N'oublions pas ce que nous étions
Page 1 sur 1
N'oublions pas ce que nous étions
Evangile du 14 octobre
Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent:
Jésus, maître, aie pitié de nous!
Dès qu'il les eut vus, il leur dit: Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu'ils y allaient, il arriva qu'ils furent guéris.
L'un deux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix.
Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C'était un Samaritain.
Jésus, prenant la parole, dit: Les dix n'ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils?
Ne s'est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu?
Puis il lui dit: Lève-toi, va; ta foi t'a sauvé. (Lc 17. 11-19).
Sur les dix lépreux guéris, seul le Samaritain vient exprimer sa gratitude envers Jésus. Les autres s'empressent de foncer vers Jérusalem afin de s'acquitter de leurs devoirs de juifs pieux. Et ainsi de pouvoir retrouver leur peuple qui tant qu'ils étaient lépreux les considérait impurs et donc à rejeter. Le Samaritain sait que même guéri il sera toujours considéré comme impur par les prêtres de Jérusalem: parce que justement il est samaritain. Aussi, il réfléchit, et au lieu de continuer à foncer vers le Temple, il se retourne, au sens propre et au sens spirituel, et va retrouver son sauveur. Il se jette à ses pieds et lui rend grâce.
Jésus ne manque pas de relever cette différence de comportement entre lui et les autres ex-lépreux.
Les autres n'ont fait que les choses à moitié: certes, ils ont commencé à faire confiance à Jésus, puisqu'ils sont allés le trouver pour lui demander leur guérison. Mais cette guérison accomplie, ils l'ont oublié et sont allés rejoindre leur peuple.
Souvenons-nous de notre propre guérison: nous étions pécheurs et la grâce du baptême nous a enlevé ce péché. Nous étions spirituellement malades et la grâce du sacrement de pardon nous a rendu le coeur pur. Nous étions médisants, fourbes, impurs ou voleurs et la grâce de l'eucharistie nous a permis de nous remettre sur un chemin droit.
N'oublions pas d'où nous venons et rendons grâce au Seigneur de ce qu'il a fait pour nous. Ce sera plus utile que de nous empresser à nous faire reconnaître par les autres.
(méditation écrite par Eric, approuvée par Jean, Paul et Dominique)
Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance, ils élevèrent la voix, et dirent:
Jésus, maître, aie pitié de nous!
Dès qu'il les eut vus, il leur dit: Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu'ils y allaient, il arriva qu'ils furent guéris.
L'un deux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix.
Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C'était un Samaritain.
Jésus, prenant la parole, dit: Les dix n'ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils?
Ne s'est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu?
Puis il lui dit: Lève-toi, va; ta foi t'a sauvé. (Lc 17. 11-19).
Sur les dix lépreux guéris, seul le Samaritain vient exprimer sa gratitude envers Jésus. Les autres s'empressent de foncer vers Jérusalem afin de s'acquitter de leurs devoirs de juifs pieux. Et ainsi de pouvoir retrouver leur peuple qui tant qu'ils étaient lépreux les considérait impurs et donc à rejeter. Le Samaritain sait que même guéri il sera toujours considéré comme impur par les prêtres de Jérusalem: parce que justement il est samaritain. Aussi, il réfléchit, et au lieu de continuer à foncer vers le Temple, il se retourne, au sens propre et au sens spirituel, et va retrouver son sauveur. Il se jette à ses pieds et lui rend grâce.
Jésus ne manque pas de relever cette différence de comportement entre lui et les autres ex-lépreux.
Les autres n'ont fait que les choses à moitié: certes, ils ont commencé à faire confiance à Jésus, puisqu'ils sont allés le trouver pour lui demander leur guérison. Mais cette guérison accomplie, ils l'ont oublié et sont allés rejoindre leur peuple.
Souvenons-nous de notre propre guérison: nous étions pécheurs et la grâce du baptême nous a enlevé ce péché. Nous étions spirituellement malades et la grâce du sacrement de pardon nous a rendu le coeur pur. Nous étions médisants, fourbes, impurs ou voleurs et la grâce de l'eucharistie nous a permis de nous remettre sur un chemin droit.
N'oublions pas d'où nous venons et rendons grâce au Seigneur de ce qu'il a fait pour nous. Ce sera plus utile que de nous empresser à nous faire reconnaître par les autres.
(méditation écrite par Eric, approuvée par Jean, Paul et Dominique)
Sujets similaires
» Nous étions en Tunisie
» Méditation 214: Un Sauveur nous est né.
» Méditation 214: Un Sauveur nous est né.
» en bas de chez nous...
» Pour nous pécheurs
» Méditation 214: Un Sauveur nous est né.
» Méditation 214: Un Sauveur nous est né.
» en bas de chez nous...
» Pour nous pécheurs
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum