1452-1498) débute sa carrière ecclésiastique à Bologne chez les dominicains. En 1491, il devient prieur du couvent San Marco à Florence. Prédicateur extrêmement véhément, il attire des dizaines de milliers de personnes qui attendent pendant des heures pour l’entendre. Dans ses discours, il critique les moeurs délétères de ses contemporains, condamne la dépravation des grands de ce monde et prend parti pour les humbles. Quant à ses inquiétantes prophéties, elles semblent souvent se réaliser, au point qu’elles font trembler les princes et les hommes d’Église.
Parvenu à l’apogée de son influence, Savonarole instaure à Florence un État théocratique. Son pouvoir s’appuie sur une police composée d’enfants, dont la mission est de traquer le vice dans toute la ville. Jeux de hasard, toilettes provocantes, plaisirs érotiques… tout crime de lèse-vertu est susceptible d’être puni de mort. Savonarole va même jusqu’à contester l’autorité d’Alexandre VI Borgia, le pape le plus débauché de l’histoire du Vatican, et exige sa destitution… Grâce à des documents retrouvés à Rome et à Florence, ainsi qu’à des reconstitutions, ce documentaire retrace l’itinéraire d’un étrange prophète, “vrai saint” pour Martin Luther, “monstre hideux” selon Goethe.
Florence, comme Venise, aimait fêter le carnaval dans la liesse. Jérôme Savonarole arriva et mit un terme aux festivités païennes. Ce renoncement aux plaisirs du carnaval et à tout ce qui, selon le dominicain, pouvait mettre en péril le salut de l’âme, culmina le dernier jour du carnaval de 1497 avec un immense bûcher de vanité dans la cité sur l’Arno. On y empila, bien sûr, les masques et costumes de carnaval, ainsi que les œuvres de poètes italiens et latins aujourd’hui indissociables de la Renaissance et de la redécouverte de l’antiquité. Les Florentins apportèrent leurs livres désormais inutiles, parfums, bijoux, miroirs, tous les accessoires de la féminité qui, aux yeux de Savonarole, ne faisaient que flatter la vanité, sans compter les échiquiers et d’autres jeux, les instruments de musique et d’innombrables tableaux. L’historien suisse Jacob Burkhardt relate qu’un marchand vénitien qui refusait d’assister au spectacle de cette tragédie offrit 20 000 thalers d’or pour sauver les précieux objets. En vain… Par dérision, on exécuta sommairement le portrait du marchand et la toile rejoignit les trésors accumulés. Le bûcher fut allumé au son des cloches en signe de purification de la ville. Florence était libérée de toutes les puissances maléfiques qui y régnaient auparavant.
Rétrospectivement, la Renaissance est souvent considérée comme un apogée de l’art et de l’érudition. L’image n’est pas erronée, mais toute médaille a son revers : la pauvreté et la misère du peuple, les guerres, qui ont surtout frappé l’Italie du Nord, et une Église qui s’était largement écartée de ses débuts apostoliques. Le pape Alexandre VI n’était peut-être pas le monstre stigmatisé par la postérité, mais il n’en était pas moins un prince caractéristique de son époque. Il ne s’encombrait guère de scrupules, donnait le mauvais exemple dans un climat de décadence généralisée des mœurs du clergé et n’était certainement pas l’homme idéal pour incarner la Réforme dont l’Église avait besoin de toute urgence. Ces dysfonctionnements au sommet avaient des répercussions jusqu’à la base : à maints égards, le clergé – ecclésiastiques séculiers ou moines en leur couvent – avait perdu sa fonction de modèle.
À cette atmosphère s’ajoutait une situation politique délicate à Florence, où Pierre II de Médicis, fils de Laurent le Magnifique, était au pouvoir depuis 1492. Or le fils n’avait pas le charisme du père. Certes, il était instruit et parvint à redresser la Banque Médicis, mais il fut incapable de gagner la faveur du peuple florentin. Il oublia qu’il n’était, lui aussi, qu’un simple citoyen, et non un roi. Cependant, c’est sur le plan politique qu’il commit l’erreur qui allait lui être fatale : en choisissant de se rapprocher du royaume de Naples, sous l’autorité des Aragon, il s’attira les foudres de la maison d’Anjou qui, de son côté, faisait valoir ses droits sur le Sud de l’Italie, qui était alors très riche. En manoeuvrant ainsi contre la France, Pierre II risquait de provoquer une invasion française en Italie et mettait sa ville en difficulté économique. Et quand il s’agit d’argent, les marchands et les banquiers florentins perdent vite le sens de l’humour. Lorsque, en 1494, le roi de France Charles VIII marcha effectivement sur l’Italie, Pierre de Médicis devint l’Infortuné et, dans la panique, il livra Pise et Livourne aux Français pour sauver sa peau. C’était une véritable déclaration de banqueroute, qui, de plus, n’avait nullement reçu l’aval du Conseil de Florence. Condamné à l’exil, Pierre II laissa derrière lui le pouvoir vacant et une ville apeurée, profondément ébranlée dans ses certitudes.
