La France grève

Le service minimum à l’Education nationale ?

Alors que l’instauration d’un service minimum dans les transports publics va bientôt devenir une réalité, le Premier ministre François Fillon a enviség l'hypothèse d'une extension possible à l’Education nationale. Invité du journal de France 3, le 17 juillet 2007, le Premier ministre François Fillon a indiqué que « la démonstration qui sera faite de l’efficacité du dialogue social dans les transports » pourrait « servir de modèle pour être étendu dans d’autres secteurs, dont l’Education nationale ».

Si aucun projet en ce sens n'est à l'ordre du jour, il n'en reste pas moins qu'il n'est pas interdit de poser la question d'un service minimum pour l'accueil des enfants dans les écoles.

Je trouve que c'est quand même un minimum, d'accueillir les enfants.

Souricette a écrit:Je trouve que c'est quand même un minimum, d'accueillir les enfants.

...ça paraît évident. Par ailleurs, dans tous les domaines où l'activité n'est pas matériellement productrice, le seul moyen de pression est de gêner les autres ! Faute de pouvoir s'en prendre aux vrais responsables des problèmes.

Et vous imaginez si tout le monde faisait pareil ? Si chacun pour les avantages de son petit corps de métier paralysait le pays ? Ca donnerait... mais 68, me dira Lagaillette ou Dominique...

La liste des actions pour le mois de novembre ne cesse de s'allonger avec une grève illimitée à la SNCF le 13 au soir, des débrayages des gaziers et électriciens le 14, des manifestations de fonctionnaires, d'enseignants et d'étudiants le 20, sans oublier la grève des tribunaux le 29.

Bon ben pour les étudiants ils ne sont pas tous au courant

Après recherche d'infos via le net je trouve :
Article mis en ligne le : mardi 30 octobre 2007



Les universités de Tolbiac, et Aix-Marseille 1 bloquées

Les Assemblées générales visant à bloquer les universités se sont multipliés ces derniers jours. Aujourd’hui, les étudiants de Tolbiac (Paris 1) et d’Aix-Marseille 1 sont les premiers à pâtir de l’irresponsabilité de l’extrême gauche. Dans ces deux universités des AG ont décidé de bloquer l’établissement, en conséquence de quoi les administrations respectives ont décidé de la fermeture pure et simple des locaux. A tolbiac, il y avait entre 500 et 600 étudiants qui, selon les règles anti-démocratique de l’extrême gauche, ont voté pour le blocage et la grève illimité. 500 personnes ont décidé au détriment des 10 000 étudiants de Tolbiac. Scénario identique à l’UFR de lettres, sciences humaines et psycho-sociologie d’Aix MArseille 1, pour le moment les facultés de droit et d’économie ne sont pas concernées.






Les syndicats de la RATP réunis depuis 15h devraient se mettre en grève

Après les fédérations de cheminots, les syndicats de la RATP sont réunis depuis 15h pour discuter d’un mot d’ordre de grève reconductible à compter de la mi-novembre contre les modalités de la réforme des régimes spéciaux de retraite. Les organisations syndicales de la RATP devraient s’aligner sur le mot d’ordre de grève lancé à la mi-journée par six fédérations de cheminots qui appellent à une grève reconductible à partir du 13 novembre à 20h.

SNCF : grève reconductible à compter du 13 novembre au soir

La CGT, FO, la CFTC, Sud-Rail, l’ UNSA et la CGC) appellent à une grève reconductible à la SNCF à compter du 13 novembre à 20h et déposent une préavis national de grève pour une durée illimitée reconductible par période de 24 heures.

La CFDT réserve sa réponse, tandis que la Fédération générale autonome des agents de conduite (FGAAC), déjà engagée dans un processus de négociations avec la SNCF, ne devrait pas se joindre au mouvement.


Air France également ?


J'avais oublié les marins pêcheurs.

AFP - Dimanche 4 novembre, 09h42
Quelque 150 délégués des pêcheurs en grève, réunis samedi à Lorient (Morbihan), ont menacé de lancer dès lundi des actions "allant crescendo", notamment en direction des dépôts de carburant, si leur demande d'un mécanisme compensant la hausse du gazole était écartée

Si les marins-pêcheurs bloquent les dépôts de carburant, on a tout intérêt à faire le plein chaque fois qu'on peut...si on a besoin de circuler...

Quand on habite à la campagne, sans voiture, on est vraiment "coincés" !

BREST - Les pêcheurs en grève contre le gasoil cher bloquent, depuis le milieu de la nuit de dimanche à lundi, trois dépôts de carburant situés Brest, Douarnenez (Finistère) et Lorient (Morbihan) pour que le ministère de l'Agriculture et de la Pêche confirme que "la réunion de mercredi portera bien sur un mécanisme gasoil, et que les grévistes seront bien représentés", a déclaré à l'Associated Press Philippe Le Moigne, porte-parole du comité de crise du quartier maritime du Guilvinec (Finistère) doù est parti le mouvement.


Les marins pêcheurs, près de 350 à Lorient, plus de 200 sur Brest, une cinquantaine à Douarnenez, selon les professionnels joints par l'Associated Press, se sont engagés à lever leur blocus après 9h00 lundi, s'ils obtenaient satisfaction.

Les pêcheurs de l'Atlantique font grève depuis vendredi 9h00 et réclament la mise en oeuvre d'un mécanisme de compensation au prix du gasoil qu'ils disent trop élevé (52 centimes d'euro actuellement).

Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche a proposé dimanche après-midi aux professionnels de se retrouver mercredi à Paris pour évoquer des mesures complémentaires.

Jusqu'au début de l'année 2007, les pêcheurs français bénéficiaient d'un mécanisme de compensation du prix du gasoil appelé fonds de prévention aux aléas de la pêche, mais Bruxelles a jugé ce mécanisme incompatible avec les règles européennes. AP

PARIS - "Les choses ont commencé à changer, ce n'est que le début": Nicolas Sarkozy, qui fêtera mardi ses six mois à l'Elysée sur fond de grèves annoncées contre la réforme des régimes spéciaux, a prévenu lundi qu'il ne plierait devant "aucun conservatisme".


"Je ne me laisserai arrêter par aucun conservatisme, et dieu sait s'ils sont nombreux!", a de nouveau averti le président lors d'un discours à l'occasion du bicentenaire de la Cour des comptes. "Je n'ai pas été élu cinq ans pour demeurer immobile. Les choses ont commencé à changer, ce n'est que le début", a-t-il martelé.

"De ce point de vue, au moins, vous ne serez pas déçus", a-t-il promis, refusant tout "immobilisme" et tout "conservatisme" et invitant une nouvelle fois à la "rupture" et à l'"audace".

A cet égard, Nicolas Sarkozy a évoqué une pique que lui avait lancée un jeune employé de la SNCF lors de sa visite surprise aux cheminots en Seine-Saint-Denis, le 26 octobre, pour les convaincre du bien-fondé de la réforme des régimes spéciaux de retraite.

"Comme elle est révélatrice cette remarque -je ne lui en veux nullement- de cet agent de la SNCF me disant avec beaucoup de sincérité, sincérité touchante: 'mais vous reculerez, parce que tous avant vous ont reculé'. Eh bien il est temps que ça change!" AP

Ah bon ? S'opposer aux restrictions budgétaires partiales de Sarko, c'est du conservatisme ? Décidément, il fonctionne par mots clés, cet homme. Il catalogue, et une fois la chose cataloguée, il estime qu'elle est réglée. Vous appelez cela gouverner ? Eh bien, laissons-le gouverner notre pays tout seul, sans ses habitants, et faisons sans lui. Le jour où la France n'aura plus besoin de son président, il dégagera de lui-même, se retrouvant inutile.

:gnark: Pour Lagaillette :

Prix du gazole: "démonstration de force" des pêcheurs, Sarkozy mardi en Bretagne :beret:

Le président Nicolas Sarkozy est attendu mardi matin au port du Guilvinec (Finistère)pour rencontrer les représentants des pêcheurs , qui ont fortement perturbé lundi les accès de plusieurs ports bretons et normands pour obtenir des mesures face à l'envolée des prix du gazole.

Reuters - il y a 1 heure 8 minutes
Nicolas Sarkozy a promis aux investisseurs américains qu'il "tiendrait" sur le front des réformes, malgré la menace de nouvelles grèves, notamment contre celle des régimes spéciaux de retraite, la semaine prochaine

Aux investisseurs américains... Hum, encore de la ratatouille à la Sarko. Car logiquement, les Amerlocks n'ont rien à voir avec la situation sociale en France, non ?

WASHINGTON - "Il y aura des grèves, des manifestations, mais moi je tiendrai", a prévenu mardi Nicolas Sarkozy dans une allusion aux mouvements sociaux attendus en novembre, notamment contre la réforme des régimes spéciaux de retraite

"On nous promet un mois de novembre difficile", mais "c'est tout le quinquennat qui sera difficile, parce que j'ai été élu pour faire des choses et je les ferai", a-t-il prévenu.

"On fait du travail pour faire ces réformes. Ça va bouger, c'est normal (...) parce que faire des réformes, (...) ça suscite des réactions", a noté le président français lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires français et américains à Washington.

"Il ne faut pas vous inquiéter. Il y aura des grèves, des manifestations, mais moi je tiendrai", "parce que c'est l'intérêt de mon pays, qu'on a trop reculé", a-t-il ajouté.

A l'évidence si les investisseurs américains semblent porter un intéret particulier sur la situation actuelle.

Reflexion personnelle :On peut donc analyser comme un facteur d'intéret financier, de ces investisseurs américains...... Des contrats prévus sur le sol français ? On aménage la france de telle sorte que les investisseurs américains puissent y concevoir des intérets.

Je ne savais décidément pas que Sarkozy faisait régulièrement son compte-rendu des "progrès" et "rechutes" de la France devant les Américains... :beret: Quelle note nous mettent-ils ? On aura droit à des bons points, si on est sages ?

D'un côté on commence à y voir un peu mieux sur la logique gouvernementale.... C'est clair qu'il fallait "maîtriser" sur le territoire français les émigrés (majoritairement musulmans), confrontés dans l'avenir à une politico-investiture-travailliste :gnark: américaine. Sarko made in USA ?

C'est un mini-clône de Bush... :gnark:

LaDague a écrit:WASHINGTON - "Il y aura des grèves, des manifestations, mais moi je tiendrai", a prévenu mardi Nicolas Sarkozy dans une allusion aux mouvements sociaux attendus en novembre, notamment contre la réforme des régimes spéciaux de retraite

"On nous promet un mois de novembre difficile", mais "c'est tout le quinquennat qui sera difficile, parce que j'ai été élu pour faire des choses et je les ferai", a-t-il prévenu.

"On fait du travail pour faire ces réformes. Ça va bouger, c'est normal (...) parce que faire des réformes, (...) ça suscite des réactions", a noté le président français lors d'une rencontre avec des hommes d'affaires français et américains à Washington.

"Il ne faut pas vous inquiéter. Il y aura des grèves, des manifestations, mais moi je tiendrai", "parce que c'est l'intérêt de mon pays, qu'on a trop reculé", a-t-il ajouté.

A l'évidence si les investisseurs américains semblent porter un intéret particulier sur la situation actuelle.

Reflexion personnelle :On peut donc analyser comme un facteur d'intéret financier, de ces investisseurs américains...... Des contrats prévus sur le sol français ? On aménage la france de telle sorte que les investisseurs américains puissent y concevoir des intérets.

Il y a longtemps qu'on sait que la politique menée par la marionnette du MEDEF consiste à favoriser la rentabilité financière des multinationales, qu'elles soient françaises ou autres.
Jusqu'au jour où la Chine nous bouffera tous.

J'apprends aujourd'hui qu'en Allemagne la production "bio" n'arrive pas à suivre la demande ; alors l'Allemagne importe des produits bios de Chine.

Et la pêche française ne fournit que 15% de la consommation de poisson en France.

Souveraineté alimentaire, "mon oeil" !

:gnark:

Tu parles d'un Chef d'Etat... Un vrai Chef d'Etat passe en ignorant l'insulte. C'est vraiment le bof complet, ce mec...

Par JeanMarie Godard AP - il y a 15 minutesPARIS - Le mouvement du 18 octobre n'aura été qu'un simple avertissement. Les principaux syndicats entament cette semaine une épreuve de force avec le gouvernement sur les modalités de réforme des régimes spéciaux en se lançant à partir de mardi soir dans une grève reconductible à la SNCF, à la RATP, ou encore dans le secteur de l'énergie.

Les directions de la SNCF et de la RATP diffuseront à partir de lundi des prévisions de trafic. Mais le mouvement promet d'être fortement suivi et laisse planer la menace d'une paralysie digne de la fin 1995, alors que chacun campe sur ses positions.

"Nous avons présenté un projet raisonnable. Nous avons été le plus loin possible dans les discussions avec les salariés. Ils savent que le statu quo n'est plus possible", a déclaré le Premier ministre François Fillon au "Journal du Dimanche".

Refusant de faire un "pronostic sur la durée de la grève", il a expliqué compter sur "la responsabilité de tous". "Il n'y a pas d'autres solutions pour sauver les retraites que la réforme", a-t-il ajouté avant de lancer: "quand on fait son devoir, on n'a pas peur".

Actuellement sur le site gouvernementale ministère du travail et de la solidarité :

Qu'est ce qu'une grève ?
La grève est un arrêt complet du travail des salariés. En revanche, travailler au ralenti ou dans des conditions volontairement défectueuses, sans interruption véritable d'activité (« grève perlée ») ne constitue pas une grève véritable et ce peut être considéré comme une faute susceptible d'entraîner des sanctions disciplinaires.

Des revendications professionnelles
La grève a pour objectif de défendre des revendications professionnelles portant par exemple, sur la rémunération (augmentation de salaire, rétablissement d'une prime,...), les conditions de travail (conditions de chauffage des locaux, moyens de transport), l'horaire ou la durée du travail, la situation de l'emploi (licenciements économiques...), stratégie de l'entreprise (nouvelle politique commerciale...).


La protestation contre des décisions purement politiques (actes du gouvernement, de l'administration) n'est pas un motif légitime de grève.
Les revendications doivent être présentées à l'employeur (par les grévistes ou un syndicat) avant le déclenchement du mouvement. En revanche, une tentative de conciliation n'est pas obligatoire.

Un mouvement collectif
La grève doit être suivie par au moins deux salariés. La cessation du travail peut être limitée à une fraction du personnel (un atelier, une catégorie de personnel,...) même minoritaire. Mais l'arrêt de travail d'un seul salarié n'est pas une grève, sauf si son action répond à un mot d'ordre national ou s'il est le seul salarié de l'entreprise.


Quelles sont les conséquences sur le du salaire ?
Le salarié gréviste subit une diminution de sa rémunération exactement proportionnelle à la durée de la grève. Toutefois, la grève peut entraîner la réduction importante voire la suppression des primes liées à une condition de présence du salarié (prime d'assiduité, de rendement) : ceci est licite si toute autre absence (pour maladie, événement familial,...) entraîne les mêmes conséquences.

Un accord (ou " protocole ") de fin de grève peut prévoir le paiement de tout ou partie du salaire des grévistes.

Le président a affirmé aujourd'hui (mardi 13 novembre) qu'il mènerait jusqu'au bout ses réformes, alors que doit débuter ce soir la grève dans les transports.
"Ces réformes, je les mènerai jusqu'au bout. Rien ne me détournera de mon objectif", a-t-il assuré devant le Parlement européen réuni ce jour à Strasbourg.

"Ces réformes, les Français les ont approuvées. Je leur ai tout dit avant les élections pour pouvoir tout faire après", a-t-il ajouté.

Bon....attendons ! (je suis assez inquiète)

Arcanes a écrit:Le président a affirmé aujourd'hui (mardi 13 novembre) qu'il mènerait jusqu'au bout ses réformes, alors que doit débuter ce soir la grève dans les transports.
"Ces réformes, je les mènerai jusqu'au bout. Rien ne me détournera de mon objectif", a-t-il assuré devant le Parlement européen réuni ce jour à Strasbourg.

"Ces réformes, les Français les ont approuvées. Je leur ai tout dit avant les élections pour pouvoir tout faire après", a-t-il ajouté.

Heu... Et la moitié des Français n'ayant pas voté pour lui, elle les censée approuver aussi ?

Joss a écrit:Bon....attendons ! (je suis assez inquiète)

Une vingtaine d'universités bloquées par le mouvement étudiant
AP | 13.11.2007 | 19:38



Des assemblées générales ont été organisées mardi dans une trentaine d'universités et les étudiants de 26 établissements sur 85 ont choisi le blocage pour réclamer le retrait de la loi sur l'autonomie des universités, selon un relevé effectué par l'UNEF, principal syndicat étudiant.

Selon l'Union nationale des étudiants de France (UNEF), les universités de Paris-10 Nanterre, Paris 13 et Aix Marseille 1 ont été perturbées et environ 20.000 étudiants au total ont participé aux différentes AG.

Le blocage a été voté dans les universités de Lille 1 et 3, Tours, Lyon 2, Montpellier 3, Amiens, Toulouse 2 et 3, Paris 1, 3 et 8, Bordeaux 3, Grenoble, Le Havre, Limoges, Pau, Rouen, Besançon, Brest, Caen, La Rochelle, Metz, Nancy 2, Perpignan, Nantes et Angers.

"Aucune assemblée n'a appelé à suivre" le mot d'ordre de blocage des gares lancé ce week-end par la coordination nationale étudiante, affirmait l'UNEF qui, comme la majorité des syndicats étudiants, s'est opposée à cette consigne.

A Nanterre, quelques heurts ont à nouveau éclaté à l'extérieur des amphithéâtres dans la matinée alors que des étudiants tentaient de bloquer l'accès à l'université de droit. Selon la présidence, les forces de l'ordre sont intervenues à la suite de tensions entre "problocages" et "antiblocages". Pour l'UNEF, la situation était au contraire calme et l'emploi de la force, pour la deuxième journée consécutive, constitue une "provocation irresponsable".

Il n'y a eu ni arrestation, ni blessés, a affirmé le préfet des Hauts-de-Seine.

A Rennes-2, l'université a été fermée et les cours "suspendus" par la présidence, qui met en avant des inquiétudes quant à la sécurité liées à la présence de "groupes d'individus, dont certains étaient armés de barres de fer et de bâtons".

Les étudiants rennais avaient voté, lundi à une large majorité, en faveur de la fin du blocage lors d'un scrutin à bulletin secret. Les étudiants les plus radicaux rejettent la légitimité de ce vote et ont tenté de maintenir le blocage mardi.

A l'Assemblée nationale, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a "condamné avec vigueur toute forme de violence et de dégradation" dans les universités, ainsi que les "blocages qui sont la source d'affrontements". AP