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L'éternelle question russe

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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 9:52

Comment l'UE arme la Russie ? (extraits)
par Pierre Verluise, spécialiste de géopolitique

Entre 1999 et 2005, les échanges de biens entre l’Union européenne élargie et la Russie ont plus que triplé en valeur exprimée en euros courants. Les exportations communautaires sont passées de 16 645 millions d’euros à 56 397. Les importations communautaires ont grimpé de 34 272 millions d’euros à 106 729. En conséquence, le déficit de la balance commerciale de l’UE avec la Russie s’est considérablement creusé.

Pour la Russie, il s’agit évidemment d’une bonne affaire, puisque le déficit de Bruxelles est… un excédent commercial pour Moscou. Celui-ci contribue directement ou indirectement à remplir les caisses de l’Etat russe. Ce qui lui permet notamment d’augmenter régulièrement les ressources budgétaires attribuées à la Défense, dans une surprenante indifférence. Voici la première raison pour laquelle il est possible d’avancer que l’UE arme la Russie.

La valeur du déficit énergétique des pays de l’UE a été multiplié par 4. L’augmentation de la demande chinoise et la stratégie américaine en Irak contribuent à une flambée des prix du pétrole qui joue, de surcroît, à l’avantage de la Russie. L’énergie représente les deux tiers des importations communautaires de la Russie.

Alors que l’année 2005 s’achève via la crise entre la Russie et l’Ukraine par une démonstration limpide de l’usage stratégique des hydrocarbures que le Kremlin entend développer à sa périphérie, le quadruplement de la dépendance énergétique communautaire vis à vis de la Russie fait réfléchir.

Peu avant le sommet du G8 à Saint-Pétersbourg, mi-juillet 2006, un responsable français confiait : « On s’est rendu compte que la Russie avait l’intention de se servir de cette énergie comme d’un instrument de puissance, dans son « étranger proche » et au-delà.» Ne serait-ce que parce qu’ils se trouvent en bout de tubes, les pays membres de l’UE sont indirectement concernés par les différents qui peuvent survenir entre la Russie et les pays qui se trouvent sur le trajet, comme l’Ukraine ou la Biélorussie. Et il faudrait être naïf pour s’imaginer que le Kremlin s’interdirait d’utiliser directement cet outil de pression sur les pays membres de l’UE. Ainsi, indirectement ou directement, les pays de l’Europe communautaire sont concernés par la stratégie énergétique du Kremlin.

Que la Russie de V. Poutine cherche à utiliser ses ressources énergétiques pour se remettre en position favorable, rien que de très normal. En revanche, n’est-il pas inquiétant que l’Union européenne se mette elle-même en situation de dépendance énergétique croissante face au Kremlin ? Quel sens cela a-t-il d’invoquer de temps à autre le projet d’une « Europe puissance » si c’est pour se mettre chaque jour davantage en position de faiblesse? Les citoyens de l’Europe communautaire ne sont-ils pas en droit d’attendre plus de lucidité de la part de leurs gouvernements et des institutions communautaires?


http://www.diploweb.com/forum/verluise06113.htm


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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 9:52

Le Premier ministre polonais menace de bloquer l'accord UE-Russie

Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a menacé dimanche de bloquer le processus de négociations du nouvel accord UE-Russie, si Moscou ne remplit pas ses engagements envers la Pologne dans le cadre de l'accord actuel.
Les 25 doivent se pencher lundi à Bruxelles sur leur position face à la Russie avant le début des négociations sur un nouveau accord de partenariat avec ce pays.
"Nous voulons que les relations entre la Russie et l'UE soit bonnes, mais nous voulons que ces relations concernent également la Pologne", a déclaré M. Kaczynski, cité par l'agence PAP.
Varsovie reproche notamment à Moscou de ne pas respecter l'accord actuel avec l'UE et d'avoir imposé un embargo frappant la viande et le blé polonais.
"Si la situation, dans laquelle l'accord actuel ne s'applique pas à la Pologne, car la Russie ne le respecte pas tout simplement, devait durer, il est évidement que nous allons bloquer" le nouvel accord, a ajouté le Premier ministre.
Varsovie souhaite également que l'UE impose à la Russie la ratification de la Charte sur l'énergie.
La position polonaise diffère de celles des autres pays de l'UE qui préfèrent, au lieu de réclamer en vain la ratification de cette Charte par Moscou, d'essayer d'intégrer un maximum des principes de cette Charte dans l'accord bilatéral.
L'UE veut donner le coup d'envoi des négociations sur le nouvel accord lors du sommet UE-Russie du 24 novembre à Helsinki. L'accord actuel entre l'UE et la Russie expire en novembre 2007.
Les 25 ont beaucoup plus de mal à s'entendre sur leurs relations avec la Russie depuis l'élargissement de l'UE à huit anciens pays communistes d'Europe de l'Est, traditionnellement plus méfiants que les Européens de l'Ouest envers Moscou, surtout la Pologne et les trois pays baltes.

VARSOVIE, (AFP)

Varsovie bloque le début des négociations sur un nouvel accord UE-Russie

La Pologne, un des pays de l'UE les plus méfiants envers Moscou, a encore bloqué lundi un accord des 25 qui permettrait de démarrer les négociations pour un nouveau partenariat UE-Russie, que les Européens estiment crucial pour leur sécurité énergétique.
La Pologne "ne veut pas reculer" en acceptant le lancement de ces négociations tant qu'il n'y aura "pas de signal politique clair de la Russie", a indiqué la ministre polonaise des Affaires étrangères, Anna Fotyga, lors d'un point de presse après une réunion des ministres des Affaires étrangères européens à Bruxelles.
Mme Fotyga n'a cependant pas précisé ce que Varsovie considérerait comme un "signal politique clair".
L'UE espère arriver à un accord des 25 sur ce que devront être les grands objectifs des négociations avec la Russie sur ce nouvel accord de partenariat avant le sommet UE-Russie du 24 novembre à Helsinki, afin d'en donner le coup d'envoi formel avec le président Vladimir Poutine.
"J'espère que, d'ici au sommet UE-Russie, nous aurons une position commune", a indiqué lundi la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner.
Le nouvel accord de partenariat UE-Russie, qui doit comporter un volet énergétique clé pour des Européens très inquiets de leur dépendance croissante envers les hydrocarbures russes, doit remplacer l'accord de partenariat actuel qui expire en novembre 2007.
Selon des diplomates européens, la Pologne demande notamment à ce que lors de ces négociations, l'UE appelle la Russie à ratifier la Charte sur l'énergie, alors que les 24 estiment désormais avoir plus de chances d'aboutir en demandant à la Russie d'inscrire un maximum des principes posés par cette charte dans le futur accord de partenariat.
Les principes que l'UE voudrait voir figurer dans cet accord sont en particulier l'accès aux hydrocarbures et aux oléoducs et gazoducs russes, la sécurité des investissements et la transparence du marché.
Mais la Pologne estime qu'il serait "très difficile" d'intégrer les dispositions de la Charte sur l'énergie dans le nouvel accord de partenariat, a estimé lundi Mme Fotyga.
Varsovie insiste aussi pour que Moscou lève son embargo sur la viande polonaise, en vigueur depuis novembre 2005 alors que la Pologne considère que les "problèmes mineurs" à son origine sont résolus.
"Nous voulons que la Russie lève son embargo car nous considérons qu'il est de nature purement politique", a affirmé Mme Fotyga.
La ministre polonaise s'est dite "prudemment optimiste" sur les chances d'arriver malgré tout à un accord à 25 avant le sommet UE-Russie.
Les ambassadeurs des 25 réexamineront le dossier dès mercredi, lors de leur réunion hebdomadaire à Bruxelles, a précisé la présidence finlandaise de l'UE.
En attendant, la Commission essaie d'atténuer l'hostilité de Varsovie en promettant de faire tout son possible pour régler le "problème bilatéral" de l'embargo russe sur la viande polonaise.
"Nous sommes conscients des difficultés que cause à la Pologne cet embargo et nous compatissons", a indiqué Mme Ferrero-Waldner.
Elle a souligné que les deux commissaires chargés de ces questions d'embargo vétérinaire, Markos Kyprianou et Peter Mandelson, pourraient dépêcher prochainement une mission en Pologne, afin de "certifier" l'argument polonais selon lequel les problèmes à l'origine de l'embargo ont été corrigés.
Dimanche, le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski s'était montré déterminé à maintenir le veto polonais.
"Nous voulons que les relations entre la Russie et l'UE soient bonnes, mais nous voulons que ces relations concernent également la Pologne", avait-il justifié.
Si la Russie devait continuer à ne "pas respecter" l'accord de partenariat actuel avec l'UE en maintenant son embargo, "il est évident que nous allons bloquer" le nouvel accord, avait ajouté le Premier ministre.

