Le message d'Edith Stein
Page 1 sur 1
Le message d'Edith Stein
Nous la fêtons aujourd'hui. C'est une de mes saintes préférées.
Quel message Edith STEIN nous adresse-t-elle par sa vie et ses paroles ? Il me semble qu'elle nous communique trois secrets de sainteté.
Le premier consiste à aller jusqu'au bout de notre désir et de notre recherche personnelle, en mobilisant pour cela toutes nos facultés, tous les dons que nous avons reçus. Cela veut dire devenir nous-mêmes, développer notre intelligence et notre liberté. On peut dire que les saints sont les plus personnels qui soient, ceux qui sont allés jusqu'au bout de leur être en ce qu'il a d'unique. Pour Edith STEIN, le désir profond qui l'animait était la recherche passionnée de la vérité, mais d'une vérité unie à l'amour. Déjà adolescente, elle avait compris en effet qu'il était "bien plus important d'être bon que d'être savant".
Le deuxième secret, c'est que la sainteté n'est pas au bout de nos efforts. Elle progresse en même temps que notre connaissance de Dieu. Pour Edith STEIN, une étape décisive a été franchie lorsqu'elle a rencontré, au travers de son amie veuve, le Dieu qui ressuscite les morts, celui qui fait resplendir sa gloire dans la Croix. Pour nous également, ce sera de découvrir, dans la prière, le vrai visage de Dieu, qui fera de nous des saints.
Enfin, le troisième secret que nous transmet Edith STEIN, c'est que la sainteté (c'est-à-dire le baptême vécu dans toute sa radicalité) conduit à une profonde solidarité les uns avec les autres. Dans une prière, elle dit au Seigneur "que c'est Sa Croix qui a été mise aujourd'hui sur les épaules du peuple juif", et que tous ceux qui comprennent cela "doivent de bonne volonté accepter de la porter au nom de tous". Mais cette solidarité s'exerçait en un sens aussi vis-à-vis du peuple allemand, auquel elle était profondément attachée par toute sa culture humaniste et chrétienne. D'une manière singulière, elle a vécu en elle-même un déchirement à l'image de celui du Christ, "qui des deux (peuples) n'a fait qu'un seul, détruisant la barrière qui les séparait, en sa personne il a tué la haine". (Eph.2, 14-16) Ainsi Edith nous dit qu'il n'est pas possible de devenir des saints tout seuls, chacun pour soi ! La solidarité est une clé essentielle de la vocation chrétienne. Ecoutons une dernière fois Edith STEIN : "Notre amour envers le prochain est la mesure de notre amour pour Dieu. Pour les chrétiens, et pas seulement pour eux, personne n'est étranger. L'amour du Christ ne connaît pas de frontières."
Jean Benoît de BEAUCHENE
Quel message Edith STEIN nous adresse-t-elle par sa vie et ses paroles ? Il me semble qu'elle nous communique trois secrets de sainteté.
Le premier consiste à aller jusqu'au bout de notre désir et de notre recherche personnelle, en mobilisant pour cela toutes nos facultés, tous les dons que nous avons reçus. Cela veut dire devenir nous-mêmes, développer notre intelligence et notre liberté. On peut dire que les saints sont les plus personnels qui soient, ceux qui sont allés jusqu'au bout de leur être en ce qu'il a d'unique. Pour Edith STEIN, le désir profond qui l'animait était la recherche passionnée de la vérité, mais d'une vérité unie à l'amour. Déjà adolescente, elle avait compris en effet qu'il était "bien plus important d'être bon que d'être savant".
Le deuxième secret, c'est que la sainteté n'est pas au bout de nos efforts. Elle progresse en même temps que notre connaissance de Dieu. Pour Edith STEIN, une étape décisive a été franchie lorsqu'elle a rencontré, au travers de son amie veuve, le Dieu qui ressuscite les morts, celui qui fait resplendir sa gloire dans la Croix. Pour nous également, ce sera de découvrir, dans la prière, le vrai visage de Dieu, qui fera de nous des saints.
Enfin, le troisième secret que nous transmet Edith STEIN, c'est que la sainteté (c'est-à-dire le baptême vécu dans toute sa radicalité) conduit à une profonde solidarité les uns avec les autres. Dans une prière, elle dit au Seigneur "que c'est Sa Croix qui a été mise aujourd'hui sur les épaules du peuple juif", et que tous ceux qui comprennent cela "doivent de bonne volonté accepter de la porter au nom de tous". Mais cette solidarité s'exerçait en un sens aussi vis-à-vis du peuple allemand, auquel elle était profondément attachée par toute sa culture humaniste et chrétienne. D'une manière singulière, elle a vécu en elle-même un déchirement à l'image de celui du Christ, "qui des deux (peuples) n'a fait qu'un seul, détruisant la barrière qui les séparait, en sa personne il a tué la haine". (Eph.2, 14-16) Ainsi Edith nous dit qu'il n'est pas possible de devenir des saints tout seuls, chacun pour soi ! La solidarité est une clé essentielle de la vocation chrétienne. Ecoutons une dernière fois Edith STEIN : "Notre amour envers le prochain est la mesure de notre amour pour Dieu. Pour les chrétiens, et pas seulement pour eux, personne n'est étranger. L'amour du Christ ne connaît pas de frontières."
Jean Benoît de BEAUCHENE
Belen- Membre actif
- Nombre de messages : 608
Age : 60
Date d'inscription : 15/05/2008
Sujets similaires
» Un texte d'Edith Stein
» Edith Stein et l'homme de la Gestapo
» EDITH STEIN (sous-titré)
» Edith Stein "Le mystère de Noël" (extrait)
» REGARDS D’ÉDITH STEIN SUR THÉRÈSE D’AVILA (homélie d'Avon)
» Edith Stein et l'homme de la Gestapo
» EDITH STEIN (sous-titré)
» Edith Stein "Le mystère de Noël" (extrait)
» REGARDS D’ÉDITH STEIN SUR THÉRÈSE D’AVILA (homélie d'Avon)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum