Partir d'où on est
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Partir d'où on est
L'histoire commence en Irlande, c'est l'histoire de quelqu'un quelqu'une qui demande son chemin, il ou elle a une longue route à faire et est un peu perdu(e) "excusez moi monsieur est ce bien la la route de Dublin" et son interlocuteur lui répond "vous savez si j'étais vous je ne partirais pas de ce point là"
La vie spirituelle chrétienne a été comparée par John Bunyan (un auteur anglais) à un pélerinage, un chemin difficile, un pélerinage vers la Nouvelle Jerusalem, dans son livre ("le voyage du pélerin") on parle d'un déplacement physique.
Ce n'est peut être pas le meilleur point de départ pour un pélerinage spirituel que d'être malade, handicapé, phobique, divorcé, en rupture de couple, d'avoir vécu des traumatismes sans nom, ou de ne pas être de la bonne culture, d'être sous la pression de l'ostracisme ou des préjugés... Il y a deux grandes sources de mal dans le monde disait Levinas, la méchanceté du monde et l'ignorance des hommes.
Mais c'est notre point de départ, ce qui va compter c'est le point de départ, nous ne pouvons partir que de l'endroit ou nous sommes, Bunyan parle de ne pas laisser Découragement s'installer.
Lyta Basset rappelait dans une conférence que "Dieu passe alliance avec des personnes " avec des personnes qui sont en chemin, pas avec des groupes, et irréductiblement l'alliance renvoie à une certaine "solitude".
Elle citait comme évènement la perte d'un enfant dans un couple "tu ne pourras jamais comprendre ma douleur de mère comme je ne pourrai jamais comprendre ta douleur de père".
L'exemple de Jésus est significatif, il a commencé une communauté avec des gens qui vont l'abandonner, dans une faillite morale sans nom, d'une femme qui avait vécu 5 ruptures de couples et qui avait certainement (le contexte le dit) mauvaise réputation, il en a fait une des premières missionnaires.
Nous sommes "en chemin" et il est important de reconnaitre la trajectoire de ceux qui sont "en chemin" aussi , l'esprit souffle où il veut. Cela mérite certainement un bout de route.
Devant un tel exemple de confiance et d'encouragement, que peut on dire?
La vie spirituelle chrétienne a été comparée par John Bunyan (un auteur anglais) à un pélerinage, un chemin difficile, un pélerinage vers la Nouvelle Jerusalem, dans son livre ("le voyage du pélerin") on parle d'un déplacement physique.
Ce n'est peut être pas le meilleur point de départ pour un pélerinage spirituel que d'être malade, handicapé, phobique, divorcé, en rupture de couple, d'avoir vécu des traumatismes sans nom, ou de ne pas être de la bonne culture, d'être sous la pression de l'ostracisme ou des préjugés... Il y a deux grandes sources de mal dans le monde disait Levinas, la méchanceté du monde et l'ignorance des hommes.
Mais c'est notre point de départ, ce qui va compter c'est le point de départ, nous ne pouvons partir que de l'endroit ou nous sommes, Bunyan parle de ne pas laisser Découragement s'installer.
Lyta Basset rappelait dans une conférence que "Dieu passe alliance avec des personnes " avec des personnes qui sont en chemin, pas avec des groupes, et irréductiblement l'alliance renvoie à une certaine "solitude".
Elle citait comme évènement la perte d'un enfant dans un couple "tu ne pourras jamais comprendre ma douleur de mère comme je ne pourrai jamais comprendre ta douleur de père".
L'exemple de Jésus est significatif, il a commencé une communauté avec des gens qui vont l'abandonner, dans une faillite morale sans nom, d'une femme qui avait vécu 5 ruptures de couples et qui avait certainement (le contexte le dit) mauvaise réputation, il en a fait une des premières missionnaires.
Nous sommes "en chemin" et il est important de reconnaitre la trajectoire de ceux qui sont "en chemin" aussi , l'esprit souffle où il veut. Cela mérite certainement un bout de route.
Devant un tel exemple de confiance et d'encouragement, que peut on dire?
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