BRUXELLES, (AFP)


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Souricet
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 9:54

Le veto de Varsovie menace de gâcher le sommet UE-Russie du 24 novembre

La Pologne a maintenu mercredi son veto à l'ouverture des négociations sur un vaste accord de partenariat avec Moscou, menaçant de gâcher le sommet UE-Russie du 24 novembre à Helsinki.
L'UE espère encore donner le 24 le coup d'envoi aux négociations sur un nouvel accord de partenariat UE-Russie, incluant un volet de coopération énergétique jugé crucial par des Européens inquiets d'une dépendance croissante en hydrocarbures envers Moscou.
Mais à huit jours de la rencontre entre les dirigeants européens et le président russe Vladimir Poutine, l'opération semble compromise.
La Pologne a en effet maintenu mercredi son veto au cours d'une réunion des ambassadeurs des 25, a indiqué un porte-parole de la présidence finlandaise de l'UE, Mikko Norros.
La Finlande va maintenant essayer d'intervenir directement auprès des dirigeants polonais, selon plusieurs sources diplomatiques européennes.
Le Premier ministre finlandais Matti Vanhanen et son homologue polonais Jaroslaw Kaczynski pourraient avoir prochainement un entretien téléphonique.
La Commission européenne doit de son côté envoyer "d'urgence" une mission sanitaire en Pologne, afin de "certifier" que l'embargo russe sur la viande et les légumes polonais n'a plus raison d'être, comme le répètent les Polonais qui parlent de mesure "purement politique".
Cet embargo russe sur les produits polonais, qui coûte quelque 400 millions d'euros à l'export à la Pologne, est la cause principale du veto polonais, selon une source européenne.
Après la réunion de mercredi, une source polonaise a estimé qu'il y avait une "plus grande compréhension" des problèmes de Varsovie.
Mais un diplomate français a souligné que même si la France soutenait l'appel des Polonais à une intervention de la Commission pour lever l'embargo, elle contestait leur blocage des négociations sur l'accord de partenariat, "les deux sujets devant être traités séparément".
A part l'embargo, Varsovie voudrait aussi que l'UE profite des négociations sur ce nouveau partenariat pour redemander à la Russie de ratifier la Charte sur l'énergie.
Avec à la clef un droit d'accès des Européens à l'immense marché énergétique russe et une sécurité accrue pour leurs investissements.
Or les autres pays de l'UE préfèrent oublier pour l'instant une Charte que Moscou refuse de ratifier.
Ils jugent plus efficace de presser M. Poutine d'inclure dans le nouvel accord UE-Russie une partie au moins des principes inscrits dans la Charte.
Malgré le blocage, un porte-parole de la Commission européenne, Pietro Petrucci, a estimé mercredi qu'un accord restait possible avant le sommet, qui aura lieu même sans accord.
Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski, qui avait jeté de l'huile sur le feu mardi en demandant des "sanctions" de Bruxelles si la Russie maintenait son embargo, a lui aussi estimé mercredi que le différend avec les Russes pouvait encore être réglé "avec une certaine bonne volonté des deux côtés".
Mais la Russie s'oppose à l'appel polonais à une médiation par l'UE du différend entre les deux pays.
"Il y a des partenaires qui tentent d'introduire au niveau européen les problèmes purement bilatéraux qu'ils ont avec la Russie", ce qui est "inacceptable", a ainsi déclaré mardi Sergueï Iastrjembskï, représentant de M. Poutine pour les relations avec l'UE.
Mercredi, il a aussi ironisé sur les sanctions européennes envisagées par M. Kaczynski, menaçant de mesures de rétorsion.
Ces sanctions "doivent-elle inclure les livraisons de ressources énergétiques à l'Europe, y compris la Pologne ?
Si oui, quand M. le Premier ministre propose-t-il d'introduire de telles sanctions : avant ou après le Noël catholique ?", a-t-il lancé.
Tout en reconnaissant une "crispation" dans les relations UE-Russie, plus complexes depuis l'entrée dans l'UE de huit ex-satellites soviétiques d'Europe centrale, plusieurs diplomates européens semblaient malgré tout confiants mercredi dans leur aptitude à calmer le jeu.
"J'ai tout à fait confiance dans la capacité de chacun à retrouver son intérêt dans cette histoire", a indiqué l'un d'entre eux.
Le nouvel accord de partenariat UE-Russie doit remplacer l'accord actuel entré en vigueur pour dix ans le 1er décembre 1997, à un moment où la Russie était encore très affaiblie par l'effondrement de l'URSS.

BRUXELLES, (AFP)

UE/Russie: la Finlande muette sur ses propositions pour lever veto polonais

La présidence finlandaise de l'UE est restée muette ce week-end sur les propositions faites vendredi par son Premier ministre Matti Vanhanen à Varsovie, pour éviter toute pression sur les dirigeants polonais dont dépend la réussite du sommet UE-Russie de vendredi.
Interrogée dimanche sur les propositions faites par M. Vanhanen lors d'un dîner vendredi avec son homologue polonais Jaroslaw Kaczynski, une porte-parole finlandaise a insisté sur "la nécessité de ne pas les rendre publiques".
"La situation est trop sensible, et il y a si peu de temps, le Premier ministre ne veut prendre aucun risque", a indiqué Sanna Kangasharju.
"La présidence finlandaise a fait tout ce qu'elle pouvait, maintenant c'est aux Polonais de décider ce sur quoi ils insistent et sur quoi ils peuvent être souples.
La balle est vraiment dans leur camp".
Les dirigeants polonais n'ont pas non plus révélé les propositions finlandaises.
"Le Premier ministre finlandais est arrivé avec une proposition bien précise, et c'est un pas en avant très sérieux", a simplement affirmé samedi M. Kaczynski.
"Il s'agit maintenant d'y apporter des précisions et de la mettre sur papier.
C'est ce qui nous reste à faire et nous y travaillons".
La réponse des Polonais sera connue "dans quelques jours", a indiqué la porte-parole finlandaise, sans pouvoir dire précisément quand une nouvelle discussion à 25 était prévue sur ce sujet.
L'UE espérait pouvoir lancer vendredi à Helsinki lors d'un sommet avec le président russe Vladimir Poutine les négociations sur un nouvel accord économique et énergétique avec la Russie, jugé vital par les Européens pour leur sécurité énergétique.
Mais la Pologne met pour l'instant son veto à ce lancement, en raison principalement d'un embargo russe sur la viande et les légumes polonais que Varsovie juge injustifié et "purement politique".

BRUXELLES, (AFP)

UE: Russie/Pologne: une solution avant vendredi peu probable

Le commissaire européen à la Santé et à la protection des consommateurs, Markos Kyprianou, s'est dit pessimiste lundi sur une levée de l'embargo russe sur les produits agricoles polonais avant le sommet UE-Russie vendredi à Helsinki.
"Je doute que le problème soit réglé d'ici vendredi", a déclaré M. Kyprianou lors d'une conférence de presse commune avec le ministre polonais de l'Agriculture Andrzej Lepper, en marge d'une réunion des ministres européens de l'Agriculture à Bruxelles.
"Nous espérons que la Russie fera preuve de bonne volonté" dans cette affaire, comme la Pologne l'a déjà fait, a-t-il ajouté.
"L'embargo (russe) est disproportionné", a encore estimé M. Kyprianou.
La Pologne bloque l'ouverture de négociations sur un vaste accord économique et énergétique entre l'Union européenne et la Russie, en raison principalement de cet embargo russe sur les produits agroalimentaires polonais en vigueur depuis novembre 2005.
Varsovie juge cet embargo "purement politique" et fait valoir qu'il lui fait perdre 400 millions d'euros annuels à l'export.
Toutefois, après une visite vendredi soir du Premier ministre finlandais Matti Vanhanen à Varsovie, le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski s'est montré un peu plus optimiste lundi sur un possible déblocage de la situation avant le sommet.
"Nous ne sommes pas loin d'une solution, mais je ne peux dire en aucun cas que nous ne maintiendrons pas notre veto", a déclaré à la presse M. Kaczynski.
Une source diplomatique européenne avait indiqué dimanche qu'après cette visite, la Pologne ne faisait plus de la levée de cet embargo russe une condition préalable au lancement des négociations sur l'accord économique et énergétique.
Andrzej Lepper a réaffirmé pour sa part lundi que la Pologne ne changerait pas de position tant que la Russie n'aurait pas donné de "signal clair" pour annoncer la levée de l'embargo.
"Je ne conseillerai pas à mon Premier ministre de lever le veto (aux négociations) tant qu'il n'y aura pas de signal clair et sans équivoque de la Russie", a-t-il déclaré.
"Il ne s'agit pas seulement d'un problème polonais, mais européen", a ajouté M. Lepper, estimant qu'une "intervention au plus haut niveau, au sommet UE-Russie", serait nécessaire pour résoudre le différend.

BRUXELLES, (AFP)

Kaczynski a écrit à Vanhanen pour débloquer les négociations UE-Russie

Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a indiqué mardi avoir adressé à son homologue finlandais Matti Vanhanen une lettre avec des "conditions" de la Pologne pour lever son veto à l'ouverture des négociations entre l'Union européenne et la Russie.
"Les dirigeants de l'UE connaissent les conditions contenues dans ma lettre à M. Vanhanen, des conditions à l'égard de l'Union européenne et non à l'égard de la Russie", a déclaré M. Kaczynski à la presse.
"Si ces conditions sont remplies, nous allons retirer notre veto.
Mais pour le moment, je n'ai pas eu d'informations", a-t-il ajouté, se refusant à préciser les "conditions" polonaises.
M. Vanhanen, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, était spécialement venu vendredi à Varsovie pour trouver une solution au veto polonais.
Mais il a dû repartir à Helsinki sans un accord en poche.
La Pologne bloque le lancement de négociations de l'UE avec Moscou sur un nouvel accord économique et énergétique, en raison essentiellement du maintien depuis un an d'un embargo russe sur ses produits agroalimentaires.
Varsovie juge cet embargo "purement politique" et fait valoir qu'il lui fait perdre 400 millions d'euros annuels à l'export.
"Nous discutons avec l'UE et l'UE discute avec la Russie, c'est déjà notre grand succès", a affirmé M. Kaczynski en rejetant la thèse de Moscou selon laquelle le différend polono-russe est un problème exclusivement bilatéral.
Le coup d'envoi des négociations sur un nouvel accord était prévu pour vendredi lors d'un sommet UE-Russie à Helsinki en présence du président russe Vladimir Poutine.
"Sans un nouvel accord pour l'Union dans son ensemble, la seule alternative est que chaque pays traite de façon bilatérale avec la Russie sur l'énergie comme sur d'autres questions cruciales", a averti lundi M. Vanhanen.
Les diplomates finlandais espèrent qu'une solution pourra être trouvée en marge des différents conseils des ministres de l'UE qui se tiennent cette semaine.
Les ambassadeurs de l'UE reprennent les discussions mercredi à Bruxelles, avec l'espoir d'arriver à lever le veto polonais juste à temps pour le sommet UE-Russie.
Si la situation se débloque mercredi, les ministres européens de l'Energie, qui se réunissent jeudi à Bruxelles, pourraient en effet formellement donner leur feu vert au lancement des négociations sur un vaste accord économique et énergétique avec la Russie.
Le diplomate en chef de l'UE Javier Solana s'est dit lundi optimiste quant à un déblocage de la situation.
"Il arrive en politique, comme dans la vie courante, que l'on trouve une solution au tout dernier moment", a déclaré pour sa part mardi le chef de la délégation de la Commission européenne à Moscou, Marc Franco.
Selon une source diplomatique européenne, après la visite de M. Vanhanen, le gouvernement polonais aurait accepté de renoncer à exiger la levée de l'embargo russe comme condition préalable au lancement de ces négociations.
Il serait prêt à les voir démarrer moyennant un engagement de la présidence finlandaise et de la Commission à tout faire pour lever l'embargo russe et l'intégration dans les objectifs de négociations des principes clé inclus dans la Charte de l'énergie (transparence, réciprocité, sécurité des investissements) que les Russes refusent de ratifier

VARSOVIE, (AFP)

Sommet UE/Russie: le suspense reste entier sur le veto polonais

Le suspense demeurait entier mercredi soir, à la veille de l'arrivée de Vladimir Poutine à Helsinki pour un sommet UE-Russie, sur le maintien ou non par la Pologne de son veto au lancement des négociations UE-Russie sur un nouvel accord de partenariat.
Les discussions devaient reprendre mercredi après-midi entre les ambassadeurs des 25 autour de nouvelles propositions de la Finlande destinées à lever les objections polonaises.
Mais ces discussions n'avaient pas encore démarré après 18 heures locales (17H00 GMT), et les consultations se poursuivaient entre la présidence finlandaise et les Polonais, a indiqué un diplomate européen.
"C'est le suspense", a-t-il confirmé.
"On ne sait pas s'il y aura un accord. Il est possible qu'il y ait de nouvelles discussions demain (jeudi) matin", a-t-il indiqué.
Un peu plus tôt, un porte-parole finlandais avait expliqué que la présidence de l'UE travaillait à l'élaboration d'une déclaration destinée à rassurer les Polonais, qui viendrait s'ajouter au document fixant les objectifs qui devront guider l'UE dans ses négociations avec la Russie sur le nouvel accord de partenariat.
La Finlande espère qu'une telle déclaration permettra aux Polonais d'approuver ce mandat de négociations, sans lequel les pourparlers avec la Russie ne peuvent pas commencer.
La Pologne bloque l'ouverture de ces négociations en raison essentiellement du maintien depuis un an d'un embargo russe sur ses produits agroalimentaires, qu'elle juge "purement politique", mais aussi de ses réserves sur les objectifs de l'UE pour la négociation du volet énergétique de cet accord, jugé crucial par les Européens.
Si un accord politique entre les ambassadeurs est trouvé dans les prochaines heures, il pourrait encore être entériné par les 25 lors de la réunion des ministres européens de l'Energie prévue jeudi matin à Bruxelles.
Ce qui permettrait à l'UE de lancer comme prévu ces pourparlers sur l'accord de partenariat vendredi à Helsinki avec M. Poutine.


BRUXELLES, (AFP)


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Souricet
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 9:57

La cause de l'empoisonnement de Litvinenko ne sera peut-être jamais connue

La cause de l'empoisonnement de l'ancien agent russe Alexandre Litvinenko ne sera peut-être jamais connue, a déclaré mardi soir un de ses médecins à Londres, jugeant possible qu'il n'ait pas été empoisonné au thallium.
"Sur la base des résultats (d'examens) que nous avons reçus aujourd'hui et d'analyses cliniques de M. Litvinenko, l'empoisonnement au thallium est improbable", a précisé dans un communiqué l'University College Hospital, où M. Litvinenko était toujours hospitalisé mardi dans un état grave.
Le Dr Amit Nathwani, médecin traitant l'ancien agent russe, a ensuite précisé devant l'hôpital qu'il était "très possible qu'on ne trouve jamais la cause" de son empoisonnement, en raison du délai écoulé avant qu'il ne soit transféré à l'University College Hospital, le 17 novembre.
"Il est possible qu'il n'ait pas été empoisonné avec du thallium, bien que nous ne puissions pas complètement l'exclure à cause de la date où il est arrivé dans notre hôpital", a-t-il dit.
"Nous explorons d'autres possibilités", a-t-il ajouté.
Ce nouveau développement inattendu, contredisant les assertions antérieures d'un toxicologue ayant évoqué un empoisonnement au thallium radio-actif, est venu encore ajouter au mystère de cette affaire, sur laquelle enquête la direction antiterroriste SO15 de Scotland Yard, sous la supervision du commissaire Peter Clarke.
"Il a des symptômes concordant avec un empoisonnement au thallium, et aussi des symptômes concordant avec un autre type de poison.
Ce n'est donc pas du thallium à 100%, c'est peut-être du thallium radioactif", avait déclaré en milieu de journée le docteur John Henry, toxicologue.
Alexandre Litvinenko, ancien colonel du FSB (l'ex-KGB) très critique à l'égard du président russe Vladimir Poutine, a été empoisonné le 1er novembre et hospitalisé quelques jours plus tard dans un premier hôpital à Barnet, au nord de Londres. Ses proches ont dénoncé la main de Moscou, une accusation rejetée par les services secrets russes.
Vieilli, ayant perdu tous ses cheveux, il est "épuisé" mais a parlé pendant près de 15 heures sur trois jours à la police, a précisé son ami et porte-parole Alexandre Goldfarb.
Selon les médecins, il a seulement 50% de chances de s'en sortir.
Dans un entretien au service russe de la BBC le 11 novembre, dont la transcription a été publiée mardi, M. Litvinenko a raconté avoir rencontré le 1er novembre une personne qui lui a transmis des papiers concernant la journaliste russe assassinée Anna Politkovskaïa.
Dans ces documents, que l'ancien espion dit ne pas avoir eu le temps d'étudier correctement en raison de sa maladie soudaine, "était nommée une personne, qui apparemment pourrait avoir été liée au meurtre" de la journaliste russe d'opposition, tuée à Moscou le 7 octobre, avait-il dit.
La personne qu'Alexandre Litvinenko avait rencontrée dans un restaurant de sushis a été ensuite identifiée comme l'Italien Mario Scaramella.
Il n'aurait pas joué de rôle dans l'empoisonnement, selon les amis de M. Litvinenko. Selon Alexandre Goldfarb, avant de rencontrer Mario Scaramella le 1er novembre, Alexandre Litvinenko avait pris le thé dans un hôtel du centre de Londres avec deux Russes dont l'un serait un ancien membre du KGB.
L'ancien espion est lui-même convaincu avoir été victime du président russe Vladimir Poutine.
"Il est sûr que l'ordre a été "directement donné par Poutine", a affirmé mardi soir à l'AFP l'homme d'affaires russe controversé Boris Berezovski, qui a rendu visite à plusieurs reprises à l'ex-agent russe à l'hôpital.

LONDRES, (AFP)

Litvinenko: l'enquête continue, un ministre critique Moscou

Scotland Yard s'efforçait toujours dimanche d'assembler le puzzle de la mort de l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, alors que près de 300 personnes inquiètes d'une possible contamination radioactive se sont fait connaître des services de santé britanniques.
Dans le contexte de cette affaire, le ministre chargé de l'Irlande du Nord, Peter Hain, a estimé que les relations de la Grande-Bretagne avec la Russie étaient actuellement très délicates.
Il s'est ensuite livré à une critique du président russe Vladimir Poutine.
"Les espoirs que le président Poutine avait fait naître en Russie à son arrivée au pouvoir ont de toute évidence été assombris par ce qui s'est passé depuis, avec le meurtre extrêmement trouble" de la journaliste russe d'opposition Anna Politkovskaïa, a déclaré M. Hain sur la BBC.
Anna Politkovskaïa a été assassinée par des inconnus le 7 octobre à Moscou.
Dénonçant "d'énormes attaques contre les libertés individuelles et la démocratie", M. Hain a appelé M. Poutine à reprendre "la voie de la démocratie".
Après l'appel lancé samedi par les autorités sanitaires aux membres du public qui pourraient avoir été en contact avec Litvinenko, quelque 300 personnes ont contacté le Service national de santé britannique (NHS).
"Ce qu'ils ne sont pas capables de donner, c'est le nombre de ceux qui ont des raisons d'être inquiets", a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de la Santé.
Personne n'aurait cependant fait état de symptômes similaires à ceux de l'ancien agent secret, décédé jeudi à l'âge de 43 ans après un empoisonnement au polonium 210, un agent hautement radioactif.
Des traces de ce produit ont été retrouvées dans un hôtel de Mayfair, où Litvinenko avait rencontré le 1er novembre deux Russes, et un restaurant de Piccadilly, où un contact italien, Mario Scaramella, lui avait remis ce même jour des documents liés à la mort d'Anna Politkovskaïa.
Peu après, il avait commencé à se sentir mal.
L'unité antiterroriste de Scotland Yard en charge de l'enquête traite désormais cette mort comme "suspecte" et n'écarte aucune hypothèse, a expliqué dimanche le ministre de l'Intérieur John Reid, qui a rappelé qu'un décès dans de telles circonstances "ne s'est jamais produit" au Royaume-Uni.
Scotland Yard s'est refusé à commenter les informations du Sunday Telegraph selon lesquelles ses enquêteurs se rendraient, peut-être dès mardi, à Moscou pour interroger Andreï Lougovoï et Dmitri Kovtoun, les deux Russes que Litvinenko avait rencontrés le 1er novembre, puis à Rome pour parler à Scaramella.
La police britannique continuait de rechercher des témoins, de suivre les mouvements passés de Litvinenko et de tenter d'identifier les personnes avec lesquelles aurait pu être en contact cet opposant déclaré à M. Poutine, qu'il a accusé dans une lettre posthume d'être responsable de son empoisonnement.
Litvinenko, dont le corps a été transféré dans une chambre mortuaire, a livré, dans ce que le Sunday Times présente comme son dernier interview avant sa mort, le nom d'un agent du Kremlin, Viktor Kirov, chargé selon lui de le surveiller.
Un Anatoly V. Kirov figurait sur la liste des diplomates à l'ambassade de Russie à Londres jusqu'à la fin 2005, selon le journal.
Litvinenko, ancien colonel du FSB (ex-KGB) qui avait obtenu l'asile politique au Royaume-Uni en 2001 et la nationalité britannique récemment, n'accuse pas Kirov de son empoisonnement.
Les experts semblent persuadés que cet empoisonnement n'était pas du travail d'amateur.
L'utilisation de polonium 210 suggère en effet un accès à un réacteur nucléaire ou à un accélérateur de particules.
La Russie a démenti toute responsabilité dans la mort de Litvinenko.
M. Poutine a dénoncé une utilisation de ce décès "à des fins de provocation politique".

LONDRES, (AFP)

L'enquête sur l'affaire Litvinenko va s'étendre en Europe -

Le ministre britannique de l'Intérieur John Reid a déclaré dimanche que l'enquête sur la mort de l'ex-agent secret russe Alexandre Litvinenko, empoisonné avec une substance radioactive, prendrait une ampleur européenne, assurant que les enquêteurs suivraient toutes les pistes.
"Au cours des prochains jours, je pense que (l'enquête) s'étendra un peu au-delà du territoire strictement britannique", a déclaré le ministre sur la chaîne de télévision Sky News.
M. Reid sera à Bruxelles mardi pour une réunion avec ses homologues européens.
Il a indiqué qu'à cette occasion il partagerait "certainement des informations" et en obtiendrait également auprès de ses partenaires européens.
"Les autorités sanitaires ont déjà commencé à entrer en liaison avec leurs collègues européens et la police leur emboîtera le pas où que l'enquête conduise - à l'intérieur ou à l'extérieur de la Grande-Bretagne", a-t-il assuré.
Des traces de radioactivité ont été trouvées dans trois avions de la compagnie British Airways qui avaient transporté 33.000 passagers au cours de 221 vols effectués en Europe.
Plusieurs pays ont pris des mesures pour s'assurer qu'aucune contamination n'a eu lieu.
C'est la section anti-terroriste de Scotland Yard qui a été chargée de l'enquête sur l'empoisonnement de Litvinenko au polonium 210.
Cette substance hautement radioactive a laissé à Londres une piste que la police tente de remonter.
Pour l'heure, c'est vers la Russie qu'elle semble mener.
D'autant que Litvinenko, fervent opposant du président Vladimir Poutine, a directement accusé ce dernier d'être responsable de sa mort dans une lettre rendue publique après sa mort survenue le 23 novembre.
Ce qui fait craindre à Londres une détérioration de ses relations avec la Russie, a rapporté dimanche le Sunday Times.
Selon ce journal, lors d'une réunion du cabinet jeudi, le Premier ministre Tony Blair "a dit que +le problème le plus important+ serait certainement la relation à long terme de la Grande-Bretagne avec Moscou".
"Cela a inquiété, car cette affaire crée de toute évidence des tensions avec les Russes.
Ils sont beaucoup trop importants pour nous pour se fâcher avec eux à cause de ça", aurait déclaré un ministre non identifié.
Des sources à Scotland Yard ont indiqué dimanche en fin d'après-midi que des officiers allaient partir "très bientôt" pour Moscou, pour mener des interrogatoires.
Ils pourraient être neuf à faire le voyage, selon BBC.
Le 1er novembre, juste avant que Litvinenko commence à ressentir les symptômes de son empoisonnement, il avait rencontré deux Russes.
Ce jour-là, il avait également rencontré l'Italien Mario Scaramella, personnage controversé qui est hospitalisé depuis vendredi après-midi à l'University College Hospital de Londres, établissement où avait été soigné Litvinenko.
"Il se porte toujours bien, les résultats de ses examens réalisés pour l'instant restent normaux", a déclaré dimanche un porte-parole de l'hôpital.
Deux médecins du ministère italien de la Santé ont évoqué l'éventualité de sa "sortie prochaine" peut-être "dès lundi", après lui avoir rendu visite samedi.
La presse britannique rivalisait toujours dimanche de théories sur l'affaire, avançant entre autres que Litvinenko voulait faire chanter des responsables des services secrets russes et des industriels.
Des sources à Scotland Yard ont indiqué que des officiers britanniques et le FBI, la police fédérale américaine, avaient interrogé un ancien du KGB, Iouri Chvets, selon lequel Litvinenko détenait des révélations potentiellement dommageables pour Moscou sur le démantèlement du géant pétrolier Ioukos.

LONDRES, (AFP)

Litvinenko: du polonium retrouvé à Hambourg, sa veuve accuse Moscou

L'homme d'affaires russe Dmitri Kovtoun a laissé de nombreuses traces de polonium 210 en Allemagne juste avant de rencontrer l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko, dont la mort par empoisonnement pourrait avoir été ordonnée par Moscou, a affirmé dimanche sa veuve.
Les analyses des différents endroits à et près de Hambourg (nord de l'Allemagne) où Dmitri Kovtoun a séjourné entre le 28 octobre et le 1er novembre "ont montré clairement qu'il s'agissait de polonium 210", a déclaré dimanche le responsable de l'Office allemand de protection contre les rayons ionisants, Gerald Kirchner, au cours d'une conférence de presse.
Les traces de contamination ont été relevées sur le divan de l'appartement de son ex-femme, où il a dormi avant de quitter l'Allemagne, ainsi que dans la maison de son ex-belle-mère, à l'ouest de Hambourg.
Elles ont aussi été retrouvées dans une voiture louée par l'homme d'affaires à son arrivée de Moscou le 30 octobre et sur un formulaire qu'il a rempli dans un bureau des services de l'immigration, selon la police allemande.
Une enquête sur l'homme d'affaires pour "importation illégale et mauvais usage de produits radioactifs" a été ouverte, a indiqué le procureur de Hambourg, Martin Köhnke.
Les enquêteurs soupçonnent Kovtoun, qui souffre lui-même d'un empoisonnement radiocatif selon le Parquet russe, d'avoir apporté la substance radioactive sur lui de Moscou à Hambourg.
M. Kovtoun et son partenaire russe Andreï Lougovoï, tous deux anciens agents des services spéciaux comme Litvinenko, ont rencontré ce dernier le 1er novembre à l'hôtel Millennium, dans le centre de Londres, juste avant que Litvinenko ne commence à ressentir les symptômes de son empoisonnement au polonium 210.
Il est décédé le 23 novembre.
Cette mort pourrait bien être le fait des autorités russes, a affirmé dans la presse dominicale britannique la veuve de Litvinenko, dans sa première intervention publique depuis le décès de son mari.
"De toute évidence, ce n'était pas (le président russe Vladimir) Poutine lui-même, bien sûr que non", a déclaré Marina Litvinenko au Mail on Sunday.
"Mais avec ce que Poutine fait autour de lui en Russie, il est possible de tuer un Britannique sur le sol britannique.
Je crois que cela a pu être les autorités russes", a dit cette femme, âgée de 44 ans.
L'ex-agent du FSB (ex-KGB), un opposant déclaré à Vladimir Poutine, avait lui-même dans une lettre écrite peu avant sa mort accusé le président russe d'être responsable de son empoisonnement.
Son père, Valter Litvinenko, avait déjà accusé le président russe.
"C'est Poutine qui a tué mon fils", avait-il affirmé à l'enterrement de son fils jeudi à Londres.
Scotland Yard, qui a été chargé de l'enquête, considère ce décès comme un "meurtre" et s'intéresse en particulier aux déplacements de Kovtoun et Lougovoï avant le le 1er novembre.
Ce jour-là, Litvinenko avait rencontré un contact italien, Mario Scaramella, dans un restaurant japonais de la capitale britannique, ainsi que les deux partenaires russes à l'hôtel Millennium.
Sept employés de cet hôtel ont été faiblement contaminés au polonium 210, et la chaîne de télévision Channel 4 a affirmé tenir d'un "haut responsable" de la police que c'était au Millennium qu'avait eu lieu l'empoisonnement de Litvinenko, "car les niveaux de radiations y sont tellement élevés".
Quant à Andreï Lougovoï, il poursuit une série de tests dans une clinique de Moscou, et semble également avoir semé partout où il est passé des traces de polonium, notamment dans l'ambassade de Grande-Bretagne en Russie, où il s'est rendu le 23 novembre.
M. Kovtoun a été entendu mercredi à Moscou par Scotland Yard, mais l'interrogatoire d'Andreï Lougovoï a été reporté sine die.

BERLIN, (AFP)
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 9:59

Russie: le ministre de la Défense à la tête du groupe aéronautique unifié - 12/12/2006

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Ivanov, a été nommé à la tête de la compagnie aéronautique unifiée créée au début de l'année, qui doit intégrer les constructeurs Soukhoï, Iliouchine et Tupolev.
Il a évoqué sa volonté de "coopération internationale", notamment avec le groupe aéronautique EADS.
"Nous devons nous attacher particulièrement à l'aviation civile.
Ce n'est pas seulement une question d'industrie, il faut assurer une structure de transport unie dans le pays.
Il en va de la préservation de l'unité de la Russie", a déclaré M. Ivanov lors de la première réunion du conseil d'administration du groupe, retransmise à la télévision.
"Nous n'excluons pas une coopération internationale, notamment dans le secteur de l'aviation civile", a-t-il ajouté, selon l'agence Ria Novosti, évoquant une coopération avec EADS.
M. Ivanov, qui fait partie des dauphins pressentis comme possibles successeurs de Vladimir Poutine à la présidence russe lors de l'élection de 2008, n'a pas dit prévoir de quitter son poste au gouvernement.
M. Poutine a signé en février un décret approuvant la création d'une Compagnie aéronautique unifiée (Unified Aircraft-Building Corporation, UABC) qui doit regrouper les secteurs aéronautiques civil et militaire et mener à une concentration dans ce secteur pour lui donner un nouveau souffle.
Le gouvernement envisage l'intégration dans cette structure de 100% du holding Soukhoï, chargé notamment du projet d'avion régional russe (RRJ), de 86% de l'avionneur Iliouchine, de 90,8% de Tupolev et 38% de la société de leasing Iliouchine Finance Compagnie (IFC), selon l'agence Ria Novosti.
Les négociations se poursuivent cependant concernant les modalités de la participation de ces entreprises.

MOSCOU, (AFP)

Négociations UE-Russie: Varsovie prête à suspendre son veto

La Pologne est prête à suspendre son veto au lancement de négociations sur un vaste accord de coopération entre l'Union européenne et la Russie, a déclaré mardi le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski.
"Il y a encore une chance de compromis.
Nous sommes ouverts à ce qu'on pourrait appeler un report du veto", a déclaré le chef du gouvernement polonais à la chaîne de radio publique Jedynka.
"Cela signifie que nous lançons les négociations mais la Pologne garde la possibilité de les interrompre si la Russie ne respecte pas les droits élémentaires de la Pologne.
Si un tel droit (à interrompre les négociations) nous est accordé, d'une manière ou une autre, les négociations peuvent avoir lieu. Dans le cas contraire nous maintenons notre veto.
Il n'y a aucun doute la dessus", a expliqué M. Kaczynski.
Cette proposition apparaît comme une nouvelle concession de la Pologne sur l'ouverture des négociations UE-Russie.
Varsovie avait indiqué au début de décembre qu'il était prêt à renoncer à son veto si la Russie promettait que dans un délai de 50 jours à compter de l'ouverture des négociations, elle lèverait l'embargo sur la viande et d'autres produits agro-alimentaires polonais.
Cependant, lors du sommet européen la semaine dernière, le président polonais Lech Kaczynski n'a pas trouvé d'accord avec la présidence finlandaise sur ce sujet.
Le coup d'envoi des pourparlers à un accord de partenariat économique et énergétique avec la Russie aurait dû être donné le 24 novembre, lors d'un sommet UE-Russie à Helsinki, mais le veto polonais avait imposé un report.
Les Européens sont particulièrement intéressés par le volet énergétique de cet accord, dont ils espèrent qu'il leur permettra de sécuriser leurs importantes importations de gaz et de pétrole russes.

VARSOVIE, (AFP)

Russie: l'Etat offre 15 millions d'euros à un millier d'ONG nationales

L'Etat russe a distribué quelque 15 millions d'euros de dons à plus d'un millier d'organisations non-gouvernementales (ONG) nationales, souvent très critiques envers le pouvoir, a indiqué mardi le Kremlin.
Près de 500 millions de roubles soit quelque 15 millions d'euros "ont été octroyés à 1.054 ONG nationales", a indiqué à l'AFP le service de presse du Kremlin.
La liste des ONG sélectionnées a été dressée par la Chambre civile, organe consultatif auprès du Kremlin et le Conseil auprès du président russe destiné à développer les instituts de la société civile, dirigé par Emma Panfilova.
Les deux organismes ont été souvent dénoncés par la presse d'opposition comme un simulacre de société civile orchestré par le Kremlin. L'Institut des projets sociaux, proche du Kremlin, qui prépare notamment un manuel sur "L'Histoire de la Russie contemporaine entre 1991 et 2006" recevra 2,8 millions de roubles (80.000 euros).
Mais plusieurs ONG très critiques vis-à-vis du pouvoir, comme le Comité pour les droits civils ou l'Union des femmes du Don, se sont vues également sur cette liste.
"Le Kremlin a décidé d'octroyer des dons également à des ONG d'opposition dont il a qualifié les activités de positives pour la société", a indiqué à l'AFP Ivan Babouchkine dont le Comité pour les droits civils, qui défend les droits des prisonniers, a reçu un million de roubles (28.920 euros).
L'ONG "Soprotivlenie" (Résistance), qui défend les droits des victimes de crimes, dirigée par Olga Kostina, l'un des témoins-clé au procès de l'ex-magnat russe de pétrole Mikhaïl Khodorkovski, a reçu 1,5 million de roubles (43.380 euros).
Le président Vladimir Poutine a signé au début de l'année une nouvelle loi sur les ONG visant à contrôler de plus près leurs activités et qui a été dénoncée par ces dernières comme une attaque aux libertés.
Plusieurs milliers d'ONG opèrent en Russie dont quelque 200 étrangères qui enregistrent les violations des droits de l'homme, mais aussi mènent des projets sociaux ou des programmes d'adoption.

MOSCOU, (AFP)

Varsovie maintient son veto au lancement de négociations UE-Russie

La Pologne maintient son veto au lancement de négociations sur un vaste accord de partenariat UE-Russie, aucun compromis n'ayant pu être trouvé mercredi lors d'une discussion des ambassadeurs des 25 à Bruxelles.
"Il n'y a rien de changé, il n'y a pas eu d'accord", a indiqué à l'AFP le porte-parole polonais auprès de l'UE Zbigniew Gnatkowski.
Mardi, le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski avait indiqué qu'il y avait une chance d'arriver à un compromis pour lever ce veto, maintenu par Varsovie depuis la mi-novembre en raison de la persistance d'un embargo russe sur les exportations de viande polonaises.

BRUXELLES, (AFP)


Dernière édition par le Mar 29 Mai 2007 - 10:01, édité 1 fois
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 10:00

Vous voulez savoir à quoi vous en tenir sur le personnage de Poutine ? Lisez La Russie selon Poutine, de la journaliste russe Anna Politkovskaïa, traduit de l'Anglais et publié chez Folio. Elle a écrit a aussi Tchétchénie, le déshonneur russe. Son récent assassinat confirme la véracité de ses propos, et a fait une publicité inattendue à son livre, qui serait passé inaperçu en Occident sans cela.

Voici l'introduction du livre :


Ce livre est un portrait de Vladimir Poutine — et de la Russie qu’il dirige —, mais l’homme qu’il décrit ne correspond en rien à la vision idyllique que s’en fait l’Occident.
Confronté à la réalité russe, on ne conserve pas longtemps ses illusions. Vladimir Poutine, pur produit des services seçtets, n’a pas réussi à dépasser ses origines et n’a jamais cessé de se conduire comme un lieutenant-colonel du tristement célèbre KGB. Aujourd’hui comme hier, sa principale préoccupation reste de régler ses comptes avec ses concitoyens épris de libertés, libertés qu’il s’obstine à piétiner comme il le faisait dans sa précédente carrière.
Ce livre proclame aussi que tout le monde en Russie n’est pas prêt à accepter sans mot dire les agissements de Poutine. Nous ne voulons plus être des esclaves, même si cela sert les intérêts de l’occident. Nous exigeons la liberté.
Ce livre n’analyse pas la politique de Poutine, car je ne suis pas politologue. Je ne suis qu’une femme, un être humain parmi des millions, un visage dans les rues de Moscou, de Grozny ou de Saint-Pétersbourg. Ceci est un recueil de mes émotions griffonnées à la hâte dans les marges de la vie telle que les gens la vivent aujourd’hui en Russie. il est encore trop tôt pour prendre le recul nécessaire à une analyse dépassionnée des choses. Je me contente de témoigner de l’instant présent et d’écrire ce que je vois.

Un autre extrait :


En Russie, l'armée est un système clos semblable à une prison. Comme dans une prison, nul n'y entre de son plein gré, et une fois que les autorités vous ont mis là, votre existence devient celle d'un esclave.
[...]
Officier lui-même, Poutine n’a quant à lui rien tenté. Et c’est logique. Lorsqu’il est apparu dans le paysage politique russe comme un candidat à la présidence, et non plus comme le dirè&eur honni du tant détesté FSB, il a d’emblée annoncé la couleur : l’armée, qui avait périclité sous Eltsine, allait connaître une renaissance. Pour relever la tête, il ne lui manquait qu’une seconde guerre en Tchétchénie. Tout ce qui s’est passé depuis dans le nord du Caucase trouve son origine dans cette profession de foi de notre président. Lorsque a éclaté la seconde guerre de Tchétchénie, les militaires ont reçu carte blanche et c’est en masse qu’ils ont voté en faveur de Poutine à l’élection présidentielle de 2000. Ce nouveau conflit leur offre, il faut le dire, de nombreux avantages : des décorations à la pelle et un avancement rapide dans la hiérarchie. Les généraux en service d’active trouvent là une occasion d’entamer une carrière politique et sont rapidement promus aux plus hautes fonctions. Après son humiliation sous Eltsine et sa défaite lors de la première guerre de Tchétchénie, la renaissance de l’armée est donc une mission accomplie.
Quel a été précisément le rôle de Poutine, nous le verrons dans les récits qui vont suivre. il vous appartiendra ensuite de décider si vous désirez vivre dans un pays où vos impôts servent à financer une telle institution. Que ressentirez-vous lorsque votre fils atteindra l’âge de dix-huit ans et que la conscription le recrutera comme « matériel humain »? Que penser d’une armée dont les soldats désertent chaque semaine, parfois par compagnies entières ? Que penser d’une année dans laquelle, pour la seule année 2002, plus de cinq cents hommes, soit l’équivalent d’un bataillon entier, sont morts non pas au combat, mais à la suite de mauvais traitements; d’une armée dont les officiers volent sans vergogne, du billet de dix roubles envoyé à un soldat par ses parents à des colonnes entières de blindés; d’une année dont les officiers sont unis dans leur haine commune des mères de soldats, parce qu’il arrive parfois, quand le scandale va trop loin, que ces mères s’insurgent, qu’elles exigent des explications à la mort de leur fils et demandent le châtiment des coupables ?
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 10:00

Un texte éloquent de Maria Czapska, au sujet des récits des prisonniers polonais du goulag :


A l'époque, en 1943, quand les premiers Polonais libérés des camps avaient commencé à arriver en Angleterre, la Russie était une alliée utile, donc intouchable. La réalité soviétique glaçait les auditeurs :"Quelle exagération, quel culot, nous aussi nous connaissons la Russie. - Voilà de vieux règlements de compte polono-russes, dénués d'objectivité … "Les compagnons demeurés dans les camps, entre la vie et la mort, répétaient, désespérés et pleins d'espérance, à ceux qui étaient libérés : "Dites à l'Occident … Dites toute la vérité sur ce que nous étions et sur ce qu'ils ont fait de nous !" Et les partants juraient de dire toute la vérité, sans rien cacher, la vérité sur l'abaissement de l'homme. Cependant, personne n'en voulait, de cette vérité, personne ne voulait l'écouter, personne n'en était curieux, et les témoignages de "l'autre monde" ne trouvaient pas preneurs.


La même année, à la conférence de Téhéran, le représentant britannique Anthony Eden scellait le sort de la Pologne en l'abandonnant à Moscou.
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 10:01

Poutine devient un nom commun, par Daniel Vernet

Il y a sept ans, Vladimir Vladimirovitch Poutine était intronisé par le président Boris Eltsine comme son successeur. Son second mandat se terminant en mars 2008, l'année qui s'ouvre va être consacrée à la recherche du nouveau Poutine. Les préparatifs battent déjà leur plein derrière les murs du Kremlin, dans une opacité digne de la cour des tsars ou du bureau politique soviétique. Preuve en est les assassinats politico-mafieux, dont le rythme s'est accéléré ces derniers mois. Toutes les explications possibles et imaginables ont été données sans qu'aucune preuve n'ait été avancée sur l'identité des commanditaires. Une seule chose paraît sûre : dans la période d'incertitude qui s'ouvre, les différents clans au pouvoir ne veulent prendre aucun risque à l'approche d'une échéance capitale. Il ne s'agit pas de savoir qui remportera la victoire électorale - toutes les précautions ont déjà été prises pour que le candidat désigné par le pouvoir gagne. Il s'agit d'une question de survie économique et personnelle.

Fin 1999, Poutine était apparu comme le meilleur garant de la pérennité du système oligarchique mis en place sous Eltsine. Ce n'est pas un hasard s'il avait été poussé en avant par Boris Berezovski. Il n'a pas failli à sa mission. Il l'a simplement accomplie au profit d'autres oligarques, en se débarrassant de ses encombrants parrains. Il a fait venir au Kremlin ses amis de Saint-Pétersbourg, comme Brejnev s'était entouré à la fin du régime soviétique du "groupe de Dniepropetrovsk", et les gens qu'il connaissait et comprenait le mieux : les anciens du KGB ayant rempilé dans le FSB, la nouvelle police politique, ou reconvertis dans les affaires. Ce petit monde s'est partagé le gâteau en menant une politique de force à l'intérieur, et de puissance à l'extérieur. Avec Eltsine, les oligarques avaient privatisé les ressources naturelles. Avec Poutine, ils se sont réparti les richesses renationalisées. Le groupe, qui doit compter quelques dizaines de personnes, entretient des liens d'affaires, de famille, de pouvoir, de basse police. Les frontières personnelles s'estompent entre l'administration présidentielle, une partie du gouvernement, l'état-major, les patrons des grands groupes énergétiques, les services secrets. C'est ce qu'un écrivain russe appelle le "collectif Poutine". Poutine devient un nom commun pour désigner cette concentration du pouvoir et cette confusion des genres rarement atteintes. Vladimir Vladimirovitch n'exerce pas un pouvoir personnel. Il est le point d'équilibre du groupe, le lieu géométrique des inévitables factions à l'intérieur du collectif.
Comment trouver le nouvel oiseau rare qui perpétuera le système Poutine et évitera le même éclatement du clan qui a conduit aux révolutions de couleur dans des Républiques postsoviétiques ? Le danger ne vient pas en effet d'une contestation politique du Kremlin, que Poutine a pris soin d'étouffer dans l'oeuf, mais de l'absence de consensus au sein du groupe dirigeant. Le plus simple serait que Vladimir Vladimirovitch se représente pour un troisième mandat.
Jusqu'à maintenant, il s'y est refusé parce que la Constitution le lui interdit. On peut toujours la changer. La chambre d'enregistrement qu'est devenue la Douma ne ferait pas obstacle. Mais le procédé renverrait la Russie vers les pratiques des Républiques d'Asie centrale que les Russes méprisent, alors que le système Poutine tire une partie de sa légitimité de "l'imitation de la démocratie", selon l'expression de la politologue Lilia Schetsova.
L'hypothèse la plus probable est alors que les membres du "collectif Poutine" choisiront un des leurs, qui promettra de perpétuer le système, de garantir l'immunité personnelle de Vladimir Vladimirovitch (comme ce fut le cas pour Eltsine) et de lui réserver même une parcelle d'influence. Avant qu'un nom ne s'impose, les prochains mois seront agités.

LE MONDE | 26.12.06
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 10:01

Accident de Kerimov à Nice : nouveau scandale, cette fois en Belgique

Le député milliardaire russe Souleïman Kerimov, grièvement blessé dans un accident de la route à Nice fin novembre, est en voie de rétablissement, a appris le journal Novye izvestia dans l’entourage de M. Kerimov.
"Il y a quelques jours, j’ai téléphoné aux personnes qui se trouvent en Belgique et visitent Souleïman, elles disent qu’il se porte bien", a indiqué au journal Kouramagomed Kouramagomedov, sextuple champion du monde de lutte libre.

Souleïman Kerimov, patron de la compagnie pétrolière Nafta-Moskva et dont la fortune se chiffre à plus de sept milliards de dollars selon le magazine Forbes, avait perdu le contrôle de sa Ferrari Enzo noire (d’une valeur de quelque 500.000 euros) qui avait percuté un arbre sur la Promenade des Anglais à Nice. La voiture, cassée en deux, avait pris feu.

M. Kerimov, dans un état critique (brûlé à 70%), avait été transporté par hélicoptère à l’hôpital de la Conception, à Marseille, alors que sa compagne, une célèbre présentatrice de télévision, très légèrement brûlée, avait pu regagner rapidement la Russie.

Par la suite, le malade avait été transféré à l’hôpital militaire de Neder-over-Heembeek, en Belgique, spécialisé dans le traitement des grands-brûlés. Bien qu’encore hospitalisé, l’entrepreneur a déjà repris le contrôle de ses affaires en Russie, a confié à Novye izvestia sous couvert de l’anonymat un autre proche de Kerimov.

Le député se fait envoyer les documents nécessaires, selon cette source. Les nouveaux statuts de la compagnie Polimetall ont paru mercredi sous sa signature. "Kerimov est le seul actionnaire de cette compagnie, c’est pourquoi personne d’autre ne peut signer les documents de Polimetall", a-t-on souligné.

En attendant, l’histoire du milliardaire russe a suscité un nouveau scandale en Belgique. Le ministre de la Défense André Flahaut a autorisé "à titre exceptionnel" à mettre à sa disposition un avion médicalisé et une équipe spécialisée du centre des grands-brûlés de l’hôpital militaire afin d’assurer le transport du patient de Marseille à Neder-over-Heembeek.

Par la suite, des journaux belges ont publié une interview de la mère d’Erwin Pecheux, un Belge décédé l’an dernier à Goa (sud-est de l’Inde) à l’âge de 33 ans des suites d’une infection contractée lors d’un voyage en Asie. Sa mère s’indignait de ce qu’aucun vol n’avait pu être organisé en août 2005 pour rapatrier son fils, le ministre de la Défense ayant à l’époque refusé de mettre à disposition un avion militaire, invoquant l’absence de moyens permettant un rapatriement sécurisé, alors qu’il a fait une exception pour un milliardaire russe.

André Flahaut a été alors obligé de s’expliquer publiquement, soulignant que l’état de santé d’Erwin Pecheux le rendait "médicalement intransportable". Le rapatriement d’une personne du sud de la France "ne peut en rien être comparé" à un rapatriement au départ d’un pays aussi éloigné que l’Inde, a ajouté le ministre.

RIA Novosti décline toute responsabilité quant au contenu des articles tirés de la presse.
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Message par Souricet Mar 29 Mai 2007 - 10:03

Désolée, je n'ai pas gardé toutes les dates des articles, mais ils son tous de cet hiver.
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Message par Souricet Lun 12 Nov 2007 - 23:15

Je me demande si ces affaires d'empoisonnement etc (il y a tout de même de fortes présomptions pous que ce soient les services secrets anglais qui soient les auteurs) n'ont pas pour but de déstabiliser la russie de Poutine, qui est le seul Etat influent à se positionner contre la guerre au Moyen-Orient...
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Message par Joss Mar 13 Nov 2007 - 6:59

Souricette a écrit:Je me demande si ces affaires d'empoisonnement etc (il y a tout de même de fortes présomptions pous que ce soient les services secrets anglais qui soient les auteurs) n'ont pas pour but de déstabiliser la russie de Poutine, qui est le seul Etat influent à se positionner contre la guerre au Moyen-Orient...

On pourrait presque ouvrir un fil "empoisonnements" car ya aussi celui de
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