FRANCOIS FILLON
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FRANCOIS FILLON
......Non .....pas 1er ministre mais collaborateur !
Publié le 19/09 à 12:00
Le Premier ministre admet qu'il a été "agacé" par des remarques à son égard proférées par le président de la République
Dans une interview parue mercredi dans "Paris Match", François Fillon confie avoir diversement apprécié d'avoir été qualifié de "collaborateur" par Nicolas Sarkozy.
"Il arrive à chacun de commettre des imprécisions de vocabulaire (...) Ces incidents de parcours pour nous sont déjà lointains", assure le Premier ministre.
"Je suis totalement loyal à l'égard du président de la République. Cela fait trois ans que je me suis engagé à ses côtés (...) J'ai la conviction qu'il a le caractère et la méthode pour faire bouger les choses. Maintenant je ne suis pas un 'collaborateur ' du président de la République mais son Premier ministre", souligne-t-il.
A la question: "Cela ne vous a pas blessé ?", il a donc répondu : "Blessé, non. Agacé, un peu."
Par ailleurs, le chef du gouvernement met en avant la "spécificité" de sa fonction, qui est "sa responsabilité devant le Parlement". A propos de l'intervention du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI le 2 septembre, François Fillon souligne que les "proches" de Nicolas Sarkozy parlent "en son nom", alors que lui "s'exprime au nom du gouvernement qui est responsable devant le Parlement", ce qui constitue "une différence importante".
Selon l'hôte de Matignon, ces péripéties n'auraient nullement altéré les relations "de très grande confiance" entre le chef de l'Etat et lui. "On a surmonté cette situation très facilement. On s'est arrangés pour ne pas recréer un nouveau motif inutile d'événement politique."
François Fillon répond aussi aux critiques du Président qui avait appelé, le 11 septembre, à "un peu de méthode" dans la réforme des régimes spéciaux de retraite : "Quant à la méthode, il me semble avoir amplement démontré avec la réforme des retraites en 2003 (qu'il avait accomplie au sein du gouvernement Raffarin, ndlr) que j'étais capable d'obtenir une très bonne concertation avec les partenaires sociaux et même un vrai soutien de certains d'entre eux."
Fidèle aux conceptions qu'il avait exposées dans un livre en 2006, le Premier ministre considère que "toute dualité au sommet de l'exécutif est un handicap pour l'efficacité politique", ajoutant qu'"il faut toujours mettre les textes en accord avec la pratique". Il rappelle ainsi qu'il est favorable, à terme, à la disparition du poste de Premier ministre.
L'ETAT EN FAILLITE
L'ETAT EN FAILLITE
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Fillon : "A la tête d'un Etat en situation de faillite"
C'est le genre de propos qui ne passe pas inaperçu dans la bouche d'un Premier ministre. "Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer", a martelé dans la matinée le Premier ministre, à Calvi.
Dans l'après-midi, en visite à la mairie d'Ajaccio, il est revenu sur cette déclaration, affirmant avoir eu recours à une "image". "Parfois, il faut utiliser des images. C'est ce que j'ai fait devant des agriculteurs qui demandaient toujours plus, toujours plus à l'Etat. Je leur ai dit que si la France était une entreprise, un ménage, elle serait en cessation de paiement", a-t-il déclaré. La France "s'endette, et il faut que tous les Français prennent conscience qu'il est temps de mettre un terme à des solutions de facilité qui ont été employées depuis 25 ans et qui placent notre pays dans une position de faiblesse", a-t-il ajouté.
En Corse, François Fillon a par ailleurs répété son engagement de "ramener le budget de l'Etat à l'équilibre avant la fin du quinquennat". Sinon, a-t-il mis en garde, "on ne pourra rien bâtir de solide ni pour la Corse ni pour aucune autre partie du territoire national". Le Premier ministre avait entamé sa journée par une rencontre à la mairie de Calvi avec des élus et des personnalités du monde clturel, sur le thème de la culture corse.
Re: FRANCOIS FILLON
27/09/2007 20:40
Le partage des rôles entre Fillon et Sarkozy divise les députés UMP
Les parlementaires de l'UMP, qui se réunissent vendredi 28 et samedi 29 septembre à Strasbourg, s'interrogent sur la "présidentialisation" du régime et "l'effacement" du premier ministre
«J’ai mal pour ce pauvre François ! », lâche un député UMP. Mal d’entendre le premier ministre se faire traiter de « collaborateur » par le chef de l’État. Mal de le voir aux ordres du très puissant secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant. Mal de l’entendre « faire de la surenchère », sur les retraites ou l’état de la France, pour exister aux côtés d’un Nicolas Sarkozy qui sature l’espace politique et médiatique.
Comme tous les Français, les députés et sénateurs UMP assistent à l’évolution de la pratique quotidienne des institutions depuis mai dernier. Et prennent acte du partage des rôles entre un président omniprésent et omniscient, partout et qui fait tout, et un premier ministre effacé, qui a du mal à exister.
Qu’ils s’en félicitent ou s’en inquiètent, les parlementaires de la majorité doivent se rendre à l’évidence : il n’y aura pas de retour en arrière. « Nous avons changé d’ère, estime ainsi le député UMP de l’Eure Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon. Le président occupe tout l’espace politique. C’est ce qu’attendaient les Français. Historique, cette évolution est irrévocable. »:afraid:
"Le président prend plus de risques"
Pour le député UMP de Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart, cette répartition nouvelle a le mérite d’être « plus franche ». « Le président s’engage plus clairement et prend plus de risques. C’est normal : c’est lui qui a la légitimité et la popularité pour agir. » La « présidentialisation » du régime ne fait pas peur à cet élu, parce qu’elle permettra de « sortir de l’ambiguïté » inhérente aux institutions de la Ve République.
« En début de mandat, les premiers ministres n’avaient pas plus de marge de manœuvre que François Fillon », croit se souvenir Laurent Hénart. Même sentiment chez le député UMP de la Marne Benoît Apparu. Pour ce novice à l’Assemblée nationale, « l’effacement du premier ministre » est une « conséquence logique » du passage au quinquennat : « La concomitance entre les élections présidentielle et législatives amenuise de fait les rôles du premier ministre et des parlementaires », estime l’élu, qui reconnaît que c’est « compliqué à vivre » pour François Fillon.
« C’est dur à vivre pour la majorité aussi, ajoute le député. Une hyperprésidence, avec un chef de l’État responsable devant le Parlement, d’accord. Mais à condition que soient renforcés les pouvoirs du Parlement. »
"C'est l'image qui a changé, pas la réalité"
Ce dernier point fait consensus au sein de la majorité. « Le renforcement des pouvoirs du Parlement est la clé de la réforme institutionnelle », pense le député de la Haute-Marne François Cornut-Gentille. Lui non plus n’est pas hostile à une « présidentialisation » du régime ni à une « redéfinition » du rôle du premier ministre. « On pourrait imaginer une fusion entre le poste de secrétaire général de l’Élysée et celui de premier ministre », avance-t-il.
« Attention », prévient le député Michel Diefenbacher, de ne « pas se tromper de débat ». Pour l’élu de Lot-et-Garonne, opposé à la disparition de la fonction de premier ministre, « les présidents de la Ve République ont toujours eu le pas sur les chefs du gouvernement ». « Quand j’étais étudiant à Sciences Po dans les années 1960, on posait déjà cette question : qui détermine et conduit la politique de la nation ? Aujourd’hui, l’action du président est plus médiatique. C’est l’image qui a changé, pas la réalité. »
« Faux ! », rétorque le député du Morbihan François Goulard. Pour l’ancien ministre, qui s’inquiète d’un déséquilibre des pouvoirs au profit du président, « l’effacement du premier ministre » est bien réel. « Nous assistons à la négation de cette fonction, s’inquiète-t-il. Le président intervient sur tous les sujets, il faut que la matière soit subalterne pour que le premier ministre, ou a fortiori un ministre, soit autorisé à s’exprimer… Quant aux projets de loi, ils sont préparés à l’Élysée ! »
