SARKOZY/ANGELA MERKEL et L'EUROPE

23 août 2007

Merkel-Brown, un duo pour contrer Sarkozy

La chancelière allemande s'est déplacée à Londres le 22 août. Son objectif : renforcer ses liens personnels et politiques avec son homologue britannique afin de sortir du face-à-face avec le président français, explique le Financial Times.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son homologue allemande Angela Merkel se sont employés à fonder une nouvelle alliance politique, rendue nécessaire après une série de changements dans le paysage politique européen. Lors d'une rencontre à Downing Street le 22 août, après laquelle ils se sont rendus ensemble au stade de Wembley pour assister à un match amical de football Angleterre-Allemagne [remporté par l'Allemagne], les deux dirigeants se sont mutuellement sondés au cours de ce que des sources proches qualifient de larges échanges.

La nomination de Gordon Brown à Downing Street en juin dernier et l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence française en mai ont marqué l'arrivée d'une nouvelle génération de dirigeants politiques sur la scène européenne, augurant de nouvelles alliances et coalitions. Selon certains observateurs, Angela Merkel souhaite vivement se rapprocher du Royaume-Uni afin d'éviter que l'Allemagne ne se retrouve trop liée à la France, en particulier en matière de politique industrielle. Gordon Brown, de son côté, cherche à faire valoir ce qu'il considère comme les bienfaits d'un resserrement de la coopération britannique avec les autres grandes puissances européennes, à l'heure où les conservateurs, dans l'opposition, l'appellent à soumettre à un référendum le traité modificatif de l'UE.
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Alex Barker, Daniel Dombey et Hugh Williamson
Financial Times

AFP - lundi 27 août 2007

Le président français Nicolas Sarkozy a réclamé lundi un calendrier clair de retrait des troupes américaines d'Irak et défendu la nécessité d'une "Europe forte" au sein d'un monde menacé par le terrorisme et le "défi" d'une confrontation entre Islam et Occident.

Dans son premier discours de politique étrangère depuis son élection, M. Sarkozy a souhaité que la France soit au premier plan sur la scène internationale et que pour cela, l'Europe serait sa "priorité absolue".

Rien ne va plus entre ! NICOLAS insupporte ANGELA !

Court extrait LCI à voir

De l'eau dans le gaz entre Sarkozy et Merkel ?
Malgré les démonstrations d'amitié, le président et la chancelière traversent une "crise profonde" dans leur relation, affirme un journal allemand.

14 sept. 2007
Quelques tensions dans le couple franco-allemand



Malgré les embrassades chaleureuses, les divergences de vues entre la chancelière allemande et le président français se multiplient.

Dessin de Hachfeld
paru dans Neues Deutschland(Berlin)



M. Sarkozy défend son parler "franc" avec Berlin pour construire des "projets solides"

LE MONDE | 13.09.07

Le style Sarkozy secoue la routine franco-allemande. Après la rencontre de Meseberg, le 10 septembre, où le chef de l'Etat a estimé abruptement que la coopération industrielle dans le nucléaire passait par une révision de la politique énergétique allemande, sa relation avec la chancelière Merkel intrigue à nouveau journaux français et allemands.

Si les deux dirigeants continuent à faire à chaque rencontre assauts de prévenance devant les caméras, les échanges entre Paris et Berlin sont devenus souvent rugueux, comme l'ont montré les débats sur la politique budgétaire française, la BCE ou la gestion du groupe aéronautique EADS. La presse allemande se fait aussi l'écho d'agacements à la chancellerie devant ce qui serait perçu comme une "manie" du chef de l'Etat de toujours vouloir voler la vedette, comme dans la libération des infirmières bulgares.

Loin de s'en défendre, Nicolas Sarkozy assume ouvertement une volonté de parler clair.

Monde
Sarkozy déclenche une polémique européenne

Ses critiques contre la Banque centrale européenne et les responsables de la zone euro ont été mal accueillies par ces derniers, réunis à Porto.
Par Reuters
LIBERATION.FR : samedi 15 septembre 2007

Les responsables de la zone euro ont serré les rangs samedi face aux vives critiques de Nicolas Sarkozy contre la stratégie de la Banque centrale européenne (BCE) et la prétendue inertie de l’Eurogroupe.

Les propos tenus par le président français dans l’avion qui le ramenait vendredi soir de Hongrie et qui ont été rapportés par Le Monde ont été très mal accueillis par les ministres des Finances et les banquiers centraux de l’UE réunis à Porto.

Le comportement de la BCE et de l’Eurogroupe depuis le début des turbulences financières qui trouvent leur origine dans la crise du crédit immobilier spéculatif américain lui ont donné l’occasion de répliquer aux admonestations de l’Eurogroupe, qui l’a sommé vendredi de réduire le déficit public français.

L’Institut de Francfort, qui a maintenu ses taux d’intérêt inchangés le 6 septembre tout en injectant d’énormes liquidités pour éviter l’asphyxie du système bancaire, a une nouvelle fois été la cible privilégiée de Sarkozy.

