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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 19:47

Il fut une époque où l'on disait : "Jamais plus Hiroshima" (Maurice Pons). Sur un autre fil, Arnaud disait que l'Iran fait exploser un jour une bombe atomique, cela vaccinera l'humanité d'avoir recours cette arme. Or, l'emploi de cette bombe par les Américains lors de la seconde guerre mondiale n'a eu pour effet ni de discréditer les auteurs du geste, ni d'empêcher la course à l'armement nuclaire de continuer.
N'oublions pas que les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU disposent tous de la bombe atomique.

De Gaule disait :

La bombe atomique française aura la sombre et terrible capacité de détruire ne quelques instants des millions et des millions d'hommes (14 janvier 1963), et il ajoutait : "Moi, je frémis en analysant cette pensée. La France menacerait de tuer des millions de civils, de femmes et d'enfants..."

"Hiroshima... Nom sinistre, à jamais inscrit dans les annales de l'homme contre l'homme. Nom de fracas et de feu, fulgurant symbole de la barbarie savante, de la sauvagerie des soi-disant civilisés... Nom qui résume en ses quatre syllabes toute l'horreur que le progrès technique ajoute à l'horreur essentielle de la guerre... Nom exécré de tous, mais particulièrement des zélateurs de la science qui ne sont pas près de pardonner aux bombardements nucléaires la détestable lumière qu'il sont fair rejaillir sur elle. (Jean Rostand)

Avant Hiroshima et Nagasaki, il y a eu Ouradour, de sinistre mémoire, et Dresde, qui les 13 février 1945 flamba sous les trois vagues de 1224 bombardiers et dans l'enfer de 650 000 bombes incendiaires rôtissant 65 km2, et faisant 135 000 victimes civiles innocentes. Dresde était ce que l'on appelle une "ville sanctuaire", c'est-à-dire qu'elle avait été jusque-là sciemment préservée des bombardements afins que les gens s'y réfugient en toute confiance.( Hiroshima, Nagasaki et deux autres villes étaient aussi des villes sanctuaires, Nagoya et une autre. ) Du 10 mars au 26 mai 45, 2000 avions ont balancé 12 000 bombes sur Tokyo, détruisant 90 km2 et tuant 100 000 Japonais. A Cologne et Hambourg, les habitants eurent droit au phosphore (précurseur du napalm). Mais le jour d'Hiroshima, le monde a basculé dans le néant.

Un premier essai de la bombe eut lieu les 16 juillet 1945 à Alamogordo. Truman en apprend le succès lors de la Conférence à Trois à Postdam. C'est de là qu'il lance sur l'ultimatum pour une reddition sans condition du Japon, le 26 juillet. Simultanément, il ordonne les préparatifs du bombardement atomique. La bombe est lâchée le 5 août sur une des plus belles villes du Japon, Hiroshima pulvérisant 45 000 civils, dont le sort fut sans doute préférable à celui des survivants irradiés.

La question est la suivante : peut-on justifier Hiroshima et Nagasaki ?

A lire :
Docteur Robert Clément VIALETTEL, Jamais plus Hiroshima, Imprimerie du Progrès, 1965
Hans Herlin, Les Ames mortes de Hiroshima, Editions France-Empire, Strasbourg, 1962

Enola Gay, une très belle chanson du groupe OMD


Dernière édition par le Mer 26 Sep 2007 - 21:23, édité 2 fois
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Souricet
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 19:48

Niels Bohr, qui avait signalé en 39 aux USA les recherches allemandes, avait averti Roosevelt, en août 44, des dangers d'une bombe atomique : l'arme serait diabolique par ses effets autant que par les tentations qu'elle représenterait pour ses détenteurs. Roosevelt en avait été impressionné et promit 3 mois plus tard au banquier Sachs qu'elle ne serait pas utilisée sans avertissement. Ses effets seraient d'abord démontrés aux représentants des Nations et des grandes religions. Après quoi une chance de déposer les armes serait donnée aux puissances ennemies. Une lettre de Léo Szilard contresignée d'Albert Einstein et datée de mars 45 fut envoyée à Roosevelt, qui mourut avant de la recevoir. Truman dirigea alors Szilard vers Byrnes qui ne le comprit pas.

Le général L. Groves, chef du Manhattan Projet, mettant au moint le lancement pendant ce temps, note les 4 villes encore intactes, soutenu par le ministre de la guerre Stimson, qui recommande à Truman (31 mai 45) d'employer la bombe le plus rapidement possible, et sans avertissement, contre une ville japonaise.

Sursaut de révolte chez certains savant atomistes qui se rangent derrière James Franck (prix Nobel), mettant en garde contre la méfiance et la vague de terreur et de réprobation morale que provoquerait de par le monde l'emploi de l'arme nucléaire. Il exigeait, comme l'avait fait Sachs, une démonstration préalable devant les représentants de toutes les nations. Le rapport Franck, intercepté par Compton, n'eut pas de suite.

