La cité de la joie

C'est un récit de Dominique Lapierre, que plusieurs d'entre vous ont lu sans doute.

C'est vraiment un livre magnifique, une réflexion profonde sur la culture indienne, sur la charité, sur la pauvreté.

Il est facile à tout homme de reconnaître et de glorifier les richesses du monde, mais seul un pauvre peut connaître la richesse qu'est la pauvreté. Seul un pauvre peut connaître la richesse qu'est la souffrance.

Ce qui est beau, c'est de voir que tous ces déshérités, dans le plus complet dénuement, trouvent encore à sacrifer un bol de riz à leurs dieux, eux qui ne mangent pas tous les jours. Les Musulmans gardent leurs amgnifiques habits de fête pour les ressortir une fois par an alors que le reste du temps ils sont vêtus de guenilles. On est loin du misérabilisme à la l'occidentale, par lesquel des riches cherchent à s'initier à la pauvreté, une sorte de pauvreté imaginaire. Et loin de cette théorie selon laquelle le Christ ayant été pauvre, ce qui sert à lui rendre un culte doit être laid et misérable.

Il est beau aussi de voir comme tous ces gens mettent Dieu avant toute chose. Les survivants d'une inondation accueillent une équipe médicale, alors qu'ils n'ont rien mangé depuis plusieurs jours et qu'ils sont à bout de forces :

Avant même de s'occuper de ce que nosu apportions, des mollahs musulmans nous guidèrent jusqu'à la petite mosquée qui avait échappé au désastre. Au coeur du drame, il fallait d'abord remercier Allah !

Enfin, tous ces miséreux savent qu'ils y a toujours plus à plaindre qu'eux, et il existe entre eux une entraide et une solidarité extraordinaires.

Un pays capable de tant de partage est un exemple pour le monde.

Vous pouvez aider les pauvres et les lépreux de Calcutta à travers le site de l'auteur : CITE DE LA JOIE.