«J’ai trouvé curieux d’injecter des liquidités sans baisser les taux», a-t-il déclaré. «On a fait des facilités pour les spéculateurs, on complique la tâche pour les entrepreneurs».

Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui préside l’Eurogroupe, a lui aussi été la victime d’un autre «coup de boutoir» - le chef de l’Etat français a promis qu’il continuerait à en donner - après avoir jugé que la France manquait d’ambition dans la lutte contre les déficits.
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«Je suis d’une opinion différente de celle de Nicolas Sarkozy», a dit l’Autrichien Wilhelm Molterer. «Je considère que la BCE agit de façon appropriée, correcte (…) Il est dans l’intérêt de tous de soutenir la BCE, c’est ce que je fais et je pense que tout l’Eurogroupe le fait également.»

ACROBATIE SÉMANTIQUE

L’Allemand Peer Steinbrück, qui est de plus en plus agacé par les pressions de Sarkozy contre la BCE, a renchéri.

«La gestion de la situation par la BCE a été fortement saluée, par moi également», a-t-il martelé.

Le jugement le moins diplomatique est venu d’Axel Weber, le président de la Bundesbank allemande.

«La valeur informative de la critique de Sarkozy, c’est zéro», a-t-il déclaré. «Et zéro aussi pour ce qui est de l’influence sur la BCE. Nous ferons ce qui est nécessaire.»

Juncker s’est quant à lui refusé à tout commentaire.



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Les français, grâce à SARKO, vont être détestés du monde entier

lundi 25 février 2008,

Paris-Berlin
"Sarkozy et Merkel ne communiquent plus"

Propos recueillis par Marie Simon

Le sommet franco-allemand prévu en Bavière le 3 mars a été reporté: un simple problème de calendrier, selon Paris et Berlin. Mais ce report pourrait refléter de profonds différends, notamment sur l’Union méditerranéenne. Le point avec notre correspondante, Blandine Milcent.

Ce report n’est-il dû qu’aux calendriers trop chargés de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ?

L’Elysée et la Chancellerie allemande l’affirment. Mais un article du quotidien Die Welt évoquait, vendredi, des divergences profondes notamment sur l’Union méditerranéenne. Paris voulait que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel co-signent une contribution dans un grand journal de chaque pays afin de promouvoir cette idée, avant de se retrouver en Bavière. Ce que la chancelière allemande a refusé de faire, soulignant qu’il n’existait pas de base franco-allemande commune sur ce sujet.

En quoi les positions française et allemande divergent-elles au sujet de l’Union méditerranéenne ?

Nicolas Sarkozy veut une Union entre les pays riverains de la Méditerranée, ce qui inclue les pays non européens d’Afrique du Nord par exemple… mais exclut d'autres pays comme l’Allemagne ou la Pologne. Berlin refuse de voir se créer une structure parallèle à l’Union européenne, de laquelle seraient exclus des pays membres de l’UE. L’Allemagne estime en effet qu’elle serait concernée par des questions comme l’immigration que cette Union méditerranéenne pourrait traiter.

Etait-il prévu que la question soit abordée le 3 mars prochain ?

Oui, c'était une rencontre qui devait être informelle: ils auraient certainement parlé de ce sujet ainsi que de la préparation de la présidence française de l’UE qui commence le 1er juillet prochain. Nicolas Sarkozy prévoit d’ailleurs d’organiser un mini-sommet consacré à l’Union méditerranéenne, les 13 et 14 juillet, donc très rapidement après le début de cette présidence. Le premier jour, devaient se réunir les potentiels membres de cette Union, rejoints seulement le lendemain par les autres pays membres de l’UE. Ce qui déplaît à Berlin.

La discussion est reportée au 9 juin. C’est une date très éloignée.

Oui, cela ressemble fort à une annulation! Les deux dirigeants se verront, en passant, le 3 mars prochain à l’inauguration du CEBIT, le salon de l’électronique qui se tient à Hanovre. Mais ce n’est pas pareil. Et le 9 juin, il s’agit d’un conseil des Ministres. C'est un cadre très différent, car ce mini-sommet était de type "Blaesheim", c’est-à-dire une rencontre informelle comme celles qui ont lieu tous les deux mois entre les dirigeants de deux pays. Cette "tradition" a été mise en place en 2001, à l’issue du sommet de Nice, alors que les relations entre la France et l’Allemagne étaient très mauvaises. Il s’agissait alors de permettre à Jacques Chirac et l’ancien chancelier Gerhard Schroeder de rétablir une certaine communication.

Ce report-annulation est donc mauvais signe pour les relations franco-allemandes.

Plutôt, oui. Non seulement les tempéraments de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont très différents mais les différends s’accumulent: le président français a par exemple abordé la question nucléaire allemande en avançant que les énergies renouvelables ne suffiraient pas, en plein conseil des Ministres franco-allemand. Mais ce n’est pas à lui d’en décider. Sa façon de tout ramener à lui comme de dire "le traité européen, c’est moi", irrite beaucoup en Allemagne. Vues de Berlin, les relations actuelles ressemblent aux pires temps entre Jacques Chirac et Gerhard Schroeder: Sarkozy et Merkel ne communiquent plus.

