Célibat du prêtre
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PRETRE
Le 23 juin 2007
Etre prêtre au XXIe siècle
Ils sont une centaine à faire ce choix tous les ans en France et à rejoindre les 16 000 prêtres en activité. Qui sont donc ceux qui embrassent ce sacerdoce aujourd'hui ?
TF1
http://s.laposte.lci.fr/FluxJt/jt13d23062007/jt13d23062007r11.asx
Etre prêtre au XXIe siècle
Ils sont une centaine à faire ce choix tous les ans en France et à rejoindre les 16 000 prêtres en activité. Qui sont donc ceux qui embrassent ce sacerdoce aujourd'hui ?
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Célibat du prêtre
Lorsque étais enfant, racontera Paul Lambert, j'aimais me promener dans la campagne et cela m'amusait de décapiter les fleurs à coups de badine. Plus tard, quand je suis entré au collège j'aimais cueillir une fleur et la mettre sur ma table: Puis je me suis dit que les fleurs étaient belles là où elles poussaient. J'ai alors cessé de les couper pour les admirer dans leur cadre naturel. Ce fut pareil pour les femmes. Un jour, j'ai dit au Seigneur que je souhaitais n'en cueillir aucune pour les laisser toutes s'épanouir là où elles vivaient.
Saint Jean de la Croix a écrit : « Le Ciel est à moi. Jésus est à moi. Marie est à moi. Tout est à moi. » Dès que l'on veut retenir une chose précise, tout le reste vous échappe, alors que par le détachement nous pouvons jouir de tout, sans rien posséder de particulier. C’est là la clef du célibat volontaire, sinon la chasteté n'aurait pas de sens. C'est un choix d'amour. Se marier, au contraire, cela veut dire se donner, corps et âme, à un seul être. Pour ce qui est du corps, de l'amour charnel, ce n'est pas difficile. Mais donner mon âme à un seul être, cela m'était impossible. J'avais décidé de la donner à Dieu et il n'existait personne au monde avec qui je pouvais partager ce don, pas même avec ma mère que j'adorais. « Celui qui, pour-moi, a renoncé à une femme, à des enfants, à un champ, celui-là le retrouvera au centuple », a dit le Christ. Il avait raison. Je n'avais pas eu de sœur, et voilà que dans la Cité de la joie, j'en trouvais des myriades qui m'apportaient de grandes joies, à commencer par cette communion du partage de vie, cette solidarité si essentielle dans un bidonville où l'on a tant besoin les uns des autres.
Dominique LAPIERRE, La Cité de la joie
Saint Jean de la Croix a écrit : « Le Ciel est à moi. Jésus est à moi. Marie est à moi. Tout est à moi. » Dès que l'on veut retenir une chose précise, tout le reste vous échappe, alors que par le détachement nous pouvons jouir de tout, sans rien posséder de particulier. C’est là la clef du célibat volontaire, sinon la chasteté n'aurait pas de sens. C'est un choix d'amour. Se marier, au contraire, cela veut dire se donner, corps et âme, à un seul être. Pour ce qui est du corps, de l'amour charnel, ce n'est pas difficile. Mais donner mon âme à un seul être, cela m'était impossible. J'avais décidé de la donner à Dieu et il n'existait personne au monde avec qui je pouvais partager ce don, pas même avec ma mère que j'adorais. « Celui qui, pour-moi, a renoncé à une femme, à des enfants, à un champ, celui-là le retrouvera au centuple », a dit le Christ. Il avait raison. Je n'avais pas eu de sœur, et voilà que dans la Cité de la joie, j'en trouvais des myriades qui m'apportaient de grandes joies, à commencer par cette communion du partage de vie, cette solidarité si essentielle dans un bidonville où l'on a tant besoin les uns des autres.
Dominique LAPIERRE, La Cité de la joie
Souricet- Invité
Re: Célibat du prêtre
Paul Lambert, le héros de Dominique Lapierre, existe réellement, mais il s'appelle Gaston Dayanand (en fait, Dayanand est son nom indien. J'ai oublié son nom d'origine).
Gaston Dayanand est né en 1937 dans une famille ouvrière suisse. Il travaille en usine comme manoeuvre à Lyon, Paris et Marseille. En 1972, un diplôme d’infirmier en poche, il part pour Calcutta.
Pendant 20 ans, il vit au milieu des plus pauvres dans le bidonville de Pilkhana. Il est l’un des modèles qui inspirèrent Dominique Lapierre pour son livre "La cité de la joie". En 1992 il obtient la nationalité indienne. Il anime actuellement des dizaines d’ONG ou coopèrent hindous, musulmans et chrétiens.
A publié "Les racines des palétuviers" et "Dans les courées de Calcutta"
aux éditions de l’Atelier et aux éditions Charles Léopold Mayer.
Gaston Dayanand est né en 1937 dans une famille ouvrière suisse. Il travaille en usine comme manoeuvre à Lyon, Paris et Marseille. En 1972, un diplôme d’infirmier en poche, il part pour Calcutta.
Pendant 20 ans, il vit au milieu des plus pauvres dans le bidonville de Pilkhana. Il est l’un des modèles qui inspirèrent Dominique Lapierre pour son livre "La cité de la joie". En 1992 il obtient la nationalité indienne. Il anime actuellement des dizaines d’ONG ou coopèrent hindous, musulmans et chrétiens.
A publié "Les racines des palétuviers" et "Dans les courées de Calcutta"
aux éditions de l’Atelier et aux éditions Charles Léopold Mayer.
Re: Célibat du prêtre
Musique : nulle
Paroles : bébêtes
En gros : pas terrible...
Paroles : bébêtes
En gros : pas terrible...
Cécile- moderateur
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Date d'inscription : 26/05/2007
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