Jérôme Savonarole naquit à Ferrare en 1452. À 22 ans, il intégra l’ordre dominicain dont le nom latin, Ordo Fratrum Praedicatorum, l’ordre des Frères prêcheurs, dit bien ce que son fondateur, saint Dominique, avait en tête. Après des études approfondies, les moines devaient conduire les hommes sur la voie de la foi et les faire revenir aux valeurs chrétiennes, par le seul pouvoir de la parole. Exactement ce que le jeune Jérôme rêvait de faire. Il devint effectivement un bon prédicateur, de ceux qui savent captiver les foules. Lorsqu’il s’emportait contre la richesse et les mœurs corrompues des puissants, il était sûr d’avoir le petit peuple derrière lui. Ses appels à la pénitence et au retour aux vraies valeurs emportèrent aussi l’adhésion de certains nobles. Jérôme Savonarole arriva à Florence en 1485. Il connut son heure de gloire neuf ans plus tard, lorsque la ville sombra dans la profonde crise déclenchée par Pierre de Médicis. Le dominicain n’avait-il pas prédit que la ville serait condamnée à la chute si elle ne se purifiait pas de ses péchés ? Tandis que si Florence se purifiait et si ses habitants vivaient dans la crainte de Dieu, elle deviendrait plus riche et plus puissante que jamais, et étendrait encore son pouvoir…
L’épreuve de vérité arriva quand le Conseil de la ville choisit Savonarole pour négocier avec Charles VIII. Lorsqu’il réussit à éviter la conquête et la destruction de Florence, l’allégresse n’eut pas de limites, et le dominicain réalisa enfin son rêve d’une « cité de Dieu ». Or il s’avéra bientôt que le moine n’était pas un politique. Il unissait le pouvoir démocratique et plébiscitaire à un système dictatorial d’oppression et de surveillance. Et pour que les croyants ne s’égarent pas, leur savoir serait désormais limité et la religion au cœur de l’éducation.
Savonarole régnait sur Florence d’une main de fer. Beaucoup croyaient aux prophéties du prêcheur charismatique – et quiconque pensait autrement préférait se taire, car sa vie était en jeu. La « dictature de Dieu » finit par vaciller, parce que le dominicain se fit un ennemi de celui qui se considérait lui-même comme le représentant du Christ sur terre : le pape Alexandre VI. Le souverain pontife n’appréciait ni les attaques toujours plus haineuses du moine contre la dépravation d’une Église corrompue par l’argent, ni l’alliance de Florence avec la France. Car Alexandre VI ne désirait rien tant que bouter les Français hors d’Italie. Savonarole était l’homme à éliminer !
La fin était inéluctable. L’excommunication du prêcheur fut prononcée à Florence le 25 juin 1497 – exclusion à la fois de l’Église et de la communauté des croyants. Dès lors, ses opposants florentins eurent el vent en poupe. En avril 1498, le couvent Saint-Marc, où s’était retiré Savonarole, fut pris d’assaut par une foule en colère. L’issue du procès qui suivit était jouée d’avance : accusé d’hérésie, Jérôme Savonarole fut condamné au bûcher.
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Sa cause de béatification a été introduite, mais ne semble pas avoir avancé depuis quelques siècles.
Il est mort le jour de mon anniversaire : le 23 mai.
Le Bienheureux Pier-Giorgio Frassati, un jeune Italien du 20ème siècle, un garçon formidable (il est mort très jeune de la polio il me semble, qu'il avait attrapée en allant visiter les pauvres. Il est un des saints patrons des JMJ), est entré dans le Tiers-Ordre dominicain sous le nom de Jérôme, en hommage à Savonarole. Savonarole est généralement considéré comme un méchant fanatique, mais il avait de bons côtés qu'il faudrait mieux connaître. L'accusation d'hérésie était un prétexte pour se débarrasser de lui car il gênait le pouvoir politique. Toutes ses prédications se sont réalisées, paraît-il.
Il est mort le jour de mon anniversaire : le 23 mai.
Le Bienheureux Pier-Giorgio Frassati, un jeune Italien du 20ème siècle, un garçon formidable (il est mort très jeune de la polio il me semble, qu'il avait attrapée en allant visiter les pauvres. Il est un des saints patrons des JMJ), est entré dans le Tiers-Ordre dominicain sous le nom de Jérôme, en hommage à Savonarole. Savonarole est généralement considéré comme un méchant fanatique, mais il avait de bons côtés qu'il faudrait mieux connaître. L'accusation d'hérésie était un prétexte pour se débarrasser de lui car il gênait le pouvoir politique. Toutes ses prédications se sont réalisées, paraît-il.
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
En tous cas, les excès de l'un (Le Pape Borgia), les excès de l'autre (Savonarole) sur le terreau d'une société en déliquescence, ont conduit à la réforme.
Intéressant pour analyser notre époque
A LIRE :
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.historyguide.org/intellect/lecture5a.html&ei=A5NOTZ2DGdX54AaJuPmnCQ&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&sqi=2&ved=0CCIQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3DLecture%2B5%2BThe%2BMedieval%2BSynthesis%2BUnder%2BAttack:%2BSavonarola%2Band%2Bthe%2BProtestant%2BReformation%26hl%3Dfr%26prmd%3Divns
Intéressant pour analyser notre époque
A LIRE :
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.historyguide.org/intellect/lecture5a.html&ei=A5NOTZ2DGdX54AaJuPmnCQ&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&sqi=2&ved=0CCIQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3DLecture%2B5%2BThe%2BMedieval%2BSynthesis%2BUnder%2BAttack:%2BSavonarola%2Band%2Bthe%2BProtestant%2BReformation%26hl%3Dfr%26prmd%3Divns
Re: LES BORGIA : ALEXANDRE VI (LES ORIGINES DE LA REFORME)
Il y a aussi : Louise de Borgia y Aragon (+1560), "la sainte duchesse", soeur de st François Borgia. Elle était tertiaire dominicaine.
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