Le Saint du jour
3 participants
Page 1 sur 1
Le Saint du jour
28//05//07
Saint Germain de Paris
Nous connaissons la vie de saint Germain par son ami saint Venance Fortunat, poète latin. Germain voit le jour près d’Autun. On raconte que sa mère ne le désirait pas et voulut se faire avorter. Elle n’y parvint pas et l’enfant vécut.
Après des études à Avallon, il est, durant quinze ans, moine dans une petite communauté locale. C’est là que l’évêque d’Autun, Agrippin, vient le chercher pour en faire un prêtre : il y a tant à faire dans ce pays des Francs si peu évangélisé. On le voit, un temps, abbé de Saint-Symphorien d’Autun, mais les moines ne sont pas enchantés de cet abbé qui donne leur pain aux pauvres.
Le roi de Paris, Childebert, fils de Clovis et de sainte Clotilde, le découvre et se prend d’amitié pour lui. Voilà saint Germain évêque de Paris. Il s’y illustre par une série de guérisons, miraculeuses ou non, par la libération systématique des prisonniers et des esclaves. Il fonde aussi l’abbaye de Sainte-Croix-Saint-Vincent qui deviendra Saint-Germain-des-Prés. Son action en faveur des Parisiens ne s’arrêta pas avec sa mort.
Saint Germain de Paris
Nous connaissons la vie de saint Germain par son ami saint Venance Fortunat, poète latin. Germain voit le jour près d’Autun. On raconte que sa mère ne le désirait pas et voulut se faire avorter. Elle n’y parvint pas et l’enfant vécut.
Après des études à Avallon, il est, durant quinze ans, moine dans une petite communauté locale. C’est là que l’évêque d’Autun, Agrippin, vient le chercher pour en faire un prêtre : il y a tant à faire dans ce pays des Francs si peu évangélisé. On le voit, un temps, abbé de Saint-Symphorien d’Autun, mais les moines ne sont pas enchantés de cet abbé qui donne leur pain aux pauvres.
Le roi de Paris, Childebert, fils de Clovis et de sainte Clotilde, le découvre et se prend d’amitié pour lui. Voilà saint Germain évêque de Paris. Il s’y illustre par une série de guérisons, miraculeuses ou non, par la libération systématique des prisonniers et des esclaves. Il fonde aussi l’abbaye de Sainte-Croix-Saint-Vincent qui deviendra Saint-Germain-des-Prés. Son action en faveur des Parisiens ne s’arrêta pas avec sa mort.
Arcanes- Invité
Re: Le Saint du jour
Sainte Ursule Ledochowska
(1865-1939)
Pourvu que je sache aimer ! me laisser brûler, consumer par l’amour » ainsi écrit Julie Ledóchowska âgée de 24 ans, novice dans le couvent des Ursulines à Cracovie à la veille de ses vœux religieux. Le jour de sa profession elle prend le nom de Marie Ursule de Jésus et ces paroles deviennent la trame de toute sa vie. Julie Lédóchowska, Mère Ursule naît d’une mère de nationalité suisse, descendante d’une ancienne famille chevaleresque, les Salis. Le père est issu d’une très ancienne famille polonaise, qui a donné naissance à des hommes d’état, des militaires et des ecclésiastiques liés à l’histoire de l’Europe et de l’Eglise. Julie et sa nombreuse fratrie grandissent, entourés de l’amour de leurs parents à la fois tendre et exigeant. Les trois aînés choisissent la voie de la vie consacrée. Marie Thérèse, béatifiée en 1975, fonde la Sodalité de Saint Pierre Claver et le frère cadet Vladimir, devient supérieur général de la Compagnie de Jésus.
Mère Ursule vit 21 ans dans le couvent de Cracovie. Son entourage est sensible à son amour de Dieu, son talent d’éducatrice, son attention aux besoins des jeunes filles en cette époque de changements sociaux, politiques et d’évolution des mœurs. C’est alors que les femmes accèdent à l’Université Jagellon. Mère Ursule ouvre le premier internat d’étudiantes en Pologne donnant aux jeunes filles un lieu de vie sûr, ainsi qu’une formation religieuse.
Avec la bénédiction de Pie X elle est envoyée en compagnie d’une autre sœur à Saint Petersbourg au cœur de la Russie hostile à l’Eglise catholique. Habillée en civil, la vie religieuse étant interdite en Russie, elle poursuit son travail éducatif, toujours attentive à la vie des jeunes. En quittant Cracovie Mère Ursule ne sait pas que l’Esprit Saint la conduit sur un chemin qu’elle ignore.