Une invasion américiane du Japon était prévue pour le 1er novembre 45, qui devait durer une année, et occasionnerait 500 000 pertes US, et 2 millions de morts japonais. Cela s'appelait le plan Olympic et avait été décidé le 18 juin. Truman déclara par la suite que la bombe avait épargné 500 000 hommes. Mais le 18 juin, ses généraux ( Marshall, Mac Arthur, l'amiral King) avaient fait des estimations chiffrées : un débarquement à Kyu Shu feraient entre 30 et 40 000 morts. Et on pensait que la bombe en ferait 10 000, créant un choc psychologique favorable à la capitulation sans condition.

A cette époque, le Japon était brisé, prêt à capituler. Mais il voulait une capitulation honorable, qui sauvegardait l'autorité et le trône de l'Empereur, chose que les USA ne voulaient à aucun prix. Et ils ne voulaient surtout pas d'un corps à corps avec un peu peuple fanatisé. Plusieurs chefs militaires considéraient comme une marque de faiblesse de la part des USA de faire des concessions au Japon.

Arthur Compton, chef du Metallurgical Laboratory, voulait limiter les dégâts de la bombe :

- en la faisant exploser en rase campagne. Mais on lui répond que ne l'on possède que deux bombes et qu'on ne va pas en gaspiller une dans une expérience psychologique qui peut échouer. En fait, on sait aujourd'hui qu'ils avaient la possibilité d'en avoir rapidement une troisième. Tinia précisait même : "D'autres bombes, sitôt prêtes, seront lancées sur ces objectifs." Envisageait-on de détruire les quatre villes sanctuaires ?

- en avertissant la ville-cible pour permettre son évacuation. On lui répond que les Japonais concentreront les prisonniers dans la ville, que leurs avions de chasse se concentront au-dessus de la ville, et que la bombe peut ne pas exploser, ce qui ne pourrait que discréditer les USA.

A l'issue de cette réunion du 18 juin, Mc Cly, secrétaire adjoint à la guerre, déclare qu'il faut avertir les Japonais de la puissance destructrice de la bombe qu'on va leur envoyer s'ils ne capitulent pas. Ce message est envoyé le 27 par le sous-secrétaire à la Marine Bard à Harrisson, vice-président de la commission d'emploi de la bombe. Je peux vous citer le texte. Je n'en cite ici que ce passage : "J'ai le sentiment très net que le Gouvernement japonais pourrait bien rechercher une occasion lui permettat de capituler. [...] J'avoue que je ne vois pas ce que nous aurions à perdre [...]. L'enjeu est si formidable qu'à mon avis il faut étudier un plan de ce genre."
Dès juillet, Arnold, chef de l'armée de l'Air, adopte la position suivante : l'explosion d'une bombe atomique n'était plus nécessaire pour gagner la guerre.

Ultime tentative de Szilard quelques jours avant le décollage de Tinian : n'employez pas la bombe sans avertissement, donnez d'abord aux Japonais une chance de capituler. Le général Groves finit par être troublé. Mais un sondage est organisé parmi le personnel de chicago : 87% sont pour l'emploi de la bombe, à condition que celle-ci soit réellement nécessaire pour mettre fin à la guerre.

Il est à noter que l'un des pilotes est devenu peu à peu fou et dangereux à la suite de son geste.

Quant à Roger Lewis, copilote de l'Enola Gay, il a déclaré :

Si les hommes d'Etat avaient vu ce que nous avons vu alors, ils ne dormiraient certainement pas tranquilles un seul instant, avant de s'être assurés que la bome ne sera plus jamais lancée.

Paul Tibbets, chef de l'expédition n°1 :

Dans une guerre on vous donne un ordre... et vous obéissez.

Carrington, copilote du Jabbit 3 :

On a appris depuis lors que les Japonais avaient essayé de capituler, mais qu'ils n'y étaient pas parvenus à cause des clauses idiotes de la reddition sans conditions. Or, comme le Japon était déjà battu, ce fut une bourde tragique des EU que de pulvériser inutilement 140 000 hommes.

Le Pasteur Downey qui a béni l'expédition :

Le péché, c'est de tuer, quelque soit l'arme.

Oppenheimer (savant) :

Je souffrais de scrupules atroces.

Ce qui était aussi le cas de Fransk, Szilard, Compton et d'autres. Ils n'étaient pas loin de considérer Hiroshima comme un crime, et une erreur monstrueuse aux conséquences incalculables.

Einstein est devenu pacifiste et a soutenu les associaiton sluttant contre les armes atomiques, et inspiré les Accords de Moscou contre les tests nucléaires. Szilard a consacré ses derniers mois à la lutte pour le désarmement mondial et l'arrêt de toutes les expériences nucléaires.

Robert Brode, effaré des conséquences de la bombe, ajoute qu'il fut soulagé de savoir que la bombe fonctionnait :

Cependant, en toute sincérité, notre soulagement dépassait notre méotion. Nous savions que notre travail n'avait pas été vain.

Groves ne doutait pas que la bombe serait engagée dans le conflit aussitôt terminée. Il craignait que la guerre puisse finir avant "sa" bombe, selon un de ses collaborateurs, confirmé par un autre. groves affirmait :

Une bombe est faite pour être lâchée, surtout quand elle coûte 2 milliards de dollards !