Comment dire Angela Merkel est une chrétienne de la CDU née le 17 Novembre 1954 à Hamburg..

Angela Merkel est la fille d'un pasteur, Horst Kasner et d'une institutrice, Herlind Kasner. À l'automne 1954, la famille quitte Hambourg pour la République démocratique allemande, car le premier poste de Horst Kasner se situait à Quitzow, un petit village près de Perleberg. À partir de 1957, Angela, son petit frère Markus et sa petite sœur Irene ont grandi dans le Templin brandebourgeois.

Le mur de Berlin fut élevé dans la nuit du 12 au 13 aout 1961..


Une sorte différente de conviction... qui ne se laisse pas attraper par une "rolex"..

christianc a écrit:Comment dire Angela Merkel est une chrétienne de la CDU née le 17 Novembre 1954 à Hamburg..

Angela Merkel est la fille d'un pasteur, Horst Kasner et d'une institutrice, Herlind Kasner. À l'automne 1954, la famille quitte Hambourg pour la République démocratique allemande, car le premier poste de Horst Kasner se situait à Quitzow, un petit village près de Perleberg. À partir de 1957, Angela, son petit frère Markus et sa petite sœur Irene ont grandi dans le Templin brandebourgeois.

Le mur de Berlin fut élevé dans la nuit du 12 au 13 aout 1961..


Une sorte différente de conviction... qui ne se laisse pas attraper par une "rolex"..

J'échange MERKEL contre SARKOZY

Il y a tout juste quelques semaines, une vidéo faisait fureur sur le net. On y voyait Nicolas Sarkozy lorgnant sur un stylo avec lequel il venait de signer un accord avec le président roumain. Après quelques hésitations, il demandait finalement au président roumain s’il pouvait garder le stylo.



Par la magie des médias, sa passion pour les stylos a fait le tour du monde. Lundi, le président était à Hanovre, en Allemagne, au CEBIT 2008, pour y prononcer un discours. Alors qu’il déambule dans les allées accompagné d’Angela Merkel, un membre de l’entourage de la chancelière tend un paquet cadeau à destination de Sarkozy. Mmme Merkel lui confie alors qu’il s’agit d’un stylo, celui avec lequel il venait de signer un livre d’or, sous les rires des personnes présentes.



Vidéo : Angela Merkel se moque de Nicolas Sarkozy
07 Mars 2008 - La chancelière allemande Angela Merkel a le sens de l'humour. Elle a offert un cadeau étonnant au président Nicolas Sarkozy: le stylo avec lequel, il venait de signer

Nicolas Sarkozy veut raviver la flamme du couple franco-allemand
LE MONDE



A l'occasion de la remise du prestigieux prix Charlemagne à la chancelière allemande, Angela Merkel (CDU), pour son engagement européen, jeudi 1er mai, le président Nicolas Sarkozy s'est livré à un véritable concert de louanges sur le couple franco-allemand. "Nous sommes des frères, (…) des amis pour toujours", a-t-il clamé dans la salle du couronnement de la mairie d'Aix-la-Chapelle (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) où se tenait la cérémonie.

Le chef de l'Etat a couvert la chancelière de compliments et s'est employé à minimiser les tensions récurrentes entre les deux pays depuis son élection en mai 2007. "J'aime Angela Merkel beaucoup plus que ce que [les journaux] disent" et "j'ai beaucoup appris d'elle", a-t-il déclaré à Joachim Sauer, le mari de la chancelière – qu'il a nommé par erreur "M. Merkel", le nom de son premier époux. Avec un large sourire, M.Sarkozy a ajouté qu'il formait "avec Angela Merkel un couple harmonieux".

A ces mots, le public, composé de hauts représentants européens, dont le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, n'a pas pu réprimer un rire. Depuis un an, les sujets de friction n'ont en effet pas manqué entre Paris et Berlin. Début mars, les deux pays avaient fini par trouver un compromis sur l'Union pour la Méditerranée après plusieurs mois de pourparlers. La chancelière l'a remercié en français "pour ces si gentilles paroles qui m'ont très touchée".

POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR SPOILER :

Spoiler:

Quel lourdingue ce pôv Nicolas ! ......autrement dit, il essaie d'éteindre le feu qu'il a lui-même allumé :drowning:

Sarkozy divise l’Allemagne

mercredi 14 mai

Elle avait accueilli son élection favorablement. Aujourd’hui, la classe politique allemande est divisée sur Nicolas Sarkozy. Une situation délicate, six semaines avant la présidence française de l’Union Européenne. Si la volonté de réforme du chef de l’Etat est saluée, il est considéré comme un partenaire imprévisible. Son comportement à l’égard d’Angela Merkel et ses résultats décevants lui sont aussi reprochés.
AUDIO Sarkozy divise la classe politique allemande Les précisions de Betrand Gallicher à Berlin (1'59")