A Saint Petersbourg, la communauté grandissante est érigée en maison autonome. Les sœurs vivent leur vie religieuse dans la clandestinité. En dépit d’une surveillance policière permanente, elles sont engagées dans un travail d’éducation, de formation religieuse, dans un souci de rapprochement entre Polonais et Russes.
En 1914 la première guerre mondiale éclate. Mère Ursule expulsée de la Russie, s’exile à Stockholm. Lors de son périple scandinave, Suède, Danemark, Norvège, outre son travail éducatif, Mère Ursule s’engage dans la vie de l’église locale, l’aide aux victimes de la guerre et l’œcuménisme.
La communauté de Mère Ursule devient un lieu de soutien pour les personnes de différentes orientations politiques et religieuses. Son patriotisme fervent va de pair avec une ouverture à la différence et à la diversité. Interrogée sur son orientation politique, elle répond sans hésitation : « ma politique c’est l’amour ».
En 1920 Mère Ursule rentre en Pologne avec les soeurs et un groupe important d’orphelins, leurs parents étaient des émigrés polonais.
Le couvent autonome est transformé par le Saint Siège en Congrégation apostolique : Les Ursulines du Coeur de Jésus Agonisant. La spiritualité de la Congrégation est centrée sur la contemplation de l’amour rédempteur du Christ. Les sœurs participent à sa mission de salut par l’éducation, l’enseignement et le service des personnes souffrantes, délaissées, marginalisées, en quête du sens de la vie.
Mère Ursule forme les soeurs à l’amour inconditionnel de Dieu. « Elles aimeront en Dieu chaque personne et toute créature ». La sérénité, le sourire, l’humilité et la capacité de vivre la vie quotidienne ordinaire sont pour elle un chemin privilégié de sainteté. C’est un témoignage particulièrement crédible d’union au Christ, un moyen d’évangélisation et d’éducation. Elle-même en est un exemple.
Le développement de la Congrégation est rapide. Plusieurs communautés de sœurs sont fondées en Pologne, et aux confins du pays, à l’est, région pauvre habitée par une population de nationalité et de religions diverses. En 1928 la maison généralice est fondée à Rome ainsi qu’un internat. Son but est de donner la possibilité aux jeunes filles peu fortunées de connaître les richesses spirituelles et culturelles de l’Eglise et de l’Europe. Les sœurs s’engagent aussi auprès des pauvres d’une banlieue de Rome. En 1930, les sœurs accompagnent des jeunes filles en recherche de travail en France. Partout où cela est possible, Mère Ursule crée des lieux d’éducation et d’enseignement. Elle envoie les sœurs dans la catéchèse et dans des quartiers pauvres. Elle crée des éditions pour les enfants et les jeunes, écrit des articles et des livres. Elle initie et soutient différents mouvements : le Mouvement Eucharistique des enfants et d’autres pour les jeunes et les femmes. Mère Ursule participe activement à la vie de l’Eglise et de son pays dont elle reçoit de hautes distinctions. Quand sa vie laborieuse et difficile s’éteint le 29 mai 1939 à Rome les gens s’exclament : « une sainte est morte »
Le Saint Père Jean Paul II béatifie Mère Ursule, le 20 juin 1983 à Poznan en Pologne et il la canonise le 18 mai 2003.
http://www.vatican.va/
(1865-1939)
Pourvu que je sache aimer ! me laisser brûler, consumer par l’amour » ainsi écrit Julie Ledóchowska âgée de 24 ans, novice dans le couvent des Ursulines à Cracovie à la veille de ses vœux religieux. Le jour de sa profession elle prend le nom de Marie Ursule de Jésus et ces paroles deviennent la trame de toute sa vie. Julie Lédóchowska, Mère Ursule naît d’une mère de nationalité suisse, descendante d’une ancienne famille chevaleresque, les Salis. Le père est issu d’une très ancienne famille polonaise, qui a donné naissance à des hommes d’état, des militaires et des ecclésiastiques liés à l’histoire de l’Europe et de l’Eglise. Julie et sa nombreuse fratrie grandissent, entourés de l’amour de leurs parents à la fois tendre et exigeant. Les trois aînés choisissent la voie de la vie consacrée. Marie Thérèse, béatifiée en 1975, fonde la Sodalité de Saint Pierre Claver et le frère cadet Vladimir, devient supérieur général de la Compagnie de Jésus.
Mère Ursule vit 21 ans dans le couvent de Cracovie. Son entourage est sensible à son amour de Dieu, son talent d’éducatrice, son attention aux besoins des jeunes filles en cette époque de changements sociaux, politiques et d’évolution des mœurs. C’est alors que les femmes accèdent à l’Université Jagellon. Mère Ursule ouvre le premier internat d’étudiantes en Pologne donnant aux jeunes filles un lieu de vie sûr, ainsi qu’une formation religieuse.
Avec la bénédiction de Pie X elle est envoyée en compagnie d’une autre sœur à Saint Petersbourg au cœur de la Russie hostile à l’Eglise catholique. Habillée en civil, la vie religieuse étant interdite en Russie, elle poursuit son travail éducatif, toujours attentive à la vie des jeunes. En quittant Cracovie Mère Ursule ne sait pas que l’Esprit Saint la conduit sur un chemin qu’elle ignore.
A Saint Petersbourg, la communauté grandissante est érigée en maison autonome. Les sœurs vivent leur vie religieuse dans la clandestinité. En dépit d’une surveillance policière permanente, elles sont engagées dans un travail d’éducation, de formation religieuse, dans un souci de rapprochement entre Polonais et Russes.
En 1914 la première guerre mondiale éclate. Mère Ursule expulsée de la Russie, s’exile à Stockholm. Lors de son périple scandinave, Suède, Danemark, Norvège, outre son travail éducatif, Mère Ursule s’engage dans la vie de l’église locale, l’aide aux victimes de la guerre et l’œcuménisme.
La communauté de Mère Ursule devient un lieu de soutien pour les personnes de différentes orientations politiques et religieuses. Son patriotisme fervent va de pair avec une ouverture à la différence et à la diversité. Interrogée sur son orientation politique, elle répond sans hésitation : « ma politique c’est l’amour ».
En 1920 Mère Ursule rentre en Pologne avec les soeurs et un groupe important d’orphelins, leurs parents étaient des émigrés polonais.
Le couvent autonome est transformé par le Saint Siège en Congrégation apostolique : Les Ursulines du Coeur de Jésus Agonisant. La spiritualité de la Congrégation est centrée sur la contemplation de l’amour rédempteur du Christ. Les sœurs participent à sa mission de salut par l’éducation, l’enseignement et le service des personnes souffrantes, délaissées, marginalisées, en quête du sens de la vie.
Mère Ursule forme les soeurs à l’amour inconditionnel de Dieu. « Elles aimeront en Dieu chaque personne et toute créature ». La sérénité, le sourire, l’humilité et la capacité de vivre la vie quotidienne ordinaire sont pour elle un chemin privilégié de sainteté. C’est un témoignage particulièrement crédible d’union au Christ, un moyen d’évangélisation et d’éducation. Elle-même en est un exemple.
Le développement de la Congrégation est rapide. Plusieurs communautés de sœurs sont fondées en Pologne, et aux confins du pays, à l’est, région pauvre habitée par une population de nationalité et de religions diverses. En 1928 la maison généralice est fondée à Rome ainsi qu’un internat. Son but est de donner la possibilité aux jeunes filles peu fortunées de connaître les richesses spirituelles et culturelles de l’Eglise et de l’Europe. Les sœurs s’engagent aussi auprès des pauvres d’une banlieue de Rome. En 1930, les sœurs accompagnent des jeunes filles en recherche de travail en France. Partout où cela est possible, Mère Ursule crée des lieux d’éducation et d’enseignement. Elle envoie les sœurs dans la catéchèse et dans des quartiers pauvres. Elle crée des éditions pour les enfants et les jeunes, écrit des articles et des livres. Elle initie et soutient différents mouvements : le Mouvement Eucharistique des enfants et d’autres pour les jeunes et les femmes. Mère Ursule participe activement à la vie de l’Eglise et de son pays dont elle reçoit de hautes distinctions. Quand sa vie laborieuse et difficile s’éteint le 29 mai 1939 à Rome les gens s’exclament : « une sainte est morte »
Le Saint Père Jean Paul II béatifie Mère Ursule, le 20 juin 1983 à Poznan en Pologne et il la canonise le 18 mai 2003.
http://www.vatican.va/
Re: Le Saint du jour
Aujourd'hui c'est aussi la fête de st Privat, le plus grand saint de mon diocèse.
St Privat vivait en ermite dans la montagne qui est juste derrière chez moi, il est devenu évêque de Mende et a été martyrisé par les Alamans vers l'an 190. La cathédrale de Mende a été construite sur son tombeau.
Il était très populaire dans les premiers siècles dans toute la Gaule, presque autant que st Martin.