Et enfin, pour ne pas mettre tous les témoignages, je cite Paul VI :

On ne peut facilement absoudre la conscience humaine de tes crimes, quelles que soient les intentions subjectives des responsables (29 septembre 1965)

Et Jean Paul II à Nagasaki en 1981 :

Ce n'est pas une épreuve de Dieu, c'est une épreuve du diable.
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Souricet
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 19:49

L'argument qui a servi la bombe était qu'elle permettrait d'épargner aux deux parties des sacrifices encore plus importants de vies humaines et de richesses matérielles, si elle amenait la fin immédiate de la guerre. Les Japonais continuaient à se défendre avec une ténacité et un mépris de la mort incroyables. Cependant les services de renseignement de l'armée américaine et de la flotte avaient déjà la certitutde, à ce moment, que la défaite définitive du Japon n'était plus qu'une affaire de quelques semaines.

Notre contrôle du ciel japonais était si absolu que nous connaissions le lieu et la date de chaque départ de navire. Les Japonais n'avaient plus de réserves de vivres suffisantes, leur stock de carburant était presque épuisé. Nous avions commencé avec l'aide d'avions à miner secrètement tous les ports, ce qui les isolait encore du reste du monde. Si nous avions mené cette opération de blocus jusqu'au bout, la destruction des îles japonaises par des bombes, au naplam et autres, n'eût pas été nécessaire. Mais le général Norstad déclara qu'un tel procédé était "dénué d'héroïsme et indigne de l'aviation américaine", aussi l'action fut-elle interrompue."
(A. Mac Cormack, chef de la Military Intelligence sur le front Pacifique)

La capitulation du Japon aurait pu être obtenue non seulement par un blocus plus sévère, mais encore plsu sûrmeent par une adroite diplomatie. Car le Japon était alors mûr pour se rendre et même prêt à le faire.

Le général Koiso, succédant à Tojo en juillet 44, a fait beaucoup d'efforts pour rétablir la paix. En septembre 44, il veut envoyer un émissaire à Moscou, Molotov refuse. Pareil avec Tchang Kai Tchek. Il démissionne le 1er avril quand il voit que ses efforts en vue d'obtenir une armistice négociée demeurent inutiles. Mais le 11 février 45, Hiro Hito convoque en secret le parti de la paix. Gênés par la déclaration de Roosevelt (Anfa), ils décident la recherche de voies de contact avec les USA. La 14 février, il estime que la guerre est perdue et dit au prince Konoye qu'il ne veut pas se laisser entraîner jusqu'à la catastrophe par le clan militariste. Les 20 février, les ministres des Affaires étrangères Hirota est chargé d'entamer des négociations avec l'ambassadeur russe. Les instructions reçues au Kremlin visent à faire traîner les négociations. L'ambassadeur du Japon affirme de son côté que Molotov "s'est montré de glace à l'idée d'une paix possible." Voici un exemple, pour vous passer tout l'historique de cette période 44-45.

Les Japonais étaient prêts à la capitulation, mais pas sans condition. Ils voulaient le maintien de l'Empereur sur le trône, pas de modification de la constitution, l'internationalisation de la Mandchourie, la continuation du contrôle exercé sur Formose et la Croée. La question impériale, surtout , était cruciale. Jacobson voulait que les Américains donnent la possibilité aux Japonais de capituler. Mais Washington refusa de préciser ses conditions.

En fait, aux USA, il y avait deux camps :
- les jusqu'auboutistes, qui tenaient le pays grâce à l'armée, la police, la censure, la propagande (c'est drôle comme l'histoire tourne en boucle)
- les partisans de la paix

Au Japon, l'empereur était partisan de la paix, mais pas l'armée. L'Empereur, d'une grande force de persuation obtient que des efforts soient faits de la part de l'armée en vue de négocier une paix.

Mais les Russes ne voulaient pas que la guerre se termine avant qu'eux-mêmes n'entrent en guerre contre le Japon, décidée en février à Yalta contre compensations.

Washington était au courant des tentatives de négociations de la part des Japonais, car ils avaient le code secret japonais. Le résultat fut l'ultimatum de Truman depuis Postdam. L'historien américain Butox pense que si cela avait été fait non par la radio mais en s'adressant discrètement au prince Konoye, qui disposait des pleins pouvoirs, et si on lui avait accordé un délai de grâce de 8 jours, la guerre aurait pu prendre fin. Stimson, ministre de la guerre, était pourtant partisan d'une négociaiton avec le Japon. Mais Truman se savait en position de force avec la bombe. Il lâche les deux bombes et envisage même une 3e mission.

Général HH Arnold (1945) :
La bombe n'état pas nécessaire pour ganger la guerre, car le Japon était au bord de la capitulation.

JP Dédelsen, député libéral (1946) :
Une grave présomption pèse ainsi qur le Gouvernement américian qui se trouve soupçonné d'avoir maintenu sa décision d'employer la bombe au mépris de toute considération morale.