"Impensable"
Pour François Goulard, il est « impensable » que le président se substitue au premier ministre, parce qu’il est « inconcevable » que la France choisisse le régime présidentiel, comme aux États-Unis. « Là-bas, le Parlement est totalement indépendant de l’exécutif et joue le rôle d’un vrai contre-pouvoir, explique-t-il. Il n’y a pas de discipline de vote au sein des partis. Ici, Nicolas Sarkozy veut à la fois l’unité de l’exécutif et du Parlement, et une extension des pouvoirs du président. Du jamais-vu ! »
Pour François Cornut-Gentille, il faut « éviter de se perdre dans des débats de constitutionnalistes ». « Une Constitution doit être pensée pour gérer et réformer le pays, souligne le député. En 1958, de Gaulle s’est demandé de quels outils il avait besoin pour réformer le pays et le sortir de la guerre d’Algérie. Nicolas Sarkozy doit se poser la même question : de quoi a-t-il besoin pour mener à bien les réformes de structure sur lesquelles on bute depuis vingt ans ? »
Solenn DE ROYER LA CROIX
Le partage des rôles entre Fillon et Sarkozy divise les députés UMP
Les parlementaires de l'UMP, qui se réunissent vendredi 28 et samedi 29 septembre à Strasbourg, s'interrogent sur la "présidentialisation" du régime et "l'effacement" du premier ministre
«J’ai mal pour ce pauvre François ! », lâche un député UMP. Mal d’entendre le premier ministre se faire traiter de « collaborateur » par le chef de l’État. Mal de le voir aux ordres du très puissant secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant. Mal de l’entendre « faire de la surenchère », sur les retraites ou l’état de la France, pour exister aux côtés d’un Nicolas Sarkozy qui sature l’espace politique et médiatique.
Comme tous les Français, les députés et sénateurs UMP assistent à l’évolution de la pratique quotidienne des institutions depuis mai dernier. Et prennent acte du partage des rôles entre un président omniprésent et omniscient, partout et qui fait tout, et un premier ministre effacé, qui a du mal à exister.
Qu’ils s’en félicitent ou s’en inquiètent, les parlementaires de la majorité doivent se rendre à l’évidence : il n’y aura pas de retour en arrière. « Nous avons changé d’ère, estime ainsi le député UMP de l’Eure Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon. Le président occupe tout l’espace politique. C’est ce qu’attendaient les Français. Historique, cette évolution est irrévocable. »:afraid:
"Le président prend plus de risques"
Pour le député UMP de Meurthe-et-Moselle Laurent Hénart, cette répartition nouvelle a le mérite d’être « plus franche ». « Le président s’engage plus clairement et prend plus de risques. C’est normal : c’est lui qui a la légitimité et la popularité pour agir. » La « présidentialisation » du régime ne fait pas peur à cet élu, parce qu’elle permettra de « sortir de l’ambiguïté » inhérente aux institutions de la Ve République.
« En début de mandat, les premiers ministres n’avaient pas plus de marge de manœuvre que François Fillon », croit se souvenir Laurent Hénart. Même sentiment chez le député UMP de la Marne Benoît Apparu. Pour ce novice à l’Assemblée nationale, « l’effacement du premier ministre » est une « conséquence logique » du passage au quinquennat : « La concomitance entre les élections présidentielle et législatives amenuise de fait les rôles du premier ministre et des parlementaires », estime l’élu, qui reconnaît que c’est « compliqué à vivre » pour François Fillon.
« C’est dur à vivre pour la majorité aussi, ajoute le député. Une hyperprésidence, avec un chef de l’État responsable devant le Parlement, d’accord. Mais à condition que soient renforcés les pouvoirs du Parlement. »
"C'est l'image qui a changé, pas la réalité"
Ce dernier point fait consensus au sein de la majorité. « Le renforcement des pouvoirs du Parlement est la clé de la réforme institutionnelle », pense le député de la Haute-Marne François Cornut-Gentille. Lui non plus n’est pas hostile à une « présidentialisation » du régime ni à une « redéfinition » du rôle du premier ministre. « On pourrait imaginer une fusion entre le poste de secrétaire général de l’Élysée et celui de premier ministre », avance-t-il.
« Attention », prévient le député Michel Diefenbacher, de ne « pas se tromper de débat ». Pour l’élu de Lot-et-Garonne, opposé à la disparition de la fonction de premier ministre, « les présidents de la Ve République ont toujours eu le pas sur les chefs du gouvernement ». « Quand j’étais étudiant à Sciences Po dans les années 1960, on posait déjà cette question : qui détermine et conduit la politique de la nation ? Aujourd’hui, l’action du président est plus médiatique. C’est l’image qui a changé, pas la réalité. »
« Faux ! », rétorque le député du Morbihan François Goulard. Pour l’ancien ministre, qui s’inquiète d’un déséquilibre des pouvoirs au profit du président, « l’effacement du premier ministre » est bien réel. « Nous assistons à la négation de cette fonction, s’inquiète-t-il. Le président intervient sur tous les sujets, il faut que la matière soit subalterne pour que le premier ministre, ou a fortiori un ministre, soit autorisé à s’exprimer… Quant aux projets de loi, ils sont préparés à l’Élysée ! »
"Impensable"
Pour François Goulard, il est « impensable » que le président se substitue au premier ministre, parce qu’il est « inconcevable » que la France choisisse le régime présidentiel, comme aux États-Unis. « Là-bas, le Parlement est totalement indépendant de l’exécutif et joue le rôle d’un vrai contre-pouvoir, explique-t-il. Il n’y a pas de discipline de vote au sein des partis. Ici, Nicolas Sarkozy veut à la fois l’unité de l’exécutif et du Parlement, et une extension des pouvoirs du président. Du jamais-vu ! »
Pour François Cornut-Gentille, il faut « éviter de se perdre dans des débats de constitutionnalistes ». « Une Constitution doit être pensée pour gérer et réformer le pays, souligne le député. En 1958, de Gaulle s’est demandé de quels outils il avait besoin pour réformer le pays et le sortir de la guerre d’Algérie. Nicolas Sarkozy doit se poser la même question : de quoi a-t-il besoin pour mener à bien les réformes de structure sur lesquelles on bute depuis vingt ans ? »
Solenn DE ROYER LA CROIX
Re: FRANCOIS FILLON
C'EST OFF 04.06.08
1er EPISODE
NICOLAS SARKOZY : “MAIS QUEL C******, CE FILLON” !
François Fillon n’a t-il pas suffisement calculé les risques qu’il prenait en se rendant au Lycée Paul Bert lundi matin ?
Le déplacement ministeriel (Xavier Darcos et Rachida Dati étaient du voyage) dans ce lycée en pointe dans la contestation contre le Gouvernement a tourné à l’affrontement entre professeurs, parents d’élèves, collégiens, et forces de l’ordre : tireurs d’élite, gendarme blessé, jets de projectiles devant les caméras, etc…
Et c’est ce même jour que Nicolas Sarkozy avait choisi pour accueillir les recteurs à l’Elysée et intervenir sur les lycées, ce qui a déclenché selon “Le Canard Enchaine” la fureur du Président. Voici les propos qu’auraient tenu Nicolas Sarkozy sur son Premier Ministre selon l’hebdomadaire satirique :
“Mais quel c****** ce Fillon, faire ça le jour où j’interviens sur les lycées […] les journaux télévisés ne retiendront que les images des Ministres encadrés par ds gendarmes. Il n’est même pas capable d’organiser convenablement ses déplacements et, en plus comme il a la trouille, il fait donner les flics. Quel c***** ! Quel a***** !”.
Le Canard Enchainé explique que c’est en apprenant cette colère présidentielle carabinée que le Premier Ministre aurait expliqué aux médias dans la soirée qu’il “se déplace où il veut quand il veut dans les établissements qui appartiennent à la République et qui sont ouverts à tous”.
1er EPISODE
NICOLAS SARKOZY : “MAIS QUEL C******, CE FILLON” !
François Fillon n’a t-il pas suffisement calculé les risques qu’il prenait en se rendant au Lycée Paul Bert lundi matin ?
Le déplacement ministeriel (Xavier Darcos et Rachida Dati étaient du voyage) dans ce lycée en pointe dans la contestation contre le Gouvernement a tourné à l’affrontement entre professeurs, parents d’élèves, collégiens, et forces de l’ordre : tireurs d’élite, gendarme blessé, jets de projectiles devant les caméras, etc…
Et c’est ce même jour que Nicolas Sarkozy avait choisi pour accueillir les recteurs à l’Elysée et intervenir sur les lycées, ce qui a déclenché selon “Le Canard Enchaine” la fureur du Président. Voici les propos qu’auraient tenu Nicolas Sarkozy sur son Premier Ministre selon l’hebdomadaire satirique :
“Mais quel c****** ce Fillon, faire ça le jour où j’interviens sur les lycées […] les journaux télévisés ne retiendront que les images des Ministres encadrés par ds gendarmes. Il n’est même pas capable d’organiser convenablement ses déplacements et, en plus comme il a la trouille, il fait donner les flics. Quel c***** ! Quel a***** !”.
Le Canard Enchainé explique que c’est en apprenant cette colère présidentielle carabinée que le Premier Ministre aurait expliqué aux médias dans la soirée qu’il “se déplace où il veut quand il veut dans les établissements qui appartiennent à la République et qui sont ouverts à tous”.
Re: FRANCOIS FILLON
LE MONDE | 07.07.08
2ème EPISODE
Budget : l'inquiétude gagne Eric Woerth et François Fillon
François Fillon l'a redit solennellement, samedi 5 juillet, devant le conseil national de l'UMP : "Je ne serai pas le premier ministre qui laisse aux générations futures la facture de nos imprévoyances et de nos lâchetés." En pleine préparation du projet de budget 2009, ces propos prennent un relief particulier : le ministre du budget, Eric Woerth, et les commissions des finances des deux assemblées s'inquiètent du silence de l'Elysée sur les finances publiques et de la propension à la dépense de Nicolas Sarkozy. Lequel n'avait pas fait, il est vrai, du redressement des comptes publics une priorité de sa campagne.
POUR LIRE A SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
2ème EPISODE
Budget : l'inquiétude gagne Eric Woerth et François Fillon
François Fillon l'a redit solennellement, samedi 5 juillet, devant le conseil national de l'UMP : "Je ne serai pas le premier ministre qui laisse aux générations futures la facture de nos imprévoyances et de nos lâchetés." En pleine préparation du projet de budget 2009, ces propos prennent un relief particulier : le ministre du budget, Eric Woerth, et les commissions des finances des deux assemblées s'inquiètent du silence de l'Elysée sur les finances publiques et de la propension à la dépense de Nicolas Sarkozy. Lequel n'avait pas fait, il est vrai, du redressement des comptes publics une priorité de sa campagne.
POUR LIRE A SUITE, CLIQUER SUR SPOILER
- Spoiler:
- A huit jours du débat d'orientation budgétaire, prévu le 15 juillet, M. Woerth doit être auditionné, mercredi dans la soirée, par la commission des finances de l'Assemblée. Il reste d'ici là des arbitrages lourds à rendre pour pouvoir présenter la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2009 - son volet dépenses -, ainsi que la trajectoire des dépenses de l'Etat par mission sur les années 2009 à 2011.
Des questions aussi sensibles que le format et la date d'entrée en vigueur du revenu de solidarité active (RSA), l'ampleur de la baisse des effectifs de l'éducation nationale (au moins 12 000, mais plutôt davantage), les relations financières entre l'Etat et les collectivités locales ou la fiscalité écologique ne sont pas tranchées. Le ralentissement économique, qui pourrait s'amplifier en 2009, complique la mise au point de ce PLF, dont la Commission européenne attend un début d'assainissement.
La charge de la dette enfle et pourrait être supérieure de 2 milliards aux 1,5 à 2 milliards déjà prévus par M. Woerth, du fait de l'indexation sur l'inflation de 10 % à 12 % des emprunts des administrations. S'il veut réduire le déficit public à 2 % du PIB en 2009 et tenir son engagement de retour à l'équilibre en 2012, le gouvernement devra s'imposer une discipline de fer. Or la France, comme l'a noté la Cour des comptes, n'est pas douée pour ce genre d'exercice. Elle fait même presque jeu égal avec la Suède en matière de dépenses publiques (plus de 52 % du PIB de deux pays).
MAÎTRISE STRICTE DES DÉPENSES
"Il y a eu 20 milliards d'euros de surcroît de recettes fiscales en 2007, note Gilles Carrez, député UMP du Val-de-Marne et rapporteur général du budget. Douze milliards sont allés aux baisses d'impôt, 2 aux exonérations de cotisations sociales, 5,5 aux dépenses et seulement 1 milliard a servi à réduire le déficit." Comment faire mieux avec une croissance et des recettes ralenties ?
En 2008, les rentrées fiscales assises sur les revenus 2007 devraient être conformes aux prévisions, et l'inflation dopera les recettes de TVA. Mais l'inquiétude concerne le cinquième acompte de l'impôt sur les sociétés (IS) versé en décembre. Il pourrait rapporter moins que prévu, en raison de l'impact de la crise sur les banques et les assurances. "Si la baisse de recettes est de 2 milliards, ce ne sera pas trop grave. Si elle atteint 5 ou 6 milliards, ce sera autrement plus compliqué", note M. Carrez.
En 2009, les recettes fiscales devraient ralentir plus sensiblement : le rendement des impôts basés sur le patrimoine devrait baisser avec le retournement immobilier, et les rentrées de TVA devraient être en ligne avec celles de 2008. Quant à l'IS, nul ne sait ce qu'il sera. Mais les sombres prévisions du président de Renault, Carlos Ghosn, pour 2009 ne sont pas rassurantes.
"Dans un contexte aussi tendu, toute mesure de baisse d'impôt, qu'il s'agisse de la suppression annoncée de l'impôt forfaitaire (IFA) ou de la création de crédits d'impôt nouveaux en faveur de l'environnement, creuserait le déficit. Il faut absolument procéder par redéploiement", insiste M. Carrez. Faute de quoi, dit-il, le gouvernement pourrait devoir abandonner la règle du zéro volume, c'est-à-dire la stabilisation des dépenses hors inflation, en vigueur depuis 2004.
M. Fillon n'y est pas favorable. Samedi, il a plaidé pour une maîtrise stricte des dépenses en volume, pour le respect de la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et jugé nécessaire "un effort de vérité", notamment sur la Sécurité sociale. Sera-t-il entendu ?
Claire Guélaud
Re: FRANCOIS FILLON
LE POINT 13.07.08
3ème EPISODE
François Fillon, souffrant, ne participera pas au sommet de l'UPM
Le Premier ministre François Fillon a annulé toutes les activités prévues à son agenda dimanche, dont un déjeuner avec Jean-Claude Juncker et sa participation au sommet de l'Union pour la Méditerranée, en raison d'un mal de dos persistant, ont annoncé ses services. Il devait notamment prononcer une allocution lors de la traditionnelle réception au ministère de la Défense à la veille du 14 juillet. Le chef de gouvernement avait déjà annulé sa participation, prévue de longue date, samedi à une course de voitures anciennes au Mans.
3ème EPISODE
François Fillon, souffrant, ne participera pas au sommet de l'UPM
Le Premier ministre François Fillon a annulé toutes les activités prévues à son agenda dimanche, dont un déjeuner avec Jean-Claude Juncker et sa participation au sommet de l'Union pour la Méditerranée, en raison d'un mal de dos persistant, ont annoncé ses services. Il devait notamment prononcer une allocution lors de la traditionnelle réception au ministère de la Défense à la veille du 14 juillet. Le chef de gouvernement avait déjà annulé sa participation, prévue de longue date, samedi à une course de voitures anciennes au Mans.
Dernière édition par Joss le Lun 14 Juil 2008 - 13:39, édité 1 fois
Re: FRANCOIS FILLON
Ca me rappelle l'absence de CECILIA SARKOZY aux USA pour raison de santé
Il les rend tous malades.....Et la France continue de s'effriter....
Il les rend tous malades.....Et la France continue de s'effriter....
Re: FRANCOIS FILLON
Dans un entretien publié dans "Le Monde" daté de jeudi, Nicolas Sarkozy constate que François Fillon "souffre beaucoup du dos, c'est sûr". Mais "je ne pense pas qu'il souffre davantage dans l'exercice de sa fonction que Pompidou ou Debré sous De Gaulle ou que Mauroy sous Mitterrand", ajoute-t-il.
Le chef de l'Etat estime par ailleurs qu'il "faudra se poser la question" d'un remaniement gouvernemental "à mi-quinquennat".
NOUVEL OBS
Pauvre fillon : cela fera un ennemi de plus de SARKOZY
Le prochain gouvernement ? Y verrait-t-on le père et la mère BALKANY......Manquerait plus que cela Cette smala, c'est l'abomination de la désolation
Pauvre France !
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