Le temps de la veille
Page 1 sur 1
Le temps de la veille
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,20-25.
Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il leur répondit : « Le règne de Dieu ne vient pas d'une manière visible. On ne dira pas : 'Le voilà, il est ici ! ' ou bien : 'Il est là ! ' En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Et il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas.
On vous dira : 'Le voilà, il est ici ! il est là ! ' N'y allez pas, n'y courez pas.
En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son Jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération.
J'ai détaché le second paragraphe de ce passage car il évoque beaucoup de choses pour moi. J'ai en effet côtoyé beaucoup de chrétiens qui lisaient avec attention les messages d'une foule de voyant(e)s modernes. J'ai même fui leur compagnie car l'image de Dieu qu'ils me donnaient n'avait, sur la fin, plus rien de rassurant, et je ne savais plus si je croyais encore en Dieu-Amour, ou bien en un Dieu vengeur... qui commençait de m'effrayer beaucoup. Je n'ai plus cherché leur compagnie. Le temps a passé, j'ai découvert la Miséricorde divine avec sainte Faustine... à partir de l'an 2000, puisqu'elle fut canonisée cette année-là. Il est clair à mes yeux que nous vivons encore le temps de la Miséricorde, ce répit que Dieu accorde encore aux hommes pour revenir vers Lui. Lorsque Jésus dit: "N'y allez pas, n'y courez pas", je comprends qu'il me faut surtout éviter que ma foi devienne une forme de rêverie, un peu comme si je m'appelais Melchior ou Balthazar et que je passais mon temps à rechercher l'étoile de Bethléem. Quiconque a lu le Petit journal de sainte Faustine, a vu combien la croissance spirituelle véritable s'effectue au travers du quotidien le plus anodin. C'est bien sur cela que je m'appuie, c'est vraiment aujourd'hui qu'il me faut travailler à la Vigne du Seigneur. Et donc, malgré la tempête qui souffle partout, je suis sorti pour écrire mon partage, assister ma mère qui souffre affreusement de ses genoux, et j'ai prié dès mon réveil. Nous sommes des veilleurs: gardons nos lampes allumées !
Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il leur répondit : « Le règne de Dieu ne vient pas d'une manière visible. On ne dira pas : 'Le voilà, il est ici ! ' ou bien : 'Il est là ! ' En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Et il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas.
On vous dira : 'Le voilà, il est ici ! il est là ! ' N'y allez pas, n'y courez pas.
En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son Jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération.
J'ai détaché le second paragraphe de ce passage car il évoque beaucoup de choses pour moi. J'ai en effet côtoyé beaucoup de chrétiens qui lisaient avec attention les messages d'une foule de voyant(e)s modernes. J'ai même fui leur compagnie car l'image de Dieu qu'ils me donnaient n'avait, sur la fin, plus rien de rassurant, et je ne savais plus si je croyais encore en Dieu-Amour, ou bien en un Dieu vengeur... qui commençait de m'effrayer beaucoup. Je n'ai plus cherché leur compagnie. Le temps a passé, j'ai découvert la Miséricorde divine avec sainte Faustine... à partir de l'an 2000, puisqu'elle fut canonisée cette année-là. Il est clair à mes yeux que nous vivons encore le temps de la Miséricorde, ce répit que Dieu accorde encore aux hommes pour revenir vers Lui. Lorsque Jésus dit: "N'y allez pas, n'y courez pas", je comprends qu'il me faut surtout éviter que ma foi devienne une forme de rêverie, un peu comme si je m'appelais Melchior ou Balthazar et que je passais mon temps à rechercher l'étoile de Bethléem. Quiconque a lu le Petit journal de sainte Faustine, a vu combien la croissance spirituelle véritable s'effectue au travers du quotidien le plus anodin. C'est bien sur cela que je m'appuie, c'est vraiment aujourd'hui qu'il me faut travailler à la Vigne du Seigneur. Et donc, malgré la tempête qui souffle partout, je suis sorti pour écrire mon partage, assister ma mère qui souffre affreusement de ses genoux, et j'ai prié dès mon réveil. Nous sommes des veilleurs: gardons nos lampes allumées !
etienne lorant- Membre actif
- Nombre de messages : 805
Date d'inscription : 05/06/2010
Sujets similaires
» Les temps et le temps
» Veille de Noël
» Dimanche, veille de Toussaint
» Les signes des temps
» Discours sur la fin des temps
» Veille de Noël
» Dimanche, veille de Toussaint
» Les signes des temps
» Discours sur la fin des temps
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum