Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
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Joss
Mireille
Stan
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Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
À partir des dernières avancées de l'informatique, des informaticiens ont travaillé, pendant six mois, à l'élaboration d'un logiciel sophistiqué, dans le but reconstituer de façon plus réaliste le visage en trois dimensions de l'homme dont nous voyons l'image sur le Saint Suaire de Turin. Il nous est donné de découvrir ici ce que cela donne comme résultat informatique, dans la reconstitution de ce visage...qui nous est proposée dans le clip ci-dessous. Alors? Alors, se pourrait-il que ce soit bien là, en vérité, la reconstitution la plus ressemblante de ce que fut en réalité le visage de Jésus ?
Stan- Intéressé
- Nombre de messages : 62
Date d'inscription : 07/11/2010
le visage de jesus
pourquoi chercher en 3D le visage de Jésus d abord jesus etait juif, donc il faut bien penser qu 'il n a pas les yeux bleus, deuxiemement, il devait etre brun, pas blond, avez vous vu des juifs blonds ? Il devait mesurer 1M 65 1m70, il n etait pas d une beaute ravageuse, li avait certes un regard de feu, si tu m aimes suis moi.! d apres le Saint Suaire, jesus etait barbu. Pour ma part, cela m importe peu comment etait jesus, ce qui compte pour moi ce sont ses paroles d 'evangile, sa mort et sa ressurection. Je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre etc.......................................
Re: Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
Mireille a écrit:il n etait pas d une beaute ravageuse
3 Tu es le plus beau des fils de l'homme,
la grâce est répandue sur tes lèvres PSAUME 45,2
Re: Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
Bonjour à tous. Bonjour Joss.
3 Tu es le plus beau des fils de l'homme,
la grâce est répandue sur tes lèvres PSAUME 45,2
Bien sûr ! Mais selon quels canons de beauté (d'hier, d'aujourd'hui ou de demain, d'europe, d'asie, du moyen orient, enveloppé, mince et élancé, tein clair, bronzé, cheuveux blonds, noirs...., tous critères dépendant du lieu, de la culture et de l'époque) ?.La beauté de Dieu et donc celle de son Fils bien aimé de toute éternité, c'est sa grâce, celle qui émane du COEUR DE DIEU, dans le feu de son Esprit, l'AMOUR..Celle de Lucifer,car ne nous trompons pas, il n'est pas hideux cette ange le lumière, mais beauté,donc tromperie. Regardons celle du SERPENT au jardin d'Eden et nous comprendrons mieux cette différence.
- beauté fausse et frelaté,
conforme aux croyances de nombreux fils de l'homme, et non pas celle du CHRIST, qui n'est que celle de ce monde, monde dont il est le prince (pour tous ceux qui sont du monde) aujourd'hui encore (selon Ignace d'Antioche, Saint Orience, Saint Augustin, Saint Bernard...), jusqu'à la fin des temps, lorsque tout sera remis au Père par le Fils qui a déjà par anticipation emporté la victoire (CEC § 395, 409, 550, 671, 677, 1042, 2851, 2854, 2855, 2864...)- séduction,
- attachée à l'aspect extérieur rutilant et
Vouloir pour Jésus la beauté :n'est-ce pas s'égarer dans des chemins de traverse ?
- de Rudolph Valentino,
- de Brad Pitt ou encore...,
- de George Clooney,
- and so on...
Le reste n'est que commentaire !Regardons avant tout la beauté de SON AMOUR MISERICORDIEUX, de son amour pour SON PERE...
Nazir- Installé
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Date d'inscription : 30/08/2010
Re: Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
Je pense que JESUS avait les deux beautés : spirituelle et humaine qui lui ont permis également d'entraîner les foules
J'imagine mal JESUS en laideron ou doté d'un physique suffisamment quelconque pour passer inaperçu
J'imagine mal JESUS en laideron ou doté d'un physique suffisamment quelconque pour passer inaperçu
Re: Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
APPARITIONS DE NOTRE SEIGNEUR |
Le P. Lamy disait sa messe avec une ferveur extraordinaire, qui le
transfigurait presque. C'était le moment où les faveurs de Dieu lui
étaient souvent accordées d'une façon sensible pour lui, le moment aussi
où le Christ se manifestait le plus fréquemment à son serviteur.
- Spoiler:
- «J'invoque toujours avant la messe saint Pierre Fourier, car il disait la sienne avec la plus grande piété. Pour que la Très Sainte Vierge ait dit de lui (dans l'église de Gray, où son cœur est conservé) que c'est un vrai saint, il faut qu'il soit la sainteté même, car Elle ne donne pas ses compliments au hasard.»
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«Quand on célèbre la sainte Messe, on est détaché de toute pensée terrestre. On ne revient sur terre qu'aux Memento. Ce sont les deux moments dans lesquels on expose à Dieu ce qui nous touche humainement. On revient alors un peu à soi-même»
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«Je vois généralement les saintes Espèces entourées de lumière. On en ressent une douceur, une suavité extraordinaires. Oui, à ces moments, on ne pense plus à la terre, on sent quelque chose de tellement céleste ! C'est l'effet de la présence de Notre-Seigneur. Je sens aussi la présence du saint Ange qui m'assiste à la messe – pas toujours.»
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«Ne me demandez pas qui ou quelle était à l'office quand le Saint-Sacrement est sur l'autel ; je ne vois plus personne. Je distingue bien qu'il y a des gens. J'ai bien vu que c'était le vicaire qui m'a passé l'ostensoir. Combien pauvrement nous recevons Notre-Seigneur ! Il faut lui dire : « Vous êtes reçu dans une étable et sur une paille bien dure, mais, vous et votre Mère, vous vous êtes accommodés d'une étable à Bethléem ». Heureusement qu'Elle est là pour Le recevoir ! Ni lui, ni sa sainte Mère ne sont difficiles !»
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«Notre-Seigneur vient généralement seul, soit qu'il se manifeste souffrant, soit ressuscité, soit qu'il participe, qu'il dise en quelque sorte la messe. On se sent petit, petit, petit, et Notre-Seigneur se fait petit pour ne pas nous effrayer par sa grandeur. Et l'attention est tellement concentrée sur Notre-Seigneur qu'on ne s'occupe plus du reste.»
«Il suit les prières de la messe, comme s'il assistait à la messe. Il vous laisse prier.»
«Il disparaît à la troisième des dernières oraisons, pour que le prêtre puisse communier.»
Rarissimement, il a une gloire. On ne pourrait pas supporter la gloire de Notre-Seigneur. Il est généralement précédé de nuages rouges. Je leur donne cette couleur-là parce que je ne peux pas trouver l'expression : ils ne sont ni bruns, ni violets. Il apparaît une lumière blanche : cela s'ouvre. Il est là, très simple. C'est une Majesté admirable ! On ne s'y habitue pas !»
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«Quand Notre-Seigneur se montre dans l'état douloureux, il n'a pas autour de lui sa gloire habituelle. Il n'est pas lumineux comme d'ordinaire. Il montre ses mains quand il parle ; il fait des gestes, mais plus sobres que la Sainte Vierge. Je ne l'ai jamais vu sourire. Enfant, il est souriant ; mais, comme homme, il ne l'est plus. Notre-Seigneur paraît plus froid ; on le dirait presque triste. Il a la dignité de l'homme. J'ai trouvé Notre-Seigneur très digne. Il inspire le respect, c'est vrai ; mais il inspire aussi la confiance. Son regard est bleu, son regard très doux. On sent que Notre-Seigneur nous regarde, mais que son regard plonge aussi dans l'infini. La Sainte Vierge, c'est la même chose. Notre-Seigneur paraît environ trente-cinq ans : c'est un homme. Notre-Seigneur et la Très Sainte Vierge ont le nez tout droit. Tous deux, Notre-Seigneur et sa très sainte Mère, ils ont le vrai teint de leurs pays, et saint Joseph aussi. Quand j'ai vu des Orientaux, j'ai reconnu leur teint. Dans le brun, il y a des nuances, comme dans le noir.»
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«Notre-Seigneur est roux, d'un beau roux, plutôt sombre. Les cheveux sont assez longs, lui tombent assez bas sur les épaules ; il en tombe aussi par devant. Notre-Seigneur est, pour ainsi dire, enveloppé dans sa chevelure comme ça. Notre-Seigneur n'est pas très barbu : on distingue le pli du menton ici (la fossette). La barbe est peu fournie, mais belle ; elle est plus blonde que les cheveux ; pas rousse et pas blonde non plus. Les cheveux ne descendent pas sur le front. L'oreille de Notre-Seigneur est bien visible. Notre-Seigneur a la figure très belle. La voix de Notre-Seigneur est grave ; non pas lente, mais cette gravité lui donne une certaine lenteur.»
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«Notre-Seigneur n'est pas très grand. Il est habillé d'étoffe brune, pas du genre des Capucins, mais comme les moutons bruns. Il est avec sa robe brune, aux manches larges comme les nôtres (des manches de manteaux) ; mais, dans ses manches, on voit du blanc dessous, et un manteau sur les épaules. La robe est épaisse, chaude. Il a de gros plis.»
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«Je n'ai jamais vu les plaies de la tête de Notre-Seigneur, mais seulement celles des pieds et des mains. Notre-Seigneur se montre à moi avec les mains et les pieds tuméfiés, et un morceau de chair qui retombe dessus. Les clous devaient être carrés, aussi longs que votre crayon. Les têtes des clous étaient très larges et ont marqué une empreinte violette sur la main, ou, plutôt, sur le poignet. On voit parfaitement leur place. L'intérieur du clou devait être creux, car cela forme une couronne à l'intérieur. Les pieds sont bleuâtres, sanglants, et les mains aussi. Quelles souffrances ! Et les chrétiens recherchent tellement les jouissances ! Quand le bois vert est traité ainsi, qu'est-ce que le bois sec ?»
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«Je touche souvent ses pieds, qui sont entre le calice et le canon, quand il est debout sur l'autel, pendant la messe ; je touche son côté, et je sens la plaie du côté et ses côtes à travers son manteau quand j'élève l'hostie. Je la pose et l'appuie contre son côté.»
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«C'est à la messe, à Gray, que j'ai vu Notre-Seigneur couché dans l'autel, le 9 septembre (1909). La matière n'existe plus pour les corps glorieux : il s'est mis au ras de l'autel, soulevant le corporal et la sainte hostie (il montre, du geste, que le corps de Notre-Seigneur était dans l'autel, affleurant à la surface de la table). Il a dit : «Dans un an d'ici...»
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Je l'ai vu deux fois à Gray ; la première fois comme ça ; la seconde fois (9 septembre 1910), il était debout. La seconde fois, il m'a parlé. Notre-Seigneur, étant sur l'autel, écoutait ma prière. A La Courneuve, voyant que mes efforts étaient absolument vains et que, plus je travaillais, moins j'obtenais de résultats, je m'en plaignais à Notre-Seigneur. Tout était mal tourné de ce que je faisais. J'avais dans l'âme une douleur ! J'exprimai ma peine à Notre-Seigneur. En posant la sainte hostie contre sa poitrine, je lui disais :
«C'est évidemment l'effet de mon indignité. Je vous demande, mon Dieu, de demander à votre très sainte Mère qu'Elle veuille bien vous dire ce que je vous dis. Vous êtes son Fils, et moi je suis aussi Son enfant. Vous ne sauriez résister à Sa prière».
Je sentais à travers son manteau la rondeur de ses côtes. J'ai senti aussi une vive chaleur qui m'a réconforté. Après la consécration, le diable était à la droite de l'autel ; il a dit sur un ton dédaigneux :
«Quelle prière, Seigneur !»
A ce moment, l'autel fut comme embrasé, et Notre-Seigneur, la figure tournée vers le démon, lui répondit :
«C'est le protégé de ma Mère». C'est tout. Il y a des détails, mais je les omets.
— Lorsque Notre-Seigneur est apparu couché dans l'autel, la table d'autel avait-elle disparu ?
— La table d'autel reste. Vous vous voyez dans un seau d'eau : la matière, de même, n'a plus de résistance, qu'elle soit bois, qu'elle soit pierre. C'est une chose bien difficile à faire comprendre. La matière ne cesse pas d'être pareille, mais elle se laisse pénétrer. Quand Notre-Seigneur passe derrière l'autel, le tabernacle disparaît, le regard s'arrête sur sa personne, mais jamais la matière ne gêne. Mais je n'ai jamais vu disparaître le calice, ni la sainte hostie.»
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«Notre-Seigneur m'a dit que la guerre avait eu trois causes : les blasphèmes, le travail du dimanche et la prostitution de la chair dans le mariage. Un jeune homme et une jeune fille qui succombent, ce n'est rien à côté. C'est un péché grave ; mais, enfin, il est dû à la faiblesse humaine.»
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«Beaucoup de prêtres, en offrant le saint sacrifice, ne se rendent pas assez compte de cette chose : on ne comprend pas combien la puissance dont on dispose est grande, que le sacrifice de Notre-Seigneur sur la croix est d'une valeur infinie.»
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Par une faveur spéciale, le P. Lamy sentait quand l'âme du défunt, pour qui il célébrait la messe, en profitait, que ce fût par une diminution de ses peines au Purgatoire, ou bien, au Ciel, par une augmentation momentanée de gloire.
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«J'ai dit la messe en sa faveur. Cela n'a pas été une messe aride, comme quelquefois ; mais j'ai eu une grande consolation. Je ne dis pas, qu'il est au Ciel : je n'en sais rien ; mais je ne doute pas qu'il soit sous la miséricorde de Dieu.»
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Le P. Lamy voyait Notre-Seigneur dans des scènes de sa sainte enfance, d'autres fois dans les douleurs de sa Passion ; mais, à notre connaissance, il n'a jamais détaillé que deux visions de Jésus en croix, advenues dans des circonstances assez curieuses.
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«Sur le terrain, il m'a été donné de voir Notre-Seigneur en croix. Je l'ai vu pendant que les gamins me volaient des poires. Je les coursais avec un râteau et leur disais : «Vous allez voir !» Il était là.»
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«C'était au mois de septembre, pendant les vacances, un dimanche. L'année, je ne me la rappelle plus. J'étais au patronage. Ayant la clef, j'ai pénétré dans la propriété. Je surveillais les fruits, qui me servaient à récompenser les enfants. Ils étaient toute une bande de voleurs. Je m'étais couché dans l'herbe. Cela a 96 mètres de long. J'ai pris le râteau, qui était en haut. Je me lève, et je cours comme je savais encore courir, brandissant le bâton du râteau et criant :
«Vauriens, attendez un peu !»
Je levais mon râteau. Je ne pensais pas leur faire grand mal.
«Vous allez voir !»
Quand je suis arrivé au mur de la rue, Notre-Seigneur était là, en croix, ici, un peu plus loin, là où vous êtes maintenant. Les gamins interdits, et moi aussi. C'est là que Notre-Seigneur est apparu : il n'a pas voulu que je frappe. Ils étaient de la maison de la famille R., des rouges, tout ce qu'il y a de plus rouge. Je les ai entendus qui criaient :
«Le Jésus ! Le Jésus, qui est avec le curé !»
Plusieurs d'entre eux l'ont vu, sans doute. Et ils se sauvaient toujours.»
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«Il était presque écartelé : les bras faisaient l'équerre avec le corps, les bras tout droits. Sur la tête, il avait comme un buisson d'épines, comme une corbeille renversée. C'est un bonnet d'épines. Quelle atrocité ! Il a les deux pieds l'un sur l'autre, je crois : ce que je regarde, c'est la figure. Pour la couronne, ils ont dû mettre plusieurs branches ensemble, les tordre et les enfoncer ensuite à coups de bâton. Ça m'a paru comme un porc-épic ! Il portait une toile grise autour des reins, mais le nœud de l'étoffe paraissait derrière le dos, non sur le côté.»
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«Un mur clôture le patronage des jeunes gens : c'est moi qui l'ai fait élever. Vous avez même remarqué, tout à côté, l'entrée du château de Joinville, achetée maintenant par une usine. Vous avez vu quelques arbres. L'avenue était très belle. Et, à côté, contre le mur de briques, qui n'était pas fait encore, c'est le terrain de M. Larivière. J'avais fait mettre un grillage en fil de fer. C'était presque au coin, à 1 m. 50 du mur, à l'angle, où les deux murs (actuels) se fondent. Ces gamins ! Ils passaient en-dessous et au-dessus du fil de fer, grattant la terre avec leurs mains comme des chiens ou des lapins.»
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«Le mur de pierre est tombé pendant la guerre ; j'ai fait relever en briques. C'était avant la guerre. Le mur a été renversé par les soldats. Ils faisaient des brèches dans le mur quand ils voulaient sortir. Je ne m'en apercevais même pas : c'est le médecin-chef qui me l'a signalé. Après leur départ, il ne tenait plus.»
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«J'aurais à peu près touché à ses pieds en levant la main. C'est une apparition voulue par Notre-Seigneur et non la scène du Calvaire. La croix était très haute dans cette circonstance ; le trou n'est pas resté marqué dans le sol. C'était une apparition : dans la réalité, elle a été introduite dans la terre et calée par des pierres. Ils couraient vite avec moi, mais ils couraient encore plus vite après. La croix est apparue tout près de l'angle, mais face à moi, le dos à la rue.»
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«Le Samedi Saint, en 1914 ou 1915, j'ai vu Jésus en croix, sa croix plantée contre l'autel (le maître-autel de La Courneuve), du côté de l'évangile. Les enfants faisaient du bruit : c'était presque la foire. J'ai tapé sur le bois de l'autel pour les faire taire (il imite le geste de la main gauche), et, en me tournant de côté, j'ai vu Notre-Seigneur en croix. Il a eu l'air de me dire :
«Tu n'as guère de patience. Regarde comme j'en supporte».
Notre-Seigneur est resté pendant le Magnificat de la messe du Samedi Saint. Il était vivant. Il n'a rien dit.»
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«Chez Notre-Seigneur, c'est tellement naturel ! Notre-Seigneur est sur la croix comme il est enfant. Il est recueilli. Notre-Seigneur porte un buisson d'épines sur sa tête. Je ne peux pas dire une couronne d'épines : c'est un vrai buisson. Il en a la tête couverte ; cette coiffure l'empêche de reposer la tête en arrière, contre le bois de la croix, ou de la pencher de côté sur son épaule, et sa tête n'est pas très penchée en avant. Quand il meurt, sa tête se penche en avant. Ils ont tiré sur ses bras comme des animaux : ils étaient savants pour faire souffrir ! Il a les bras tendus, tendus, tendus !»
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«La plaie du coup de lance est tout au bas du côté gauche, oui, je le dis bien, du côté gauche, tout au bas des côtes, presque au ventre. Ce sont les peintres qui représentent la plaie dans la poitrine. C'est une assez large ouverture verticale : le fer a pénétré de bas en haut. La croix devait être assez haute.»
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«Les âmes ! Les âmes ne voient pas ce qu'elles ont coûté à Notre-Seigneur. Alors on les juge à un haut prix. Quand elles veulent rompre avec le monde, tout se ligue contre elles.»
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….Nous nous chamaillions. M. le Curé de Violot était là sur une chaise, essuyant le globe. Il m'avait dit :
«Essuyez donc la statue sur l'autel, qui est blanche de poussière».
Je tire de ma poche un mouchoir propre, et je nettoie la statuette sans voir cette poussière, qui devait être bien légère. Au moment même, je sens que je passe le linge sur la figure d'une personne. Je lâche la statuette et je m'incline profondément devant la Vierge et l'Enfant. On sent bien la différence, au toucher, entre un bout de bois et un visage humain. La Sainte Vierge était là, souriante : Elle avait entendu la discussion. Elle se sera dit :
«Voilà deux vieux qui se chamaillent».
L'Enfant était souriant. Elle n'a pas changé son attitude de la statuette. Elle étendait le bras comme ça. Elle a complété le geste qui est simulé dans la statuette. Elle est protectrice : c'est la Vierge Puissante. Elle étend son manteau sur ceux qui veulent venir là. Mais l'Enfant Jésus était habillé jusqu'aux chevilles, contrairement à celui de la statuette. Il a les manches, comme nous, assez larges.
L'Enfant Jésus est très joli. Je n'ai jamais vu de lui une image ressemblante. Les artistes s'inspirent des beautés de la terre. C'est comme si un homme n'ayant vu que des rivières voulait peindre la mer : il fera des bords sur les deux côtés, assez distants peut-être, mais cela ne ressemblera en rien à l'immensité qui vous frappe à la vue de l'océan. Je suis plus libre avec Notre-Seigneur. Quand je L'ai touchée, ce n'était ni désiré, ni voulu. Avec lui, je suis comme un fils avec son bon papa. Saint Bernard a eu d'autres sentiments en demandant du lait de la Vierge. Cette fois-là, Elle ne portait pas Sa couronne de fleurs.»
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«J'essuyais la statuette et j'étais retourné, parlant au curé, quand je sens une figure, une vraie figure. Je me suis arrêté un petit instant. Elle m'a regardé, l'Enfant aussi. J'ai fait comme ça, pour aller contre le mur, qui n'était pas ouvert, pour passer derrière l'autel. La Sainte Vierge a dit un mot, et l'Enfant rien. Je dépose rapidement la statuette sur l'autel, je m'agenouille devant eux. Un moment, j'ai eu la tentation de dire : « Donnez-moi l'Enfant ! » Elle n'a pas été longtemps.»
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La Vierge Marie me disait un jour :
«Ils veulent me faire travailler la matière : ils n'ont plus que cela ! Elle ne se perd pas dans les prières compliquées quand Elle prie Notre-Seigneur. Elle dit : «Jésus ?» ou bien «Mon Fils ?» Il lui dit : «Mère». Ils se sont compris. Disons comme les malades le disaient à son Fils : «Marie, Fille de David, ayez pitié de moi !» Elle ne dit pas un mot inutile ; Elle ne cherche pas à vous en faire dire un de plus, tant s'en faut.»
Dernière édition par Joss le Lun 25 Avr 2011 - 10:15, édité 2 fois
Re: Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
Ais-je dis cela ? Non !J'imagine mal JESUS en laideron ou doté d'un physique suffisamment quelconque pour passer inaperçu
J'ai indiqué que les critères de beauté sont à prendre avec prudence. Ce ne sont en aucun cas la nôtres.
Nazir- Installé
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Re: Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
Mireille, sur cette vidéo Jésus n'est pas blond aux yeux bleus ! Pour la taille, d'après le saint suaire il faisait environ 1,80 m. Il était certainement aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur. Moi ça m'intéresse de connaître son visage!Mireille a écrit:pourquoi chercher en 3D le visage de Jésus d abord jesus etait juif, donc il faut bien penser qu 'il n a pas les yeux bleus, deuxiemement, il devait etre brun, pas blond, avez vous vu des juifs blonds ? Il devait mesurer 1M 65 1m70, il n etait pas d une beaute ravageuse, li avait certes un regard de feu, si tu m aimes suis moi.! d apres le Saint Suaire, jesus etait barbu. Pour ma part, cela m importe peu comment etait jesus, ce qui compte pour moi ce sont ses paroles d 'evangile, sa mort et sa ressurection. Je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre etc.......................................
(la musique tonitruante de cette vidéo n'est pas du tout assortie au sujet!)
Cécile- moderateur
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CANTIQUE DES CANTIQUES 5
CANTIQUE DES CANTIQUES 5
Le choeur :
9. Qu'a donc ton Bien Aimé de plus que tous les autres, toi qui es la plus belle entre toute les femmes ?
Qu'a donc ton Bien Aimé de plus que tous les autres pour que tu nous supplies avec autant de flamme ?
La réponse des filles de Jérusalem est décevante. Elle traduit le scepticisme d'un regard extérieur, celui que tous les mystiques connaissent bien ! Comment, en effet, deviner la richesse et l'intensité de cet amour intérieur, quand on en n'a pas l'expérience ? Peut-être aussi ces questions expriment-elles un mélange d'envie, de dépit, et d'admiration ? Puisqu'elles continuent à désigner la bien-aimée comme « la plus belle entre toutes les femmes », on peut penser que l'ironie apparente cache un désir de recherche spirituelle, une bonne disposition pour se laisser convaincre.
Ainsi dans notre vie chrétienne nous interrogent parfois les incrédules, agnostiques, sceptiques, angoissés....... A nous de savoir être aussi éloquents que la bien-aimée sur les qualités de notre « Epoux ».
Elle :
10. Mon Bien-Aimé est limpide, éclatant et vermeil, entre dix mille, unique, il n'a pas son pareil.
Le Christ est le plus beau des enfants des hommes(Ps 44, 3).
Il est tellement unique que sa beauté demeure indescriptible.
Bien des saint ont témoigné après des visions directes de sa personne, ou d'une partie de son corps. SAINT JEAN en tombe foudroyé, comme mort (Ap 1, 17).
SAINTE THERESE D'AVILA parle d'une beauté qui rend fou ! En méditant sur ces versets du Cantique, nous devons donc garder à l'esprit cette intuition profonde d'un mystère trop éblouissant pour nos pauvres yeux de taupes. Seul l'amour passionné nous donnera accès à quelques unes des splendeurs évoquées symboliquement par l'humble langage des éléments matériels.
Commençons par les couleurs : le blanc et le rouge (vermeil), c'est-à-dire la vérité et l'amour. Clair, limpide, frais, lumineux, comme la lumière de la chair transfigurée sur le mont Thabor(Lc 9, 29). Rouge vermeil, comme l'amour qui se donne jusqu'au sang versé.
11. Toute sa tête est d'or, et de l'or le plus pur, ses cheveux sont de palme, aussi noirs qu'un corbeau.
La bien-aimée commence par la tête, pour contempler son époux de haut en bas. Avec elle, cherchons à voir la Sainte Face sans nous perdre pour autant dans les détails secondaires. Deux couleurs sont évoquées : or et noir. L'or est considéré comme le métal le plus précieux. Il recouvrait entièrement l'intérieur du Saint des Saints dans Temple de Salomon.
Il couvre le fond des icônes orientales, en signe de la lumière thaborique. C'est l'or pur de l'amour pur.
La grâce divine qui vient du Christ est nommée par les anciens grâce «capitale» car il en est la seule tête.
En contrepoint avec l'or de la tête, le noir des cheveux peut nous rappeler l'obscurité du mystère qui demeure pour nous, comme celle qui régnait à l'intérieur du Saint des Saints, entièrement clos et fermé par un rideau. Dans cette obscurité se tient le mystère du Père vers lequel le Christ veut nous conduire par la foi, lui qui est le Fils unique et Bien-Aimé.
12. Et ses yeux clairs sont des colombes au fil de l'eau se baignant dans le lait aux rives du repos.
Ce verset peut nous servir de support pour une méditation très riche sur l'extraordinaire regard du Christ. Bien sur, on y retrouve la colombe, puisque l'Esprit-Saint rempli complètement l'humanité du Christ. Quel devait être ce regard incomparable ? Synthèse parfaite d'amour, de paix, de joie, d'humilité, de patience, de bonté, de douceur, de candeur, de pureté, de maitrise de soi.
Comme il fait bon se laisser regarder par lui, vivre sous son regard ! Mais aussi quelle exigence, quel appel ! Heureux celui qui l'accepte sans réserve au lieu de s'en éloigner tout triste, comme le jeune homme riche (Mc 10, 17-22).
13. Ses joues, plans parfumés ou terrains d'aromates, ses lèvres sont des lys d'où ruisselle la myrrhe.
Avec les joues et les lèvres se présente devant nous la face du Christ. Comment ne pas évoquer alors la mystérieuse image du linceul de Turin ? Ces joues portent la barbe, comme il était normal pour un juif adulte. Barbe parfumée par une onction d'huile, à la manière dugrand prêtre Aaron.
Mais aussi joues tuméfiées par les coups et sillonnées par le sang : ici le grand prêtre est également la victime offerte en sacrifice d'agréable odeur.... De même les lèvres qui parlent de la Sagesse éternelle, et qui doivent boire jusqu'au bout la coupe du péché des hommes (voir le symbolisme de la myrrhe)
Quelle majesté dans ce visage offert à la vue de tous comme le grand témoin d'un Dieu-Amour, et d'un Amour bafoué !
14. Ses mains, des bulbes d'or sertis de chrysolithes, et son ventre d'ivoire est couvert de saphirs !
Là encore, quelle occasion d'entrer dans une méditation sur les mains du Christ !
Mains du travailleur (charpentier), mains qui guérissent, bénissent, punissent (vendeurs du temple, partagent, sauvent, commandent, mains enchainées par les soldats mains clouées sur la Croix : voilà ses bijoux «des globes d'or sertis de chrysolithes» ! Et sur son bras sont gravés les noms des élus qui ont répondu à son amour fou (Ct 8, 6)
Son ventre : peut être faut-il y voir ses entrailles de miséricorde, son coeur et ses reins ? Toute cette force «viscérale» qui pousse le Christ dans un amour tellement complet, concret, spontané, excessif.
Faut-il aussi trouver un sens au redoublement des symboles précieux : or – chrysolithe – ivoire – saphir ? Et si à travers ce procédé élémentaire, nous était suggérée la double nature du Christ, divinité – humanité ? De toutes façons, la foi nous conduit à une double lecture contemplative, à tous les niveaux de son mystère : il n'est pas un seul élément humain qui ne traduise pour nous une parole divine ; et pas une parole divine qui ne s'incarne dans la condition humaine (corps et âme).
15. Ses jambes sont bâties en colonnes d'albâtre, et des socles d'or pur en font le piédestal.
Il ressemble au Liban dans sa splendeur intacte : à l'exemple des cèdres il n'a pas de rival.
Les jambes comparées aux colonnes d'une statue, signifient la puissance, la solidité et
la beauté de l'élan vertical (d'où l'image descèdres qui vient après). La beauté virile du Christ s'exprime dans cette stature à la fois élégante et imposante. Parfaite image du Père, on peut s'appuyer sur Lui en toute sécurité, comme sur un rocher ou un arbre bien planté.
On retrouve l'or à trois niveaux du corps : la tête (et la pensée), les mains (et la puissance), les pieds (et la stabilité).
Au sommet, au milieu et à la base, la qualité divine se joint aux membres du corps humain pour en faire des signes sacrés du plus grand Amour, de la plus belle Vérité.
Enfin, la beauté des cèdres du Liban vient compléter celle du pommier déjà rencontrée dans les paroles de la bien-aimée : le pommier pour l'aspect humain et le cèdre pour l'aspect divin ? En tous cas, ici, c'est la majesté royale qui est soulignée, dans la même ligne que l'éloge de la sagesse (cf. Si 24, 13 et tout le chapitre 24 ).
16. Il exprime l'amour, il est la douceur même. Tel et mon Bien-Aimé, il est tout désirable !
Tel est bien mon Epoux, filles de Jérusalem.
La beauté du Bien-Aimé vint surtout de l'intérieur et se traduit par son discours, cohérent avec tout son comportement. «Jamais homme n'a parlé comme cet homme» (Jn 7, 46).
Tout parle en lui, tout est parole, tout exprime l'amour, et pas seulement le langage des lèvres évoqué au verset 13.Aucune distance, chez lui, entre discours et actes. C'est la bouleversante authenticité de Celui qui est « doux et humble de coeur ».
Il est donc tout désirable, il comble les aspirations les plus folles du coeur humain assoiffé d'amour. Après avoir parcouru ses nombreuses qualités, dans une analyse qui nourrit la méditation, il est temps de revenir à une vision globale : le regard de la contemplation saisit d'un seul coup la synthèse vivante et miraculeuse de toutes ces qualités, et de ce qui reste impossible à dire, ou même à concevoir.
On comprend alors l'accent de triomphe et de défi qui marque cette conclusion du verset 16. Dans l'évidence de sa vision amoureuse, la bien-aimée témoigne sans appel, et elle en arrive même, pour la première fois dans le texte original, à donner à son Bien-Aimé le titre d'Epoux (cf.Os 2, 18 et Is 54, 5).
Le choeur :
9. Qu'a donc ton Bien Aimé de plus que tous les autres, toi qui es la plus belle entre toute les femmes ?
Qu'a donc ton Bien Aimé de plus que tous les autres pour que tu nous supplies avec autant de flamme ?
La réponse des filles de Jérusalem est décevante. Elle traduit le scepticisme d'un regard extérieur, celui que tous les mystiques connaissent bien ! Comment, en effet, deviner la richesse et l'intensité de cet amour intérieur, quand on en n'a pas l'expérience ? Peut-être aussi ces questions expriment-elles un mélange d'envie, de dépit, et d'admiration ? Puisqu'elles continuent à désigner la bien-aimée comme « la plus belle entre toutes les femmes », on peut penser que l'ironie apparente cache un désir de recherche spirituelle, une bonne disposition pour se laisser convaincre.
Ainsi dans notre vie chrétienne nous interrogent parfois les incrédules, agnostiques, sceptiques, angoissés....... A nous de savoir être aussi éloquents que la bien-aimée sur les qualités de notre « Epoux ».
Elle :
10. Mon Bien-Aimé est limpide, éclatant et vermeil, entre dix mille, unique, il n'a pas son pareil.
Le Christ est le plus beau des enfants des hommes(Ps 44, 3).
Il est tellement unique que sa beauté demeure indescriptible.
Bien des saint ont témoigné après des visions directes de sa personne, ou d'une partie de son corps. SAINT JEAN en tombe foudroyé, comme mort (Ap 1, 17).
SAINTE THERESE D'AVILA parle d'une beauté qui rend fou ! En méditant sur ces versets du Cantique, nous devons donc garder à l'esprit cette intuition profonde d'un mystère trop éblouissant pour nos pauvres yeux de taupes. Seul l'amour passionné nous donnera accès à quelques unes des splendeurs évoquées symboliquement par l'humble langage des éléments matériels.
Commençons par les couleurs : le blanc et le rouge (vermeil), c'est-à-dire la vérité et l'amour. Clair, limpide, frais, lumineux, comme la lumière de la chair transfigurée sur le mont Thabor(Lc 9, 29). Rouge vermeil, comme l'amour qui se donne jusqu'au sang versé.
11. Toute sa tête est d'or, et de l'or le plus pur, ses cheveux sont de palme, aussi noirs qu'un corbeau.
La bien-aimée commence par la tête, pour contempler son époux de haut en bas. Avec elle, cherchons à voir la Sainte Face sans nous perdre pour autant dans les détails secondaires. Deux couleurs sont évoquées : or et noir. L'or est considéré comme le métal le plus précieux. Il recouvrait entièrement l'intérieur du Saint des Saints dans Temple de Salomon.
Il couvre le fond des icônes orientales, en signe de la lumière thaborique. C'est l'or pur de l'amour pur.
La grâce divine qui vient du Christ est nommée par les anciens grâce «capitale» car il en est la seule tête.
En contrepoint avec l'or de la tête, le noir des cheveux peut nous rappeler l'obscurité du mystère qui demeure pour nous, comme celle qui régnait à l'intérieur du Saint des Saints, entièrement clos et fermé par un rideau. Dans cette obscurité se tient le mystère du Père vers lequel le Christ veut nous conduire par la foi, lui qui est le Fils unique et Bien-Aimé.
12. Et ses yeux clairs sont des colombes au fil de l'eau se baignant dans le lait aux rives du repos.
Ce verset peut nous servir de support pour une méditation très riche sur l'extraordinaire regard du Christ. Bien sur, on y retrouve la colombe, puisque l'Esprit-Saint rempli complètement l'humanité du Christ. Quel devait être ce regard incomparable ? Synthèse parfaite d'amour, de paix, de joie, d'humilité, de patience, de bonté, de douceur, de candeur, de pureté, de maitrise de soi.
Comme il fait bon se laisser regarder par lui, vivre sous son regard ! Mais aussi quelle exigence, quel appel ! Heureux celui qui l'accepte sans réserve au lieu de s'en éloigner tout triste, comme le jeune homme riche (Mc 10, 17-22).
13. Ses joues, plans parfumés ou terrains d'aromates, ses lèvres sont des lys d'où ruisselle la myrrhe.
Avec les joues et les lèvres se présente devant nous la face du Christ. Comment ne pas évoquer alors la mystérieuse image du linceul de Turin ? Ces joues portent la barbe, comme il était normal pour un juif adulte. Barbe parfumée par une onction d'huile, à la manière dugrand prêtre Aaron.
Mais aussi joues tuméfiées par les coups et sillonnées par le sang : ici le grand prêtre est également la victime offerte en sacrifice d'agréable odeur.... De même les lèvres qui parlent de la Sagesse éternelle, et qui doivent boire jusqu'au bout la coupe du péché des hommes (voir le symbolisme de la myrrhe)
Quelle majesté dans ce visage offert à la vue de tous comme le grand témoin d'un Dieu-Amour, et d'un Amour bafoué !
14. Ses mains, des bulbes d'or sertis de chrysolithes, et son ventre d'ivoire est couvert de saphirs !
Là encore, quelle occasion d'entrer dans une méditation sur les mains du Christ !
Mains du travailleur (charpentier), mains qui guérissent, bénissent, punissent (vendeurs du temple, partagent, sauvent, commandent, mains enchainées par les soldats mains clouées sur la Croix : voilà ses bijoux «des globes d'or sertis de chrysolithes» ! Et sur son bras sont gravés les noms des élus qui ont répondu à son amour fou (Ct 8, 6)
Son ventre : peut être faut-il y voir ses entrailles de miséricorde, son coeur et ses reins ? Toute cette force «viscérale» qui pousse le Christ dans un amour tellement complet, concret, spontané, excessif.
Faut-il aussi trouver un sens au redoublement des symboles précieux : or – chrysolithe – ivoire – saphir ? Et si à travers ce procédé élémentaire, nous était suggérée la double nature du Christ, divinité – humanité ? De toutes façons, la foi nous conduit à une double lecture contemplative, à tous les niveaux de son mystère : il n'est pas un seul élément humain qui ne traduise pour nous une parole divine ; et pas une parole divine qui ne s'incarne dans la condition humaine (corps et âme).
15. Ses jambes sont bâties en colonnes d'albâtre, et des socles d'or pur en font le piédestal.
Il ressemble au Liban dans sa splendeur intacte : à l'exemple des cèdres il n'a pas de rival.
Les jambes comparées aux colonnes d'une statue, signifient la puissance, la solidité et
On retrouve l'or à trois niveaux du corps : la tête (et la pensée), les mains (et la puissance), les pieds (et la stabilité).
Au sommet, au milieu et à la base, la qualité divine se joint aux membres du corps humain pour en faire des signes sacrés du plus grand Amour, de la plus belle Vérité.
Enfin, la beauté des cèdres du Liban vient compléter celle du pommier déjà rencontrée dans les paroles de la bien-aimée : le pommier pour l'aspect humain et le cèdre pour l'aspect divin ? En tous cas, ici, c'est la majesté royale qui est soulignée, dans la même ligne que l'éloge de la sagesse (cf. Si 24, 13 et tout le chapitre 24 ).
16. Il exprime l'amour, il est la douceur même. Tel et mon Bien-Aimé, il est tout désirable !
Tel est bien mon Epoux, filles de Jérusalem.
La beauté du Bien-Aimé vint surtout de l'intérieur et se traduit par son discours, cohérent avec tout son comportement. «Jamais homme n'a parlé comme cet homme» (Jn 7, 46).
Tout parle en lui, tout est parole, tout exprime l'amour, et pas seulement le langage des lèvres évoqué au verset 13.Aucune distance, chez lui, entre discours et actes. C'est la bouleversante authenticité de Celui qui est « doux et humble de coeur ».
Il est donc tout désirable, il comble les aspirations les plus folles du coeur humain assoiffé d'amour. Après avoir parcouru ses nombreuses qualités, dans une analyse qui nourrit la méditation, il est temps de revenir à une vision globale : le regard de la contemplation saisit d'un seul coup la synthèse vivante et miraculeuse de toutes ces qualités, et de ce qui reste impossible à dire, ou même à concevoir.
On comprend alors l'accent de triomphe et de défi qui marque cette conclusion du verset 16. Dans l'évidence de sa vision amoureuse, la bien-aimée témoigne sans appel, et elle en arrive même, pour la première fois dans le texte original, à donner à son Bien-Aimé le titre d'Epoux (cf.Os 2, 18 et Is 54, 5).
Dernière édition par Joss le Jeu 28 Avr 2011 - 17:44, édité 2 fois
Re: Le visage de Jésus ? ( l'informatique mise à contribution )
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et le mangea devant eux.
Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures.
Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins. »
Cy Aelf Paris
Il est difficile pour les disciples d'admettre que le Christ ait désormais un corps de chair tout autant qu'un corps spirituel. C'est vrai que je rencontre les mêmes difficultés que les disciples... sauf que l'Évangile me dit que 'leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. J'en conclus très facilement que le Seigneur est venu souvent à ma rencontre dans un corps de chair et que je ne l'ai pas toujours reconnu.
Ah, comme il faut se méfier des images ! Comment reconnaît-on une personne? Si c'est par les traits de son visage, je peux vous assurer que le visage de ma propre mère, je serais incapable de le reconnaître si elle-même venait à moi sous l'apparence qu'elle avait à l'âge de vingt ans lorsqu'elle n'avait pas encore rencontré mon père ! Et comment donc reconnaîtrai-je le Christ dont on a 'remodélisé l'image' à partir de la face qui transparaît dans le suaire de Turin.
Ni ce visage :
ni celui-ci :
qui est pourtant celui peint en 1934 par Eugène Kazmierowski, sur les indications de Soeur Faustine Kowalska, ne me conviennent.
Mais peut-être le drôle de bonhomme qui vient une fois par mois me tendre la main dans ma boutique pour que je lui donne quelques piécettes, peut-être est-ce lui le Christ ? Mes yeux, de toute façon, sont empêchés de Le reconnaître.
Il m'est arrivé un jour, comme je l'ai déjà rapporté, que le prêtre au cours de la lecture d'un Évangile a dit quelque chose que je n'ai pas pu retrouver dans ma bible par la suite. Ces mots étaient : "Vous désirez le bien, mais vous ne savez pas résister au mal". J'ai songé à saint Paul, mais non, saint Paul dit pratiquement la même chose, mais dans une phrase plus longue. J'ai interrogé ce prêtre, j'ai interrogé mes voisins, et tous m'ont dit que "Non, vous avez eu une absence, sans doute". Mais finalement, les sœurs Clarisses m'ont dit que Jésus s'adresse parfois à l'une ou l'autre d'entre elles en utilisant la voix de son prêtre. Ce que m'a affirmé aussi un membre de ma congrégation.
Le Christ de ma conversion avait un visage de plâtre, celui de mon crucifix, mais il s'est animé un instant et son regard sur moi étant tant chargé d'amour et de compassion que je n'aurais pas pu ne pas le reconnaître. Pourtant, je possède toujours ce crucifix, mais ce n'est plus qu'un souvenir et une simple représentation.
Tout cela a vraiment peu d'importance, mais ce qui compte, c'est d'aimer comme Dieu aime, Lui qui ne fait pas de distinction entre les hommes. Lorsque j'aurai la force d'aimer même l'autre qui me veut du mal - et j'en connais, ce jour-là, son visage sera lui aussi, pour moi, celui du Christ.
Les disciples qui rentraient d'Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s'était passé sur la route, et comment ils l'avaient reconnu quand il avait rompu le pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »
Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n'osaient pas encore y croire, et restaient saisis d'étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et le mangea devant eux.
Puis il déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : Il fallait que s'accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures.
Il conclut : « C'est bien ce qui était annoncé par l'Écriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins. »
Cy Aelf Paris
Il est difficile pour les disciples d'admettre que le Christ ait désormais un corps de chair tout autant qu'un corps spirituel. C'est vrai que je rencontre les mêmes difficultés que les disciples... sauf que l'Évangile me dit que 'leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. J'en conclus très facilement que le Seigneur est venu souvent à ma rencontre dans un corps de chair et que je ne l'ai pas toujours reconnu.
Ah, comme il faut se méfier des images ! Comment reconnaît-on une personne? Si c'est par les traits de son visage, je peux vous assurer que le visage de ma propre mère, je serais incapable de le reconnaître si elle-même venait à moi sous l'apparence qu'elle avait à l'âge de vingt ans lorsqu'elle n'avait pas encore rencontré mon père ! Et comment donc reconnaîtrai-je le Christ dont on a 'remodélisé l'image' à partir de la face qui transparaît dans le suaire de Turin.
Ni ce visage :
ni celui-ci :
qui est pourtant celui peint en 1934 par Eugène Kazmierowski, sur les indications de Soeur Faustine Kowalska, ne me conviennent.
Mais peut-être le drôle de bonhomme qui vient une fois par mois me tendre la main dans ma boutique pour que je lui donne quelques piécettes, peut-être est-ce lui le Christ ? Mes yeux, de toute façon, sont empêchés de Le reconnaître.
Il m'est arrivé un jour, comme je l'ai déjà rapporté, que le prêtre au cours de la lecture d'un Évangile a dit quelque chose que je n'ai pas pu retrouver dans ma bible par la suite. Ces mots étaient : "Vous désirez le bien, mais vous ne savez pas résister au mal". J'ai songé à saint Paul, mais non, saint Paul dit pratiquement la même chose, mais dans une phrase plus longue. J'ai interrogé ce prêtre, j'ai interrogé mes voisins, et tous m'ont dit que "Non, vous avez eu une absence, sans doute". Mais finalement, les sœurs Clarisses m'ont dit que Jésus s'adresse parfois à l'une ou l'autre d'entre elles en utilisant la voix de son prêtre. Ce que m'a affirmé aussi un membre de ma congrégation.
Le Christ de ma conversion avait un visage de plâtre, celui de mon crucifix, mais il s'est animé un instant et son regard sur moi étant tant chargé d'amour et de compassion que je n'aurais pas pu ne pas le reconnaître. Pourtant, je possède toujours ce crucifix, mais ce n'est plus qu'un souvenir et une simple représentation.
Tout cela a vraiment peu d'importance, mais ce qui compte, c'est d'aimer comme Dieu aime, Lui qui ne fait pas de distinction entre les hommes. Lorsque j'aurai la force d'aimer même l'autre qui me veut du mal - et j'en connais, ce jour-là, son visage sera lui aussi, pour moi, celui du Christ.
stefanos- Passant
- Nombre de messages : 23
Date d'inscription : 26/04/2011
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