R. Vésin :
L'utilisation de la bombe s'imposa aux dirigeants US parce qu'il avaient surestimé les capacités de résistance du Japon, négligé les offres discrètes, mais réelles d'une paix honorable, et préféré le coup d'assommoir à l'effort intellectuel que nécessitait une combinaison bien dosée de l'action militaire et des contacts diplomatiques.

En août 45, W. Lawrence, correspondant de guerre à guanm, disait même que beaucoup de militaires sur place pensaient que le Japon capitulerait sans même qu'il soit nécessaire de l'envahir. L'amiral Leahy déclara même ensuite que la bombe n'avait servi à rien.

Enfin, Témérura (adjoint au chef d'EM japonais) affirma que si les USA avaient fourni la moindre indication qur le sort réservé à l'Empereur, la bombe n'aurait pas été nécessaire.
Il serait même question que si Staline abloqué les négociaitons, ce fut avec l'accord de Truman (à mettre au conditionnel).

Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire... c'est de ne pas laisser aux mains de la force la solution de conflits que la raison peut résoudre.
(Jean Jaurès, 1903)

Pas un seul des maux que l'on voudrait éviter par la guerre n'est un mal aussi grand que la guerre elle-même.
(Bertrand Russel, prix Nobel anglais)

Nos dirigeants mondiaux sont-ils stupides, paresseux, belliqueux, fanatiques, machiavéliques, ou tout simplement médiocres ?

Question : pourquoi a-t-on bombardé ces villes ? Pourquoi ont-ils bombardé des civils ? Et pourquoi ces villes-là ? C'est à Nagasaki que se trouvaient le plus d'étrangers. Nagasaki, ville des chrétiens au Japon depuis Saint François Xavier, où s'était installé Maximilien Kolbe. Tous ses disciples détruits par la bombe avec les Japonais convertis par eux pendant que lui se faisait zigouiller à Auschwitz. En outre, à Nagasaki se trouvait un très important camp de prisonniers anglais et américains.

Arthur Compton, chef du Metallurgical Laboratory, voulait limiter les dégâts de la bombe :

- en la faisant exploser en rase campagne. Mais on lui répond que ne l'on possède que deux bombes et qu'on ne va pas en gaspiller une dans une expérience psychologique qui peut échouer. En fait, on sait aujourd'hui qu'ils avaient la possibilité d'en avoir rapidement une troisième. Tinia précisait même : "D'autres bombes, sitôt prêtes, seront lancées sur ces objectifs." Envisageait-on de détruire les quatre villes sanctuaires ?

- en avertissant la ville-cible pour permettre son évacuation. On lui répond que les Japonais concentreront les prisonniers dans la ville, que leurs avions de chasse se concentront au-dessus de la ville, et que la bombe peut ne pas exploser, ce qui ne pourrait que discréditer les USA.
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 19:51

Les effets à long terme d'Hiroshima

La bombe avait crééau Japon une nouvelle espcèes d'êtres humains : les hommes et femmes radioactifs, appelés seizonshas. Leur seul tort avait été de se trouver là au moment où avait explosé la bombe. Ils semblent faits comme vous et moi, mais sous leur kimono : larges chéloïdes jamais cicatrisées qui leur mangent les épaules et le dos.
Certain sosnt brusquement terrassés, 1( ans après, par un mal mystérieux : gonflement des mains, visage boursouflé, lèvres craquelées. Les médecins sont impuissants à les soingner et les voient mourir.
De plus, ces êtres radioactifs ne savent pas quel genre de monstre ils peuvent mettre au monde.
Sur 32 000 enfants nés entre 1945 et 1960 :
4 200 anormaux
470 morts-nés
1 046 estropiés
429 sans odorat ou sourds
497 nés avec des malformations des lèvres, de la langue ou d'organes internes
59 avec des gueules de loups
25 sans cerveau
8 sans yeux

En explosant, la bombe n'a pas frappé que les 200 000 êtres vivants, mais aussi ceux qui n'étaient pas encore nés.

Le nombre des tumeurs 15 ans après fit unbond prodigieux chez les irradiés. Il y eut une kyrielle de "maladies non encore déterminées, un déclin des fonctions cérébrales et circulatoires amenant un vieillissement physique et psychique précoce.

Toutes ces personnes étaient considérées partout comme des parias et ne pouvaient trouver de travail, car ils étaient faibles et leurs cicatrices repoussantes. Lorsque certains voulurent élever la voix, on fit courir le bruits que c'étaient des agitateurs communistes qui les excitaient.
Même en bonne santé apparente, beaucoup souffraient de nausées, vertiges, palpitations, troubles de la mémoire, troubles circulatoires, hémoragies cérébrales, asthem, maladies de foie, troubles endocriniens, ulcères, et obtinrent d'être classés comme invalides. Beaucoup moururent de leucémie ou de cancer. Baucoup aussi de sénilité précoce;
Névrose, refus de se marier, stérilisations volontaires, suicides.
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 19:52

4 juillet 45. Churchill donne son accord pour l’emploi de la bombe atomique (comité politique anglo-américain de Washington).
7 juillet. L’empereur Hiro-Hito demande aux Russes de recevoir le prince Konoye à Moscou pour négocier une reddition inconditionnelle.
10 juillet. Molotov déclare au ministre chinois des Affaires étrangères, T.V. Soong, que l’URSS pourrait déclarer la guerre au Japon à la fin du mois d’août.
15 juillet. Après la traversée de l’Atlantique Truman débarque à Anvers et arrive à Potsdam.
16 juillet. Première explosion atomique expérimentale américaine à Alamogordo, au nouveau Mexique (nom de code
:Trinity). Bombe au plutonium munie d’un dispositif d’implosion (projet Manhattan dirigé par le général Groves).
17 juillet. Ouverture de la Conférence de Potsdam au palais du Kronprinz qui durera jusqu’au 2 août.
18 juillet. Staline informe Truman que le ministre japonais des Affaires étrangères Togo et l’ambassadeur à Moscou Sato sont prêts à demander l’arrêt des hostilités.
21 juillet. Truman reçoit un rapport détaillé de Groves sur l’explosion d’Alamogordo. Dès ce moment l’attitude du président américain vis-à-vis des Soviétiques changera totalement…..Le président des Etats-Unis, au cours d’un aparté, annoncera à Staline qu’il détient une arme secrète révolutionnaire. Staline lui souhaita d’en faire un bon usage. Le président durcit sa position et prend des dispositions pour mettre un terme à la conférence dès le 24 juillet.
24 juillet. Le groupe des 15 B-29 est prêt pour le bombardement atomique après un entraînement intensif et une sélection très sévère.
Truman et ses collaborateurs Stimson, Marshall et Arnold fixent le début des opérations au 3 août.
26 juillet. Démission de Churchill qui est remplacé par Attlee. Déclaration de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de la Chine demandant la reddition inconditionnelle du Japon. Menace de destruction totale du Japon. Staline n’est pas consulté parce que l’URSS n’est pas encore en guerre.
28 juillet. L’amiral Suzuki, lors d’une conférence de presse, déclare que le Japon ne répondra pas à l’ultimatum (qui avait été censuré par des militaires).
2 août. Truman, pressé de rentrer, s’embarque sur l’Augusta à Plymouth. Le 509ème Composite Group est mis en état d’alerte; 3 avions sont prévus pour une mission de bombardement avec largage d’appareils et prises de photos.
5 août. Truman incite Tchang Kaï Chek à faire traîner les négociations préalables à l’entrée en guerre de l’URSS contre le Japon.
6 août. L’Enola Gay largue la bombe à l’uranium (Little Boy) sur Hiroshima à 8h15. Toute la ville brûle. Il y aura 145.000 morts à la fin de 1945. Hiroshima est devenue un désert avec, au centre, un cercle mortel d’environ 1.000 mètres de diamètre où tout a été carbonisé et calciné et où le taux de mortalité dépassait 90 %.
7 août. Staline et Antonov signent l’ordre pour l’Armée rouge d’attaquer les forces japonaises en Mandchourie. Truman rentre à la Maison Blanche.
8 août. Déclaration de guerre de l’URSS au Japon.
9 août. Explosion de la deuxième bombe atomique, Fat Man, à Nagasaki à 12H02. Bombe au plutonium qui fera 70.000 morts à la fin de 1945. Suzuki déclare qu’il faut accepter l’ultimatum de Potsdam … Hiro-Hito prend la décision de mettre un terme à la guerre. Attaque soviétique en Mandchourie à 00h10 (6h10 du soir le 8 août à Moscou) avec 1,5 millions d’hommes.
10 août. Le Japon demande l’armistice par la voie diplomatique suisse et suédoise. L’empereur accepte la
déclaration de Potsdam avec maintien du régime monarchique.
11 août. Les États-unis exigent une capitulation explicitement inconditionnelle avec reconnaissance implicite de l’empereur.
14 août. Bombardement de Honshu par 800 B-29 avant que le message de capitulation ne soit arrivé par la voie diplomatique à la Maison Blanche (Truman, impatient de mettre fin à la guerre,continue à utiliser le bombardement conventionnel). L’URSS signe un traité avec la Chine, reconnaissant l’indépendance de la Mongolie extérieure. Capitulation officielle du Japon.
15 août. Le Japon accepte les conditions imposées par les alliés. Déclaration radiodiffusée de l’empereur Hiro-Hito.
16 août. Discours de Winston Churchill aux communes.
19 août. Le général Yamada signe l’acte de reddition en Mandchourie où la guerre s’est prolongée au-delà du 16 août. L’armée rouge a progressé jusqu’au Sud de la péninsule de Liaotung, le Nord de la Corée, le Sud de l’île de Sakhaline et la plupart des îles Kouriles.
20 août. Reddition de l’armée japonaise, 500.000 militaires, en Mandchourie. Le comité de la défense nationale de l’URSS prend un décret en vue de réaliser le programme de la bombe atomique. Kurchatov devient le directeur scientifique du projet.
22 août. Entretiens entre Truman et de Gaulle à Washington jusqu’au 25 août. La France doit s’incliner au sujet du statut de la Ruhr. Transfert du général allemand Gehlen aux États-unis pour collaborer avec les services américains.
23 août. Les Soviétiques entrent à Port Arthur qui sera cédé à la Chine en 1954 et qui prendra le nom de Liuchouen.
24 août. Harry Truman met fin au prêt-bail qui a coûté 48,5 milliards de dollars.
28 août. Les troupes américaines débarquent au Japon sous le commandement du général G. Marshall. Les Soviétiques débarquent à Sakhaline.
1er septembre. Les Soviétiques débarquent dans les îles Kouriles.
2 septembre. Signature, à bord du cuirassé Missouri, de la capitulation sans conditions du Japon sous la présidence de MacArthur. .
11 septembre. Le secrétaire Stimson propose à Truman un accord bilatéral avec les Russes au sujet de la bombe atomique. Truman avait décidé que le «secret de sa fabrication ne serait
pas divulgué». La politique préconisée par Stimson était le seul espoir pour atténuer ou éliminer la guerre froide. Conseil des ministres des Affaires étrangères à Londres. Fin de la conférence le 2 octobre sans résultats significatifs.
13 septembre. L’Iran demande le retrait des forces anglaises,américaines et soviétiques.
20 septembre. Le comité du Congrès indien demande le départ des Britanniques (20-23 septembre).
21 septembre. Conseil du gouvernement américain orageux au sujet de la divulgation du secret de l’arme nucléaire entre Stimson et Truman.
Etc.


Togo à son ambassadeur Sato à Moscou (décrypté par les USA) :

De Togo à Sato : il faut absolument parler à Molotov avant son départ pour Potsdam. Transmettez-lui l'ardent désir de Sa Majesté d'aboutir à un arrêt des hostilités... Seule l'exigence d'une capitulation fait encore obstacle à la paix.
De Sato à Togo : Nous n'avons aucune chance de nous gagner L'Union Soviétique et d'obtenir son accord.
De Togo à Sato : Exécutez vos instructions. Essayez d'obtenir à tout prix les bons offices de l'Union Soviétique pour un achèvement rapide de la guerre.

Il était dit aussi :

Le Japon est battu, nous devons reconnaître cette situation et agir en conséquence.

Mais c'est sûr que pour Truman, la nuance entre arrêt des hostilité et capitulation était un peu trop subtile.
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Souricet
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Message par Souricet Lun 28 Mai 2007 - 19:53

Un des vilains côtés de la guerre est nécessité du mensonge avant, pendant et après.
(Général A. Percin)

Le lancer des bombes atomiques ne fut pas tellement le dernier acte militaire de la 2e Guerre mondiale que la première grande opération de la guerre froide diplomatique avec la Russie.
(Blackett, prix Nobel anglais)

Il n'y eut jamais aucune illusion de ma part sur le fait que la Russie était l'ennemi et que le projet était conduit sur cette base.
(Groves)

Après l'essai de la première bombe sont le nom de code fut Trinity, voici la réaction du général Farrel :

Le déplacement d'air frappa violemment les gens et puis, presque immédiatement, un coup de tonnerre assourdissant, terrifiant, interminable suivi, qui nous révéla que nous étions de petits êtres blasphémateurs qui avaient osé toucher aux forces jusqu'alors réservées au Tout-Puissant.

Et ce n'était qu'un essai dans le désert américain.
Les deux sites japonais furent sélectionnés pour faire le maximum de dégâts : 250 000 personnes moururent à Hiroshima et 150 000 à Nagasaki.
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Souricet
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Message par Joss Lun 28 Mai 2007 - 20:05

HIROSHIMA, NAGASAKI File0018_b
Le 7 août, au poste de quarantaine militaire de Ninoshima, à environ 4 kilomètres au large de Hiroshima. Beaucoup de ceux atteints de profondes brûlures dues à la chaleur de l'explosion, restent étendus ainsi sans bouger, respirant à peine, jusqu'à ce que la vie s'en aille. (Photo Masayoshi Onuka)

HIROSHIMA, NAGASAKI File0016
Le 10 août. Cette jeune fille, étudiante travaillant dans le programme gouvernemental de mobilisation, a été amenée à l'Hôpital de la Croix-Rouge de Hiroshima pour faire soigner ses brûlures. Couchée sur une natte, elle geint "de l'eau! de l'eau!" jusqu'à son dernier souffle.

HIROSHIMA, NAGASAKI File0007_b
Hiroshima, septembre 1945. Des vers et des mouches envahissent les plaies des blessés.

HIROSHIMA, NAGASAKI File0007_a
Le 11 octobre 1945 à Hiroshima. Yone-san 31 ans est sans aucune blessure apparente, mais elle commence à se plaindre de taches rouges, de saignement hypodermal, ses cheveux tombent, ses gencives saignent et une toux continuelle rend sa respiration dificile. Elle meurt peu après.

HIROSHIMA, NAGASAKI File0023_c
Hiroshima, des chéloïde commencent à se former sur les jambes d'un soldat exposé aux rayons thermiques à un endroit situé à 900 mètres de l'hypocentre. (Photo restituée par l'armée américaine)

HIROSHIMA, NAGASAKI File0004_b
8 août 1945, Le seul soin possible est d'appliquer sur les visages des brûlés de la gaze trempée de teinture d'iode.

HIROSHIMA, NAGASAKI File0022
Ces survivants qui marchent dans la cité détruite ignorent qu'ils sont exposés aux radiations résiduelles.

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/temoig_hida.html
Extrait de "Little boy" Récits des jours d'Hiroshima,
Docteur Shuntaro Hida, Edition Quintette, 1984.


Voici un petit témoignage d'une victime et il y en a des milliers d'autres témoignages plus horribles.
Sunao Kanesaki travaillait dans un arsenal, à 10 km d'Hiroshima.
"Quelques minutes après la déflagration, et tandis que montait dans le ciel un énorme champignon, raconte-t-il, une pluie étrange, noire, épaisse comme de l'huile commença à tomber, tandis que je courais vers la ville pour chercher ma famille. C'est ainsi que j'ai été irradié par la pluie radioactive. Dans les rivières, les poissons flottaient le ventre en l'air. Plus je m'approchais et plus le décor devenait apocalyptique : il y avait des cadavres partout atrocement brûlés, noircis, écorchés vifs. Je criais les noms des miens dans les ruines de ce qui avait été mon quartier. Dans le marais voisin, des mains sortaient de l'eau, dressées comme pour embrasser le ciel. Une jeune fille au corps criblé d'éclats de verre, dont un oeil était sorti de l'orbite, se traînait à terre, gémissante. J'étais si hagard que je n'ai rien fait pour elle. Des gens criaient à l'aide. Pendant des jours, j'ai cherché ma femme et les enfants. Je scrutais les visages calcinés des morts ou ceux défigurés des êtres fantomatiques, à demi-nus, que je croisais. Par miracle, j'ai retrouvé les miens. (...) Nous n'avions aucunes ressources, aucun lieu où aller. Dans les jours qui ont suivi, mon beau-frère, dont la peau était parcheminée comme une momie, est mort, puis mes nièces de 5 et 6 ans, en vomissant du sang. Elles avaient eu les viscères brûlés. Il y avait des cadavres partout. Des soldats les ramassaient et les incinéraient sommairement, mais il y en avait toujours de nouveaux. Une odeur de pestilence plana longtemps sur les ruines. Les plaies s'infectaient et se couvraient de vermine que nous essayions d'enlever avec des baguettes de bois. Nous avons vécu ainsi pendant des mois et des mois sans aide."

Source (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3216,36-677897@51-674527,0.html)
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Message par Joss Lun 28 Mai 2007 - 20:06

VIDEO TF1

Dans l’histoire de la censure médiatique, l’après bombe nucléaire reste un cas d’école. Si tout le monde connait le bombardement dramatique d’Hiroshima et Nagasaki, qui peut avoir une image de l’après détonation en tête ? L’armée américaine ayant conduit de longues recherches grandeur nature sur les effets des radiations sur un environnement et ses habitants, très peu de choses ont filtré sur ce drame en deux temps : 250 000 morts sur le coup et bien plus durant les mois et années qui suivirent.

Voici un condensé d’images, dont certaines sont restées secret défense durant de longues années. Attention, certaines sont d’une dureté rare, mais nous parlons ici de devoir de mémoire.

HIROSHIMA, NAGASAKI 30
Housewives and children were incinerated instantly or paralysed in their daily routines, their internal organs boiled and their bones charred into brittle charcoal.

HIROSHIMA, NAGASAKI File0019_a
Le 7 août, au poste de quarantaine militaire de Ninoshima, à environ 4 kilomètres au large de Hiroshima. Beaucoup de ceux atteints de profondes brûlures dues à la chaleur de l'explosion, restent étendus ainsi sans bouger, respirant à peine, jusqu'à ce que la vie s'en aille. (Photo Masayoshi Onuka)

HIROSHIMA, NAGASAKI Hiroshima-damage
Beneath the center of the explosion, temperatures were hot enough to melt concrete and steel. Within seconds, 75,000 people had been killed or fatally injured with 65% of the casualties nine years of age and younger.

HIROSHIMA, NAGASAKI Bischof

HIROSHIMA, NAGASAKI 13
Doctors "gave their patients Vitamin A injections. The results were horrible. The flesh started rotting from the hole caused by the injection of the needle. And in every case the victim died".

HIROSHIMA, NAGASAKI 16-2
This photograph shows an eyeball of an A-bomb victim who got an atomic bomb cataract. There is opacity near the center of the eyeball.

HIROSHIMA, NAGASAKI 18

HIROSHIMA, NAGASAKI 15itai

HIROSHIMA, NAGASAKI BoyWithBurnedBack

HIROSHIMA, NAGASAKI File0019_b

HIROSHIMA, NAGASAKI 52
Hibakusha is the term widely used in Japan referring to victims of the atomic bombings of Hiroshima and Nagasaki. The Japanese word translates literally to "explosion-affected people".

HIROSHIMA, NAGASAKI F11100a2002
“A warm wind began to blow - he wrote later - Here and there in the distance I saw many small fires, like elf-fires, smoldering. Nagasaki had been completly destroyed"

HIROSHIMA, NAGASAKI F3tierra-0

HIROSHIMA, NAGASAKI Foto1
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Message par Joss Lun 28 Mai 2007 - 20:07

HIROSHIMA, NAGASAKI File0014




VIDEO AME SENSIBLE S'ABSTENIR
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Message par Souricet Jeu 7 Juin 2007 - 10:33

Reagan dans les années 80 avait déclaré que la bombe d'Hiroshima avait sauvé la vie à un million de soldats américains, car les Japonais, si la guerre avait continué, auraient défendu pied à pied le sol de leur patrie, se battant comme des enragés et refusant d'accepter la défaite. Sauver l'armée en massacrant deux cent mille civils de l'ennemi... On se croirait dans l'Antiquité.
De toute façon, le but non avoué était de tester la bombe nucléaire.
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Message par Souricet Jeu 14 Juin 2007 - 15:58

Uranium

Depuis longtemps déjà, la végétation lusuriante monte à l'assaut de la clôture rouillée. Les herbes folles, les manguiers sauvages, le portail fermé par un simple cadenas évoquent une propriété au décor bucolique. En contrebas, la lourde bâtisse en béton bleu vif et blanc abrtie pourtant 91 barres d'uranium. Un vague gardien, une porte vitrée, et l'on pénètre au coeur du Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa (CREN-K). Le réacteur à usage scientifique est là, à la portée du premier visiteur venu, protégé par une pancarte définitive : "Entrée interdite".

Le CREN-K est entré dans l'histoire voilà près d'un demi-siècle : les Etats-Unis ont fourni aux Belges l'uranium qui a permis, en 1958, la création du centre. Il s'agissait de les remercier pour la fourniture du minerai qui, extrait du sol katangais, au Congo belge, avait permis la fabrication des bombes d'Hiroshima et de Nagasaki.

Le Monde, 18/04/07
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Message par Joss Dim 17 Juin 2007 - 14:08

Souricette a écrit:Reagan dans les années 80 avait déclaré que la bombe d'Hiroshima avait sauvé la vie à un million de soldats américains, car les Japonais, si la guerre avait continué, auraient défendu pied à pied le sol de leur patrie, se battant comme des enragés et refusant d'accepter la défaite. Sauver l'armée en massacrant deux cent mille civils de l'ennemi... On se croirait dans l'Antiquité.
De toute façon, le but non avoué était de tester la bombe nucléaire.

Voili voilà "le mal pour un plus grand bien" affraid

HIROSHIMA, NAGASAKI Ngsk01
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Message par Souricet Ven 24 Aoû 2007 - 18:33

Comptine pour Hiroshima

Hamikado,
D'Hokkaïdo,
Nous a montré
Son vilain nez.

Un vilain nez
Tout glutineux,
Un vilain nez
Tout cancéreux.

Yamamoto,
De Kyoto,
Nous a montré
Ses bras fripés.

Des bras fripés
Et raccourcis,
Des bras fripés
Et rabougris.

Mitsuoki,
De Susami,
Nous a montré
Ses doigts gonflés.

Des doigts gonflés
Et effrayants.
Des doigts gonflés
Et répugnants.

Yoshimatsu,
De Shikoku,
Nous a montré
Ses demi-pieds.

Des demi-pieds
Tout distordus.
Des demi-pieds
Tout distendus.

Toshoïda,
De Nagoya,
Nous a montré
Son beau bébé.

Un beau bébé
Sans yeux ni mains
Un beau bébé
Presqu'inhumain.

Kurokawa,
D'Hiroshima,
Nous a montré
L'affreux Musée.

L'affreux Musée
Rempli d'horreurs,
L'affreux Musée
Qui nous fait peur.

En souvenir de Takeo Ohira
irradié en août 1945
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Message par Joss Lun 10 Mar 2008 - 13:14

RADIO CANADA

Le 6 août 1945, la première bombe atomique explose sur Hiroshima et entraîne la mort de dizaines de milliers de Japonais. Trois jours plus tard, une bombe encore plus puissante dévaste Nagasaki. L’emploi de l’arme nucléaire par les États-Unis contre le Japon a mis fin à la guerre, mais soulève toujours la controverse.


DOSSIER TRES BIEN TRAITE ET COMPLET (des quantités de vidéos et témoignages audios)

http://archives.radio-canada.ca/IDD-0-9-1715/guerres_conflits/hiroshima/
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Message par Invité Mar 11 Mar 2008 - 9:14

Après la guerre, l'holocauste nucléaire et les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki était des sujets tabous censurés par l'état, à savoir les USA qui occupaient le territoire nippon durant cette période. Pour pouvoir l'évoquer et montrer ces images, les japonais créèrent un film: Godzilla, l'histoire d'un dinosaure radioactif et crachant le feu qui envahit le Japon. Dans le film, on inséra des images d'archives des bombardements pour évoquer les victimes du "monstre".
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