St Privat vivait en ermite dans la montagne qui est juste derrière chez moi, il est devenu évêque de Mende et a été martyrisé par les Alamans vers l'an 190. La cathédrale de Mende a été construite sur son tombeau.
Il était très populaire dans les premiers siècles dans toute la Gaule, presque autant que st Martin.
Re: Le Saint du jour
Aujourd'hui, l'Eglise fêtait Saint Pie X, ce pape qui a encouragé la participation plus fréquente à l'Eucharistie, qui a permis aux enfants de communier plus tôt...
C'est étonnant que Nominis ne soit pas au courant du calendrier liturgique !
C'est étonnant que Nominis ne soit pas au courant du calendrier liturgique !
Dernière édition par le Mer 22 Aoû 2007 - 12:40, édité 1 fois
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Le Saint du jour
Saint Pie X avait un don pour faire aimer et désirer l'Eucharistie aux petits enfants.
Mt 19, 14
Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
Mt 19, 14
Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
Dernière édition par le Dim 26 Aoû 2007 - 11:21, édité 2 fois
Souricet- Invité
Re: Le Saint du jour
Et c'est st Pie X qui a écrit, il y a 100 ans, l'encyclique "Pascendi" contre le modernisme, qui est si intéressante.
Re: Le Saint du jour
Aujourd'hui nous fêtions Saint Barthélémy que la tradition identifie comme étant Nathanaël : l'homme en qui il n'est point d'artifice...
Le plus jeune de mes petits-enfants (8 mois) se prénomme Nathanaël, je vais le voir demain pour l'anniversaire d'Emmanuel, son grand frère (10 ans).
Le plus jeune de mes petits-enfants (8 mois) se prénomme Nathanaël, je vais le voir demain pour l'anniversaire d'Emmanuel, son grand frère (10 ans).
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Le Saint du jour
Cécile a écrit:Aujourd'hui nous fêtions Saint Barthélémy que la tradition identifie comme étant Nathanaël : l'homme en qui il n'est point d'artifice...
Souricet- Invité
Re: Le Saint du jour
Aujourd'hui, nous fêtons Saint Augustin :
"Que l'amour de la Vérité ne me fasse pas perdre la vérité de l'Amour".
Autrement dit, que l'intelligence ne fournisse pas d'entraves à l'élan du coeur...
"Que l'amour de la Vérité ne me fasse pas perdre la vérité de l'Amour".
Autrement dit, que l'intelligence ne fournisse pas d'entraves à l'élan du coeur...
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Le Saint du jour
Hier, c'était la Saint Vincent, patron des vignerons ! Hips !
Et avant-hier, c'était la Saint Damien, le guérisseur (on le fête en même temps que Saint Côme).
Et avant-hier, c'était la Saint Damien, le guérisseur (on le fête en même temps que Saint Côme).
Souricet- Invité
Re: Le Saint du jour
Non ! Saint Vincent de Paul n'est pas le patron des vignerons !
C'est l'autre, un diacre je crois...
C'est l'autre, un diacre je crois...
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Le Saint du jour
Aujourd'hui, l'Eglise fête Saint Bruno :
Saint Bruno
Fondateur des Chartreux (+ 1101)
Il avait tout pour faire une belle carrière d'universitaire ecclésiastique, ce fils d'un riche marchand des bords du Rhin. Originaire de Cologne, il avait étudié dans sa ville natale et puis l'avait quittée, âgé d'une quinzaine d'année pour aller se perfectionner à Reims. A 24 ans, le voilà devenu écolâtre, chargé d'étudiants. Sa réputation est si flatteuse qu'il devient chancelier de l'archevêque de Reims, Manassès de Gournay. Mais l'archevêque est indigne. Il a payé ses électeurs et Bruno le dénonce. On lui offre de lui succéder, Brunon refuse. Et c'est alors la rupture. Cette brillante carrière ne le comble pas, il ressent un vide dans son coeur, une soif le consume. Il n'est pas fait pour les "combines", il veut être à Dieu seul. A 52 ans, en 1084, il vend tout ce qu'il possède et, avec quelques amis qui partagent ses aspirations, il tente un premier essai de vie érémitique au prieuré de Sèchefontaine près de Reims. La forme de vie dont il rêve ne s'y trouve pas. Il lui faut la créer. Saint Hugues, évêque de Grenoble, met à la disposition de Bruno et de ses compagnons une "solitude" dans le massif alpin de la Grande Chartreuse. Bruno y élabore ce qui deviendra la Règle des Chartreux, faite de solitude en cellule, de liturgies communes et de travail manuel. Le pape Urbain II l'ayant appelé comme conseiller, il quitte à regret la Chartreuse pour Rome. Ne pouvant s'habituer à la vie "du siècle", il obtient de se retirer en Calabre où il fonde une nouvelle communauté cartusienne à La Torre. C'est là qu'il mourra dans une solitude bienheureuse : " L'air y est doux, les prés verdoyants, nous avons des fleurs et des fruits, nous sommes loin des hommes, écrivait-il à un vieil ami de Reims. Comment dépeindre cette fête perpétuelle où déjà l'on savoure les fruits du ciel ?".
... Le Grand Silence...
Saint Bruno
Fondateur des Chartreux (+ 1101)
Il avait tout pour faire une belle carrière d'universitaire ecclésiastique, ce fils d'un riche marchand des bords du Rhin. Originaire de Cologne, il avait étudié dans sa ville natale et puis l'avait quittée, âgé d'une quinzaine d'année pour aller se perfectionner à Reims. A 24 ans, le voilà devenu écolâtre, chargé d'étudiants. Sa réputation est si flatteuse qu'il devient chancelier de l'archevêque de Reims, Manassès de Gournay. Mais l'archevêque est indigne. Il a payé ses électeurs et Bruno le dénonce. On lui offre de lui succéder, Brunon refuse. Et c'est alors la rupture. Cette brillante carrière ne le comble pas, il ressent un vide dans son coeur, une soif le consume. Il n'est pas fait pour les "combines", il veut être à Dieu seul. A 52 ans, en 1084, il vend tout ce qu'il possède et, avec quelques amis qui partagent ses aspirations, il tente un premier essai de vie érémitique au prieuré de Sèchefontaine près de Reims. La forme de vie dont il rêve ne s'y trouve pas. Il lui faut la créer. Saint Hugues, évêque de Grenoble, met à la disposition de Bruno et de ses compagnons une "solitude" dans le massif alpin de la Grande Chartreuse. Bruno y élabore ce qui deviendra la Règle des Chartreux, faite de solitude en cellule, de liturgies communes et de travail manuel. Le pape Urbain II l'ayant appelé comme conseiller, il quitte à regret la Chartreuse pour Rome. Ne pouvant s'habituer à la vie "du siècle", il obtient de se retirer en Calabre où il fonde une nouvelle communauté cartusienne à La Torre. C'est là qu'il mourra dans une solitude bienheureuse : " L'air y est doux, les prés verdoyants, nous avons des fleurs et des fruits, nous sommes loin des hommes, écrivait-il à un vieil ami de Reims. Comment dépeindre cette fête perpétuelle où déjà l'on savoure les fruits du ciel ?".
... Le Grand Silence...
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Le Saint du jour
7 novembre : le Bx Urbain V, pape (1310-1370)
Guillaume de Grimoard est né au château de Grisac, en Lozère, dans les Cévennes. Après des études à Montpellier et à Toulouse, il entre chez les bénédictins, puis il enseigne à Montpellier, Toulouse, Paris, Avignon. Elu pape en 1362, il choisit le nom d'Urbain "parce que les papes ayant porté ce nom avaient été des saints".
Il fonda des universités et fut un bon pape. Il fut béatifié en 1870.
A Mende, il a donné son nom à la place devant la cathédrale (qu'il a fait construire), à une salle de spectacle, et à un hôtel-restaurant dont le propriétaire est surnommé familièrement "le pape" !
Guillaume de Grimoard est né au château de Grisac, en Lozère, dans les Cévennes. Après des études à Montpellier et à Toulouse, il entre chez les bénédictins, puis il enseigne à Montpellier, Toulouse, Paris, Avignon. Elu pape en 1362, il choisit le nom d'Urbain "parce que les papes ayant porté ce nom avaient été des saints".
Il fonda des universités et fut un bon pape. Il fut béatifié en 1870.
A Mende, il a donné son nom à la place devant la cathédrale (qu'il a fait construire), à une salle de spectacle, et à un hôtel-restaurant dont le propriétaire est surnommé familièrement "le pape" !
Re: Le Saint du jour
Je crois qu'Urbain V est le seul pape français.
Cécile- moderateur
- Nombre de messages : 3181
Age : 82
Localisation : Saône et Loire
Date d'inscription : 26/05/2007
Re: Le Saint du jour
Non, il y en a eu un autre, quelques siècles avant, un Auvergnat. Comment s'appelait-il, déjà ? Gerbert d'Aurillac, vers l'an 1000 ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum